The time of a life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 épisode 22

Aller en bas 
AuteurMessage
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 22 Empty
MessageSujet: épisode 22   épisode 22 EmptyLun 23 Jan 2006 - 21:12

Épisode 22…Rien est parfait


Jessy se leva, le lendemain, dans l’idée d’aller magasiner avec Marie, Véro et Géraldine, histoire de se changer les idées. Puisqu’ils avaient eut confirmation que l’école serait fermée toute la semaine. Alors, elle se leva, sans réveiller Chuck, s’habilla puis, appela à l’appartement de Marie et Pierre. Elle entendit la voix de Pierre répondre.
- Salut Marie est réveillé ?
Il eut un silence puis, la voix de Pierre se brisa.
- Je ne sais pas…elle est partit hier soir…
- Quoi ?? Et t’as pas idée elle est où ?
- Non, sinon j’aurais arpenté les rues, j’aurais essayé de la retrouver! Qu’est-ce que tu crois !
- T’es seul là ?
- Ouais je n’arrête pas de penser à elle, on s’est engueulé puis elle est partit…
- Reste là, on arrive. Ok.
- Jessy remmène moi ma Marie…je t’en pris, j’ai besoin d’elle…
Elle raccrocha, sa bonne humeur venait de chuter à toute vitesse, Chuck se leva, car il avait entendu parler Jessy et l’entendait tourner en rond dans la pièce.
- Qu’est-ce qui se passe? Ta mère nous a découvert ? Demanda Chuck.
- Non, Marie est partit et a laissé Pierre tout seul et là, il se morfond et je ne sais pas de quoi il est capable. Il avait l’air très mal.
Il devint alors sérieux.
- Appel la gang, moi je vais chez Pierre essayer d’y remonté le moral.
Puis il l’embrassa, s’habilla et sortit de la chambre. Elle composa rapidement les numéros de la gang.

Géraldine entendit son téléphone sonner, elle entrouvrit les yeux et l’attrapa. D’une voix pâteuse, elle articula un bonjour.
- Salut Géraldine, Marie est partit. Pierre est seul dans l’appartement et il a l’air mal en point.
- Quoi? Redit ça moins vite!
Jessy raconta à Géraldine ce que Pierre lui avait dit, la jeune fille se leva en continuant de parler.
- Marie est partit ? Elle n’est sûrement pas bien loin.
- Tu ne connais pas Marie à fond, personne sauf David sait où elle est.
- Jessy, j’ai ma mère qui m’appelle, au fait, Chuck est chez toi ?
- Oui, enfin, il était là et il est partit à l’appartement veiller sur Pierre.
- Essayer d’y remonté le moral, je vais en parler à Seb. Il a déjà sortit avec Marie, il sait peut-être où elle est.
- Ok
Puis elles raccrochèrent. Jessy continua ses téléphones puis, alla rejoindre Chuck à l’appartement.

David ouvrit les yeux, il avait l’impression de n’avoir pas dormi. Il s’inquiétait pour sa sœur et était fâché contre Pierre, il vue une note sur l’oreille du lit où devait se trouver Véro. ‘’Partit cherché le déjeuné. xxx Véro ‘’. Il regarda le cadran, 10h30 brillait en rouge, pour se changer les idées, il appela Jeff.
- Hé! Salut mec, qu’est-ce qui me vaut un appel si matinal! Répondit Jeff en baillant.
- Bah je voulais me changer les idées, alors tu vas bien ?
- Bah c’est pas à moi qui faut demandé ça, toi comment tu vas ?
- Santé, à part que je suis dans un lit d’hôpital, ça va. C’est juste l’humeur qui va pas…
- Ouais je sais, Véro m’a appeler hier, donc je sais que Marie est partit, mais tout ce que j’ai su c’est qu’elle et Pierre s’était engueulé et puis pouf plus de Marie…Ah hé félicitation pour les fiançailles.
-Ouais merci...Bon je vais te laisser j’ai ta sœur avec mon déjeuné qui arrive. Dit-il en voyant Véro qui poussait la porte avec son dos pour pouvoir entrer sans faire tombé le plateau qu’elle tenait, il raccrocha puis, en la regardant, il se mit à sourire.

Chuck rentra dans l’appartement. Une odeure étrange flottait, une odeur de renfermé et d’alcool. Il trouva Pierre à moitié sur le sol, deux ou trois bouteilles vide d’alcool, qui était étranger à Chuck, était par-ci, par-là sur le sol. Pierre en buvait une autre justement, il avait les yeux vitreux et n’était pas rasé, il semblait n’avoir pas changé de vêtements depuis la veille.
- Salut Pierre…
- Salut…Chuck
- Qu’est…qu’est-ce que tu bois?
- Du Whisky, c’est mon oncle qui nous l’a donné quand on a emménagé…
- Je suis désolé, mais ça n’a pas une bonne odeur ton truc…
- Ça n’a pas vraiment bon goût non plus mais, ça fait oublier…
- Parce que tu veux vraiment oublier Marie ?
- Non! Je veux oublier qu’elle est partit…que je la reverrai peut-être jamais, que maintenant, elle me déteste et avec ça. Il leva la bouteille. Je peux la voir devant moi, elle me sourit encore quand je bois ça.
Chuck regarda son ami, il était triste pour lui. Puis il entendit Jessy rentrer, Pierre se retourna à une vitesse incroyable, il avait cru que c’était Marie, mais la déception se lu sur son visage.
- Bonjour Pierre…
- En quoi ce jour est-il beau ? Répondit-il.
Jessy remarqua les bouteilles sur le sol, elle enleva la bouteille des mains de Pierre, mais il lui agrippa le bras, elle lui redonna la bouteille mais, il ne s’en occupa pas. Il regardait le bracelet qu’elle portait.
- C’est à Marie, non ?
Jessy regarda son bras, en effet le bracelet qu’elle portait était le bracelet que Marie lui avait passé trois jours auparavant. Elle l’enleva et lui donna.
- Elle le portait souvent quand elle venait me voir.
- Pierre…je ne crois pas que boire et rester enfermé ici va faire que Marie va revenir…
- Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ? Je ne sais pas où elle est…
Chuck s’avança.
- Commence par te ressaisir et arrête de boire puis nous, on retrouvera Marie.
Pierre regarda Chuck.
- T’as peut-être raison
- Tu penses que Marie ferait quoi si elle te voyait comme ça?
- Elle…elle verrait comme elle me manque…
- Moi je dis qu’elle se demanderait où est le Pierre qu’elle aime.
- Aimais, répliqua Pierre.
- Aime! Assura Jessy. C’est le Pierre Joyeux, drôle, Bad boy et Amoureux qu’elle aime, pas alcoolique triste et désespéré…
- Et si je me ressaisie, tu crois qu’elle reviendra ?
- Tu ne l’auras pas en claquant des doigts, ça c’est sur, tu devras peut-être la reconquérir, mais elle reviendra j’en suis certaine.
- J’ai été stupide avec elle, répondit-il. Mais s’il faut, je me consacrerai corps et âme pour qu’elle revienne.
Il se leva et regarda amoureusement le bracelet avant de le ranger dans sa poche, il prit toutes les bouteilles et les jeta au poubelle.

Géraldine rejoignit Seb pour lui parler de ce qui se passait avec Marie et Pierre et dans l’espoir de savoir où se trouvait Marie. Il lui dit que malheureusement, il ne savait pas mais, il se doutait que si Marie était partit sans dire où elle allait, c’était pour réfléchir. Alors, il devrait la laisser un peu tranquille, Géraldine hocha la tête et la reposa sur l’épaule de Sébastien.
- Elle va revenir ne t’inquiète pas...
- Mouin, ça me rend triste quand même. Tout recommençait à aller bien et il semblait si heureux ensemble...j’ai peur qu’il ne puisse plus être ensemble et qu’il s’évite...
- Géraldine, Marie et Pierre sont fait pour être ensemble. C’est évidant, il sont aussi compatible amoureusement que musicalement, c’est un peu comme nous, lui dit-il en l’embrassant, histoire de changer de sujet car, il n’aimait pas la voir aussi inquiète. On est bien là, non ?
- Oui.
- Je t’aime, dit-il alors.
- Moi aussi, j’ai hâte que David sorte de l’hôpital, j’aurais besoin de sa bonne humeur habituel et ses blagues stupides.
- Ouais, moi aussi, mais il est moins à plaindre, puisque Véro est avec lui à longueur de journée. Je suis content que l’école soit fermée pour le reste de la semaine.
- Ouais c’est cool. Je suis bien avec toi, c’est juste dommage que Marie et Pierre ne profitent pas de ces vacances ensemble.
Voyant que le sourire de Géraldine ne revenait pas, il alla chercher sa guitare et commença à lui chanter une chanson qu’il avait composé spécialement pour elle, ce qui la fit un peu sourire.

Véro revenait dans la chambre de David après avoir été reporter le plateau de nourriture.
- Ça été long, dit alors David en la voyant arriver.
- Je suis désolée, répondit simplement Véro.
- Pas très grave.
- Je ne voulais pas te faire attendre tout seul, mais j’ai été retardé.
- Comment ça retardé ? Demanda David un peu perdu.
- Ah rien d’important, répondit Véro en haussant les épaules.
- On n’a rien d’autres à faire que de parler, alors dis-moi ce qui t’a retardé, ça m’intéresse.
- Bah…c’était Éric…
- Qu’est-ce qu’il faisait ici ce con là ! S’énerva David. On avait la paix, dis-moi pas qu’il te court encore après.
- Je n’y peux rien s’il pense toujours qu’il a une chance, dit alors Véro mal à l’aise.
- Tu y as dit quoi ? Demanda David.
- Que j’étais déjà avec quelqu’un d’exceptionnel puis que je ne voulais rien savoir de lui, puis bon…je lui ai conseillé de ne jamais me reparler.
- Je t’aime, dit alors David pour rassurer Véro.
- Moi aussi, mais je me sens tellement mal que plein de gars me court après comme ça. D’abord ton cousin et maintenant ce Éric.
- C’est pas ta faute si tu es la déesse de la beauté et qu’ils sont tous à tes pieds. Il faut les comprendre, ils sont jaloux de moi.
- Ça c’est certain, dit alors Véro en souriant. On ne peut pas trouver mieux que toi ailleurs et je m’en veux tellement d’avoir douter.
- Bah ça arrive à tout le monde.
- Ça ne t’ai pas arrivé, répondit Véro.
- Pas depuis que je suis avec toi, mais avant je ne faisais que douter. J’avais peur que tu ne sois pas celle qu’il me fallait, que dans ma tête tu resterais toujours la petite sœur à Jeff et rien d’autres, même si je t’ai aimé dès que je t’ai vu. J’ai douté parce que je me disais que tu étais Véro, la petite sœur à Jeff. Je ne sais même plus combien de fois je me suis dit ça avant de sortir avec toi.
- Je ne savais pas, dit alors Véro. C’est sûr que je trouvais ça particulier que tu passes plus de temps avec moi et mon frère qu’avec ta propre sœur, mais je ne m’étais pas posé tellement de questions à ce sujet.
- Ouais, enfin, tout ça pour dire que je ne peux pas t’en vouloir. C’est vrai que ça m’a fâché, la vidéo que j’ai vu, mais ce n’était pas vraiment après toi que j’en voulais, c’était plus après moi.
- Pourquoi ?
- Je me disais que j’avais peut-être fait un truc de travers, alors tu ne voulais plus de moi.
- Ce n’était pourtant pas le cas, tu as rien fait de travers avec moi.
- Je sais et je suis content de m’être trompé, puis je suis content d’être avec toi et de t’avoir fiancé. C’est la meilleure chose que j’ai fait.
- Je t’aime Dav, promets-moi de ne pas l’oublier.
- Je te promets ça, dit alors David avant de se lever pour aller prendre Véro dans ses bras.
- Tu ne devrais pas te lever comme ça, dit alors Véro en le regardant d’un air sévère.
- Ah maman, je suis désolée, dit-il alors.
- Je ne suis pas ta mère, mais ta blonde. Je ne veux juste pas que tu te fasses du mal juste pour que tu viennes me faire un câlin.
- J’en avais besoin.
- Du câlin ? Tu pouvais le demander et je serais venue, moi.
- Du câlin, j’en aurai toujours besoin de toi, mais je devais absolument marcher, je ne peux plus rester coucher ça me rend malade.
- Tu me fais bien rire, Dav. Enfin, tu sembles aller mieux.
- Je vais mieux, mais de faire semblant que tu ne vas pas bien, ça paie.
- Ah oui ?
- Ouais, la preuve, ça fait deux jours entier que tu es toujours avec moi et que personne nous en empêche, dit-il alors avec un sourire en coin.
- Tu profites de moi ?
- Et tu aimes ça !
- Tu n’as pas tord. C’est vrai que j’aime bien m’occuper de toi, mais tu m’as trop fait peur quand je t’ai vu en bas de ma fenêtre.
- Je suis désolé, mais j’étais pensif, alors je n’ai pas assez fait attention. Tu ne m’empêcheras tout de même pas de remonter.
- Peut-être plus, oui.
- Oh non, dit alors David, un peu triste.
- Il faut s’arranger pour qu’on se voit sans risquer ta vie, dit alors Véro pensive.
- Tu crois que nos parents accepteraient qu’on vive ensemble ?
- Je ne sais pas, mais j’en ai drôlement trop envie.
- Moi aussi, tu t’imagines comment ça serait ? Ça serait trop grandiose ! J’adorerais vivre avec toi jusqu’à la fin de mes jours, dit alors David avant d’embrasser Véro.
- Va te recoucher Dav, dit alors Véro en constatant que le médecin venait d’entrer dans la pièce et qu’il les avait vu.
- Tu sembles être beaucoup mieux David, dit alors le médecin en souriant.
- Possible, répondit-il alors. Ça veut dire que je peux m’en aller ?
- Je crois que ça serait bientôt possible, répondit-il en souriant. Tu es vraiment quelqu’un de solide pour être presque rétablie aussi vite.
- C’est bien David ça, dit alors Véro contente de voir David aussi heureux d’apprendre la nouvelle.
- Je vous demanderais de bien vouloir retourner à votre lit, David, dit alors le médecin. Je vais faire certain test pour voir comment vous vous portez.
- Ouais, dit alors David.
- Mademoiselle Desrosiers devra quitter la pièce pendant un moment, ajouta le médecin.
- Mademoiselle Desrosiers ? Dit alors Véro un peu surprise.
- C’est exact. Cela vous gêne ? Demanda le médecin.
- Euh…non. Je devrai m’habituer, c’est tout, répondit Véro.
- J’aime bien ça moi, dit alors David. Mademoiselle Desrosiers, je t’adore !
- Moi aussi, Dav. Moi aussi.
Véro fit un sourire à David, l’embrassa et sortit de la chambre, le laissant avec le médecin, même s’il faisait des yeux tristes.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 22 Empty
MessageSujet: Re: épisode 22   épisode 22 EmptyLun 23 Jan 2006 - 21:12

Marie se réveilla avec un gros mal de tête et avait les marques de l’oreiller sur sa joue gauche, après avoir rester trop longtemps dans le lit. Marie avait eu de la difficulté à s’endormir, mais s’était réveillée tard, car Carmen l’avait laisser dormir.
Elle descendit en bas déjeuner, malgré qu’il fût midi passé. Carmen l’accueillit avec un petit sourire.
- Alors, ma chérie bien dormi ?
- Non, j’ai rêvé à lui toute la nuit, et là, la seule idée de devoir me rendre à l’école et de peut-être le croiser dans le couloir me donne le goût de pleurer.
Carmen prit la jeune fille dans ses bras.
- Alors je te soulage d’un poids ma puce, il n’y a pas d’école pour le reste de la semaine, mais il y a David qui a appeler deux fois, il voudrait que tu ailles le voir à l’hôpital.
Marie hocha la tête.
- Je peux t’emprunter ta voiture ?
- Oui, oui bien sûr et tu me remmèneras des nouvelles de ton frère d’accord…
Marie accepta, prit son manteau et les clé que sa tante lui tendait et embarqua dans la voiture en direction de l’hôpital. Marie avait un peu peur de devoir croiser Pierre s’il allait aussi à l’hôpital, mais elle n’avait pas le droit de rebrousser chemin, elle se devait d’aller voir son frère même si ça l’obligeait à voir Pierre. Lorsqu’elle fut arrivée, elle monta dans la chambre de son frère et remarqua que Véro était assise près de lui, avec les yeux très cernés.
- Ah c’est ma sœur ! Dit alors David en la voyant entrer.
- Salut, dit-elle simplement en enlevant son manteau.
Véro fit un petit sourire avant de se retourner vers la fenêtre, elle semblait très mal en point, mais Marie ne posa pas trop de questions.
- Alors, tu vas mieux, Dav ? Demanda Marie.
- Ouais, mais ça peut toujours aller mieux, répondit-il en souriant.
- Je sais. Sinon, tu voulais que je vienne te voir, tu avais une raison en particulier ?
- Je voulais te voir, te parler, je m’ennuyais.
- Ah bon.
- Alors, tu t’en sors comment ? Demanda David.
- Comme je le peux, répondit-elle en haussant les épaules.
Marie se tourna pour regarder Véro et trouvait son comportement un peu étrange.
- Ça va toi, Véro ? Demanda Marie.
Véro ne fit qu’un haussement des épaules sans se retourner.
- Alors Marie, euh…tu as décidé ce que tu ferais avec le bébé ? Demanda David pour changer de sujet et briser le silence qui c’était installé.
- Ouais, répondit-elle simplement.
- Et ? Demanda David.
- Je ne le garderai pas, finit par dire Marie.
- Si tu sens que c’est la solution, alors c’est correct, dit David pensif.
- Je ne sais pas pourquoi, mais tu as l’air vraiment perdu dans tes pensées et euh…Véro, tu es bizarre. Il y a un problème ? Demanda Marie inquiète.
- Non, répondit sèchement Véro.
- Euh…Carmen voulait avoir de tes nouvelles et elle voulait que je te dise bonjour de sa part, dit alors Marie.
- D’accord, je suis contente qu’elle pense à moi.
Véro sortit alors de la chambre, ce qui détourna le regard de Marie. Elle resta figée en voyant que Pierre entra par cette même porte quelques secondes après.
- Marie, dit alors Pierre, surpris.
- Euh…Pierre… Comment ça tu es ici ? Demanda Marie.
- Je devais me changer les idées alors…euh…j’étais venu voir David. Je suis content de te voir, dit-il d’une voix moins forte.
- Je ne le suis pas autant, dit alors Marie, mal à l’aise.
- Pourquoi ?
- Tu m’as fait mal.
- Je…je…
- Ne dis rien. Si tu tiens à moi vraiment, tu devras le prouver. Pour l’instant, j’ai trop l’impression que tu m’as enduré pendant qu’on était ensemble.
- Je n’ai pas vraiment voulu…
- Tu as le droit de savoir que je ne garderai finalement pas le bébé, dit Marie en interrompant Pierre.
- Ah bon…
- On se reverra à l’école, David, dit alors Marie en se tournant vers son frère. Salut Pierre.
- Salut Marie, répondit-il simplement.
Pierre regarda Marie partir, puis alla s’asseoir près sur le lit de David.
- Je suis vraiment con, dit-il découragé.
- On est tous les deux con ! Dit alors David.
- Comment ça tous les deux ?
- Véro et moi, on s’est un peu chicanée et je ne sais pas trop pourquoi, mais elle ne veut plus me parler.
- Raconte-moi dont, ça va peut-être me changer les idées.
- Bah…on parlait un peu de Marie et de ce qu’elle allait choisir, garder le bébé ou pas, puis je lui ai dit qu’elle était trop jeune encore pour penser aux bébés. Puis, Véro ne semblait pas d’accord, alors on s’est chicané par rapport à ça, puis…je ne sais pas, elle s’est mise à ne plus me parler.
- Tu lui as dit quoi ?
- Je ne sais plus trop bien.
- Elle a arrêté de parler après que tu aies dit quelques choses ?
- Ouais.
- Tu as dit quelque chose par rapport à ce que tu ne voudrais pas avoir toi-même des enfants à cet âge là.
- Maintenant que j’y pense, c’est à peu près ça que j’ai dit.
- C’est exactement ce qui s’est passé avec Marie, dit alors Pierre. Je lui ai dit que finalement je n’étais pas prêt à avoir des enfants tout de suite, puis Marie a commencé à me crier après. Je…je ne savais pas qu’elle était enceinte.
- Véro…non, elle ne pourrait pas être enceinte, dit alors David.
- Si vous vous protégez toujours, alors elle n’est pas enceinte, répondit Pierre.
- On se protège presque toujours, dit alors David en y réfléchissant bien. Sauf que une fois de temps en temps, ce n’est pas grave, ajouta David qui voulait se rassurer.
- Dav, nous, on l’a fait une fois sans être protéger et Marie est enceinte, dit alors Pierre sérieusement.
- Pierre, ne me dit pas ça. Je ne veux pas perdre ma Véro, moi. J’ai peur de l’avoir fâché. Ce n’est pas que je ne veux pas d’enfant, c’est juste que je ne sais pas…je crois que si elle me disait qu’elle est enceinte, alors je serais en accord pour garder le bébé, mais si elle n’est pas enceinte, je ne tiens pas non plus à en avoir un pour le moment.
- Tu devrais lui dire, répondit Pierre.
- Comment veux-tu ? Je suis cloué au lit pour le moment, puis je ne sais pas si elle est encore dans l’hôpital.
Pierre baissa la tête.
- Elle va revenir ne t’inquiète pas,dit-il.
- Marie aussi…il faut juste que tu te réveilles et que tu te décides à la ramener vers toi. Parce que tu connais Marie, en une semaine, elle peut se trouver 3 trois gars différent qui vont être à ses pieds.
- Pourquoi elle m’a prit moi alors ? Moi je…je l’ai blessé, elle l’a dit tantôt.
- Tu l’as blessées comme Véro m’a blessé mais, ça s’est arrangé. Allez du nerf, elle te reviendra, j’en suis sûr. Tu dois y mettre tout ton cœur, mais elle te reviendra !
Pierre sourit à David puis, en levant la tête, il aperçut Véro dans l’encadrement de la porte. Il se leva, jugeant bon de les laisser seul.
- Bon, je vais y aller, je suis content que tu ailles mieux David. Salut Véro !
- Hé Pierre ! Lança David.
Il se retourna.
- La fleur préférée de ma sœur, c’est la rose. Avec ça, t’es sur d’au moins marquer un point, lui lança David, en souriant.
Pierre le remercia, puis sortit. Véro rentra dans la pièce encore visiblement contrarié à cause de leur discutions sur les bébés.

Jeff ouvrit les yeux à cause de la sonnerie du téléphone. Il déposa la tête de Jessica sur l’oreille, puisqu’elle était sur son épaule et se leva sans bruit. Il décrocha le téléphone du salon pour ne pas réveiller Jessica. Il parla un moment avec David, puis lorsqu’il raccrocha, Jessica descendait l’escalier.
- Qui s’était ?
- David, il voulait me donner les dernières nouvelle
- Et elle sont bonnes ?
- Pour lui, oui, mais pour marie et Pierre, elles sont assez mauvaise…
- Marie et Pierre? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Ils se sont disputés et Marie est partit…
Jessica alla prendre Jeff dans ses bras.
- C’est triste…Pauvre Pierre.
- Ouais, mais n’y pense plus. Allez, je te fais le petit déjeuné.
- Non merci, j’aimerais rester en vie, rigola-t-elle, avant de partir à courir, tendit que Jeff la poursuivait dans la maison.
- Je vais t’en faire moi, des je veux rester en vie.
Après quelques minutes de courses, Jeff la rattrapa et l’emmena dans ses bras jusqu’à sa chambre. Là, il lui demanda.
- Tu te rends ?
- Hum…non.
- Alors, tu devras assumer les conséquences de tes actes.
Il l’embrassa, et commença à lui enlever les vêtements qu’elle avait enfilés quelques minutes plus tôt. Ils sortirent de la chambre, midi passé, en riant toujours.

Jessy était maintenant dans les bras de Chuck, assise dans son salon.
- Je crois que c’était une bonne idée que Pierre aille voir David à l’hôpital, dit alors Jessy qui essayait de se convaincre que tout irait bien.
- Ouais, il va bien lui remonter le morale. Après tout, c’est son meilleur ami et il a passé par là avec Véro, répondit Chuck.
- Enfin, je me demande aussi si Marie gardera le bébé.
- C’est à elle d’en décider, mais je crois que Marie n’est peut-être pas prête maintenant pour être maman.
- Tu crois ? Demanda Jessy.
- Ouais, c’est ce que je pense.
- Moi aussi, je crois ça. Sauf que si elle le garde, ça sera pas si mal, j’ai toujours adoré les enfants.
- Ouais, bon. On verra quand elle l’aura décidé. Pour le moment, on fait quoi ?
- Je ne sais pas, on pourrait monter dans ma chambre, proposa Jessy, avec un sourire en coin.
- Ce n’est pas une mauvaise idée, il faut bien se changer les idées.
Jessy se leva alors et prit la main de Chuck, puis se dirigea vers sa chambre avec lui, sans rien dire.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 22 Empty
MessageSujet: Re: épisode 22   épisode 22 EmptyLun 23 Jan 2006 - 21:13

Géraldine s’était endormi en plein milieu du film qu’elle et Seb s’étaient mis pour passer le temps, après avoir jouer de la musique. Sébastien s’en aperçu et alla la porter dans sa chambre, sans la réveiller, Il la déposa dans son lit et s’allongea à coté d’elle. Il la regarda longuement, avant de lui-même s’endormir. Il n’entendit pas la porte d’entrée s’ouvrir, ni les voix de ses parents monter à l’étage. Monsieur et madame Lefebvre ouvrir la porte doucement et restèrent surpris de voir leur fils endormi à côté de sa blonde, Géraldine. Ils furent tout de même rassurer de les voir habiller, alors ils décidèrent de ne pas les réveiller, mais Sébastien avait entendu la porte se refermer et décida de se lever pour aller voir qui s’était. Il se leva et descendit. Ses parents étaient autour de la table et buvait un café. Sa mère semblait plus nerveuse qu'à l'habitude.
- Salut ! Lança Sébastien.
- Ah salut, répondit son père.
- Ça va ? Demanda-t-il, inquiet pour sa mère.
- Oui...oui, répondit sa mère. Juste que je viens de me rendre compte que tu vieillis.
- Ce n’est rien maman, c’est tout à fait normal, répondit Seb qui s’efforçait de garder un ton normal.
- Oui, bon. Je suis simplement contente de voir quel garçon tu es devenu, tu es quelqu’un de bien et j’espère que tu vas rester sur cette voie, dit alors sa mère.
- Je vais y penser, dit alors Sébastien pour rigoler.
- Alors, on a entendu que le petit Desrosiers s’est blessé, commença le père de Sébastien.
- Ouais, David, répondit Seb.
- Il va comment ? Demanda sa mère.
- Il est amoureux et euh…sinon il va pas si pire physiquement. Je ne vois aucun changement en lui, à part ses pansements.
- C’est une bonne chose, répondit monsieur Lefebvre.
- Ouais, si vous le dites, dit alors Sébastien. Bon, je vais remonter, moi.
- Oui, oui, tu le peux, répondit sa mère.
- À plus, dit Seb avant de remonter à sa chambre.
Lorsque Sébastien rentra dans sa chambre, il remarqua que Géraldine dormait encore. Il se dit alors que ça lui ferait du bien de dormir, car avec tous les événements qui étaient arrivés, il fallait qu’elle fasse autre chose que de penser à tout ça. Sébastien alla s’étendre près d’elle et se contenta de la regarder.

Véro était entrée dans la chambre de David, sans toutefois lui adresser la parole. Elle s’était dirigée vers le coin de la chambre, où était son sac, elle le prit et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche rapide. David l’avait suivi des yeux, sans dire quoi que se soit, triste de la voir comme ça. Lorsque Véro sortit de la salle de bain, avec une serviette dans les cheveux, David lui fit signe d’aller le rejoindre.
- Véro...je suis désolée pour notre chicane de tantôt, je ne veux pas me chicaner avec toi. Je n'aime pas ça.
- J’espère bien que tu n’aimes pas ça, répondit sèchement Véro.
- Ah Véro ! Dis-moi ce qui ne va pas ?
- Oublie ça, fait dont comme si tout allait bien, répondit simplement Véro.
- Je ne peux pas faire ça ! Voyons, je sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas et j’aimerais qu’on en parle.
- Je n’ai pas envie d’en parler, c’est très clair pour moi.
- Moi, je voudrais en parler je t’en pris. Véro qu’est-ce qui ne va pas ?
- Je me sens tellement mal de penser ça, dit alors Véro.
- Quoi dont ?
- Je me suis mise à penser que je voulais avoir un bébé et voilà que Marie est enceinte et elle ne le gardera pas. J’avais l’impression d’être la seule de penser que ce n’est pas une mauvaise idée, puisque j’aimerais en avoir un moi-même.
- Tu n’es pas enceinte ?
- Non, mais je te mentirais si je te disais que je n’aimerais pas l’être.
- C’est que je ne suis pas prêt, moi. Tu vois, je suis déjà un enfant, alors je ne peux pas m’imaginer être père maintenant.
- Non bien sûr, tu ne pourrais pas être père, maintenant. Je suis qu’une idiote, ajouta Véro avant de s’effondrer en larme, dans les bras de David.
- Tu n’es pas idiote, Véro. Pas du tout, mais pourquoi tiens-tu absolument d’avoir un bébé, maintenant ?
- Je ne sais pas. En faits, c’est que…
- C’est que quoi ? Demanda David.
- Bah…je fais des rêves dans lesquels je tenais un petit bébé dans mes bras, tu étais près de moi et on regardait l’enfant. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’avais jamais envie de quitter le bébé, puis quand je me réveillais, je ressentais toujours un grand vide en dedans de moi.
- C’est vrai ça ?
- Bah oui.
- Je ne savais pas ça, mais pourquoi ne pas m’en avoir parler avant.
- Parce que je ne savais pas comment tu réagirais, je me sentais stupide de m’ennuyer d’un bébé qui n’était que source de mon imagination.
- Ce n’est pas si stupide, c’est seulement que tu as déjà l’esprit maternelle, contrairement à moi qui n’a rien pour être un père.
Véro soupira, puis cacha son visage dans ses mains. David lui chuchota leur chanson à l'oreille tout en la berçant.
- Véro, je te promets, qu’un jour, je te ferai un enfant.
- Tu arrives à dire ça sans rire ! Dit alors Véro pour montrer qu’elle en avait assez d’être triste ou fâchée.
- Bah quoi ? Ouais j’y arrive sans rire, c’est un sujet très sérieux pour moi.
- La preuve que tu es plus qu’un enfant, dit alors Véro.
- Ouais, je sais. Écoute, je ne peux pas t’offrir ce que tu veux pour le moment, mais si tu veux, je vais t’arranger un truc.
- Euh…de quoi ? Demanda Véro.
- Une surprise, dit-il simplement avant de s’approcher pour l’embrasser. Tu sens trop bon !
- Merci. Toi, par contre, ça laisse à désirer.
- Je vais sortir de cet hôpital ce soir, alors tu viendras chez nous pour m’aider à me laver, dit-il. Après tout, je suis presque mort.
- J’accepte la proposition, mais je vais rire un peu avant.
- Comment ?
- Je vais t’aider seulement si tu réussis à me faire rire.
- Ah ! Je vais trouver un moyen.
- Je dis ça, parce que si tu n’arrives pas à te laver tout seul, ça risque d’être drôle si je ne t’aide pas.
- Ah je vois où tu veux en venir. Enfin, tu vas rire tellement que tu vas regretter ce que tu as dit !
- Ouais, c’est ça, dit Véro pour se moquer.
David hocha la tête pour montrer qu’il était certain de son coup et commença à la chatouiller. Véro lui pria alors qu’il la lâche, puis lorsqu’il arrêta de la chatouiller, elle se mit à l’embrasser. Lorsque le médecin arriva pour leur dire que David pouvait partir, il les trouva dans les bras, l’un l’autre, s’embrassant.

Pierre entra chez lui, il avait passé près de faire un accident à force de penser à Marie. Le visage qu’elle avait lui avait fait plus mal que mourir, la voix glaciale et pourtant remplie de tristesse, lui avait fait mal comme jamais. Il se concentra donc pour établir un plan pour qu’elle lui revienne. Il arriva à l’appartement et s’écroula sur le divan, il entendit alors quelques choses tomber. Il regarda à ses pieds et vit le cahier à dessin que Marie traînait partout.
- Elle a du l’oublier, se dit-il, en le ramassant.
Il l’ouvrit et parcouru les pages. Partout il voyait des jeunes filles triste, des cœurs brisé, parfois en regardant les dates il remarquait que certain dessin de cœur brisé datait du temps où il avait d’autres petites amies. Puis, il se souvenu d’une chose que Marie et lui faisait lorsqu’ils étaient enfant, même si elle ne restait jamais vraiment longtemps avec eux. Il alla à la couverture et remarqua un coin replier sur lui-même et se souvenu que c’était leur code pour signaler un message. Il tira sur le coin qui ouvrit une brèche en laissant tombé une feuille plier en quatre. Il l’ouvrit et commença à lire, il n’y avait que quelques mots, mais ils lui prirent au cœur.
« Mon cher Pierre,
Je suis contente et je trouve ça drôle que tu te souviennes de notre jeu de cachette de message, et je suis à la fois triste et heureuse que tu trouves celui-ci, puisque si je laisse mon cahier en arrière et que tu le découvres, cela voudra dire qu’il nous est arrivé quelques choses, mais peu importe ce que j’ai ou que tu as fait, je t’aimerai toujours et à jamais.

XXX
Marie »
Il replia le mot et se mit à pleurer. Pierre serra le papier dans sa poche et se jura de trouver un moyen pour convaincre Marie qu’il était amoureux d’elle et qu’il regrettait de lui avoir fait de la peine. Pierre se dirigea dans sa chambre et se coucha dans le lit qu’il trouvait bien vide, puisque Marie n’y était pas. Il ne prit pas la peine de se changer, il déposa sa tête sur l’oreiller de Marie, sur laquelle était imprégné son doux parfum et il ferma les yeux en pensant à elle. Pierre finit par s’endormir en pensant à plusieurs façons de retrouver sa Marie.

Marie était dans la voiture de sa tante et roulait tranquillement, car elle avait un peu la vue brouillée par ses larmes. Elle ne cessait de repenser à la tête que Pierre avait fait lorsqu’elle lui avait dit qu’il lui avait fait du mal et qu’il devait faire ses preuves. Au fond d’elle, elle aurait espérer qu’il se jette à genoux et qu’elle lui pardonne, mais elle ne pouvait le faire, car elle savait que ça n’aurait pas été suffisant pour éteindre la douleur qu’elle ressentait. Elle mit alors la radio pour se changer un peu les idées et fut très soulagée lorsqu’elle gara la voiture dans la cours de sa tante. Elle débarqua et monta immédiatement les quelques marches pour entrer dans la maison, puis elle alla rejoindre sa tante à la cuisine.
- Bonjour Marie, dit-elle en la voyant arriver.
- Salut ! Répondit-elle en se laissant tomber sur une chaise. C’est possible de mourir pour cause de cœur brisé ?
- Je crois qu’on pourra parler, dit Carmen en se levant pour servir un grand verre d’eau à Marie, puis en évitant la question de Marie.
- Merci, dit Marie en prenant son verre.
- Commençons par les nouvelles de ton frère, proposa Carmen.
- Il va bien...il te dit bonjour...
- Bien, je suis contente pour lui et...Pierre...
Marie ne pouvant se retenir plus longtemps, elle éclata en sanglot.
- Il...il...a l’air d’aller bien
- Les apparences sont souvent trompeuse, je suis certaine qu’il souffre plus qu’il ne le paraît...
- Et moi ! je ne souffre pas, peut-être? Le voir a été pour moi un vrai supplice...chaque seconde que j’ai passé près de lui dans la chambre d’hôpital, était des années. Je voulais mourir quand il parlait. Je voulais qu’il me prenne dans ses bras, je voulais un baiser...mais je voulais aussi qu’il se mette à genoux devant moi pour me demander pardon...
- Mais est-ce que tout cela paraissait ? Lui as-tu dit, as-tu pleuré ou montré ta souffrance devant lui ?
- Non...bien sur.
- Mais tu souffres ? Demanda Carmen, qui voulait l’entendre dire de la bouche de sa nièce.
- Oui.
- Alors il peut autant souffrir que toi, seulement qu’il ne le montre pas lui aussi, mais tu es jeune et belle. Tu verras, il ne pourra pas se passer de toi bien longtemps, je suis certaine qu’il cherche déjà un truc pour te ravoir.
Marie essuya ses larmes.
- Je vais me coucher, annonça Marie.
Carmen hocha la tête et serra la jeune fille dans ses bras.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit, répondit Marie.
Puis, elle monta les marches jusqu’à sa chambre temporaire. Dès que la porte fut fermé, elle s’effondra en pleure et s’endormit épuisé d’avoir tant pleuré.

Jessy alla décrocher le téléphone, qui sonnait, car Chuck dormait.
- Allo!
- Salut Jessy.
- Ah salut maman, répondit-elle.
- Ton père et moi restons chez ta tante, nous revenons demain matin, tu crois être correct pour cette nuit ?
- Oui, oui passez une bonne nuit tous les deux.
- Merci, ma chouette, bonne nuit.
Jessy raccrocha et alla rejoindre Chuck qu’elle réveilla en l’embrassant.
- Qu’est-ce qui te rend si joyeuse ?
- Mes parents ne sont pas là, pas de toute la nuit, dit-elle en sautant sur le lit. On a la nuit pour nous, mes parents reviennent seulement que demain matin.
Chuck la prit dans ses bras.
- C’est génial ça!
Il serra Jessy qui lui abattit un oreiller sur la tête. Ils se firent une bataille d’oreiller jusqu’aux petites heures du matin où ils s’endormirent l’un contre l’autre.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 22 Empty
MessageSujet: Re: épisode 22   épisode 22 EmptyLun 23 Jan 2006 - 21:13

Géraldine ouvrit les yeux , Seb la regardait.
- Oh mon dieu, tes parents, faut que j’y aille.
Il lui attrapa le bras avant qu’elle franchise la porte.
- Calme toi, mes parents sont ok.
Géraldine se détendit un peu.
- Mais je dois quand même y aller, ma mère va s’inquiéter ...
- Oh d’accord... Il la serra dans ses bras et l’embrassa. Tu es sûr que ce n’est pas à cause de mes parent ?
- Non je t’assure, tes parents sont super, mais je dois vraiment rentrer.
Seb hocha la tête, embrassa Géraldine et se rendit avec elle à la porte, après quelques baisers, il la laissa partir. Il informa ses parents qu’il montait se coucher, puis à peine il eut mit la tête sur l’oreiller, qu’il s’endormit.

Véro et David arrivèrent chez celui-ci, les parents de David n’étaient pas là et ils trouvèrent une note comme quoi ils était partit pour quelques jours dans un auberge de santé.
- Si ça continu comme ça, je pourrai dire à mes enfants que je suis orphelin.
- Pauvre chou, se moqua Véro.
- Ne rit pas c’est vrai!
- Bon aller à la douche!
- Oui maman ! Tu m’aides toujours à me laver ?
- Oui, oui.
Elle le poussa, le forçant à monter l’escalier puis l’emmena dans la salle de bain où ils sortirent au bout d’une heure et demi, épuisé mais sentant très bon.
- C’est beaucoup mieux comme ça, dit alors Véro en souriant.
- Pour moi, mais toi tu sens toujours trop bon.
- Possible, dit simplement Véro en haussant les épaules. Je ne savais pas que tu avais autant de blessure, ajouta Véro.
- Ouais, je vais mourir !
- Ne blague pas, Dav. J’ai vraiment eu peur !
- Moi aussi. J’ai eu peur que tu ne veuilles pas de mon corps mutilé par l’amour, répondit David en s’approchant de Véro pour la chatouiller.
- Arrête, je me sens coupable quand tu dis « Mon corps mutilé par l’amour. »
- Bon, bon, je ne t’en veux pas, alors arrête de prendre mes blagues négativement. En plus, on a la maison à nous tous seuls pour plusieurs jours, alors il faut en profiter au maximum.
- Oui, répondit Véro en s’installant au côté de David.
Ils se couchèrent, se couvrirent des couvertures chaudes et s’endormirent Véro était bien blotti dans les bras de David. Elle avait réussit à penser à autres choses qu’à David par terre sous sa fenêtre, à leur chicane quelques jours avant et aux bébés. Elle avait aussi mit Marie et Pierre de côté, se disant que ça finirait par s’arranger, car ils étaient fait l’un pour l’autre, de son avis.

Géraldine arriva chez elle, sa mère dormait sur le divan et elle s’en doutait, son père dormait aussi. Elle trouva la situation assez bonne, elle rentra d’abord dans la salle de bain, prit une douche rapide, mit son pyjama préféré et se glissa avec bonheur dans les drap, où elle rêva de Sébastien en courageux prince, mais elle fit aussi un cauchemar où Sébastien et Étienne se rencontraient. Heureusement, le cauchemar ne dura pas bien longtemps et elle pu dormir en paix, pendant toute la nuit qui était belle et étoilée.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Contenu sponsorisé





épisode 22 Empty
MessageSujet: Re: épisode 22   épisode 22 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
épisode 22
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The time of a life :: Les Épisodes :: Épisode 22 : Rien est parfait-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser