The time of a life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 épisode 23

Aller en bas 
AuteurMessage
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 23 Empty
MessageSujet: épisode 23   épisode 23 EmptyDim 29 Jan 2006 - 21:34

Épisode 23...Un secret resté caché



Géraldine se réveilla après avoir passé une belle nuit en rêvant de Sébastien. Elle s’habilla, se peigna et descendit à la cuisine, où ses parents étaient en train prendre leur petit déjeuner.
- Salut ! Lança Géraldine, en se prenant une tranche de pain, pour faire son petit déjeuner.
- Bien dormi ? Demanda sa mère.
- Ouais, répondit simplement Géraldine, en prenant place sur une chaise. Toi ?
- Ouais, c’était bien, répondit-elle sans même jeter un regard à sa fille.
- Ah oui, Étienne t’a appelé hier, lui dit son père, en jetant un regard à Géraldine, par dessus son journal.
- Quoi il voulait ? Demanda Géraldine, avalant sa bouchée de travers.
- Je ne lui ai pas demandé, répondit-il, c’est ça la politesse. Il a simplement demandé de le rappeler dès que tu aurais un moment de libre.
- Ouais, je vais le rappeler tantôt, alors, répondit Géraldine.
Géraldine regarda alors son déjeuner, car la scène qu’elle avait devant elle risquait de lui enlever sa joie. Sa mère qui était perdue dans ses pensées, elle ne regardait même pas devant elle, puis son père lisait son journal, sans le moindre sourire. Lorsqu’elle eut terminé, elle se hâta de changer de pièce et se dirigea vers sa chambre pour téléphoner avec Étienne, même si elle n’en avait pas du tout envie. Géraldine savait qu’elle devrait tout lui dire un jour ou l’autre. Lorsqu’elle mit sa main sur le téléphone, elle fut surprise de l’entendre sonné, alors elle prit une seconde pour se ressaisir, puis elle décrocha.
- Salut, dit Géraldine incertaine.
- Salut ma belle Gege, répondit Sébastien, ayant reconnu sa voix.
- Ah c’est toi ! S’exclama Géraldine.
- Tu t’attendais à qui ? Au pape ?
- Non, non. Je n’attendais l’appelle de personnes d’autres, mentit Géraldine.
- D’accord. Alors, on fait quoi ?
- Je ne sais pas. Tu as une idée, toi ?
- Dav est sortit de l’hôpital, on pourrait aller l’embêter .
- Très bonne idée.
- Tu es sérieuse ?
- Non, sérieusement, je crois qu’on ne devrait pas faire ça à Véro, je crois qu’elle préférerait prendre la journée pour la passer seule avec David.
- Peut-être, mais de toute façon ils ne peuvent pas le faire pour le moment.
- Euh…pourquoi ?
- Dav a eut des complications… Bon, on fait quoi ?
- Pauvre Dav, dit alors Géraldine, en s’imaginant comment il peut avoir mal. On pourrait aller faire un tour chez Dav et après euh…on se trouve un coin à nous deux.
- Pourquoi pas, dit alors Sébastien, simplement content de passer la journée avec Géraldine.
- Bon, alors tu viens me rejoindre ?
- Ouais.
- Salut.
- À tantôt, répondit Seb.
Géraldine raccrocha, puis redescendit pour aller attendre Sébastien, en écoutant un peu la télévision.

Pierre s’était réveillé avec un lourd mal de tête, mais il s’était promit de ne pas prendre d’alcool pour se consoler, mais de trouver une solution pour ravoir Marie. Il ne trouva rien de vraiment plus pertinent que ce qu’il avait pensé la veille, alors il décida d’appeler David, car il sentait qu’il allait retomber. Il fut content de constater que c’était David qui répondit, mais pas ses parents, car il ne savait pas ce que les parents de Marie pensait de lui à présent.
- C’est qui ? Demanda David.
- Pierre
- Salut Pierre ! Répondit-il.
- Je te dérange ?
- Bah non ! Je te blague. Allons, raconte à tonton Dav, ce qui te tracasse !
- Tonton Dav ?
- Ouais, ça fait plus euh…chaleureux. Qu’est-ce que tu veux me dire, parle, j’ai des oreilles.
- Je peux venir chez vous ? Demanda Pierre.
- Attends que je demande à ma déesse, mais moi ça me va.
- Ah ! Véro est là, alors ce n’est pas si grave, répondit-il mal à l’aise.
- Pierre, ne fait pas le con ! C’est évident que tu peux passer chez nous, même si Véro est là. Si elle n’aurait pas voulu, je l’aurais sacré dehors de chez nous.
- Bah là, merci ! Dit Véro, assez fort pour que Pierre entendre.
- Bon, je ne mets personne à la porte ! Cria David. Compris ?
- Oui David, répondit Pierre, qui ne put s’empêcher de sourire en l’entendant agir comme ça. Je peux en conclure que tu as passé une belle nuit, ajouta Pierre.
- C’est exact ! La sœur à Jeff est vraiment cool !
- C’est drôle, tu répètes ce que tu m’as si souvent dit en cachette, de peur que Jeff te chicanes, car tu avais des vues sur la belle Véro. Enfin, c’est cool que tu n’aies pas oublier tout ça.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Je faisais allusion à ta tête, expliqua Pierre, quand tu es tombé.
- Oui, bien sûr. Bon, si on continue à bavasser comme le font les filles, tu vas arriver seulement ce soir chez nous. Alors, salut.
David ne laissa pas le temps à Pierre de répondre et raccrocha le téléphone immédiatement, ce qui fit sourire Pierre. Pierre se disait que ce n’était pas parce que Marie n’était pas là qu’il devait rendre tout le monde triste, alors s’il avait envie de sourire, il ne s’en privait pas, ce que d’autres auraient pu avoir le réflexe de faire. Pierre se dirigea vers sa chambre, puis enfila un jeans et un chandail, puis s’empressa de sortir. Pierre avait décidé qu’il allait agir le jour de la St-Valentin, qui était le lundi qui approchait si vite. Il se devait de faire quelque chose pour Marie, il devait trouver quelque chose de génial. Pierre partit chez David avec cette idée là en tête. Lorsqu’il cogna, c’est Véro qui vint répondre, elle semblait encore plus fatigué que la fois qu’il l’avait vu dans la chambre de David, à l’hôpital.
- Salut Pierre, mais entre, dit Véro, en affichant un sourire, qui semblait être forcé.
- Ça va toi ? Demanda Pierre, en enlevant son manteau.
- Ouais, ça peut aller. Dav est dans le salon.
- Ah ouais. Sérieux, tu as vraiment l’air fatigué ! Du repos ne te ferait pas de tord.
- Bah à toi non plus.
- J’ai pas trop la tête à ça, je veux dire que je suis bien préoccuper pour réussir à bien dormir.
- Alors, c’est pareil pour moi. Écoute, je t’assure que tu n’as pas à t’inquiéter pour moi, je réussis toujours à me débrouiller. Pour le moment, il faut t’aider toi, écoute moi et David on sait ce que c’est, on a vécu pas mal pareil.
- Ouais, je sais. Enfin, on va aller rejoindre David, mais fait vraiment attention à toi.
- Oui, oui.
Véro regarda un long moment Pierre avant de se retourner pour aller rejoindre David, suivi de près par Pierre.
- Salut Pierrot ! Dit David pour rigoler. Alors, comment ça va ?
- Ça peut aller, mais bon je ne fais que réfléchir, rien d’autre. Ça en vient angoissant.
- Ouais, c’est pour ça qu’on va t’aider à passer le temps. Malgré que pour le moment je n’ai pas d’idée de ce qu’on pourrait faire, puisque ce que j’aurais fait avec Véro ne se fait pas à trois.
- David, tu n’es pas obligé de dire ça, répliqua Véro.
- Elle a raison, ça ne m’intéresse pas vraiment, répondit Pierre.
- C’est correct, mais tu veux faire quoi ? Tu as une idée Pierrot ? Demanda David.
- Ne m’appelle pas Pierrot ! C’est ridicule.
- Rafiki alors ? Demanda Dav. Donc, on y va pour Rafiki. Alors, tu veux faire quoi ?
- Il ne faut pas lui en vouloir, il s’est cogné la tête bien fort, dit Véro en riant. Puis, on pourrait simplement écouter la télé, je suis un peu fatiguée et ça ne me tente pas de faire grand chose.
- Ouais, moi non plus, répondit Pierre.
- Vous avez raison, c’est une bonne idée, répondit David, voyant que Véro et Pierre le regardaient.
Véro s’installa sur le divan près de David, puis Pierre vint alors s’asseoir près d’elle, puis ils commencèrent à écouter un film qui venait à peine de commencer. Véro finit par s’endormir, sa tête appuyée sur l’épaule de David, qui regardait plus Véro que le film. Pierre regardait la télé sans trop écouter le film. Il était perdu dans ses pensés, il ne cessait de repasser le moment où il avait vu Marie devant lui, à l’hôpital ou à son appartement avant qu’elle parte.

Jessy se réveilla dans son lit et sourit en voyant que Chuck dormait toujours près d’elle. Elle se redressa un peu pour voir l’heure et resta surprise en voyant qu’il était déjà 11h. Jessy se sentait encore fatiguée, alors elle reposa sa tête sur l’oreiller et se retourna pour regarder Chuck, qui finit par ouvrir les yeux quelques instants après.
- Ça va ? murmura Chuck, à l’oreille de Jessy.
- Mieux que tantôt, répondit-elle, un petit sourire aux lèvres.
- Comment ça, mieux que tantôt ?
- J’avais très mal à la tête et euh…j’ai prit des aspirines et ça va mieux.
- Tu en prends souvent, je trouve.
- Ouais, et alors ?
- Ce n’est pas bon toujours prendre des aspirines. C’est correct une fois de temps en temps, mais je trouve que c’est pas mal tout le temps. Tu en as prit cinq seulement hier.
- On parle d’autres choses ? Demanda Jessy, agacée.
- Si tu veux, répondit Chuck, en un souffle.
- On fait quoi ?
- On reste coucher encore un peu, je n’ai pas envie de descendre maintenant.
- Moi non plus, répondit Jessy en souriant.
Jessy se recoucha alors, en se rapprochant un peu plus de Chuck, puis il passa son bras autour de la taille de sa blonde. Jessy ne ferma pas les yeux et repensa à ce que Chuck lui avait dit quelque instant avant.

Marie se réveilla et regarda autour d’elle, ça lui prit un petit moment avant de se rappeler qu’elle n’était pas chez elle, mais chez Carmen. Marie perdit le sourire en se souvenant que son chez elle était à l’appartement de Pierre, elle y avait laissé quelques trucs qui lui appartenait, elle s’habilla en repensant à tout ça. Elle décida d’attacher ses cheveux en une couette toute simple puis, elle descendit afin de retrouver sa tante.
- Je crois que c’est la dernière journée que tu passes ici, dit alors Carmen.
- Pourquoi ? Demanda Marie.
- Parce que tu as d’autres choses à faire et que ce n’est pas ici que tu pourras tout faire ça, répondit-elle avant de boire un peu de café.
- Je ne suis pas chez moi, alors je n’ai pas trop le choix de partir si c’est ce que tu veux.
- Je ne t’oblige pas à partir, Marie. Je sais juste que tu vas partir, car tu dois aller retrouver tes amis, puis continuer ta vie.
- Tu as raison, mais bon je n’y pensais pas encore. Je croyais rester encore.
- Tu le peux, mais tu ne le feras pas.
- Peut-être. Tu as l’air si certaine de ce que tu dis.
- Je ne le suis pas vraiment. Enfin, c’est une bonne chose que pour un jeudi matin, tu n’aies pas d’école. Je ne savais pas qu’il y avait eu un dégât d’eau, dit Carmen pour changer de sujets.
- Ah oui. Ils l’ont fermé pour la semaine.
- C’est une bonne chose pour toi, je trouve. Tu veux que je te fasse à déjeuner ? Demanda Carmen, en regardant sa nièce.
- Non, je vais manger un toast et je vais partir.
- Je te reconnais, répondit-elle en souriant.
- Je te remercie vraiment de m’avoir garder le temps que j’en avais besoin, je te revaudrai ça.
- Tu n’as rien à me remettre, c’était la moindre des choses que j’ai pu faire pour toi.
Marie se leva pour aller serrer sa tante dans ses bras, puis se dirigea vers le comptoir pour faire son petit déjeuner, elle se sentait prête à affronter sa vie. Elle remonta ensuite refaire sa valise, puis alla dire au revoir à sa tante, mais fit cela vite pour ne pas changer d’idée. Le taxi était stationné devant la maison, Marie embarqua et donna l’adresse de sa maison, enfin chez ses parents. Elle salua sa tante qui la regardait partir de la fenêtre, puis détourna le regard pour fouiller dans son sac. Marie en sortit son téléphone et contacta David pour lui dire qu’elle arrivait, personne répondit, alors elle laissa un message.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 23 Empty
MessageSujet: Re: épisode 23   épisode 23 EmptyDim 29 Jan 2006 - 21:34

Géraldine et Sébastien arrivèrent devant la maison de David, ils cognèrent puis, restèrent surpris de voir Pierre répondre.
- Salut Pierre, dit Géraldine en souriant.
- Ah c’est vous ! Dit-il en les faisant entrer.
- Ouais, on a décidé de venir voir comment allait David, dit alors Sébastien.
- Il est toujours aussi fou ! Répondit Pierre. Il est au salon, mais Véro s’est endormie, alors il ne voulait pas la réveiller en venant ouvrir.
- Ah bon, dit alors Géraldine. Elle va mieux, elle ? Je la trouvais bizarre, hier.
- Bof, je ne trouve pas qu’elle est au meilleur de sa forme, répondit Pierre.
- David le sait ? Demanda Seb.
- Je ne sais pas, répondit Pierre en haussant les épaules. Disons, que j’ai d’autres préoccupations pour le moment.
- Ouais, c’est vrai, dit alors Géraldine, avant de se rendre au salon.
David caressait les cheveux de Véro, puis lui chantait une chanson à l’oreille. Véro était réveillée et semblait plutôt mal, elle avait les yeux rougit par les larmes, puis tout son corps tremblait.
- Véro, laissa échappé Géraldine, en la voyant comme ça.
- Elle a fait un cauchemar, répondit simplement David, avant d’embrasser Véro sur la joue.
Véro détourna la tête pour regarder ses amis, elle allait se lever pour partir, mais David la retint.
- Véro, qu’est-ce que tu as ? Demanda David.
- Il y a un truc que je ne vous ai pas dit, répondit Véro d’une voix faible.
- Quoi dont ? Demanda David.
- Vous savez, lors de mon accident…
- Ouais, dit David pour l’encourager à continuer.
- Et bien, je n’étais pas toute seule à l’hôpital.
- Je ne comprends pas, dit alors David.
- Et bien, j’étais enceinte à ce moment, mais avec le choc de l’accident, j’ai perdu le bébé. J’avais dans l’intention de te le dire, David, cette journée là, que j’étais enceinte, mais l’accident est si vite arrivée. Puis…
Véro s’arrêta de parler, elle avait le cœur gros et de grosses larmes coulaient sur ses joues. David était surpris, il ne s’attendait pas d’apprendre une telle nouvelle.
- Continue Véro, réussit par dire Géraldine. Il faut que tu parles.
- Et bien, comme j’avais perdu le bébé, je me suis dit que c’était aussi bien de ne pas vous en parler, comme si je n’aurais jamais été enceinte, mais je ne pensais pas que se serait aussi difficile.
- Ça explique bien des affaires, dit alors David. Tu étais vraiment enceinte ? De…moi…
- Oui, répondit très nettement Véro.
Véro remarqua que la lèvre de David tremblait et que Géraldine et Sébastien les regardaient les yeux ronds, Véro n’arrivait pas à ajouter quelques choses, elle ne cessait de pleurer. Elle avait eu l’intention de garder le bébé, que David soit d’accord ou pas, mais elle ne savait pas si elle pouvait leur dire maintenant, Géraldine mit fin à toutes ses questions.
- Tu l’aurais gardé ? Demanda-t-elle.
Véro fit un signe de tête positif, puis se jeta dans les bras de David.
- Véro… Ne pleure pas, mon poussin, dit alors David. On va en avoir d’autres des enfants, il faut tourner la page. Je sais que ça fait longtemps que tu gardes ça pour toi, mais maintenant tu n’es plus toute seule.
- Dis-moi David, commença Véro, en se redressant. Aurais-tu gardé le bébé ? Penses-y sérieusement.
- Je…je pense que oui. J’ai toujours été contre l’avortement, de mon avis. Je t’ai dit que je ne tenais pas à faire un bébé, mais que s’il était là, je ne serais pas contre le garder et bien je le pensais à ce moment là aussi.
Véro se remit alors à trembler, puis elle se leva et se mit à courir, en direction de la porte d’entrée. Elle resta surprise de voir que Marie se tenait debout devant la porte, lorsqu’elle l’avait ouvert.
- Véro ! S’exclama Marie, surprise de la voir comme ça.
- Laisse-moi sortir, répondit Véro sèchement.
Marie s’écarta et au lieu de rentrer à l’intérieur, elle suivit Véro après avoir fermé la porte. Les deux filles marchèrent pendant un bon moment, sans rien dire, puis Marie arrêta Véro, la regarda un long moment, puis la serra dans ses bras un long moment.
- Tu vas mieux ? Demanda Véro, se souvenant des derniers événements qu’elle avait passé.
- Je crois que oui, répondit Marie. Sauf que toi, tu ne vas pas mieux.
- Je sais, mais…enfin, je te raconterai tantôt.
- Pourquoi ?
- Parce que je vais arrêté un instant de penser à moi et je vais mettre mon problème de côté pour t’écouter, j’en ai besoin. Je crois.
- Je ne sais pas quoi te dire. Simplement que j’ai bien réfléchis à toute ma vie, puis que je suis maintenant prête à continuer.
- Pierre t’aime, dit Véro, en interrompant Marie.
- Je ne sais pas.
- Tu finiras tôt ou tard par le savoir. Alors, le bébé ?
- Je ne le garde pas, j’en suis certaine.
- Ah, répondit Véro, ne montrant aucune émotion.
- Pourquoi tu fais cette tête là ? Demanda Marie. Je sais ce que je fais, je ne garderai pas le bébé. Pierre avait raison, je suis trop jeune.
- Tu fais ce que tu veux, répondit Véro.
- Quoi t’as ? Demanda Marie.
- Juste un ancien truc qui ne veut pas partir et toi qui me le rappelle sans le vouloir.
- Ça l’a un lien avec Pierre, notre chicane ?
- Non, pas tout à fait.
- Merde Véro ! Parle, je n’ai pas envie de jouer aux devinettes.
- J’ai perdu mon bébé quand David a fait l’accident de voiture. Sous le choc, j’ai perdu mes petites filles.
- Sérieux ? Dit Marie surprise par la nouvelle.
- Ouais.
- Des petites filles ?
- Oui, j’étais enceinte de jumelles. Le docteur le savait, avec la nouvelle technologie et tout, puis j’allais en parler à David, mais il y a eut l’accident et je les ai perdu. Puis, je ne savais plus quoi en faire. Je pensais que de ne pas en parler serait la solution, mais je n’arrive pas à m’imaginer que j’ai perdu mes enfants, je les voulais.
- C’est pour ça que quand je dis que je ne veux pas garder mon enfant, tu fais la tête. Dav a dit quoi ?
- Qu’il aurait été en accord pour les garder, si on avait eu le choix.
- C’est plate ça. De ne pas avoir le choix, mais je ne suis pas prête, moi.
- Je ne peux rien dire, même si je le garderais si j’étais toi. Je ne suis pas toi, alors je te dis que tu fais ce que tu penses qui est le mieux.
- Je sais, mais je me sens triste pour toi.
Marie serra son amie dans ses bras.
- C’est du passé, maintenant. Je crois qu’on devrait rentrer, maintenant. Je ne veux plus en parler pour le moment, dit alors Véro.
- D’accord. Écoute, je suis contente de t’avoir comme amie.
- Moi aussi. Vraiment.
- Allez, on rentre.
Les deux filles marchèrent alors pour rentrer chez elle, mais Véro décida de rentrer avec Marie. Elle était perdue dans ses pensées lorsqu’elle entra dans le salon, Pierre y était toujours avec David. Marie s’en aperçut tout de suite et resta figé en voyant que Pierre consolait David. Marie resta fixé devant Pierre, il leva les yeux, puis il l'aperçut. D'une voix triste, il lui dit salut, elle répondit les yeux brillant à cause de ses larmes.
- Salut...
- Tu.. tu est revenu...
- Oui
- Écoute je peux te parler ?
- Non j'ai des choses à faire...je dois me réinstaller dans ma chambre...
- Ah...
David regarda Pierre.
- Crétin, vas-y, va lui parler, elle peut le faire plus tard se réinstaller.
Marie était déjà montée alors, il monta, laissant David et Véro se regarder.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 23 Empty
MessageSujet: Re: épisode 23   épisode 23 EmptyDim 29 Jan 2006 - 21:34

Jeff était assis dans sa chambre, lorsqu’il commença à trouver le temps long et plate. Sa sœur n’était pas rentrée depuis le début de la semaine et il commençait à trouver que ça paraissait. Il décida de l’appeler sur son cellulaire pour lui demander de venir dormir à la maison, surtout que ses parents n’étaient pas là et que la maison était bien vide. Il téléphona, mais Véro ne répondit pas, il se demandait ce qu’elle pouvait faire et où elle pourrait être, car d’habitude elle avait toujours son cellulaire proche et il était toujours ouvert. Jeff réessaya, mais il n’eut encore aucune réponse. Il décida d’appeler chez le voisin, David, car il se souvenait qu’il était revenu de l’hôpital. Il fut content d’entendre la voix de son ami, même si elle paraissait brisé.
- Ah salut, Jeff, dit alors David en reconnaissant la voix de son ami.
- Tu n’as pas l’air d’aller. Ça va ? Demanda Jeff.
- Bof ! Je dirais que non. J’ai apprit une nouvelle démoralisante et je ne sais plus trop quoi en faire.
- Venez chez nous ! Proposa Jeff.
- Pourquoi ? Demanda David.
- C’est plate tout seul, répondit Jeff. Puis, tu vas pouvoir me raconter le problème.
- Et ça permettrait à Pierre et Marie d’être seul et de parler.
- Ah Marie est revenu, dit Jeff. C’est bon, alors.
- Je pense que oui.
- Alors, la terrible nouvelle ça te concerne que toi.
- Et Véro, ajouta David.
- Oh. Allez, venez vite ! Je vous attends. Puis, Dav, tu pourras dormir à la maison, je vais te tolérer cette fois.
- Tu dois vraiment te sentir seul pour dire ça ! Répondit David sur un ton moqueur. Jeff a peur tout seul.
- Très drôle David ! Tu n’es pas obligé de venir non plus, je tiens à voir ma sœur, pas nécessairement toi !
- C’est bon, si tu veux voir Véro, alors je viens aussi. À tantôt, ma poule mouillée, ajouta David, voyant que Véro avait rit lorsqu’il avait traité Jeff de peureux.
David raccrocha, puis s’approcha de Véro. Il était content de la voir sourire, malgré ce qui arrivait.
- Viens ma belle Véro, on s’en va chez tonton Jeff, dit alors David.
- Pourquoi ?
- Il se sent tout seul, c’est ce qu’il m’a dit, mais je crois que c’est qu’il commence à avoir très peur tout seul.
- Ça lui ressemble beaucoup, répondit Véro pour rire.
- Je t’aime.
- Moi aussi.
- Je suis désolée pour le bébé.
- Pourquoi ? Ce n’est pas ta faute.
- Non, mais je ne savais pas que ça te ferait ça. Je ne savais pas que lorsqu’on parlait d’enfant, ça te rappelait ceux que tu as perdu. Alors, je suis désolé.
- Écoute, je comprend que tu n’es pas prêt et que Marie ne l’est pas non plus, mais comprenez que je les voulais.
- Je sais.
David serra Véro dans ses bras pour la rassurer, puis il l’embrassa tendrement sur les lèvres. Ils prirent ensuite leurs manteaux et se dirigèrent vers la maison des Stinco pour aller retrouver Jeff au salon, qui les attendait. David et Véro s’installèrent sur la causeuse, puis David raconta à Jeff ce que Véro lui avait dit un peu avant. Jeff resta surpris en apprenant que sa sœur avait été enceinte, surtout qu’elle aurait gardé le bébé.
- J’aurais eu la chance d’être oncle, dit finalement Jeff.
- Ça ressemble à ça, approuva David.
- Écoutez les gars, ne me rappelez pas ce que j’ai perdu. Je suis désolée, mais je ne crois pas qu’on devrait en parler plus que ça.
- Désolé Véro, dit alors Jeff. Alors, vous avez des projets, vous deux ?
- On n’a parlé de rien pour le moment, répondit Véro.
- Sauf que j’ai des idées, répondit David. Je n’en parlerai pas pour le moment. Sinon, Jeff, c’est pour quand le mariage avec Jessica ?
- Le lendemain de Jamais, répondit Jeff en riant.
- Vous n’êtes plus ensemble ?! Dit Véro surprise.
- On est encore ensemble, mais ça faisait une belle réponse. Non, mais on n’en a pas parlé du tout. Alors, je ne sais pas, mais ce n’est certainement pas pour demain.
- Ah, dit alors David. Ça se comprend, personne ne voudrait marier Jeff, ajouta David en riant.
- Merci, grand innocent ! Je ne sais toujours pas ce que Véro te trouve, car de mon avis, ta réputation que tu avais avant t’allait trop bien.
- Ça suffit les petits gars, arrêtez de vous bitcher, s’exclama Véro.
- Elle a raison, dit alors David. Puis, je me fou de savoir si d’autres filles se seraient intéressé à moi, je n’ai que Véro en tête !
- C’est correct Dada, ne t’énerve pas. Vous avez faim ? Demanda Jeff.
Véro et David firent un signe positif, puis ils allèrent à la cuisine pour manger quelques choses rapidement. Ils parlèrent ensuite une bonne partie de la nuit, dans le salon. Puis, David et Véro montèrent dans la chambre de Véro, laissant Jeff aller à sa chambre. Jeff s’endormit en peu de temps, car il n’avait pas envie d’entendre de bruit. Véro et David parlèrent beaucoup de leur côté et s’endormirent très tôt le lendemain.

Pierre entra dans la chambre de Marie, sans même cogner.
- Qui t’a permit d’entrer ? Demanda Marie.
- Je ne pensais pas que tu jetterais un jours Pierre, en dehors de ta chambre. Je me souviens que lorsque David t’agaçait, tu ouvrais la porte seulement quand tu entendais ma voix.
- Tu te souviens de ça ?
- Et comment ! S’exclama Pierre. J’ai toujours apprécié l’attention que tu m’apportais.
- Ah.
- Je ne te demande pas de me sauter dans les bras, ce soir. Seulement, je veux parler avec toi, avec la petite sœur de mon meilleur ami. Je n’accepterais pas de perdre une amie tel que toi.
- Moi non plus, répondit Marie, si faiblement que Pierre n’entendit pas.
- Quoi t’as dit ?
- Ah rien, répondit Marie. Écoute, j’ai du rangement à faire.
- Ça peut entendre. Non ?
- Pas vraiment. Au pire, on se parle demain.
- Té sérieuse ?
- Bye.
- C’est correct Marie, je sors. Je ne veux pas que tu m’oublies, c’est tout. Je ne veux pas te perdre, non plus.
Marie se retourna et pointa la porte du doigt, Pierre fit un signe positif avant de sortir par la porte et de filer chez lui. Lorsque Pierre fut partir, Marie se mit à pleurer et décida de se coucher immédiatement. Pierre fit de même, lorsqu’il arriva à l’appartement.

Jessy et Chuck s’endormirent chacun chez eux. Jessy s’était chicanée avec Chuck, car elle avait encore prit un comprimé, car elle avait terriblement mal à la tête. Elle était repartie chez elle très fâchée. Géraldine n’avait pas prit la peine de parler avec son frère lorsqu’elle était revenue de chez David, puis était montée se coucher. La révélation de son amie Véro l’avait bouleversé. Seb était aussi partit chez lui et avait décidé de jouer un peu de guitare, avant de tomber endormi sur le divan du salon.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Contenu sponsorisé





épisode 23 Empty
MessageSujet: Re: épisode 23   épisode 23 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
épisode 23
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The time of a life :: Les Épisodes :: Épisode 23 : Un secret resté caché-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser