The time of a life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 épisode 24

Aller en bas 
AuteurMessage
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 24 Empty
MessageSujet: épisode 24   épisode 24 EmptyLun 6 Fév 2006 - 19:13

Véro se réveilla, dans les bras de David, le soleil était levé depuis sûrement quelques heures. Elle réussi à s’échapper des bras de David, qui par miracle ne s’était pas réveillé. Elle se plaça devant sa coiffeuse et tout en se brossant les cheveux, s’imagina coiffer ceux de deux petites jumelles identiques. En pensant à cela, elle se pencha et se mit à pleurer la tête dans ses bras. David qui entendit Véro pleurer, se réveilla et alla la serrer dans ses bras. Il la sentait légèrement trembler, il lui chanta une chanson à l’oreille, puis elle se calma un peu et ils descendirent déjeuner. Là, Jeff prenait son petit déjeuner avec Jessica, qui visiblement venait d’arriver. Elle avait de la neige dans les cheveux et les joues rosies par le froid, elle souriait en allant embrasser Jeff mais, remarqua la mine sombre de Véro.
- Bah Véro, ça ne va pas ce matin ?
Jeff signifia du regard à Jessica de ne pas aller trop loin dans les questions auquel de toute façon Véro n’avait pas l’air de vouloir répondre.
- Salut Jessica… Répondit Véro, en ignorant la question.
David prépara un petit déjeuné puis, ils sortirent tous les deux à l’extérieur. David s’était dit qu’une petite marche ferait sûrement du bien à Véro. Ils marchèrent donc dans la rue. Jeff en profita pour raconter à Jessica ce qui s’était passé et elle fut profondément triste pour Véro et se sentit mal pour elle.

Jessy se réveilla, elle voyait en double et avait mal au cœur, elle se leva donc en vitesse et alla à la salle de bain. Lorsqu’elle sortit de là, pâle comme la mort, avec un mal de tête qui lui mitraillait le crâne, elle prit deux autres aspirines et se recoucha. Puis, elle repensa qu’elle s’était engueulée avec Chuck à cause des aspirines, qu’il trouvait qu’elle en prenait trop souvent. Elle leva la tête et attrapa le téléphone puis, composa le numéro de Chuck, ne voulant pas être fâché avec lui. Il répondit à la troisième sonnerie, qui résonna dans la tête de Jessy.
- Allo ?
- Allo, Chuck c’est moi, répondit Jessy.
- Ah Jessy, tu vas bien ? Je suis désolé pour hier soir…
- Oui, moi aussi, je suis désolée. Écoute, je ne pourrai pas venir chez toi aujourd’hui, je ne me sens pas très bien, d’accord ?
- Oui d’accord. Si, toi, tu ne peux pas venir à moi, je viendrai à toi. J’arrive d’accord ?
- Fais comme tu veux…
- D’accord, j’arrive, répondit-il.
Il raccrocha en même temps que Jessy ait posé sa tête sur l’oreiller, espérant que le mal s’en aille comme il était venu. Lorsque la sonnette retentit dans toute la maison, Jessy eut l’impression qu’elle avait une grosse cloche entre les deux oreilles. Elle se leva tout de même pour aller ouvrir la porte à Chuck, qui semblait très heureux d’être là. Il lui sauta au cou, ce qui fit faire le saut à Jessy.
- Vas-y moins fort la prochaine fois, répondit Jessy, en s’efforçant de sourire.
- Ah désolé, c’est que je suis content que l’on soit réconcilier, et…
- Ah et ne sonne plus, c’est terriblement fort, dit Jessy, en coupant Chuck.
- Ouais, d’accord. Tu n’as vraiment pas l’air d’aller.
- J’ai terriblement mal à la tête. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis levée comme ça. Je fais peur à voir ?
- Bah non, ma belle Jessy. Tu es toujours très belle, tu es juste plus pâle que la normal, mais tu dois avoir attrapé au mauvais virus, c’est tout.
- J’espère bien que tu as raison. Enfin, je vais remonter me coucher.
- Je viens avec toi, répondit Chuck, en aidant Jessy à monter jusqu’à sa chambre.
Jessy se coucha dans son lit, puis se retourna pour être dos à Chuck. Chuck s’installa près d’elle, puis lui caressa les cheveux jusqu’à ce qu’elle s’endorme.

Géraldine se réveilla, elle se leva et s’habilla. Elle descendit pour se faire à déjeuner, puis remarqua que Chuck lui avait laissé un mot, comme quoi il partait chez Jessy. Géraldine s’en doutait, Chuck était toujours rendu chez Jessy, alors qu’elle n’était même pas réveillée. Elle versa un bol de céréale et décida d’aller le manger au salon, tout en écoutant la télévision. Géraldine fit le saut en entendant la sonnette retentir dans toute la maison, car Sébastien lui avait dit qu’il devait passer le nouvelliste ce matin, alors il ne pourrait venir la rejoindre tôt le lendemain. Géraldine s’étira un peu pour voir qui était là, puis elle perdit le sourire en voyant que c’était Étienne, qui attendait avec un bouquet de tulipe. Géraldine déposa son bol sur la petite table, puis alla ouvrir à Étienne.
- Ah Étienne ! S’exclama Géraldine. Que me vaut cette surprise ? Ajouta-t-elle sur un ton un peu sarcastique.
- J’avais envie de te voir, dit-il, en s’approchant pour embrasser Géraldine sur les lèvres. Tiens, je t’ai apporté des fleurs.
- Ah merci, répondit-elle sans enthousiasme. Je vais aller les mettre dans l’eau.
- Euh…je peux entrer ? Demanda Étienne, voyant que Géraldine ne se préoccupait pas trop de l’inviter.
- Si tu veux.
Géraldine se dirigea alors vers la cuisine, suivi d’Étienne.
- Tu as changé, dit Étienne, trouvant le silence un peu lourd.
- Peut-être bien. Toi aussi, sans doute.
- Oui, mais on dirait que tu me caches quelque chose.
- Ah.
- Ouais, tu étais bien plus heureuse avant. Bah…avec moi. Qu’est-ce que tu as ?
- Je pense à quelqu’un, répondit Géraldine.
- À qui ? Demanda Étienne inquiet.
- Mon...euh à une amie, finit par répondre Géraldine.
- Explique-toi, ma Gege.
- Bah…elle nous a dit qu’elle a perdu son bébé et qu’elle ne fait que penser à ça depuis un très long moment.
- Ah c’est plate.
- Ouais.
- Elle le voulait, j’imagine.
- Les voulait, oui.
- Deux en plus.
- Ouais. Écoute Étienne, tu ne peux pas vraiment rester. Je dois aller rejoindre cette amie et euh…tu ne peux pas venir.
- Ah je comprends. Alors, je pars et on se revoit plus tard.
- C’est ça.
Géraldine le raccompagna jusqu’à la porte, puis s’écarta pour qu’il ne l’embrasse pas encore une fois. Elle referma la porte, puis soupira un long moment avant de se mettre à pleurer.


Marie arriva à la maison de ses parents, elle était partit marcher puisqu’elle s’était levée tôt et s’était dit que l’air frais lui ferait du bien. Lorsqu’elle arriva devant sa porte, elle remarqua une rose accroché sur la porte. Elle la détacha et lut le message qui accompagnait la fleur.
« Salut Marie,
Tout ce que je te demande, c’est de passer la soirée avec moi, je veux te prouver que je t’aime. Accorde moi cette soirée, je t’en prie. Je t’aime Pierre ! xxx »
Elle sentit la fleur, puis le message avait l’odeur de Pierre, ce qui lui fit revivre tous les moments qu’elle avait passé collé à lui. Elle ouvrit la porte et monta à sa chambre. Là, assise sur le lit, elle trouva un ourson noir avec dans les pattes un cadres ou figurait une photo d’elle et de Pierre. Il la tenait dans ses bras, ils avaient l’air si heureux. Puis, David arriva dans la chambre de la jeune fille.
- Pierre est venu porté ça tantôt. Marie, ce n’est peut-être pas de mes affaires mais, il tient à toi. Tu devrais peut-être faire des efforts toi aussi.
Marie déposa la rose dans un vase qu’elle gardait sur son bureau.
- Oui, je sais…je compte accepter son invitation pour passer la Saint-Valentin avec lui. J’en ai assez de pleurer à chaque fois que je le vois…et pourtant je sais que je l’aime...
Elle baissa la tête et prit une grande respiration, puis elle put sentir l’odeur de la rose.

Jeff et Jessica s’embrassaient sur le divan, elle avait fini par arrêter de s’inquiéter pour Véro. Jeff la serrait dans ses bras, ils s’étaient mit un film qu’ils adoraient tous les deux. De temps en temps, ils s’embrassaient. Puis Jessica se mit à serrer Jeff dans ses bras.
- Jeff, j’ai peur...
- Peur de quoi, ma puce ? Ça fait des millions de fois qu’on voit ce film, il n’y a rien d’apeurant.
- Non, je n’ai pas peur à cause du film, mais je regarde les couples autour de nous qui se font et qui se défont,. Tous ont l’air si triste, Pierre et Marie...ils étaient si beau ensemble, mais regarde maintenant, ils sont amoureux l’un de l’autre et à cause d’une dispute il ne se voient plus. Véro et David, ils leurs arrive toujours quelques choses, les pauvres pourront-ils jamais avoir la paix ? Et...j’ai peur qu’il nous arrive la même chose...
Jeff l’embrassa.
- Je te jure qu’il ne nous arrivera rien, j’en suis certain.
Ils s’embrassèrent passionnément avant de se lever et de rentrer dans la chambre de Jeff.

Chuck regardait Jessy dormir, elle était pâle et cela l’inquiétait énormément. Il était certain que ce n’était qu’un petit virus mais, il aimerai la voir sur pied et souriante. La jeune fille rouvrit les yeux.
- Salut. Ça va mieux ?
Elle fit un signe négatif.
- J’ai toujours ce mal de tête qui me fracasse la tête.
- Il partira j’en suis sûr...
Il lui embrassa la tête, puis il entreprit d’aller lui faire à manger. Il laissa Jessy couché dans sont lit, il descendit à la cuisine et prépara de quoi remplir le ventre de Jessy. Il finit par lui faire un sandwich, et lui apporta. Jessy était assise dans son lit, attendant avec impatience qu’il arrive, elle mangea le sandwich avec appétit puis, se recolla contre Chuck qui la serrait dans ses bras.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 24 Empty
MessageSujet: Re: épisode 24   épisode 24 EmptyLun 6 Fév 2006 - 19:13

Pierre arriva à l’appartement après avoir été chez les Desrosiers, il espérait une réponse positive de la part de Marie. Il la connaissait, elle aimerait les petit geste qu’il avait posé il en étaient presque certain. Puis, le téléphone sonna, il répondit et entendit la voix de Marie. Son cœur se mit à battre à une vitesse folle, pour peu il se sentait comme si des ailes avaient poussé.
- Salut Pierre...c’est Marie, dit-elle.
- Ah Marie, je suis content de t’entendre...
Il eut un silence gêner.
- Tu...tu vas bien ? Demanda Marie.
- Pas trop mal, mais...pour être franc avec toi, je ne fais que penser à notre dispute et...je pense énormément à toi.
De nouveau le silence se fit.
- Je...je te mentirais, si je te disais que je ne pense pas à toi...en fais je t’appelais pour te dire que...c’est d’accord pour demain soir...
- Génial, alors euh...on se voit demain à moins que tu veuilles que l’on se voit dans la journée.
- Non...j’ai besoin de réfléchir l’on se voit demain soir...mais où ?
- Ah c’est vrai...je vais venir te chercher à euh...disons sept heure. Ça te va ?
- Euh...oui ça me va...alors à demain soir, dit-elle encore mal à l’aise.
- Marie laisse ta fenêtre ouverte. Cette nuit, le ciel sera magnifique, j’en suis certain.
Puis, il raccrocha laissant une Marie plutôt intriguée au bout du fil.

David était revenu chez lui, mais avait vite prit goût à sa promenade avec Véro. Alors, il avait laissé Marie, content qu’elle ait accepté l’invitation de Pierre et il avait rappelé Véro pour qu’ils retournent marcher. Véro et David marchaient, main dans la main, sans toutefois échanger des paroles. Ils se contentaient de se tenir par la main et de marcher devant eux. Ils avaient très mal tout les deux. Véro d’avoir perdu ses enfants, alors qu’elle aurait pu les élevés avec un père. Puis David, qui hésitait de lui dire qu’il aimerait tenter sa chance de nouveau et qu’il était toujours très triste de voir sa blonde qui ne débordait plus de bonheur comme avant. Il savait qu’ils étaient encore jeunes et qu’ils avaient tout le temps pour fonder une famille, mais au fond, il savait que c’est ce que Véro aimerait. Il ne savait pas si cela concorderait à ses rêves et ses plans, mais il savait que cela ferait plaisir à Véro. Pour le moment, il avait préparé une surprise pour Véro et espérait que ça lui ferait plaisir. Il avait décidé de lui annoncer une partie la journée même, mais il hésitait encore un peu. Le reste, il le gardait pour sa soirée du lendemain soir.
- Je t’aime Dav, finit par dire Véro, devant un silence qui commençait à l’énerver un peu.
- Ah et bien moi aussi, c’est certain ! Je t’adore !
- Je ne cesse de repenser à mes petites filles ! Je les vois dans ma tête. Deux petites jumelles, identiques, qui ont ta joie de vivre…
- Et ta beauté, ajouta David aussi rêveur.
- Ça aurait été extraordinaire. J’adore trop les enfants !
- J’aurais peut-être une suggestion à te faire. Je ne peux pas te promettre qu’on aura des enfants demain matin, mais je ne suis pas contre une famille. En fait, ma suggestion, c’est de garder un bébé.
- Un bébé ? Demanda Véro intriguée.
- Attends, je t’explique. C’est que ma tante est veuve depuis la naissance de sa petite fille, qui s’est fait il y a deux mois environ. Elle fait présentement une dépression et…elle a besoin de quelqu’un pour s’occuper de sa fille. Ma mère le ferait, mais je lui ai proposé que nous nous en occupions, toi et moi. Je me dis que ça serait une bonne idée. Tu en penses quoi ?
- Je trouve que c’est une bonne idée, mais c’est bien triste pour ta tante.
- Je trouve aussi. Sauf que le temps qu’elle se rétablisse et bien, on pourrait l’aider et en même temps, on verrait ce que c’est que d’être avec un bébé.
- Je t’adore ! S’exclama Véro trop contente.
- Je suis content de voir que ça te fait plaisir. Je me disais que ça serait une belle expérience pour nous deux.
- Je suis tout à fait d’accord ! C’est vraiment une belle surprise que tu me fais là ! Je ne savais pas que tu essayais de trouver une idée pour me remonter le morale.
- Quel sorte de copain je serais, sinon ? C’est bien trop normal que je veule te voir souriante et heureuse.
- Merci. Vraiment, tu me surprendras toujours et j’aime ça. On commence quand ?
- Dans deux jours. Pas demain, mais le jour juste après.
- C’est cool, mais on a de l’école, dit alors Véro.
- Oui, je sais. C’est pour ça que c’est ma mère qui va s’en occuper pendant les jours d’école.
- Je me rends maintenant compte que je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’aurais eu deux petites filles à m’occuper. J’aurais eu tendance à abandonner l’école, enfin je crois.
- Ce n’est pas le choix idéal, dit alors David, sérieux.
- Je m’en rends compte, maintenant. J’aurais quand même été capable de faire ça pour mes bébés. J’en suis certaine.
- Oui, mais là, tu as encore le temps pour penser à une famille. On devrait plutôt se remettre à la musique !
- C’est vrai, j’avais oublié le groupe. Je crois qu’il s’est passé trop de choses et je n’y pensais plus. Il faudrait en parler aux autres pour continuer, mais pas maintenant. Il faut laisser une petite chance à ta sœur et à Pierre.
- Je suis d’accord. De toutes façon, commençons par passer une belle soirée juste nous deux.
- Bah…où ça ? Je te rappelle que ça devient rare les endroits où on peut être seul tous les deux.
- Ah tu verras ça demain, ma belle.
- Je me demande bien ce que tu as déniché ! Tu vas mettre tes parents et Marie dehors ?
- Non, ça serait bien compliqué. Puisque mes parents ont l’intention de se faire une soirée chez nous.
- Ah.
- Non, j’ai trouvé autre chose. Ça sera bien mieux !
- Je te fais confiance.
David et Véro avaient maintenant un petit sourire au visage. Ils marchaient tous les deux en direction de la maison de David, car Véro commençait à avoir un peu froid. Ils rentrèrent et David s’arrangea pour leur faire chacun un chocolat chaud, puis ils allèrent s’installer au salon, avec une petite couverture qu’ils mirent sur leurs genoux. Ils allumèrent la télé et regardèrent des films plus ou moins ennuyant.

Géraldine avait pleuré un bon moment en attendant que Seb revienne. Elle ne se sentait pas très à l’aise dans tous ses mensonges, mais elle ne savait pas comment Sébastien réagirait en apprenant qu’elle avait déjà un chum. Puis, comment Étienne réagirait quand il apprendrait qu’il était venu vivre dans la région pour rien, car elle n’était plus libre. Géraldine savait qu’il tenait encore à elle, car dans sa manière de parler et de la regarder, il y avait toujours de la passion. Géraldine était perdue dans ses pensées lorsque Sébastien sonna à sa porte. Elle ne prit pas la peine de se lever pour aller lui répondre, mais il eut le réflexe de rentrer quand même.
- Gege ! Cria Sébastien, en entrant. Euh…té là ?
- Ouais. Désolée, je n’avais pas entendu la sonnette, je suis dans le salon.
- Ah pas grave, répondit Seb en entrant dans le salon.
Il regarda un moment Géraldine avant de reparler.
- Tu as pleuré ? Demanda-t-il.
- Un peu, répondit Géraldine en haussant les épaules.
- Pourquoi ? Demanda Seb inquiet. J’espère que je ne t’ai pas fait de peine…
- Non, ce n’est pas toi. Tu n’as pas à t’inquiéter !
- On ne sait jamais, je demandais. Enfin, tu peux tout me dire. J’aimerais savoir ce qui te rend triste.
- Ça me prend beaucoup de courage pour te le dire.
- Je te promet que je vais t’écouter sans juger. On trouvera une solution ensemble par la suite, mais je ne peux pas t’aider si je ne sais pas ce que tu as. Je te jure que je ne me fâcherai pas, qu’importe c’est quoi la raison.
- Bah…il y a un ami à moi qui est revenu de France, commença Géraldine.
- Jusque là, je ne vois pas le problème. Continue.
- Et bien, ça se trouve que je croyais qu’il m’avait oublié et avait passé à autre chose.
- Et ? Encouragea Sébastien.
- Et bien, ça se trouve que Étienne, cet ami…est mon chum.
- Ton chum ! S’exclama Sébastien. Explique-toi.
- Pendant que j’étais en France, je sortais avec lui. Puis, quand j’ai dû partir, on s’est quitté et je me suis dit que j’allais refaire une nouvelle vie au Canada. Je ne pensais pas qu’il s’accrocherait à cet amour, moi.
- Alors, il est revenu ici pour te voir, conclut Sébastien.
- C’est tout à fait ça.
- Tu l’aimes encore ?
- C’est toi que j’aime, maintenant. Sauf que je l’ai tout de même aimé et je n’ai pas envie de lui faire de la peine en lui disant qu’il est venu me rejoindre pour rien.
- Et bien, je comprend. Sauf que tu ne peux pas lui cacher éternellement, il doit savoir la vérité.
- Je sais Sébastien, mais je ne sais pas comment lui annoncer.
- Alors, les fleurs à l’entrée, c’est lui.
- Oui. Il me les a apporté tantôt.
- Tu lui as dit quoi pour qu’il parte ? Demanda Sébastien intrigué.
- Que je devais aller rejoindre mon amie, car elle vivait des moments difficiles. En faits, je lui ai parlé de Véro.
- Donc, il ne sait pas du tout qui je suis. Tu ne lui as pas parlé de moi.
- Pour être franche, non.
- Je peux comprendre, Géraldine. Sauf que je me met à la place de ce gars là, il va avoir plus de peine si tu ne lui dis pas bientôt. De mon avis, tu devrais l’appeler et lui dire de venir nous rejoindre ici, pour que tu lui expliques.
- Maintenant ?! S’étonna Géraldine.
- Oui, sinon tu ne lui diras jamais. Il faut le faire le plus vite possible, c’est ce que je pense qui est la meilleure solution. Puis, il finira par s’y faire.
- Tu as peut-être raison. Ça me stress à l’idée de l’appeler.
- Après que se sera réglé, tu te sentiras beaucoup mieux.
- Je veux bien te croire. En tout cas, tu as mieux réagit que ce que je pensais. J’avais peur que tu m’en veuilles, car je ne t’en avais jamais parlé.
- Ah c’est rien. Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. Puis, si je peux t’aider à être de nouveau souriante, je vais le faire avec plaisir.
- Je suis contente de te l’entendre dire, je vais aller l’appeler. Merci d’être avec moi.
- Ah ! C’est rien, ma belle !
Géraldine s’approcha pour embrasser Sébastien sur les lèvres avant de se diriger vers le téléphone sur la table du salon. Elle composa le numéro d’Étienne avec une main plutôt tremblante, puis lui dit de venir la rejoindre avec une voix incertaine. Étienne n’hésita pas une seconde et dès qu’elle raccrocha, il se dirigea chez Géraldine. Il cogna trois petit coup et fut surpris de voir que ce n’était pas Géraldine qui lui avait ouvert la porte.
- Euh…salut, dit Étienne, incertain.
- Salut Étienne ! Viens, Géraldine est au salon, on a quelques petites choses à se dire.
- Ah d’accord.
Sébastien n’ajouta rien, il le laissa enlever ses bottes et son manteau, puis ils se dirigèrent vers le salon, où Géraldine était assise et attendait.
- C’est qui lui ? Demanda Étienne à Géraldine.
- Il s’appelle Sébastien, répondit Géraldine.
- Ah bon et pourquoi il est ici ?
- Parce qu’il est important que je te le présente.
- Pourquoi ? C’est un ami à toi ?
- Disons que c’est plus qu’un ami pour moi.
- Euh…
- Ce que Géraldine veut dire, c’est que je suis son petit ami, intervint Sébastien.
- Tu…il…c’est ton chum, Géraldine ? Dit Étienne un peu perdu.
- Oui, répondit-elle. Je sais que j’aurais dû te le dire dès qu’on sait vu la première fois, mais je ne savais pas comment tu réagirais et j’hésitais beaucoup à te le dire. Je suis désolée Étienne, mais maintenant, c’est Seb que j’aime.
- Pourquoi ne pas me l’avoir dit que nous deux c’était fini, pendant que j’étais encore en France ?
- Et bien, je croyais que tu avais passé à autre chose tout comme moi. Je ne croyais pas que c’était nécessaire pour moi de te le dire. Surtout que je n’avais plus de nouvelle de toi pendant un bon bout.
- Ça fait tout un choc pour moi, dit alors Étienne, en se passant une main dans les cheveux, car il était mal à l’aise.
- Je suis désolée Étienne, c’est mon erreur.
- Ce n’est pas trop grave, mais je crois que je vais rentrer chez moi.
- On reste quand même ami ? Demanda Géraldine, triste de le voir comme ça.
- Si tu veux.
- Ah et Étienne, tu trouveras une autre fille pour combler tes désirs, dit alors Seb. Je comprends comment tu dois te sentir, mais il fallait que tu saches la vérité. Puis, tu n’as pas tout perdu.
- Merci. Tu sembles être quelqu’un de bien, Seb. Normal qu’elle t’ait choisi, répondit Étienne, en haussant les épaules.
- Je ne voudrais pas que tu me fasses sentir coupable, répondit Sébastien. Ce n’est pas ma faute. C’est juste comme ça, c’est tout.
- Ouais, bon. Je vais y aller Géraldine. Alors, à plus tard. Et bien, à lundi.
- Oui, à lundi. Salut Étienne, répondit Géraldine, en allant le serrer dans ses bras. Je suis contente que tu ne sois pas trop fâché après.
- C’est normal, répondit-il simplement avant de quitter le salon et de sortir de la maison.
Le sourire d’Étienne avait complètement disparu et cela avait rendu Géraldine plutôt mal à l’aise, mais elle était quand même contente de lui avoir dit la vérité. Elle n’aurait pas pu continuer longtemps à lui cacher la vérité. Géraldine alla donc se blottir dans les bras de Sébastien, qui se mit à lui caresser les cheveux. Il embrassa Géraldine tendrement avant de lui glisser un doux « Je t’aime. » à l’oreille.
- Je suis contente de lui avoir dit, finit par dire Géraldine, après un long silence.
- Ça c’est bien passé, ma belle. Tu vas voir, il te pardonnera ça bien vite et vous en rirez bientôt tous les deux. Puis, s’il reste au Québec, il va découvrir que ce n’est pas juste en France que les filles sont belles.
- Tu as raison.
- Même si je trouve que la française que je connais est très jolie, ajouta Sébastien, en lui faisant un clin d’œil.
- Ah ! Je t’aime toi ! Répondit Géraldine avant d’embrasser Sébastien sur les lèvres.
Géraldine et Sébastien passèrent un bon moment enlacé, puis ils finirent par décider d’allumer la télé pour penser un peu à autre chose. Géraldine avait encore un peu le cœur lourd après avoir dit la vérité à Étienne, mais elle l’oublia en écoutant un film trop drôle.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 24 Empty
MessageSujet: Re: épisode 24   épisode 24 EmptyLun 6 Fév 2006 - 19:13

Marie était dans sa chambre et grattait sa guitare tranquillement, tout en regardant la rose que Pierre lui avait offert. Elle avait hâte de le voir, mais elle ne voulait pas l’appeler pour le voir la journée même, il préférait attendre au lendemain. Elle continuait alors à jouer de la guitare, puis à fredonner les paroles des chansons de Pierre, les siennes ou encore ceux de Véro et David. Elle s’amusait à essayer de toutes les apprendre par cœur et de les jouer les yeux fermés. Lorsqu’elle avait les yeux fermés, elle voyait toujours l’histoire de la chanson et elle pouvait voir plein de visages, dont celui de Pierre qui lui revenait toujours en tête. Elle n’avait même pas remarqué que David était repartit se promener avec Véro tellement elle était dans sa bulle. Elle remarqua quand même leur retour, car David l’amenait jusqu’à l’étage dans ses bras. D’après leur fou rire, il devait avoir de la difficulté avait déduit Marie. Elle resta tout de même surprise de voir que David se dirigeait dans sa chambre et non dans la sienne.
- Je crois que tu t’aies trompé de chambre, dit alors Marie.
- Dav, qu’est-ce que tu fais ? Demanda Véro qui ne comprenait pas trop non plus.
- Je viens voir ma sœur préféré, ce n’est pas trop difficile à comprendre, répondit David en déposant Véro par terre.
- Ta sœur préféré. Normal, tu en as juste une, répondit Marie. Puis, vous pouvez aller faire vos cochonneries dans ta chambre, Dav. Tu n’es pas obligé de venir me voir.
- Nos cochonneries ? Répliqua David. On ne fait rien de très cochon, là. J’ai juste prit Véro dans mes bras, il ne faut pas exagéré.
- Ouais, bon, répondit Marie en haussant les épaules. Ça va mieux, Véro ?
- Oui. David et moi, allons gardé le bébé de ta tante qui déprime. Je suis tellement contente !
- Ah c’est vous qui allez vous en occupé, répondit Marie. Je ne savais pas. C’est quand même une bonne chose. Ça te fera attendre, Véro.
- Ouais, répondit celle-ci. Je me suis faites à l’idée de toute manière. Je sais bien que David est bien trop jeune pour être père. Tu aurais dû le voir après-midi, un vrai bébé.
- Merci, Véro ! Répondit David, vexé. Je te ferai remarqué que je faisais ça pour te faire rire ! Il ne faut pas me prendre pour un idiot, non plus ! Je sais me comporter en adulte, parfois. Ah et on change de sujets ! Alors, Marie, tu as appelé Rafiki ?
- Rafiki ? Demanda Véro.
- Ouais, le singe Rafiki. Tu ne connais pas ? Répondit David.
- Dans le roi lion ? Demanda Véro.
- C’est ça, répondit David, qui se retenait pour ne pas éclater de rire.
- Et pourquoi Marie aurait appelé le singe Rafiki ? Je te ferai remarqué qu’elle n’a qu’à te regarder pour en voir un vrai singe.
- Rafiki c’est Pierre ! Dit alors David, qui n’avait pas pu se retenir de rire.
- Oui, je l’ai appelé, intervint Marie.
- Pour vrai ! S’exclama Véro. Je suis contente d’entendre ça. Vous allez passer la soirée de demain ensemble ?
- Oui, j’ai accepté son invitation, finit par répondre Marie après un petit moment de silence.
- Je suis contente pour vous deux, répondit Véro. Vous êtes tellement faites pour être ensemble vous deux !
- Ouais, vous êtes comme le positif et le négatif, vous êtes fait pour être attirer, répondit David assez sérieux.
- Ça alors Dav ! Tu me surprendras toujours, répondit Marie pour changer un peu de sujets.
- De quoi ? Demanda celui-ci.
- Elle parle de la phrase que tu as dit tantôt, le négatif et le positif, dit Véro pour l’aider à comprendre.
- Ah ça. C’est parce que j’ai étudié un truc qui parlait de ça tellement longtemps que je m’en souviens encore, répondit David pour se justifier.
- Et bien, je ne savais pas que tu connaissais l’existence du mot étudier, dit Marie pour plaisanter.
David s’avança pour prendre un coussin qui traînait par terre, puis le lança à Marie, qui eut le réflexe de l’attraper et de le relancer. Véro s’en mêla en attrapant un oreiller et en le lança à son tour sur David.
- Je croyais que tu étais pour me défendre, dit alors David en se tourna vers Véro.
- Et bien, tu as eu tord, répondit-elle en lui faisant une grimace.
David se mit alors à lui courir après, Véro sortit de la chambre et dévala les escaliers, David étant toujours à sa poursuite. Lorsqu’il l’attrapa, il se mit à la chatouiller, tellement que Véro n’avait plus de souffle. David arrêta le temps que Véro soit correct, puis s’approcha pour l’embrasser tendrement. Ils étaient couchés dans le couloir et s’embrassaient lorsque les parents de David entrèrent dans la maison.
- Qu’est-ce que vous faites là ! S’exclama la mère de David, scandalisée de les voir ainsi, surtout que David avait les mains sous le chandail de Véro.
Véro se redressa immédiatement, mais David la rattrapa pour qu’elle s’étende à nouveau.
- On s’embrasse, répondit alors David.
- Ici, dans le milieu du couloir ? Répondit monsieur Desrosiers. Il existe des chambres d’hôtel pour ça.
- Et en plus, vous êtes encore jeune et vous n’êtes pas marié, ajouta madame Desrosiers.
- On n’est pas marié, mais fiancé, dit alors David. Ça prend 18 ans pour pouvoir se marier et je te rappelle que ce n’est plus comme dans votre temps.
- Peut-être, mais ça passerait mieux si vous le faisiez dans une chambre ! S’impatienta monsieur Desrosiers. Trouvez-vous une chambre d’hôtel ou au moins, monte dans ta chambre ! Si ça ne vous conviens pas, personne ne vous retient ici.
- Ah papa, répondit David. On ne baisait pas, on ne faisait que s’embrasser ! Ne vous énervez pas avec un rien !
- Ce n’est pas un rien. On rentre d’une sortie, puis on voit notre fils en train d’embrasser sa copine en plein milieu du couloir ! S’énerva madame Desrosiers.
- On le fera dans le salon la prochaine fois, répondit David qui avait toujours envie de rire. Si tu veux, Véro, on va monter. Je crois que mes parents n’ont pas le sens de l’humour aujourd’hui.
David se leva et prit la main de Véro pour l’aider à se lever. Il donna une petite tape dans le dos de sa mère, en lui faisant un sourire, puis il se dirigea vers l’escalier toujours en tenant la main de Véro. Lorsque Véro et David eurent atteint la dernière marche, ils ne purent s’empêcher de rire un long moment, tellement que Marie sortit de sa chambre pour voir ce qui se passait.
- Qu’est-ce que vous avez ? Demanda Marie, intriguée.
- C’est juste que tes parents nous ont prit à nous embrasser, un sur l’autre, dans le couloir ! Je ne crois pas qu’ils s’étaient préparé à nous trouver là, répondit Véro, qui avait cessé de rire la première.
- Vous étiez habillés, j’espère, répliqua Marie.
- Oui, mais on n’était quand même pas dans une position discutable, répondit David. Ils ont dit qu’ils ne voulaient plus nous revoir comme ça.
- Je les comprend un peu quand même, répondit Véro. Disons, que j’étais assez mal à l’aise, moi.
- Tu fais pire dans les toilettes au cinéma, mais dans un couloir, ça te gêne ! Répliqua David, en riant. Et bien, je te comprend ! Si tu veux bien, on peut aller se coucher, je suis très fatiguée après tout ça.
- D’accord, répondit Véro. Tu veux que je rentre dormir chez moi ?
- Non ! S’exclama-t-il avant de l’entraîner dans sa chambre.
Lorsque David et Véro sortirent de sa chambre, Marie ferma la porte et se changea, elle enfila un pyjama et se glissa sous les couvertures. Elle ferma les yeux un moment sans toutefois s’endormir.

Chuck avait finit par s’endormir, tenant toujours sa Jessy dans ses bras. Elle était toujours aussi faible et aussi pâle, puis cela avait beaucoup inquiéter Chuck. Il tenait donc à veiller sur elle tout le temps qu’il fallait pour qu’elle se rétablisse complètement. Alors, lorsque Jessy se réveillait en tremblant, il prenait toujours ce moment pour lui chanter une chanson qui la rassurait. Jessy finissait toujours par se calmer à la fin de la chanson, elle reprenait son sang froid et se collait toujours tout contre Chuck. La journée fut longue pour tous les deux, mais ils réussirent à garder le morale. Lorsque la nuit fut tomber, Chuck était collé contre Jessy et dormait profondément, car il savait que Jessy allait mieux qu’au début de la journée.

Géraldine avait été prévenu que son frère ne viendrait pas coucher, car Jessy était très malade, alors elle en avait profité pour invité Sébastien à coucher. Il avait bien entendu accepté l’invitation et après une soirée télé, ils étaient monté à l’étage dans la chambre de Géraldine. Ils avaient parlé un bon moment des derniers événements qui s’étaient produit dans leur gang, autant les bons et les mauvais. Ils s’étaient rendu compte que le seul couple qui fonctionnait à merveille était celui de Jeff et Jessica. Puisque Jessy lui avait raconté qu’elle s’était chicanée à plusieurs moment avec son frère. Qu’elle même avait eu des problèmes avec Sébastien, entre autre à cause d’Étienne, puis Marie et Pierre qui n’étaient plus ensemble. Les problèmes de Véro et David étant plutôt nombreux, cela les avaient rendu triste pour ces deux-là. Seulement, ils n’avaient pas réussit à trouver un truc qui clochait dans le couple de Jeff et ils étaient bien content pour eux. Ils finirent par s’endormir, assez tard le soir, après s’être embrasser pendant un très long moment.

Marie était couchée dans son lit, mais ne dormait toujours pas, lorsqu’elle se rappela ce que Pierre lui avait dit à propos de sa fenêtre. Elle alla donc l’ouvrir, puis regarda le ciel et les milliers d’étoiles dans le ciel. Son regard son figea lorsqu’elle aperçut Pierre en bas de sa fenêtre. Elle allait refermer la fenêtre, lorsqu’il l’aperçut à son tour et lui fit un sourire trop craquant.
- Ah Marie ! Je me demandais si tu avais oublié ce que je t’avais dit au téléphone, cria Pierre, pour que Marie entendre.
- Je viens à peine d’y penser. Je suis désolée. Alors…euh…c’est pour ça que tu voulais que j’ouvre ma fenêtre ? Demanda Marie un peu incertaine.
- Oui ! Cria-t-il. Je peux monter ?
- Ouais, répondit Marie.
Pierre allait essayer de monter, mais Marie parla avant.
- Attends Pierre ! Quelqu’un cogne à ma porte, ajouta Marie.
Pierre fit un signe de tête positif, puis Marie se dirigea vers la porte, puis resta surprise en voyant que David se tenait là en boxer, puis qu’il tenait la main de Véro, qui avait le chandail de David.
- C’est quoi tout ce bruit ! S’exclama David. On essaie de travailler en paix.
- Travailler ? Demanda Marie.
- Bien oui, on fait nos devoirs. Non, mais sérieusement, pourquoi tu cries comme ça, toute seule ? Demanda David.
- Euh…
Avant même que Marie eut le temps de répondre, David avait remarqué la fenêtre ouverte et s’était immédiatement dirigé dans la chambre. Lorsqu’il vit Pierre, il eut le réflexe de fermer la fenêtre.
- Pourquoi tu fais ça ? Demanda Marie, surprise.
- Pierre est en bas…
- Et alors ? Il est venu me voir, c’est normal.
- Il n’a pas l’art de la subtilité celui-là, dit David pour lui-même.
- Quoi ? Demanda Marie, qui n’avait pas compris.
- Il n’a rien dit d’intéressant, répondit Véro, car elle avait entendu ce que David avait dit.
- De toute façon, Pierre peut passer par la porte d’entrée ! Dit alors David.
- C’est toi qui vient dire ça ! S’exclama Marie. Après tout, c’est toi qui a monté le premier à la fenêtre de Véro pendant bien des années et tout ça en cachette, car tu avais peur que Jeff te surprenne. Alors que Pierre ne tentait pas de se cacher de toi, mais de me voir seulement moi.
- Je ne faisais pas ça pour me cacher de Jeff, se défendit David. Tu dis un peu n’importe quoi pour te justifier. En vrai, ça ne me dérange pas tellement, mais je ne voudrais pas qu’il se retrouve étendu en bas de ta fenêtre.
- C’est quand même une meilleure raison, dit alors Marie.
- C’est normal, Pierre est plus faible que moi et il ne survivrait pas à un tel accident ! Répliqua David, en riant.
- Tu n’es pas drôle ! Dit Marie, en allant rouvrir sa fenêtre.
- On va se recoucher, mais tu sais bien que je disais ça pour m’amuser, répondit David. Bonne nuit sœurette et ne faites pas trop craquer le lit.
- Garde dont ce que tu viens de dire pour toi, c’est plus à toi de faire attention pour ne pas trop le faire craquer.
David fit une grimace à sa sœur avant de partir se recoucher avec Véro qui avait bien rit de les voir. Marie était assez contente de voir que Pierre n’était pas encore repartit et attendait toujours. Elle lui fit signe alors de venir la rejoindre, mais en passant par la porte pour qu’il ne se blesse pas. Pierre fit un signe positif de la tête et monta à l’étage rejoindre Marie. Lorsqu’il passa devant la chambre de David, il put entendre Véro se mettre à crier qu’elle en avait assez qu’il se mêle toujours des histoires des autres. Pierre se mordit un peu la lèvre, puis continua jusque dans la chambre de Marie, qui était toujours ouverte.
- Je suis contente que tu aies accepté de me faire entrer, dit Pierre en refermant la porte derrière eux. Ton frère se fait gronder, ajouta-t-il, voyant que Marie semblait mal à l’aise.
- Ah oui. Pourquoi ? Demanda-t-elle.
- Et bien, ce que j’ai entendu c’est Véro qui lui criait après en lui disant qu’elle en avait assez qu’il se mêle des histoires des autres.
- Ah bon. C’est vrai que s’il pouvait l’écouter sur ce point, ça ferait un peu de bien. Sauf que je crois que Véro lui crie après, car elle est terriblement fatiguée. Elle m’a dit qu’elle n’arrivait plus à bien dormir depuis un bon moment.
- Ah je ne savais pas. C’est plate.
- Oui. Enfin, je ne crois pas que tu sois venu pour parler de mon frère et de Véro.
- Non, effectivement. J’étais venue, car je veux faire la paix avec toi. Je t’aime et j’avais envie de te le dire maintenant.
- Et bien…moi aussi…je t’aime.
- J’avais peur que tu ne m’aimes plus. Écoute Marie, je sais que je t’ai blessé dans les paroles que je t’ai dit, mais je ne savais pas ce que tu avais à me crier après tout d’un coup. Je me suis un peu énervé. Je…je…
- Je comprends Pierre. Je dirais qu’on a plutôt mal réagit tous les deux, on est tous les deux dans le tord. Je te pardonne, Pierre.
- Oui, moi aussi. Je ne te reproche pas grand chose, mais je veux vraiment qu’on redevienne lié tous les deux.
- Je suis contente de l’entendre, je dois dire que je l’espérais.
- Et…pour le bébé…
- Je ne le garderai pas. Tu avais raison, je suis trop jeune. J’ai prit ma décision, j’espère que tu vas l’accepter.
- Je dois dire que cette décision t’appartient et que je ne suis pas prêt à être père. Je ne disait pas ça pour te faire de la peine, mais je crois qu’on a trop de projets à réaliser avant de penser à la vie de famille.
- Ouais.
- Écoute Marie, je vais venir avec toi, le jour de ton avortement. Je vais te soutenir, on est deux dans cette affaire. Je t’aime tellement ! Il n’y a que toi qui me rend si heureux.
Pierre fit un petit sourire, puis se dirigea vers Marie, puis la serra dans ses bras. Au contact du corps de Pierre, Marie se mit à pleurer. Pierre la consola un petit moment, malgré ses larmes qui lui étaient montés aux yeux, il savait qu’elle pleurait de joie. Il caressa ses cheveux un long moment en lui chantant une chanson. Ils ne parlèrent pas du reste du temps, puis ils allèrent se coucher dans le lit de Marie. Ils s’endormirent collés, l’un contre l’autre, un petit sourire sur leurs lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 24 Empty
MessageSujet: Re: épisode 24   épisode 24 EmptyLun 6 Fév 2006 - 19:14

Véro avait chicané David, car il aurait pu ne pas fermer la fenêtre de la chambre de Marie et les laisser faire ce qu’ils avaient à faire. David avait répondu brusquement à Véro et sans le vouloir, il l’avait fait pleuré. Véro était assise dans son coin du lit, puis ne lui parlait plus. Il s’approcha d’elle pour lui dire qu’il était désolé, mais cela ne réussit pas à calmer Véro. C’est là qu’il su que ce n’était pas que leurs chicanes qui faisait qu’elle était comme ça, mais à cause que le souvenir de ses enfants lui remontaient encore en tête. David la prit alors dans ses bras, ferma la lumière et s’étendit près d’elle, puis l’embrassa dans le cou et de lui dire qu’il l’aimait et qu’elle finirait par en avoir des enfants, car si quelqu’un méritait d’avoir une belle famille, c’était bien elle. Il lui fit plein de promesses et ils finirent par s’endormirent, en chantant leur chanson.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Contenu sponsorisé





épisode 24 Empty
MessageSujet: Re: épisode 24   épisode 24 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
épisode 24
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The time of a life :: Les Épisodes :: Épisode 24 : Ça revient tranquillement-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser