The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 10:Parfois la vérité choc !

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Marie
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Marie


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MessageSujet: Épisode 10:Parfois la vérité choc !   Épisode 10:Parfois la vérité choc ! EmptyMer 18 Jan 2006 - 14:16

Épisode 10 : Parfois la véritéchoc !

Géraldine se réveilla avec une envie de crêpes. Elle se rappela que sa mère avait acheté du sirop d’érable et avait vraiment envie d’en manger ce matin là. Géraldine descendit à la cuisine et commença à sortir les ingrédients pour faire des crêpes. Ses parents et son frère n’étaient pas réveillés et Géraldine se dit qu’elle pourrait faire le petit déjeuner pour tout le monde. Pendant qu’elle mélangeait les ingrédients, Chuck vint la rejoindre et s’installa atour de la table encore endormi.
- Salut frérot, dit Géraldine avec beaucoup d’enthousiasme.
- Tu sembles en forme toi ce matin ! Tu m’as réveillé avec ses bruits de casseroles. Tu fais quoi ?
- Des crêpes ! Tu en veux ?
- Volontiers ! Je ne savais pas que tu savais en faire.
- Maman m’a apprit l’autre fois alors je sais en faire.
- Parfait. Je peux t’aider ?
- En fait pas vraiment, il ne reste plus grand chose à faire. Alors hier avec Sébastien, c’était comment ?
- Bien. Il s’inquiétait pour toi.
Géraldine se tourna vers son frère.
- Ah bon, mais pourquoi ?
- Bah à cause de Joël, en fait il se demandait se que tu allais décider.
- J’ai décidé de ne pas lui laisser une chance maintenant. Ça inquiète Seb à ce point là ?
- Apparemment oui.
- Et bien.
Géraldine avait allumé le fourneau et commençait à faire ses crêpes. Ça sentait bon dans toute la maison ce qui réveilla ses parents et les fit venir à la cuisine. Son père vint s’asseoir à sa place habituelle et prit son journal.
- Ça sent vraiment bon Géraldine. Tu nous fais des crêpes à moi et ta mère ?
- Oui bien sur ! J’en fais aussi pour Chuck alors, pas de problème pour vous aussi.
- C’est Charles son nom.
- Voyons papa, ce n’est pas grave, répliqua Chuck. J’aime bien ce surnom et tout le monde m’appellent comme ça.
- Ah bon. C’est correct, en autant que ça te plaise.
Géraldine demanda l’aide se son frère pour servir ses parents et se servit la dernière. Elle savourait ses crêpes et s’était fait plaisir en doublant sa portion de sirop d’érable.

David était descendu à la cuisine pour se prendre un toast et était remonté dans sa chambre et l’avait barré. Marie voyait bien qu’il était triste, mais elle ne pouvait rien faire pour l’aider, car elle savait que seul Véro pourrait le faire sortir de sa chambre souriant. Marie abandonna l’idée d’aider son frère avec regret et appela Jessy, puis Géraldine pour qu’elles fassent quelques choses ensemble, mais Jessy voulait être avec Chuck. Géraldine avait donc décidé de venir rejoindre Marie chez elle après avoir terminé de ranger sa chambre. Marie descendit à toute vitesse lorsqu’elle entendit sonner à la porte. David avait ouvert sa porte de chambre se demandant c’était qui.
- C’est qui ?
- C’est Géraldine, cria Marie à son frère avant d’ouvrir la porte.
Géraldine entra rapidement, elle avait les joues rouges.
- Il fait vraiment froid dehors, je n’ai pas marché longtemps et je suis congelée.
- Je vois ça. Enfin, c’est ça l’hiver au Québec. Tu ne regrettes pas d’être ici ?
- Non pas du tout.
David était descendu et attendait dans les escaliers en observant les filles. Quand Marie se retourna, elle resta surprise de voir David qui les observait.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je fais si peur que ça ? À voir ta tête, on dirait que tu as vu un monstre. Puis, j’ai le droit d’être là, je te signale que je suis chez moi.
- Je suis d’accord, mais pourquoi tu restes planté là à nous observer ?
- Il n’y a rien d’autres à faire, c’est pas si grave.
- Non, mais je te croyais encore dans ta chambre, c’est tout.
- D’ailleurs, j’y retournais.
David remonta et Marie perdit le sourire, elle était triste de voir son frère comme ça depuis le départ de son amie. Géraldine aussi avait remarqué l’air triste de David et soupira. Les filles allèrent dans le salon et commencèrent à écouter une série qu’elles aimaient bien. Pendant une annonce Géraldine se tourna vers son amie.
- Ton frère va vraiment pas bien…
- Je sais. Hier, il me disait qu’il était sûr qu’il était arrivé quelque chose à Véro.
- Ah ouais. Bizarre pareil.
- Bah je crois plus qu’il délire.
- On sait jamais Marie. Si David le dit, c’est que c’est peut-être vrai.
- Après tout se n’est qu’un pressentiment Géraldine.
- Ouais.
Géraldine se tourna vers la télévision et elles écoutèrent le reste de leurs émissions.

Jonathan était réveillé et regardait Véro. Il lui passait la main dans les cheveux et ses yeux se promenaient sur tout son corps. Il la trouvait vraiment jolie. Véro était comme un ange sur un nuage. Lorsque ses paupières commencèrent à bouger et qu’elle affichait un sourire, il approcha ses lèvres avec l’intention de l’embrasser. Véro ouvrit les yeux après avoir reçu le baiser de Jonathan, elle devint immédiatement rouge de colère et se leva du lit.
- Té qui toi ?
- Bah Jonathan. Tu as un problème ma belle ?
- Déjà que tu te permettes de m’embrasser à mon réveille, oublie les MA BELLE ! Tu sauras que j’ai un chum moi ! Puis, pourquoi je suis ici et où est Jeff ?
Jonathan regardait Véro, il était très surpris.
- Bah…euh…je ne savais pas. Puis, tu es dans ma chambre, alors Jeff est sûrement dans la sienne…
- Et qu’est-ce qui t’a autorisé à m’amener ici ?
- Tu t’es endormi sur mon épaule, alors je me suis dit qu’au lieu de te réveiller, t’amener ici serait la meilleure solution.
- Ouais pour mieux me baiser !
- Non.
- Mais tu m’as quand même embrasser !
- Bah c’est que je…euh…tu as souris quand je te caressais les cheveux et euh…je me suis dit que tu ne serais pas contre ce baiser.
- Dans les premier instant, je croyais que tu étais David !
- David ?
- Mon chum…
- Ouais, j’ai comprit, mais David qui ?
- Desrosiers, mais pourquoi ?
- Bah…c’est mon cousin.
- Sérieux ?
- Ouais, attends.
Jonathan alla chercher un sac et en sortit une petite boîte. Il lui montra une photo de lui et David qui s’amusait dehors dans les feuilles. Véro était surprise, car elle dormit avec un autre gars que David et en plus, c’était son cousin.
- Tu ne vas pas lui dire à David là ?
- Ça m’avancerait à quoi ?
- Je ne sais pas, mais je ne savais pas.
- Tu t’informes avant !
- Pour avoir l’air d’un con, non jamais.
- Tu as l’air encore plus con là.
- Bon peut-être, mais qu’est-ce que tu vas faire ?
- Retourner dans ma chambre et espérer que Jeff n’aura pas remarquer mon absence, car il sait très bien que j’ai un chum.
- Désolé.
- Je ne veux plus t’entendre. Je croyais m’être fait un ami, mais finalement je me ramasse avec un ennemi. Je n’avais pas besoin de ça.
- Je ne pourrai donc rien faire pour avoir ton pardon ?
- Bah ouais. Tu espères que David te présente et que je te trouve sympa en tant que la blonde de ton cousin.
- Difficile, mais faisable.
- Bye et à la prochaine peut-être.
- Bye.
Véro referma la porte sur elle et se mit à trembler. Elle avait tellement honte de ce qui s’était passé, même si elle avait fait croire à ce Jonathan qu’elle contrôlait tout. D’ailleurs, elle se demandait pourquoi ça lui tenait tant qu’il l’apprécie et l’admire. Elle était vraiment honteuse surtout parce que chaque fois qu’elle embrasserait David ou le regarderait, elle aurait l’image de Jonathan pencher sur elle. Elle savait qu’elle n’était pas la grande responsable, mais si elle lui avait parlé de David dès le début, rien de tout cela serait arrivé. Arrivée devant la porte de sa chambre, elle ouvrit la porte doucement et resta figé en voyant Jeff debout dans le milieu de la pièce à regarder la porte en jouant avec ses mains. Véro referma la porte et alla devant le miroir et commença à se brosser les cheveux, Jeff vint la rejoindre visiblement en colère.
- Tu étais où Véro ?
- Bonne question.
- Réponds-moi franchement Véro. Tu étais où hier ?
Véro se tourna vers Jeff et lui dit d’un ton sec, sachant qu’elle ne pourrait mentir.
- Chez Jonathan.
Elle se retourna vers la glace et continua à se placer les cheveux qui étaient dans un piteux état. Jeff n’avait pas bougé et avait les yeux grands ouverts et semblaient triste.
- Tu as pensé à Dav ?
- Oui.
Jeff remarqua les larmes qui coulaient sur les joues de sa sœur et se mit à penser qu’elle s’était peut-être fait violer. Il allait tuer ce Jonathan s’il lui avait fait du mal.
- Qu’est-ce qui s’est passé Véro ?
- Je n’ai pas fait exprès je te jure, mais bon. Hier, on a fait de la planche ensemble toute la journée et il m’a invité à boire un chocolat chaud avec lui. Puis, j’étais tellement fatiguée que je me suis endormie sur son épaule. Il a sans doute dû me ramener jusqu’à sa chambre et au matin, je me suis réveillée en colère.
- Il t’a fait du mal ?
- Non…
- T’a-t-il touché ?
- Il m’a embrassé et j’ai l’impression que ma bouche est contaminée à tout jamais et que David va se rendre compte que mes lèvres goûtent autre chose que lui.
- Bah exagère pas !
- Je n’exagère pas Jeff, je me sens tellement mal. On dirait que j’ai trompé Dav.
- Ce n’est pas ça Véro, mais peut-être qu’il ne le prendrait pas bien. Sauf que je ne te conseil pas de lui cacher ! Il a le droit de savoir. Puis, quand je disais que tu exagérais c’est que Dav verrait pas la différence si tu te faisais faire une chirurgie plastique, alors ne t’inquiète pas.
- Té con.
- Ah non, tu as raison. Il verrait la différence, car il les a déjà vu plein de fois.
Véro donna une tape à son frère et sortit de la salle de bain. Jeff la suivit et lorsqu’elle se retourna pour le frapper encore, il la serra dans ses bras.
- Je t’aime petite sœur.
- Ouais moi aussi je t’aime petite sœur !
- Merci. En tout cas, tu viens faire de la planche avec moi aujourd’hui ?
- Oui !
- Ah bon, tu ne veux pas rester ici cette fois ?
- Non, je préfère rester avec toi.
- Pas de problème, je vais te défendre baby.
- Je ne suis pas un bébé ! Sinon, c’est juste David qui a le droit de me surnommer comme ça.
- Bon, d’accord. Allez dépêche-toi, je pars dès que je suis habiller.
- Oui, attends. Ah et n’en parle pas à nos parents de se qui s’est passé.
- J’en parle à personne. C’est à toi d’en parler à Dav quand tu croiras que c’est le bon moment, mais ne tarde pas trop puisqu’il pourrait t’en vouloir de lui avoir cacher la vérité tout ce temps.
- Surtout que c’est son cousin…
- Ah ouais !
- Ouin.
Ils s’habillèrent et sortirent à l’extérieur.
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MessageSujet: Re: Épisode 10:Parfois la vérité choc !   Épisode 10:Parfois la vérité choc ! EmptyMer 18 Jan 2006 - 14:17

Jessy étais collé contre Chuck et regardait la télé en silence. Elle adorait les moments passés avec Chuck et elle adorait sa simplicité. Quand ils étaient tous les deux, ce n’étaient pas nécessaire de faire ça grand, le plus simple possible les rendait heureux tous les deux. Jessy déposa sa tête sur l’épaule de son amour et il passa un bras protecteur autour de sa taille. À les voir, c’était simple et magique. Ils étaient réellement faits pour être ensemble. Chuck s’empara des lèvres de Jessy pour l’embrasser tendrement.
- Dis-moi Jessy, ça fait longtemps que tu m’aimes ?
- C’est difficile à dire, en fait je m’en suis rendu compte après mon départ. Tu me manquais chaque jour et j’espérais venir te rejoindre. Toi, ça fait longtemps ?
- Ouais, je dirais depuis l’école primaire. Je ne te l’avais pas dit parce que je ne sais pas, j’avais peur que tu ne penses pas comme moi.
- C’est normal, ça arrive à plein de personnes, moi comprise.
- Ouais. Je t’aime tellement Jessy.
- Moi aussi. Je ne veux plus te perdre.
- Promis, on ne se perdra plus de vue comme ça !
Chuck embrassa Jessy et sourit de la voir aussi heureuse. C’était simple, si Jessy était brillante de joie, Chuck l’était aussi. Lorsqu’elle avait de la peine, Chuck ne la suivait pas dans sa peine, mais l’encourageait à en sortir. C’était comme ça depuis toujours, seulement que maintenant ils pouvaient mieux comprendre ce qui les poussaient à agir ainsi.
- Tu veux qu’on fasse quoi ? Demanda alors Chuck qui avait éteint la télé.
- Bonne question, je ne sais pas trop. On pourrait sortir à l’extérieur.
- Ouais pourquoi pas, il fait beau autant en profiter.
- Ouais. Alors, on va marcher !
- Ouais, parfait. Allez viens ma belle !
Ils se levèrent et allèrent se promener dehors, main dans la main. Sur le chemin, ils rencontrèrent Allison qui semblait distraite, car elle passa proche de leur foncer dedans. Lorsqu’elle vit le couple, elle se tourna pour les regarder et se mit à rire.
- Chuck et Jessy, mais quelle nouvelle impressionnante ! Dit Allison en continuant de sourire méchamment.
- Quoi dont Allison ? Tu t’es enfin décidé à quitter le pays, répliqua Jessy d’un ton sec.
- Non, dommage pour moi. Je devrai vous endurer encore.
- C’est quoi alors ? Demanda Chuck impatient.
- J’ai apprit par une connaissance que Véro a couché avec un gars, ce week-end.
- Voyons Allison n’invente pas des histoires, Véro ne ferait jamais une chose pareil à David, répondit Chuck indigné.
- Ah bon. Pourtant, j’ai des preuves ici !
Allison sortit de son sac une photo de Véro qui dormait près d’un jeune homme qui ne semblait pas être conscient que quelqu’un les épiait. Jessy et Chuck ne pouvaient voir s’ils étaient habiller sous les draps ou pas. Devant la mine surprise de Jessy, Chuck s’empressa de la rassurer.
- C’est une photo truquée Jessy, il ne faut pas croire cette garce qui tient à tout prit de se venger. Tout le monde sait bien qu’elle voulait Dav et qu’elle en veut à Véro pour ça.
- Vous ne me croyez pas, mais vous n’aurez pas le choix. Je détiens des preuves encore plus évidentes que ça, mais j’attends le retour de Véro pour ça. David va en mourir, c’est certain, dit alors Allison en s’éloignant suivi de ses amies qui riaient de bon cœur.
Jessy se retourna vers Chuck et le serra dans ses bras. Elle ne pouvait pas croire que Véro avait fait une chose pareil, mais Allison semblait tellement certaine. Elle ne savait plus quoi penser, il fallait que Véro revienne pour que tout s’explique. Elle se mit à penser que dès qu’ils seraient revenus, elle appellerait Marie et Géraldine pour leurs en parler.
- Écoute Jessy, il ne faut pas la croire, dit Chuck pour rassurer sa copine. Si Véro a vraiment fait ça, alors on devra avoir une grosse preuve pour le savoir. Une photo ça compte pas.
Jessy regarda la photo que Allison leurs avaient laisser et se dit que si quelqu’un avait trafiqué la photo, il était vraiment bon, car elle ne voyait aucun défaut. Chuck lui retira la photo des mains et l’entraîna pour qu’ils continuent leur marche.

Sébastien était chez lui et n’arrêtait pas de penser à Géraldine. Il avait beau se répéter les paroles de Chuck, mais ça n’arrivait pas à le rassurer. Il espérait encore avoir une chance avec Géraldine, mais n’était pas sûr si c’était une bonne idée ou pas. Sébastien savait que sa Gege ne voulait que son amitié, elle lui avait dit clairement, mais il osait tout de même espérer avoir plus, un jour. Il se disait que peut-être elle tomberait amoureuse de lui, un de ses jours, puis qu’elle lui dirait que ses sentiments avaient changer pour lui. Sébastien savait que lui, il n’oserait pas lui dire qu’il l’aime toujours. Il avait tellement eut l’air ridicule quand il l’avait suivi. Maintenant qu’elle lui avait pardonné, il n’y avait pas de raison qu’il gâche tout. Il se sentait malheureux et n’avait pas envie de faire grand chose, même si Pierre insistait pour qu’ils fassent quelques choses. Sébastien restait assis devant son ordinateur à parler de tout et de rien avec Pierre et à chercher de nouvelles chansons à télécharger.

Pierre Bouvier dit : Bon Seb, ça suffit là, tu vas me dire ce qui ne va pas !
Seb dit : J’ai rien jte jure !
Pierre Bouvier dit : Ouais pis moi je suis le bonhomme 7 heures. Merde Seb jvois bien qu’il y a quelques choses qui ne marchent pas ak toi. D’habitude, tu es le premier à nous crier des insultes pour qu’on sorte dehors avec toi.
Seb dit : Je suis juste un peu fatigué.
Pierre Bouvier dit : Commence pas avec ça pis parle ! On est des friends Seb, on doit le dire quand ya de quoi qui marche pas. C’est une fille ?
Seb dit : Peut-être.
Pierre Bouvier dit : Donc, c’est oui.
Seb dit : Ouin mais parle en pas ok.
Pierre Bouvier dit : Je ne suis pas con, mais dis-moi c qui pis c quoi le problème.
Seb dit : Je crois que je suis encore amoureux de Géraldine. En fait, je suis certain que je l’aime encore.
Pierre Bouvier dit : parle-lui-en.
Seb dit : Jamais de la vie. J’aurais l’air d’un con qui décroche pas.
Pierre Bouvier dit : Tu veux dire qu’elle est au courant que tu l’as aimé ?
Seb dit : Bah ouais. Avant Joël pis elle m’a clairement dit qu’elle me voulait en ami. Sauf que d’après Chuck, elle me reviendrait peut-être.
Pierre Bouvier dit : C’est pas évident ton truc Seb.
Seb dit : Tu penses que je ne le sais pas ?
Pierre Bouvier dit : Désolé. Je ne sais pas quoi faire à part de patienter. Puis, au moins elle te parle là. Pis moi je m’emmerde chez nous, alors on fait quelque chose, c un ordre !
Seb dit : OK mon capitaine ! On va patiner alors !
Pierre Bouvier dit : Bon, je te reconnais là ! On se rejoint là-bas.
Seb dit : Si tu veux.
Pierre Bouvier dit : Non, finalement je vais aller te rejoindre. Attends-moi, j’arrive. Bye.

Pierre se déconnecta immédiatement et fila chercher ses patins et son équipement pour jouer au hockey. Il sortit et marcha jusque chez Sébastien, qui ne restait pas loin de chez lui, en pas grand temps. Sébastien s’amusa tout l’après-midi, mais n’avait pas oublié Géraldine. Ils retournèrent chez Sébastien et ils soupèrent là les deux ensemble en se disant des stupidités pour rire.
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Marie
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MessageSujet: Re: Épisode 10:Parfois la vérité choc !   Épisode 10:Parfois la vérité choc ! EmptyMer 18 Jan 2006 - 14:18

Véro n’avait pas vu ce Jonathan de l’après-midi ce qui la soulagea. Elle s’était répétée tout l’après-midi, qu’elle devait le dire à David dès qu’ils seraient seuls les deux. Elle se doutait bien que ça ne prendrait pas de temps, car Dav se serait beaucoup ennuyé et aurait envie d’être seul avec elle. Véro en avait moins envie, tout ça à cause de ce garçon. Elle n’arrivait pas à le croire, elle se sentait terriblement mal, malgré les efforts que Jeff faisait pour lui changer les idées.
- Véro enlève cette face là, ça ne te va pas du tout, dit Jeff sur un ton blagueur dans la voiture.
- Bah je ne me vois pas enlever mon visage pour te faire plaisir !
- Non, mais sérieux tu fais vraiment peur à voir là !
- Merci Jeff, ça me remonte le morale ça !
- Ah les enfants arrêtez, on a encore deux heures de routes à faire et si c’est pour se passer comme ça, je vous débarque sur le bord de la route, dit monsieur Stinco.
- Je débarquerais bien moi, si ça pouvait me sauver la vie, dit Véro pour elle-même.
Jeff qui l’avait entendu mit sa main sur l’épaule de sa sœur. Il savait que Véro s’en voulait énormément, même si elle n’avait rien fait. Jeff se promit de casser la gueule à David s’il ne voulait rien comprendre de ce que Véro disait. Elle ne méritait pas ça. Véro finit par s’endormir et Jeff se dit que c’était une bonne chose.

Jessy était rentrée chez elle vers la fin de l’après-midi, Chuck avait insisté pour la raccompagner jusque chez elle. Jessy s’était précipité sur le téléphone, puis s’était rendu chez Marie assez vite avec la photo que Chuck avait accepté de lui laisser. Elle cogna et eut le souffle coupé quand elle vit David.
- Je croyais que c’était Véro qui arrivait, désolé.
- Pourquoi tu es désolé ?
- Je ne sais pas, mais entre.
David partit l’air vraiment triste jusque dans le salon et regardait par la fenêtre espérant voir la voiture des Stinco. Jessy comprit que Marie était à l’étage et alla la rejoindre. Géraldine y était toujours et elles attendaient les deux de savoir l’affreuse nouvelle.
- Alors Jessy, ne tourne pas autour du pot et dit nous ce qui te tracasse, commença Marie.
Jessy se dit que de leurs montrer la photo éviterait les mots et les feraient comprendre assez vite. Lorsqu’elles virent la photo, elles restèrent surprise. Marie eut le réflexe de se lever et d ‘aller fermer la porte.
- Qui t’a donné ça ? Demanda Géraldine qui s’efforçait de garder son calme.
- Allison…
- Vous croyez que Véro.. a vraiment trompé Dav ? Ajouta Géraldine.
- Non, je ne le crois pas moi, dit alors Marie. Je connais Véro, c’est une erreur de croire qu’elle puisse faire une chose pareil.
- JE VEUX LA VOIR LA PHOTO, cria David en entrant dans la chambre.
- Qu’est-ce que tu fais là David, demanda Marie inquiète qu’il ait tout entendu. Puis, depuis combien de temps ?
- Assez pour comprendre que Véro m’aurait trompé, dit David qui sentait que ses larmes allaient surgir.
- Voyons David, elle n’aurait jamais fait ça, répliqua Marie.
- Je veux voir la photo !
- Bon, tiens, dit Géraldine en lui tendant.
David la déchira en deux et garda les deux bouts dans ses mains. Il déchira la partie du gars et garda celle de Véro un moment avant de la jeter par terre et de sortir en pleurant de rage, de haine et de jalousie. Marie se dépêcha de le rattraper, suivie des autres filles. David ouvrit la porte pour sortir à l’extérieur et se retrouva face à face avec Véro, qu’il poussa violemment et sortit dehors. Véro était assise par terre et pleurait, David s’était retourné en entendant ses sanglots et revint un peu sur ses pas. Véro se leva, croyant qu’il ne la voudrait plus, puis passa devant lui en se dirigeant vers chez elle. Elle se retourna pour lui dire qu’elle l’aimait et lui dire qu’elle était désolée. David réfléchissait, puis se dit qu’il ne pouvait agir en con, il devait l’entendre de la bouche de Véro. Marie était dehors avec Géraldine et Jessy et regardait la scène en se disant que s’il y avait un problème, elles interviendraient. David dit à Véro de revenir près de lui et elle le fit sans protester.
- Tu as sans doute deviné pourquoi je semble en colère.
- Je ne suis pas certaine de ce que tu crois, mais j’ai une petite idée, répliqua Véro de plus en plus triste et honteuse.
- Tu as couché avec un autre gars ?
- Écoute, tu me permets de m’expliquer ?
- Tu as couché avec un autre gars hein ?
- Laisse-moi te dire ce qui s’est passé et tu vas comprendre que je ne suis pas la principale fautive dans ça.
- Vas-y.
- J’ai rencontré un gars que je trouvais super gentil, alors j’étais contente à l’idée d’avoir un nouvel ami. Le problème est qu’il a cru que je ressentais les mêmes sentiments que lui envers moi. Alors après avoir descendu les pentes toute la journée, il m’a invité à boire un chocolat.
- Jusque là, il n’y a pas de problème. Continue.
- Bon, après par politesse je restais avec lui malgré ma fatigue et je dois avouer qu’il était intéressant. J’ai fini par m’endormir sur son épaule, puis après je ne sais pas. Je me suis réveillée dans le lit du gars, tout habillé de t’inquiète pas. Ça m’a prit quelques minutes à me réveiller, car je croyais pendant quelques secondes que tu étais avec moi. Alors, au contact de ses doigts sur mon visage, j’ai sourit et…euh…il m’a embrassé.
- J’en ai assez arrête là !
- Laisse-moi terminé, j’ai besoin que tu comprennes David. C’est toi que j’aime et je ne veux absolument pas te perdre, alors écoute-moi !
- Moi aussi je t’aime, mais…
- Alors laisse-moi continuer ! Donc, après qu’il m’ait embrasser, j ‘ai remarquer que ce n’était pas toi avec honte. Je l’ai poussé violemment et je me suis levé du lit. J’avais tellement honte David, pourtant je n’ai rien fait. Je ne crois pas avoir été infidèle, mais j’ai tellement honte David.
Véro se mit à pleurer en se retournant pour aller chez elle. Elle s’arrêta, puis ajouta,
- Si tu savais comment ça me fait mal David !
Elle allait partir à courir pour retourner chez elle et s’enfermer dans sa chambre à tout jamais, mais David s’approcha d’elle et la serra fort dans ses bras. Tellement fort que Véro manquait de souffle.
- Écoute Véro, je suis content que tu sois honnête avec moi. Puis, je t’aime plus que tout au monde, alors je ne veux surtout pas te perdre ! Puis, au moins tu n’as rien fait de mal avec ce mec là. Au fait, c’est qui ?
- Je suis contente David que tu me fasses encore confiance et que tu me pardonnes. Je t’aime tellement.
- C’est qui le mec ?
- Jonathan.
- Jonathan qui ?
- Je ne sais pas.
- Véro…
- Desrosiers.
- Quoi ?
- Bizarre, c’est ce que Jeff a dit aussi.
- C’est mon cousin. Ah, je le déteste lui !!!!!
- Pourquoi ?
- Il a toujours passé devant moi quand il savait que j’aimais une fille, même si je ne lui disais pas, il passait quand même devant moi. Maintenant que je suis avec la fille que j’aime véritablement, il ne peut s’empêcher d’avoir envie de la sauter !
- Voyons, il ne savait même pas que j’avais un chum et encore moins que c’était toi.
- Tu ne lui as pas dit tout de suite ?
- Bah pas vraiment, mais je n’avais pas en tête qu’il pouvait m’aimer. Écoute, je sais que c’est méchant de sa part, mais là c’est une coïncidence. David, laisse-le tomber ce gars, je ne l’aime pas non plus, alors je ne veux pas que tu lui accordes une aussi grande importance.
Véro ne savait pas pourquoi, mais elle semblait avoir l’impression qu’elle mentait à David, car ce Jonathan elle l’avait trouvé vraiment génial et à part ce qu’il avait fait, ça n’avait pas changé. Les filles étaient finalement rentrer dans la maison, car elles voyaient qu’elles n’avaient rien à faire dans cette discussion. Comme David n’avait pas de manteau, elle l’obligea à rentrer, mais il voulait passer du temps avec elle, autrement que dans une chicane. Alors, il l’invita dans sa chambre. Rendu là, Véro se colla contre David qui était glacé, elle essaya du mieux qu’elle put de le réchauffer.
- Te rends-tu compte Véro ? On vient de vivre notre première chicane.
- Tu as raison, mais je préférerais que ça reste comme ça, qu’on soit toujours capable de les compter sur nos doigts.
- Je suis d’accord. Tu sais ce qui est bien avec les petites chicanes comme ça ?
- Non quoi ?
- Après, ça finit toujours dans le lit !
- Ah té con !
- Aussi con que Jonathan ?
- Non encore plus que lui ! Tu es le dieu des cons et je t’adore comme ça.
- À condition que tu sois la déesse de la beauté !
- Si tu veux, mais il y a des inconvénients pour toi que je sois belle.
- Ah bon. C’est quoi ?
- Bah si je suis aussi belle que tu le dis, tu as des concurrents mon cher.
- Ah c’est vrai ça, alors vient dans la salle de bain que je te rende aussi laide que la vilaine sorcière de l’ouest !
- Alors ça, je ne le prends pas !
- J’avoue, même avec la pire coiffure ou les pires vêtements, tu serais toujours la plus belle !
- Ce n’est pas de ça que je parle, mais de Marie ! Tu dis qu’elle est laide et je sais très bien que tu ne le penses pas. Je te l’ai dit l’autre fois, si tu l’insultes encore, fini le lit pour toi !
- C’est du chantage ça, tu n’as pas le droit !
- J’ai le droit de faire ce que je veux avec mon corps.
- Alors, moi aussi !
- Si tu es gentil, il n’y aura pas de problème mon amour.
- Je t’aime sexyangel.
- Je t’aime aussi.
- Allez viens que je te montre ce que je sais faire ! Un week-end de repos, c’est bien trop.
- C’est sûr, tu étais en manque, deux jours !
- Pas toi, tu étais bien comblé là-bas déesse de la beauté !
- Ah tait toi !
David embrassa Véro dans le cou et ils firent l’amour en s’abandonnant complètement un à l’autre.
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MessageSujet: Re: Épisode 10:Parfois la vérité choc !   Épisode 10:Parfois la vérité choc ! EmptyMer 18 Jan 2006 - 14:18

Les trois filles étaient rentrés dans la maison et surveillaient la scène de l’intérieur. Elles s’étaient dit que ce n’étaient pas vraiment de leurs affaires ce qui se passait entre David et Véro et leurs problèmes. Elles étaient pourtant toutes les trois très inquiètes, puis espéraient que David allait pardonner Véro. Elles savaient maintenant ce qui s’était passé dans cette chambre, puis elles en étaient soulagées. Finalement, lorsqu’elles entendirent David et Véro entrer, elles sourirent. Marie décida d’aller jeter un coup d’œil pour s’assurer qu’il n’y avait pas eu de casse et lorsque David la vit, il lui fit un clin d’œil et monta directement à sa chambre avec Véro qu’il avait prit dans ses bras. Véro sembla très heureuse et cela rassura complètement Marie. Elle alla rejoindre les filles et Jessy lui demanda si elle pouvait appeler Chuck, car il était au courant pour la photo.
- Salut Chuck.
- Salut ma belle, ça va ?
- Pas mal mieux que tantôt, Véro est revenue.
- J’avais raison alors, c’était une photo truquée ?
- En fait non, mais bon elle n’a rien fait de mal, c’est plutôt lui.
Jessy lui raconta toute l’histoire que Véro avait rapporté et que David lui avait finalement pardonné. Cela soulagea Chuck. Ils raccrochèrent et Jessy décida de partir, car ses parents allaient s'inquiéter. Géraldine décida de partir aussi, car elle avait promit à ses parents de les aider à faire un peu de rangement. Marie se retrouva donc toute seule, enfin elle savait Véro et David en haut, mais n’avait aucunement envie de les déranger dans leurs jeux amoureux. Elle décida donc de se connecter sur Internet. Elle sourit en apercevant que Pierre était connecté aussi.
Marie dit : Salut Pierre ! Ça va ?
Pierre et Seb dit : Salut beauté. Je vais très bien et toi ça va ?
Marie : Ouais ! Véro et Jeff sont revenus, il y a à peine une heure.
Pierre et Seb dit : David devait être content !
Marie dit : Ouais, il est ak Véro dans la chambre, enfin tu devines ce qu’ils y font.
Pierre et Seb dit : Ouais, pas besoin de détailler.
Marie dit : lol Bah après une chicane rien de mieux ! Tu es avec Seb ?
Pierre et Seb dit : Ouais. Seb fait dire qu’il était temps que tu t’en rendes compte. Lol Mais comment ça une chicane ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Marie lui raconta toute l’histoire et lui dit que maintenant tout était réglé. Pierre et Seb étaient content que ça se soit bien terminé, puis ils invitèrent Marie. Marie refusa, car il était tard et elle n’aimait pas se promener seule la nuit, même si ce n’était pas si loin. Sébastien allait partir, alors Pierre décida d’aller rejoindre Marie chez elle. Marie venait de lui dire que ses parents ne rentraient pas de la soirée, alors Pierre se dit que c’était parfait pour aller la rejoindre pour qu’ils passent une nuit ensemble. Marie et Pierre décidèrent de composer un peu, car Pierre avait beaucoup d’inspiration seulement quand il était auprès de Marie. Marie aida Pierre à composer en lui disant ce qui lui passait par la tête. Pierre adorait travailler auprès de son amour, car elle avait tellement de bonnes idées et beaucoup d’imagination que le travail avançait vraiment vite. Ils avaient déjà deux textes d’écrits, un que c’était obligé que se soit un garçon qui la chante et l’autre était beaucoup plus général, car il parlait de problèmes que n’importe qui pourrait avoir. Ils étaient très fier de leur travail et décidèrent d’arrêter d’écrire. Pierre embrassa Marie.
- Oh ma belle, je t’aime tellement toi !
- Moi aussi je t’aime Pierre, mais il y a un truc.
- Quoi dont ?
- Bah écoute…
- Quoi, j’entends rien !
- Si tu te taisais, tu entendrais !
Pierre arrêta de parler et se concentra pour entendre. Il entendit une voix qu’il trouva très jolie.
- C’est qui ?
- Véro.
- Ah ouais !
- Bah elle est souvent très gênée de chanter, alors elle se contente de jouer de la bass. Je crois qu’à part notre groupe et Dav personne a eut la chance de l’entendre chanter.
- Bah pourtant, elle fait des backs dans votre groupe.
- Ouais, mais on ne l’entend pas suffisamment pour juger.
- Peut-être, mais je crois que toi aussi tu chantes très bien !
- Allons arrête de blaguer.
- C’est vrai, je t’assure !
- Bah merci, dit Marie en rougissant.
- C’est vrai ce que je te dis.
Pierre sourit à Marie et commença à l’embrasser dans le cou. Il lui caressa le visage et déposa un baiser sur son front. Marie le serra dans ses bras et Pierre commença à chanter. Il se mit à bercer Marie au rythme de la chanson qu’il avait lui-même composé. Marie finit par fermer les yeux pour mieux se concentrer sur la voix de Pierre. Elle n’avait pas envie de dormir et Pierre le comprit d’une façon assez directe, car Marie retira le chandail de Pierre et commença à l’embrasser tendrement. Ils finirent par s’endormir très tard, épuisé.

Géraldine était aller chez Jessy, elles avaient vraiment besoin de se parler. Géraldine décida de dormir là, car sinon elles reviendraient beaucoup trop tard chez elle. Elles s’installèrent dans la chambre de Jessy avec de la musique en fond et s’installèrent sur des coussins que Jessy avait entreposé dans sa chambre.
- Alors Géraldine, comment vont tes amours ?
- Mes amours ?
- Ouais. Seb ou Joël ?
- De quoi Seb, c’est juste un ami !
- Té sur de ça ?
- Bah.
- Avoue que tu ressens plus que de l’amitié pour lui depuis quelques temps ! Ça se voit dans tes yeux et ta façon de parler de lui.
- Peut-être.
- Tu sais, il t’aime toujours.
- Pourquoi es-tu aussi certaine ?
- J’ai mes sources.
- Jessy, sérieusement. Je ne dirai rien, mais d’où tu détiens ça.
- Chuck évidemment. Il me raconte ce que Seb lui raconte pour que subtilement je t’en parle.
- Ouais, ce n’est pas réussi.
- Je sais. Tu m’en veux ?
- Non, c’est juste que ça me mêle encore plus.
- Tu pourrais peut-être t’essayer, vous iriez tellement bien ensemble.
- Je ne sais pas.
- Réfléchis-y bien.
- Ouais. En tout cas, Véro avait l’air bouleversé par rapport à cette histoire, j’ai l’impression qu’elle n’a pas tout dit à David. Il va falloir la faire parler.
- Tu changes de sujet, mais bon tu as raison. On se réunira demain soir pour parler de ça.
- Ouais.
- Te rends-tu compte Gege, les vacances passent trop vite ! Après le Jour de l’An, l’école recommence dans peu de jour.
- Ah malheureusement, je sais. Tu fais quoi toi au Jour de l’An ?
- Bah je ne sais pas, mes parents veulent passer une soirée ensemble, alors ils aimeraient que je parte.
- Bah nous on va aller chez Véro, enfin moi et Chuck. Tu n’as qu’à venir, d’ailleurs je crois bien qu’on va tous être là.
- Bonne idée. Si ça ne t’embête pas, on va se coucher.
- Ouais, j’allais le proposer. Bonne nuit Jess.
- Bonne nuit Gege !
Les filles se couchèrent, Géraldine était couchée par terre, sur un lit improvisé, et pensait à Seb et Joël. Elle réfléchissait pour savoir lequel elle aimait le mieux, finalement elle se leva pour aller au toilette, car elle n’arrivait pas à dormir. Elle regarda dans la salle de bain et choisi finalement d’aller sur l’ordinateur de Jessy. Véro y était connecté, elle trouvait ça plutôt étrange. Elle alla lui parler pour s’informer de ce qui se passait.
- Salut Véro ! Qu’est-ce que tu fais là aussi tard ?
- Je n’arrivais pas à dormir.
- Tu n’étais pas avec David ?
- Ouais, mais il était trop épuisé et il s’est endormi il y a au moins une heure de cela.
- Ça durée longtemps votre affaire ! lol Alors, ça va ?
- Je ne sais pas. Toi ?
- Ah non. Moi, je suis en plein dilemme.
- Hum Seb ou Joël, c’est ça ?
- Toi aussi tu le sais ?
- Ouais, je dirais que tout le monde s’en ai rendu compte, à part David, mais je lui en ai parlé.
- C’est intéressant ça !
- Frustre-toi pas.
- Non ça va aller, mais toi qu’est-ce qui t’empêche de dormir. Encore ta petite chicane ?
- Pas vraiment.
- Quoi alors ?
- Je ne préfère pas en parler sur le net.
- Pourquoi ?
- Hum…
- C’est grave ?
- Peut-être.
- Tu m’inquiètes là ! Crime dis-moi quand tu veux me le dire ?
- Je ne sais pas, mais je dois te laisser Dav est réveillé.
- Pourquoi ?
- Promets-moi de ne pas en parler aux autres, même pas à Jess ou Marie.
- Ouais, mais pourquoi ?
- Bye !
Géraldine était très inquiète, son amie avait évidemment un problème, mais elle ne pouvait l’aider, car elle ne savait pas de quoi il s’agissait. Tout ce qu’elle savait c’était que Dav ne devait pas être au courant. Géraldine resta assise devant l’écran sans bouger pendant un long moment. Plein d’hypothèse d ‘effilait dans sa tête, les unes les plus épouvantables que les autres. Elle détestait avoir cette sensation d’impuissance et eut envie d’aller voir Véro en personne pour savoir c’était quoi le problème. Elle décida de retourner dans la chambre de Jessy. Elle allait réveiller son amie pour lui en parler, mais elle se souvint qu’elle avait promis de n’en parler à personne. Elle se demandait si pour une cause aussi grave, elle pouvait briser son serment pour venir en aide à son amie. Elle finit par se rassurer en se disant que dans les bras de David, il n’y aurait pas de problème pour cette nuit. Elle finit donc par se recoucher et s’endormir.
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MessageSujet: Re: Épisode 10:Parfois la vérité choc !   Épisode 10:Parfois la vérité choc ! EmptyMer 18 Jan 2006 - 14:19

- Véro qu’est-ce que tu fais là ma belle ?
- Oh je n’arrivais pas à dormir.
- Oh baby, tu pleures. Allez viens mon poussin.
David prit Véro dans ses bras et la serra fort pour la consoler. Il était très fatigué, mais réussit à la soulever et la transporter jusque dans son lit. Il la regarda en s’efforçant de garder les yeux ouverts.
- David, je vois bien que tu te forces à rester réveillé. Rendors-toi.
- Allons, je ne suis pas idiot. Je vois bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas et je ne réussirai pas à me rendormir si tu ne me rassure pas.
- Si je te dis que c’est la fatigue ?
- Je vais te croire à moitié. Tu ne peux pas vraiment pleurer toute seule devant mon écran d’ordinateur après qu’on ait fait l’amour. Puis, je me suis rendu compte que ce soir, tu ne m’as pas sourit comme tu as l’habitude de faire. Il y a quelque chose qui ne va pas, autre que la fatigue.
- Peut-être.
Véro avait recommencé à pleurer et c’était réfugié dans les bras de David. Elle tremblait, David essayait de la contrôler, mais il ne réussit qu’à la réchauffer un peu.
- Je dois aller au toilette David.
- Bah…tu peux y aller.
Véro alla dans la salle de bain, elle avait besoin d’être un peu seule. Elle devait faire croire quelques choses à David, mais ne savait pas quoi inventer. Elle finit par paniquer et commença à fouiller dans les tiroirs. Lorsqu’elle trouva ce qu’elle cherchait, elle alla s’asseoir dans un coin. Elle n’arrivait pas à trouver une défaite que David pourrait croire et sursauta quand elle entendit cogner à la porte. Elle serra immédiatement ce qu’elle avait déniché dans le tiroir et ouvrit la porte à David. Elle se mit à rire en voyant qu’il avait mit ses boxers à l’envers. C’était ridicule, mais elle était tellement nerveuse qu’elle s’était mise à rire sans le vouloir.
- Quoi ?
- Té boxers !
David regarda ses boxers et constata qu’il les avait mit à l’envers. Il regarda à nouveau Véro et sourit.
- Au moins, ça t’a fait rire.
- Ouais.
- Qu’est-ce que tu as finalement ?
- Tu sais ma cousine, Catherine.
- Ouais.
- Et bien, elle m’a apprit qu’elle s’est fait battre par son ami, enfin son chum et je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Je me sens tellement mal pour elle.
- Oh non pauvre chouette.
- Je sais, ça me bouleverse beaucoup.
- Tu ne devrais pas te rendre aussi triste pour elle, tu n’y peux rien. Écoute, relaxe un peu ça va aller. Si elle te l’a dit, c’est qu’elle est dans la bonne voie. Là, on va aller se recoucher.
- David, tu peux aller dormir si tu es fatiguée, tu n’es pas obligé de m’attendre.
- Mais j’ai peur tout seul dans le noir !
- Té vraiment con Dav !
- Ouais, mais tu es ma déesse de la beauté !
- Je t’aime.
Véro avait inventé une histoire et se devait de le faire croire à David, alors elle essuya ses larmes, esquissa un sourire qui semblait vrai et embrassa David. Ils allèrent se coucher et elle s’endormit un peu après David, mais fâchée contre elle-même, car elle avait menti même si c’était pour le bien de David.
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