Épisode 22…Rien est parfait
Jessy se leva, le lendemain, dans l’idée d’aller magasiner avec Marie, Véro et Géraldine, histoire de se changer les idées. Puisqu’ils avaient eut confirmation que l’école serait fermée toute la semaine. Alors, elle se leva, sans réveiller Chuck, s’habilla puis, appela à l’appartement de Marie et Pierre. Elle entendit la voix de Pierre répondre.
- Salut Marie est réveillé ?
Il eut un silence puis, la voix de Pierre se brisa.
- Je ne sais pas…elle est partit hier soir…
- Quoi ?? Et t’as pas idée elle est où ?
- Non, sinon j’aurais arpenté les rues, j’aurais essayé de la retrouver! Qu’est-ce que tu crois !
- T’es seul là ?
- Ouais je n’arrête pas de penser à elle, on s’est engueulé puis elle est partit…
- Reste là, on arrive. Ok.
- Jessy remmène moi ma Marie…je t’en pris, j’ai besoin d’elle…
Elle raccrocha, sa bonne humeur venait de chuter à toute vitesse, Chuck se leva, car il avait entendu parler Jessy et l’entendait tourner en rond dans la pièce.
- Qu’est-ce qui se passe? Ta mère nous a découvert ? Demanda Chuck.
- Non, Marie est partit et a laissé Pierre tout seul et là, il se morfond et je ne sais pas de quoi il est capable. Il avait l’air très mal.
Il devint alors sérieux.
- Appel la gang, moi je vais chez Pierre essayer d’y remonté le moral.
Puis il l’embrassa, s’habilla et sortit de la chambre. Elle composa rapidement les numéros de la gang.
Géraldine entendit son téléphone sonner, elle entrouvrit les yeux et l’attrapa. D’une voix pâteuse, elle articula un bonjour.
- Salut Géraldine, Marie est partit. Pierre est seul dans l’appartement et il a l’air mal en point.
- Quoi? Redit ça moins vite!
Jessy raconta à Géraldine ce que Pierre lui avait dit, la jeune fille se leva en continuant de parler.
- Marie est partit ? Elle n’est sûrement pas bien loin.
- Tu ne connais pas Marie à fond, personne sauf David sait où elle est.
- Jessy, j’ai ma mère qui m’appelle, au fait, Chuck est chez toi ?
- Oui, enfin, il était là et il est partit à l’appartement veiller sur Pierre.
- Essayer d’y remonté le moral, je vais en parler à Seb. Il a déjà sortit avec Marie, il sait peut-être où elle est.
- Ok
Puis elles raccrochèrent. Jessy continua ses téléphones puis, alla rejoindre Chuck à l’appartement.
David ouvrit les yeux, il avait l’impression de n’avoir pas dormi. Il s’inquiétait pour sa sœur et était fâché contre Pierre, il vue une note sur l’oreille du lit où devait se trouver Véro. ‘’Partit cherché le déjeuné. xxx Véro ‘’. Il regarda le cadran, 10h30 brillait en rouge, pour se changer les idées, il appela Jeff.
- Hé! Salut mec, qu’est-ce qui me vaut un appel si matinal! Répondit Jeff en baillant.
- Bah je voulais me changer les idées, alors tu vas bien ?
- Bah c’est pas à moi qui faut demandé ça, toi comment tu vas ?
- Santé, à part que je suis dans un lit d’hôpital, ça va. C’est juste l’humeur qui va pas…
- Ouais je sais, Véro m’a appeler hier, donc je sais que Marie est partit, mais tout ce que j’ai su c’est qu’elle et Pierre s’était engueulé et puis pouf plus de Marie…Ah hé félicitation pour les fiançailles.
-Ouais merci...Bon je vais te laisser j’ai ta sœur avec mon déjeuné qui arrive. Dit-il en voyant Véro qui poussait la porte avec son dos pour pouvoir entrer sans faire tombé le plateau qu’elle tenait, il raccrocha puis, en la regardant, il se mit à sourire.
Chuck rentra dans l’appartement. Une odeure étrange flottait, une odeur de renfermé et d’alcool. Il trouva Pierre à moitié sur le sol, deux ou trois bouteilles vide d’alcool, qui était étranger à Chuck, était par-ci, par-là sur le sol. Pierre en buvait une autre justement, il avait les yeux vitreux et n’était pas rasé, il semblait n’avoir pas changé de vêtements depuis la veille.
- Salut Pierre…
- Salut…Chuck
- Qu’est…qu’est-ce que tu bois?
- Du Whisky, c’est mon oncle qui nous l’a donné quand on a emménagé…
- Je suis désolé, mais ça n’a pas une bonne odeur ton truc…
- Ça n’a pas vraiment bon goût non plus mais, ça fait oublier…
- Parce que tu veux vraiment oublier Marie ?
- Non! Je veux oublier qu’elle est partit…que je la reverrai peut-être jamais, que maintenant, elle me déteste et avec ça. Il leva la bouteille. Je peux la voir devant moi, elle me sourit encore quand je bois ça.
Chuck regarda son ami, il était triste pour lui. Puis il entendit Jessy rentrer, Pierre se retourna à une vitesse incroyable, il avait cru que c’était Marie, mais la déception se lu sur son visage.
- Bonjour Pierre…
- En quoi ce jour est-il beau ? Répondit-il.
Jessy remarqua les bouteilles sur le sol, elle enleva la bouteille des mains de Pierre, mais il lui agrippa le bras, elle lui redonna la bouteille mais, il ne s’en occupa pas. Il regardait le bracelet qu’elle portait.
- C’est à Marie, non ?
Jessy regarda son bras, en effet le bracelet qu’elle portait était le bracelet que Marie lui avait passé trois jours auparavant. Elle l’enleva et lui donna.
- Elle le portait souvent quand elle venait me voir.
- Pierre…je ne crois pas que boire et rester enfermé ici va faire que Marie va revenir…
- Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ? Je ne sais pas où elle est…
Chuck s’avança.
- Commence par te ressaisir et arrête de boire puis nous, on retrouvera Marie.
Pierre regarda Chuck.
- T’as peut-être raison
- Tu penses que Marie ferait quoi si elle te voyait comme ça?
- Elle…elle verrait comme elle me manque…
- Moi je dis qu’elle se demanderait où est le Pierre qu’elle aime.
- Aimais, répliqua Pierre.
- Aime! Assura Jessy. C’est le Pierre Joyeux, drôle, Bad boy et Amoureux qu’elle aime, pas alcoolique triste et désespéré…
- Et si je me ressaisie, tu crois qu’elle reviendra ?
- Tu ne l’auras pas en claquant des doigts, ça c’est sur, tu devras peut-être la reconquérir, mais elle reviendra j’en suis certaine.
- J’ai été stupide avec elle, répondit-il. Mais s’il faut, je me consacrerai corps et âme pour qu’elle revienne.
Il se leva et regarda amoureusement le bracelet avant de le ranger dans sa poche, il prit toutes les bouteilles et les jeta au poubelle.
Géraldine rejoignit Seb pour lui parler de ce qui se passait avec Marie et Pierre et dans l’espoir de savoir où se trouvait Marie. Il lui dit que malheureusement, il ne savait pas mais, il se doutait que si Marie était partit sans dire où elle allait, c’était pour réfléchir. Alors, il devrait la laisser un peu tranquille, Géraldine hocha la tête et la reposa sur l’épaule de Sébastien.
- Elle va revenir ne t’inquiète pas...
- Mouin, ça me rend triste quand même. Tout recommençait à aller bien et il semblait si heureux ensemble...j’ai peur qu’il ne puisse plus être ensemble et qu’il s’évite...
- Géraldine, Marie et Pierre sont fait pour être ensemble. C’est évidant, il sont aussi compatible amoureusement que musicalement, c’est un peu comme nous, lui dit-il en l’embrassant, histoire de changer de sujet car, il n’aimait pas la voir aussi inquiète. On est bien là, non ?
- Oui.
- Je t’aime, dit-il alors.
- Moi aussi, j’ai hâte que David sorte de l’hôpital, j’aurais besoin de sa bonne humeur habituel et ses blagues stupides.
- Ouais, moi aussi, mais il est moins à plaindre, puisque Véro est avec lui à longueur de journée. Je suis content que l’école soit fermée pour le reste de la semaine.
- Ouais c’est cool. Je suis bien avec toi, c’est juste dommage que Marie et Pierre ne profitent pas de ces vacances ensemble.
Voyant que le sourire de Géraldine ne revenait pas, il alla chercher sa guitare et commença à lui chanter une chanson qu’il avait composé spécialement pour elle, ce qui la fit un peu sourire.
Véro revenait dans la chambre de David après avoir été reporter le plateau de nourriture.
- Ça été long, dit alors David en la voyant arriver.
- Je suis désolée, répondit simplement Véro.
- Pas très grave.
- Je ne voulais pas te faire attendre tout seul, mais j’ai été retardé.
- Comment ça retardé ? Demanda David un peu perdu.
- Ah rien d’important, répondit Véro en haussant les épaules.
- On n’a rien d’autres à faire que de parler, alors dis-moi ce qui t’a retardé, ça m’intéresse.
- Bah…c’était Éric…
- Qu’est-ce qu’il faisait ici ce con là ! S’énerva David. On avait la paix, dis-moi pas qu’il te court encore après.
- Je n’y peux rien s’il pense toujours qu’il a une chance, dit alors Véro mal à l’aise.
- Tu y as dit quoi ? Demanda David.
- Que j’étais déjà avec quelqu’un d’exceptionnel puis que je ne voulais rien savoir de lui, puis bon…je lui ai conseillé de ne jamais me reparler.
- Je t’aime, dit alors David pour rassurer Véro.
- Moi aussi, mais je me sens tellement mal que plein de gars me court après comme ça. D’abord ton cousin et maintenant ce Éric.
- C’est pas ta faute si tu es la déesse de la beauté et qu’ils sont tous à tes pieds. Il faut les comprendre, ils sont jaloux de moi.
- Ça c’est certain, dit alors Véro en souriant. On ne peut pas trouver mieux que toi ailleurs et je m’en veux tellement d’avoir douter.
- Bah ça arrive à tout le monde.
- Ça ne t’ai pas arrivé, répondit Véro.
- Pas depuis que je suis avec toi, mais avant je ne faisais que douter. J’avais peur que tu ne sois pas celle qu’il me fallait, que dans ma tête tu resterais toujours la petite sœur à Jeff et rien d’autres, même si je t’ai aimé dès que je t’ai vu. J’ai douté parce que je me disais que tu étais Véro, la petite sœur à Jeff. Je ne sais même plus combien de fois je me suis dit ça avant de sortir avec toi.
- Je ne savais pas, dit alors Véro. C’est sûr que je trouvais ça particulier que tu passes plus de temps avec moi et mon frère qu’avec ta propre sœur, mais je ne m’étais pas posé tellement de questions à ce sujet.
- Ouais, enfin, tout ça pour dire que je ne peux pas t’en vouloir. C’est vrai que ça m’a fâché, la vidéo que j’ai vu, mais ce n’était pas vraiment après toi que j’en voulais, c’était plus après moi.
- Pourquoi ?
- Je me disais que j’avais peut-être fait un truc de travers, alors tu ne voulais plus de moi.
- Ce n’était pourtant pas le cas, tu as rien fait de travers avec moi.
- Je sais et je suis content de m’être trompé, puis je suis content d’être avec toi et de t’avoir fiancé. C’est la meilleure chose que j’ai fait.
- Je t’aime Dav, promets-moi de ne pas l’oublier.
- Je te promets ça, dit alors David avant de se lever pour aller prendre Véro dans ses bras.
- Tu ne devrais pas te lever comme ça, dit alors Véro en le regardant d’un air sévère.
- Ah maman, je suis désolée, dit-il alors.
- Je ne suis pas ta mère, mais ta blonde. Je ne veux juste pas que tu te fasses du mal juste pour que tu viennes me faire un câlin.
- J’en avais besoin.
- Du câlin ? Tu pouvais le demander et je serais venue, moi.
- Du câlin, j’en aurai toujours besoin de toi, mais je devais absolument marcher, je ne peux plus rester coucher ça me rend malade.
- Tu me fais bien rire, Dav. Enfin, tu sembles aller mieux.
- Je vais mieux, mais de faire semblant que tu ne vas pas bien, ça paie.
- Ah oui ?
- Ouais, la preuve, ça fait deux jours entier que tu es toujours avec moi et que personne nous en empêche, dit-il alors avec un sourire en coin.
- Tu profites de moi ?
- Et tu aimes ça !
- Tu n’as pas tord. C’est vrai que j’aime bien m’occuper de toi, mais tu m’as trop fait peur quand je t’ai vu en bas de ma fenêtre.
- Je suis désolé, mais j’étais pensif, alors je n’ai pas assez fait attention. Tu ne m’empêcheras tout de même pas de remonter.
- Peut-être plus, oui.
- Oh non, dit alors David, un peu triste.
- Il faut s’arranger pour qu’on se voit sans risquer ta vie, dit alors Véro pensive.
- Tu crois que nos parents accepteraient qu’on vive ensemble ?
- Je ne sais pas, mais j’en ai drôlement trop envie.
- Moi aussi, tu t’imagines comment ça serait ? Ça serait trop grandiose ! J’adorerais vivre avec toi jusqu’à la fin de mes jours, dit alors David avant d’embrasser Véro.
- Va te recoucher Dav, dit alors Véro en constatant que le médecin venait d’entrer dans la pièce et qu’il les avait vu.
- Tu sembles être beaucoup mieux David, dit alors le médecin en souriant.
- Possible, répondit-il alors. Ça veut dire que je peux m’en aller ?
- Je crois que ça serait bientôt possible, répondit-il en souriant. Tu es vraiment quelqu’un de solide pour être presque rétablie aussi vite.
- C’est bien David ça, dit alors Véro contente de voir David aussi heureux d’apprendre la nouvelle.
- Je vous demanderais de bien vouloir retourner à votre lit, David, dit alors le médecin. Je vais faire certain test pour voir comment vous vous portez.
- Ouais, dit alors David.
- Mademoiselle Desrosiers devra quitter la pièce pendant un moment, ajouta le médecin.
- Mademoiselle Desrosiers ? Dit alors Véro un peu surprise.
- C’est exact. Cela vous gêne ? Demanda le médecin.
- Euh…non. Je devrai m’habituer, c’est tout, répondit Véro.
- J’aime bien ça moi, dit alors David. Mademoiselle Desrosiers, je t’adore !
- Moi aussi, Dav. Moi aussi.
Véro fit un sourire à David, l’embrassa et sortit de la chambre, le laissant avec le médecin, même s’il faisait des yeux tristes.