Lors de leur promenade, après que Véro ait annoncé qu'elle avait perdu ses deux petites filles, David avait fait des promesses à Véro. Dans sa tête, il ne voit que Véro, aucune autre fille. Alors, je vous présente la petite séquence :
Véro et David se promenaient pour essayer de se changer un peu les idées. Ils parlaient à peine, mais on pouvait savoir qu'ils éprouvaient une très grande peine, surtout Véro. Elle tenait la main de David fermement, elle avait les larmes aux yeux et n'arrivait pas à se calmer complètement.
- Véro...je n'aime pas te voir comme ça, dit alors David.
- Je suis désolée, répondit simplement Véro. Ce n'est pas de ma faute.
- Je sais bien que ce n'est pas ta faute, mon poussin, mais on va en avoir d'autres petits bébés. Je te promets qu'on va en avoir d'autres, j'ai envie d'être père, mais il serait quand même mieux d'attendre un peu.
- Peut-être, c'est que je n'ai pas envie d'attendre. C'est maintenant que j'ai mal et que je devrais avoir quelques choses pour me rendre heureuse, mais je n'ai pas envie de rien faire. J'aimerais tenir mes petites filles dans mes bras, seulement ça.
- Moi aussi j'aimerais bien, mais je te promet que tu vas en tiendre un petit bébé, très bientôt. Puis, on se trouvera un petit coin pour nous deux, pour vivre ensemble.
- Tu sembles avoir plusieurs projets en tête, répondit Véro, qui se calmait peu à peu.
- Oui et ils sont tous avec toi ! J'aimerais qu'on se marie aussi, je veux tellement que se soit officiel nous deux. C'est bien de penser à la famille, mais on peut penser à nous pour le moment.
- Ouais.
- En plus, il ne faudrait pas que tu oublies ton rêve. Tu sais, avec ton groupe.
- C'est vrai. J'ai tendance à l'oublier...
- Il faudrait s'y remettre, Véro. Je sais que ce n'est pas facile, mais il le faut. Tu ne peux pas pleurer la perte de nos filles jusqu'à la fin des temps, tu dois continuer à avancer.
- Tu as raison. Je te remercie de vouloir le faire avec moi, David. C'est juste que tu m'as fait plein de promesses, mais penses-y comme il faut, ne me donne pas de faux espoir.
- Je ne te donne pas de faux espoirs, ma belle ! Je veux t'épouser, mais pour le moment, tu dois attendre tes 18 ans. Je veux des enfants avec toi, mais on doit se bâtir une vie stable, avant. Je veux vivre avec toi, mais il faut d'abord se trouver un endroit.
- Je t'aime, finit par dire Véro, en essuyant ses larmes.
- Moi aussi.
David fit un sourire à Véro, il était content de la voir plus calme et détendue, surtout de la voir sourire. Véro s'approcha alors pour l'embrasser, puis ils décidèrent de rentrer chez David.