The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 épisode 26

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Véro
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Véro


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épisode 26 Empty
MessageSujet: épisode 26   épisode 26 EmptyLun 27 Fév 2006 - 11:50

Marie se réveilla, elle était tellement pleine d’énergie et de joie. Elle avait tellement espérer reprendre avec Pierre et il lui avait offert ce désire. Marie s’installa plus confortablement et observa Pierre, qui dormait à point fermé. Lorsqu’elle se releva pour aller à la salle de bain, Pierre ouvrit les yeux.
- Tu as le sommeil fragile, dit alors Marie. Je suis désolée, je ne voulais pas te réveiller.
- Ce n’est pas ta faute et c’est loin d’être grave. C’est juste que je ne veux plus que tu partes, alors ça l’a été un réflexe.
- Ah, répondit simplement Marie.
- Ouais, enfin, je suis tellement content de t’avoir dans mes bras encore.
- Moi aussi, je suis contente ! J’espère que ça va durer pour toujours. Sinon, as-tu bien dormi ?
- Tellement bien. C’est normal, puisque tu étais dans mes bras, répondit-il, un petit sourire en coin.
- Tu es vraiment mignon, répliqua Marie.
Elle s’approcha pour l’embrasser sur les lèvres, puis se leva pour s’habiller. Pierre la regarda un moment, puis il se leva également pour s’habiller.
- Tu es très belle, dit Pierre, après avoir enfiler son chandail.
- Merci, Pierre, répondit celle-ci, avant de sortir de la chambre, dans le but d’aller faire un petit déjeuner.
Pierre sourit, puis il décida d’appeler David, car il avait envie de savoir comment ça s’était passé de son côté. En même temps, il brûlait d’envie de crier au monde entier comment il était amoureux de cette Marie. Il hésita lorsqu’il entendit la première sonnerie, mais David répondit immédiatement.
- Salut, dit David, d’une voix fatiguée.
- Ah salut, c’est Pierre, répondit-il. Ça va ?
- Bof ouais. Disons que je suis super fatiguée et qu’on vient de recevoir un téléphone plutôt troublant. Sinon, toi, pourquoi tu m’appelles comme ça ? Ne me dis pas que Marie est repartie…
- Non. C’est juste que je voulais te dire comment je suis content d’être de nouveau avec Marie et je voulais savoir comment avait prit Véro, l’idée de l’appartement.
- Ah elle était très contente. En vrai, j’ai passé une soirée extrêmement géniale ! Véro est vraiment la femme de ma vie.
- Au fait, le téléphone troublant…c’est quoi ? Demanda Pierre, qui était intrigué.
- La mère à Véro…elle a appelé pour nous dire qu’il fallait qu’elle lui dise quelque chose d’une extrême importance, à elle et à Jeff. Sauf qu’elle ne voulait pas lui dire ce que c’était au téléphone. Il faut qu’on aille au restaurant pour dîner…
- Ah ouais. Alors, tu y vas aussi ?
- Ouais. Véro ne veut pas tellement y aller toute seule. C’est tout à fait compréhensible. Je me demande si ça l’a un rapport avec le fait que, moi et Véro, on aille vivre en appartement.
- Je ne sais pas du tout. Vous allez à l’école quand même ?
- Ouais. C’est juste qu’elle veut absolument qu’on aille dîner avec elle.
- C’est assez intrigant comme truc. Enfin, tu nous diras de quoi il s’agit. Je suis très curieux.
- Moi aussi. Bon, je dois raccrocher, Véro veut que j’aille prendre le petit déjeuner avec elle, alors on se reparle plus tard, à l’école. Salut.
- Ouais, salut Dav.
Pierre raccrocha, puis alla rejoindre Marie dans la cuisine. Il pouvait sentir une bonne odeur de crêpe dans toute la cuisine. Il remarqua que Marie avait placé ses douze roses rouges dans un vase, au milieu de la table. Il pouvait sentir la douce odeur des fleurs, il esquissa alors un petit sourire, puis alla aider Marie, en sortant la vaisselle. Marie chantonnait des chansons tout en ayant le sourire aux lèvres. Le petit couple était très heureux, puis ils se sentaient beaucoup plus fort depuis qu’ils avaient réussi à traverser une lourde épreuve. Ils mangèrent assez rapidement, car ils devaient se préparer pour aller en cours. Ils n’habitaient pas très loin, mais ils ne pouvaient pas se permettre d’arriver en retard.

Jessy se réveilla assez tôt, car elle avait mit le cadran, puisqu’elle n’avait pas envie d’arriver en retard à l’école. Chuck était déjà levée, lorsqu’elle ouvrit les yeux. Il n’était pas dans la chambre, elle se dit alors qu’il devait être aller chercher le petit déjeuner au restaurant d’en bas. Elle décida alors d’aller prendre une douche rapide dans la petite salle de bain de leur chambre d’hôtel, de se peigner et de s’habiller pour l’école. Lorsqu’elle sortit de la salle de bain, Chuck était revenu avec du pain, des œufs et du jus d’orange.
- Alors, bien dormi ? Demanda Chuck, en voyant sortir Jessy.
- Ouais. On dort très bien dans tes bras, c’est merveilleux. Je suis contente d’avoir passé la nuit avec toi. Je me sens tellement bien à tes côtés.
- Moi aussi, ma belle Jessy. Je suis tellement heureux quand je suis avec toi, tu es mon petit bonheur. Je t’aime Jess !
- Moi aussi, Charles.
- Bon, allez. Viens manger, on ne peut pas se permettre d’arriver en retard à l’école.
- Tu as raison, approuva Jessy, en souriant.
Jessy alla s’asseoir près de Chuck, pour manger ce qu’il avait apporté. Ils parlèrent un peu, puis ils partirent pour l’école. Rendu à l’école, ils aperçurent Jeff, qui était assis sur un banc, dans le grand hall.
- Salut, dit Jeff, en apercevant ses amis arrivés vers lui.
- Salut ! Répondit Jessy. Ça va, toi ? Tu as l’air un peu bizarre.
- Bof, répondit-il, en haussant les épaules.
- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Chuck. Ce n’est pas un problème avec Jessica, j’espère.
- Non. Même si je m’ennuie d’elle, c’est autre chose qui me tracasse, répondit Jeff. C’est que ma mère a reçu un téléphone aujourd’hui, puis elle semblait pas mal troublé. Elle a ensuite dit qu’elle devait nous dire quelque chose, ce midi, et que c’était très important.
- Tu n’as pas une idée ce que ça peut être ? Demanda Jessy, pensive.
- Non, pas du tout. Elle a appelé aussi Véro, car ça la concerne également. Je ne sais pas ce que c’est, elle n’a pas voulu m’en parler.
- Ah bon, répondit simplement Chuck. Tu nous diras c’est quoi quand tu le sauras. Sinon, tu as passé une belle journée avec ta blonde, hier ?
- Oh oui ! Je me suis rendu compte que les plus beaux moments de ma vie, c’est lorsque je suis avec ma belle Jessica ! Je suis tellement heureux de l’avoir rencontré. Je crois que je n’aurais pas pu trouver mieux et je l’ai su particulièrement hier.
- Pour nous deux aussi, c’était particulier hier soir, répondit Jessy, souriante.
- Ouais, tout à fait, approuva Chuck, en prenant la main de sa blonde.
- J’ai bien hâte de pouvoir parler à ma sœur, dit alors Jeff. Je me demande si elle a une idée de ce que notre mère a à nous dire.
- Tu ne devrais pas tarder à le savoir, elle arrive avec David, répondit Jessy, qui venait de la voir arriver par la porte principale.
Véro tenait la main de David et avançait avec un beau sourire au visage. David aussi semblait de bonne humeur. Ils se dirigèrent vers leurs casiers pour aller mener leur manteau et leur sac avant d’aller rejoindre les autres.
- Salut, dit Jessy, alors que Véro et David s’approchaient de plus en plus.
- Ah salut Jess, répliqua David. Ça va, vous autre ?
- Ouais, répondit Chuck.
- Moi aussi, je vais bien, ajouta Jessy. Vous semblez aller bien aussi.
- Ouais, ça va super bien, répliqua Véro.
- Surtout depuis que, moi et Véro, on va vivre officiellement ensemble, ajouta David, toujours un grand sourire accroché aux lèvres.
- Ah ouais ! Dit Jeff, un peu surpris. Je ne la savais pas, celle-là ! Quand est-ce ?
- Et bien, on a déjà l’appartement. J’ai amené Véro là-bas, hier, pour qu’elle puisse voir notre nouveau chez nous. Enfin, les meubles y sont déjà, alors je pensais aller chercher les choses à Véro en fin de semaine, répondit David.
- Je vous aiderai à ce moment là, répliqua Jeff. C’est une bonne nouvelle pour vous deux. Puis Dav, tu vas pouvoir cesser de me casser les oreilles quand tu viens coucher chez nous pour voir Véro !
- J’y compte bien arrêter de te casser les oreilles, dit David.
- Je suis contente pour vous, ajouta Jessy. C’est super que ça soit aussi sérieux vous deux et que vous soyez si heureux. Vous avez tellement vécu de moments difficiles, je suis contente que vous réussissiez à avoir un sourire malgré tout ça. Vous êtes vraiment fait fort et j’admire ça, ajouta-t-elle.
- Bah merci, répondit simplement David, qui ne savait pas trop quoi répondre à la suite de ce compliment.
- Au fait Véro, maman t’a dit quoi pour ce midi ? Demanda Jeff. Tu as une idée de ce qu’elle a à nous annoncer d’important ?
- Pas du tout, répondit-elle. Toi non plus, j’imagine. Je dois avouer que ça m’intrigue depuis qu’elle m’a appelé.
- Pourquoi elle voudrait nous parler ? S’entêta Jeff.
- Je ne sais pas, Jeff ! S’impatienta Véro. De toute façon, ça nous donnerait rien d’essayer de trouver, on va finir par le savoir ce midi. Pour le moment, on a d’autres choses à penser et à faire.
- Ouais, tu as raison, finit par dire Jeff. C’est juste que je pense à ça depuis qu’elle me l’a dit, ce matin.
Véro haussa les épaules, puis remarqua que Pierre et Marie venaient d’arriver.
- Tu vas venir, David ? Demanda Jeff.
- Je ne sais pas si c’est la meilleure des solutions. C’est peut-être plus une histoire de famille, répondit-il.
- Justement, David. Tu es maintenant de la famille, répliqua Véro. Puis, ça me ferait plaisir que tu sois avec nous. En plus, maman t’a aussi invité, je te l’ai dit ce matin.
- Ouais, peut-être, répondit David, en haussant les épaules.
- Vous parlez de quoi ? Demanda Marie, qui venait de rejoindre le petit groupe.
- Bah…que la mère à Véro et à Jeff a décidé de les invités pour dîner pour quelques choses d’important, mais ils ne savent pas quoi, répondit Jessy.
- Ah ouais. Je suis au courant, Dav m’a appelé ce matin, répondit Pierre.
- Ouais, renchérit Marie.
- Au fait, vous avez vu ma sœur ? Demanda Chuck.
- Non, répondit négativement Marie et Pierre.
- Elle ne devrait pas tarder à arriver, dit Véro. Elle doit simplement avoir passer une belle nuit avec Sébastien et elle était fatiguée ce matin.
- C’est très possible ça, répliqua David. Sinon, on commence en quoi ? Demanda-t-il à l’intention de Pierre.
- Édu, répondit simplement Véro.
- Ah c’est vrai, on est ensemble dans le cours, dit Pierre, qui se demandait pourquoi elle avait répondit à la question. Allez-vous faire du banc aujourd’hui ? Ajouta-t-il pour plaisanter.
- Non, répondit Véro. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envie de bouger, ce matin. Alors, je vais participer au cours pour une fois.
- Félicitations, répondit alors Pierre, pour la taquiner un peu.
- C’est ça ! Dit David. Tu vas m’abandonner ! C’est épouvantable, tu ne peux pas faire une chose pareil. Qu’est-ce que je vais devenir ?
- Allons David, répliqua Marie, tu devrais aussi faire de l’exercices. Ça te ferait du bien, car tu prends des rondeurs et ce n’est pas très beau.
- Je ne prends pas de rondeur ! S’indigna David. Je suis trois fois plus mince que toi, puis deux fois plus musclées aussi.
- C’est pour ça que tu as des allures de fillettes, dit Pierre, en riant.
- Je n’ai, commença David.
- Ah ça suffit là ! Intervint Véro, en coupant la parole à David. Vous n’êtes plus des enfants à ce que je sache, alors prouvez-le. Puis toi, David, Pierre a raison, faire de l’exercices te ferait du bien. Je ne dis pas que tu as des rondeurs, mais te garder en forme ce n’est pas si mal que ça. Puis, je l’ai toujours dit, j’ai tendance à préféré les gars musclés, ajouta Véro, avec un petit sourire en coin.
- Tu viendras t’entraîner avec moi alors, répliqua Pierre. Sinon, tu risques de perdre ta blonde…
- Véro ne se fit pas seulement au physique, répliqua David. Je peux quand même essayer, ajouta-t-il, en prenant Véro dans ses bras.
Ils n’avaient pas encore vu Géraldine et Sébastien lorsque la cloche sonna pour annoncer le début des cours.

Marie avait un cours d’anglais avec Jessy et Géraldine, mais lorsqu’elle entra dans sa classe, elle ne vit pas Géraldine dans la classe.
- Tu crois qu’elle va venir ? Demanda Marie.
- Qui ça ? Demanda Jessy, qui avait remarqué l’arrivé d’un nouveau.
- Bah…Géraldine, répliqua la jeune fille. On ne l’a pas vu du tout, alors je me demandais si elle allait venir.
- Sûrement, répliqua Jessy, en haussant les épaules. Je ne sais pas. Tu as remarqué ? Il y a un nouveau dans la classe. À ce que j’ai entendu, il s’appelle Étienne. C’est sûrement l’ancien chum à Gege.
- Ah oui, c’est vrai, tu as raison, répondit Marie, qui venait de l’apercevoir, assis un peu en avant d’eux.
- Il n’est pas si laid.
- Jessy ! S’exclama Marie.
- Bah quoi ? On a bien le droit de regarder, si on en a envie. Je n’irai pas coucher avec lui, je fais juste le regarder.
- Ouais, tu as raison.
- En plus, il est français. Il paraît que les gars français sont super romantique.
- Peut-être, répondit Marie, en haussant les épaules.
- Ah ! Voilà notre Gege ! Dit Jessy, en la pointant du doigt. Elle semble bien fatiguée, celle-là !
- Elle a sûrement passer une belle nuit avec son Sébastien. Nous ne sommes pas les seules à avoir fêter la Saint-Valentin.
- Salut les filles, dit Géraldine, en prenant place aux côtés des deux filles, juste avant que la cloche sonne. Ça va ?
- Ouais, répondit Marie. Au fait, tu étais où ?
- Avec Sébastien, on s’est réveillé un peu en retard, répondit-elle. Je dois avouer qu’un peu plus et on ne se levait pas à temps pour l’école
- On voit ça, répondit Jessy, un petit sourire aux lèvres. L’important c’est que tu ailles bien.
- Et bien, dans ce cas, je vais très bien. J’ai passé une merveilleuse soirée avec Sébastien hier soir et c’était génial ! Je suis tellement heureuse, là.
- Nous aussi, répondit Marie, aussi avec un sourire.
- Alors, comment vont les autres ? Demanda Géraldine. J’imagine que ce n’est pas juste nous trois qui ont passé une super soirée et qui sont fatiguées ce matin.
- Non, on n’est pas les seules, répondit Marie. On a tout passé le même genre de nuit.
- Sinon, Véro et David sont maintenant en appartement, ajouta Jessy. David a fait la surprise à Véro hier soir.
- Elle est vraiment chanceuse ! S’exclama Géraldine. En fait, elle le mérite vraiment d’avoir un petit peu de chance, car elle n’a pas vécu beaucoup d’agréable moment c’est temps-ci.
- Ouais, c’est vrai ça, approuva Jessy.
- Bon, on devrait peut-être écouter, car je ne comprends pas grand chose à l’anglais et je dois absolument me concentrer, finit par dire Marie.
- Ouais, tu as raison, répliqua Géraldine, en se tourna pour regarder le professeur et l’écouter parler.
Les trois filles ne parlèrent pas énormément pendant une bonne partie du cours jusqu’à ce qu’elles aient l’autorisation de travailler en équipe.


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MessageSujet: Re: épisode 26   épisode 26 EmptyLun 27 Fév 2006 - 11:51

Pierre, David et Véro se rendirent à leur cours d’éducation physique ensemble. Véro alla vite se changer, puis retrouva quelques-unes unes de ses camarades de classes à qui elle raconta un peu ses journées de congé. Elle était tellement contente d’être en appartement avec David qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de le dire à toutes ses amies. Lorsqu’elle sortit des vestiaires, David et Pierre l’attendaient pas trop loin de la sortie. Elle alla les rejoindre et ils allèrent dans le gymnase où était leur classe. Véro alla s’asseoir sur le banc, en attendant que le professeur arrive et qu’il leurs dise ce qu’ils allaient faire durant la période.
- Je n’arrive pas à croire que je vais faire du sport, dit alors David.
- Arrête de t’énerver avec ça, Dav, lui dit Véro. C’est normal pour un gars de faire du sport et de l’exercice.
- Pour une fille aussi, répondit-il pour se défendre.
- Ouais, mais particulièrement pour un gars. C’est très rare un gars qui n’aime pas faire du sport. Alors, force-toi un peu, je suis certaine que tu vas te rendre compte que ce n’est pas si mal finalement.
- Ouais, peut-être, répondit-il incertain.
- Elle a raison, approuva Pierre.
À ce moment, le professeur arriva, avec un ballon de basket sous un bras. Il divisa la classe en trois équipes. David se retrouva dans la même équipe que Pierre, puis Véro toute seule dans son équipe, avec la nouvelle. Véro se dirigea alors vers la nouvelle.
- Salut, dit Véro pour lui souhaiter la bienvenue.
- Ah salut, répondit la jeune fille sans trop d’entrain. Je ne t’en veux pas, mais on devrait aller jouer, c’est nous qui commençons contre l’équipe de con.
- L’équipe de con ? Répéta Véro, car elle avait remarqué que c’était l’équipe de Pierre et de David. De qui fais-tu allusion en parlant de con ?
- Bah… Ah rien, laisse tomber !
- Bon, comme tu veux. Sauf que je te conseil de faire attention, il y a mon chum et son meilleur ami dans cette équipe là. Alors, fais attention à ce que tu peux dire en ma présence.
- C’est noté, répondit la jeune fille, en lui affichant un sourire. Je ne tiens pas à me fâcher avec toi.
- On ne se connaît même pas… Je voulais juste te souhaiter la bienvenue, c’est normal. Au fait, quel est ton nom ?
- Je m’appelle Stacy. Toi ?
- Moi, c’est Véro, répondit-elle, en prenant la main que Stacy lui tendait. Bon, on va jouer !
Véro et Stacy allèrent sur le terrain en courant, puis la partie débuta. Véro et Stacy étaient presque les deux seules dans leurs équipes à vraiment jouer. Les autres les regardaient jouer et n’attrapaient presque jamais le ballon. Lorsque l’équipe de Véro gagna, Véro et Stacy étaient très fatiguée. Elles allèrent boire de l’eau ensemble, puis elles allèrent s’asseoir sur les bancs tous les deux, car l’équipe de Pierre et David jouaient une deuxième partie immédiatement. Toutes les parties que Véro jouait, elle les gagnait. Alors, lorsque David, Pierre et Véro sortirent du gymnase à la fin du cours, Véro était exténuée et ne parlait pas beaucoup tellement elle était fatiguée.
- Au fait Véro, tu as souvent joué au basket ? Demanda Pierre.
- Non, pas tellement, répondit-elle. Pourquoi ?
- Tu as réussi à battre Pierre ! S’exclama David. C’est pour ça qu’il te le demande, tu jouais vraiment comme une bête enragée.
- Qu’est-ce qui te motivait autant ? Demanda Pierre, qui était toujours surpris de la façon dont Véro avait joué.
- Je ne sais pas vraiment, répondit Véro un peu embêté. Je me sentais drôlement en forme, alors j’ai donné le meilleur de moi-même. Je ne sais pas pourquoi, j’avais besoin de bouger !
- Et la nouvelle, commença Pierre.
- Ouais, elle est, dit David, qui n’osait pas dire ce qu’il pensait.
- Vous pouvez le dire que vous la trouvez jolie, répliqua Véro, qui savait où ils voulaient en venir et qui était un peu déçu en même temps.
- Bah…elle est jolie, mais ce n’est pas mon genre quand même, répondit David, qui ne voulait pas que Véro en soit jalouse. Tu sais bien qu’il y en a qu’une seule qui est la déesse de la beauté et que j’aime plus que tout au monde. Même si cette jolie fille semble très bien.
- C’est gentil, Dav, répondit Véro. Je ne vois pas pourquoi je t’empêcherais de regarder les belles filles, ajouta-t-elle.
- Bon, on pourrait cesser de parler de ça, intervint Pierre. On va aller se changer, sinon Marie va m’attendre.
- Ouais, c’est correct, accepta alors Véro, puis elle se dirigea vers les vestiaires.
Lorsqu’elle entra, toutes les filles de sa classe la félicitèrent d’avoir très bien jouer. Véro était contente, elle se fit même supplier pour jouer dans l’équipe de basket de l’école, mais Véro refusa. Elle alla ensuite voir Stacy, qui était toute seule dans son coin, car les autres n’osaient pas aller lui parler.
- T’as bien joué, commença Véro. Tu jouais dans une équipe à ton école, avant ?
- Non. J’aime tout simplement me donner des défis et les gagner. Je dois avouer que celui-là, je l’ai perdu.
- C’était quoi ? Demanda Véro.
- D’être meilleure que toi et de te remettre à ta place. Je voulais juste prendre ta place, si on veut.
- Ma place ? Demanda Véro, intriguée.
- Ouais, devenir la fille populaire…
- Ah. Je ne suis pourtant pas très populaire. Puis, si c’est le cas, ce n’est certainement pas à cause du sport. Je dois avouer que je ne joue pratiquement jamais à des jeux comme le basket.
- Ouais, bon. Tu as bien joué aussi.
- Merci, répondit Véro. Si tu veux venir avec moi, je te présenterai mes amis.
- Peut-être plus tard, là je dois aller rencontrer la directrice.
- Alors bonne chance ! Répliqua Véro pour rigoler. Tu verras bien que madame Smith n’est pas la plus cool des directrices.
- Ah, mais ne t’inquiète pas, Véro. Je ne comptais pas m’en faire une amie, répliqua Stacy, également pour rire.
- Bon, on se revoit plus tard. Salut, finit par répondre Véro, avant de sortir pour aller rejoindre les gars.
Elle alla les rejoindre, ils l’attendaient assis sur un banc près de la porte pour sortir du complexe sportif.
- Ça t’a bien prit du temps ! S’exclama David, en la voyant arriver.
- Je sais, répondit-elle.
- Qu’est-ce que tu faisais ? Demanda Pierre pour embarquer dans la conversation.
- Je parlais avec la nouvelle, Stacy. Elle est très gentille, répliqua Véro, en souriant.
- C’est cool ça, dit David, en prenant Véro par la taille. Je t’aime tellement.
- Si ça ne vous dérange pas, je vais aller rejoindre Marie, dit Pierre. J’ai envie de la voir, alors je vais y aller.
- On vient aussi, répondit Véro.
Pierre, David et Véro se dirigèrent alors vers le grand hall, puis ils allèrent rejoindre les autres.

Sébastien était assis sur un banc et regardait Étienne, qui était assis un peu plus loin, d’un regard mauvais. Il ne pouvait pas s’enlever de la tête que ce gars là sortait encore avec Géraldine, alors qu’il était lui-même avec elle. Il ressentait un peu de haine envers lui, car il n’arrêtait pas de regarder Géraldine et de lui faire des sourires et cela l’agaçait un peu. Il ne se sentait pas jaloux, mais il espérait qu’il lâche un peu sa blonde et qu’il aille en voir une autre.
- Ça va Seb ? Demanda Géraldine, qui avait remarqué qu’il semblait plutôt perdu dans ses pensées.
- Ouais, ça peut aller, répondit-il.
- Ah merde pas elle ! S’exclama Géraldine, en apercevant Allison arrivée vers eux.
- Elle ne peut pas se trouver d’autres personnes à énerver. Elle a assez créé de problèmes ici, répliqua David, qui avait entendu Géraldine dire qu’Allison arrivait vers eux.
- Bonjour, dit Allison, lorsqu’elle fut assez proche pour leur parler.
- Bye, répondit Véro, qui venait de la voir.
- Elle est drôle celle-là, dit alors Jeff, en ignorant Allison. Tu en caches combien des drôles comme ça ?
- Vous faites quoi ? Demanda Allison, un peu perdue.
- On joue la carte de l’indifférence, répondit Géraldine. On ignore les garces comme toi ou bien on rit d’eux.
- Tu sais, on a apprit à te connaître et on s’est rendu compte que tu te penses meilleures, mais que tu es plus stupide et nul que nous, ajouta Véro. Tu as essayé d’avoir plein de gars dans ton lit, mais tu n’as pas réussi. Tu as essayé de mettre nos couples en péril, mais on est tous encore ensemble.
Allison restait muette et semblait très surprise de la réponse de Véro.
- Oh Véro ! Tu es en feu, dit David en riant. Tu as réussi à nous faire rire et à boucher Allison. C’est vraiment super ma belle.
- Ah merci, répliqua Véro, qui se retenait pour ne pas éclater de rire.
- Vous êtes vraiment débile ! S’exclama Allison. Je suis contente de ne pas sortir avec l’un de vous, ajouta-t-elle en pointant Pierre et David.
- On est très heureux de cette nouvelle, répliqua Pierre. On en avait assez que tu nous cours après tout le temps ! Ça en vient énervant.
- Tu es vraiment stupide Pierre, répliqua Erika. Tu as été amoureux d’Allison pendant des années, même si c’était en cachette…
- Quoi ? Demanda David, surpris. T’as sortit avec cette peste ?
- On s’en fou, répliqua Marie. Quand même qu’il ait eu des vues sur Allison avant, ça reste que maintenant il l’a déteste. Alors, ne vient pas sortir ce genre d’argument. Je peux bien croire que les gars te regardent beaucoup, mais lorsqu’ils découvrent qui tu es vraiment, ils se sauvent tous en courant.
- Elle n’a pas tord, approuva Chuck, qui suivait la conversation depuis le début et qu’il avait tellement envie de rire.
Allison se sentait tellement insultée, qu’elle repartie en gardant tout de même la tête haute. Elle alla rejoindre un groupe de gars. Ils la serrèrent tous dans leurs bras, puis elle jeta un regard vers Véro et les autres, comme si elle voulait leur montrer qu’elle était bien entourée. Véro éclata de rire.
- Elle pense qu’elle est meilleure avec ça ! Dit Véro, qui avait vu la scène.
- Pathétique, répliqua David.
La cloche sonna, puis ils allèrent tous à leur deuxième cours du matin. Jeff ne pensait plus vraiment à sa mère et à ce qu’elle avait à lui dire de très important. Lorsque la cloche, pour montrer la fin des cours et le début du midi, sonna, Jeff alla rejoindre Véro et David à leurs casiers.


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MessageSujet: Re: épisode 26   épisode 26 EmptyLun 27 Fév 2006 - 11:51

Les trois jeunes allèrent au petit restaurant en marchant. Ils ne parlaient pas et ne cessaient de s’imaginer plein d’explication. Lorsqu’ils rentrèrent dans le restaurant, ils aperçurent madame Stinco, mais elle n’était pas assise seule. Véro et David reconnurent la jeune fille blonde. Véro se mordillait la lèvre, elle se demandait pourquoi elle était là, elle aussi. David eut le réflexe de prendre la main de Véro, puis Jeff ne comprenait rien à tout ça.
- Asseyez-vous, commença la mère de Véro et Jeff.
Sans parler, Jeff, David et Véro prirent place autour de la table. Puis, ils attendirent que quelqu’un leur explique la situation.
- Bon, commença madame Stinco, au bout de plusieurs minutes. Je vais commencer par vous présenter cette jeune fille qui est avec nous. Elle s’appelle Stacy et c’est…
- Je sais son nom, je l’ai rencontré ce matin à l’école. C’est quoi que tu voulais nous dire d’important, maman ? Demanda Véro.
- Et bien, c’est ta sœur jumelle, répondit-elle en un souffle.
- De quoi ? C’est impossible ! S’exclama Véro, voyant que les deux gars étaient muet.
- C’est très possible, puisque c’est la vérité. Laisse-moi t’expliquer et tu vas peut-être comprendre la situation.
Elle leur expliqua qu’elle était enceinte de jumelles, puis que sa meilleure amie souhaitait avoir des enfants depuis des années. Alors, elle avait accepté de lui donner son enfant à la naissance, mais comme elle était enceinte de jumelles, elle en avait gardé une des deux. Maintenant, son amie était décédée ainsi que son mari, alors sa deuxième fille, Stacy, était revenue à ses sources. Stacy avait apprit l’existence de sa mère biologique, puis avait décidé d’aller la rencontrer. Sa véritable mère lui avait alors apprit qu’elle avait une sœur jumelle et un grand frère.
- Donc, Stacy est votre sœur et elle va venir vivre à la maison, conclue madame Stinco.
Véro n’arrivait pas à le croire, elle avait même les larmes aux yeux et essayait de réaliser ce qu’elle venait d’apprendre. David avait mit son bras autour des épaules de Véro, car il ne savait pas quoi dire. Jeff fixait un point avec les yeux ronds, puis Stacy attendait que quelqu’un dise quelques choses.
- Je n’arrive pas à le croire, finit par dire Véro.
- Moi non plus, dit Jeff.
- Pourquoi Jeff n’est pas au courant ? Demanda Véro. Il était né quand tu étais enceinte et que tu m’as eu…euh que tu nous as eu. Il n’a pas vu Stacy ? Il…
- Laisse-moi répondre, dit sa mère, en l’interrompant. Jeff n’est pas venu à l’hôpital. Puis, il t’a vu seulement lorsque je suis arrivée à la maison avec toi, on n’a jamais parlé de Stacy en sa présence.
- Je comprends mieux maintenant. Je ne réalise juste pas, répliqua Véro. Ça veut dire que…que j’ai une sœur.
Véro se dégagea des bras de David, puis se leva pour aller prendre Stacy dans ses bras. Véro l’enlaça pendant deux bonnes minutes. Les deux filles pleuraient. Elles ressentaient toute sorte de sentiments, mais au fond d’elles, elles étaient contentes de cette nouvelle.
- On va te faire de la place dans la famille, dit alors Jeff.
- J’ai tellement eu peur que vous ne vouliez pas de moi, dit Stacy. Si vous ne vouliez pas de moi, j’aurais été toute seule, ajouta-t-elle avec les larmes aux yeux.
- Je n’aurais jamais été capable de faire une chose pareil, répliqua Véro. C’est tout un choc pour nous, mais on ne te laissera pas tomber. Je crois que je comprends maintenant pourquoi il y a des choses que je reconnais lorsque je te regarde. Quand je t’ai vu ce matin, je trouvais que tu me ressemblais beaucoup…
- Je ne savais pas que vous vous étiez rencontré, dit alors madame Stinco.
- Ouais, elles sont dans la même classe, répondit David, qui n’avait rien dit depuis qu’il était arrivée.
- Au fait, c’est quoi ton nom au complet ? Demanda Jeff intrigué.
- Stacy Lemay, répondit la jeune fille.
- C’est sûr qu’elle ne porte pas le même nom que vous, puisque c’est mon amie qui l’a adopté. Elle voulait qu’elle porte son nom, expliqua madame Stinco.
- C’est plutôt normal, répliqua Véro. C’est bizarre, mais je ne sais tellement pas quoi dire. On dirait que j’ai trop de questions, trop d’idée…
- On aura le temps d’apprendre à se connaître, promis Stacy. Pour le moment, je ne sais pas non plus quoi dire, mais je sais que je suis très heureuse. J’ai toujours rêvé d’avoir des frères et sœurs et je dois avouer que j’ai vraiment de la chance.
- Moi aussi, j’ai toujours voulu avoir une sœur avec qui je pourrais partager plein de choses et c’est toi ! Au fait, je te présente mon amoureux, David, ajouta Véro, qui venait de voir que David était là et ne parlait pas.
- Salut, dit-il un peu mal à l’aise.
- Ouais, tu as du goût, répliqua Stacy, le sourire aux lèvres.
- Merci bien, répliqua Véro.
- Moi, je te présenterai ma blonde, Jessica, lorsqu’elle viendra à la maison, répliqua Jeff.
- Ah oui, Véro. Je me disais que comme Stacy va venir dormir à la maison ce soir, tu pourrais venir dormir à la maison toi aussi.
- Ouais, je suis en appartement avec David, dit Véro, voyant que Stacy ne semblait pas trop comprendre. Je veux bien aller dormir à la maison, ça ne me dérange pas.
- David pourra venir aussi, ajouta madame Stinco. Toute la famille serait réuni. Je dois vous avouer que je souhaite ça depuis longtemps.
- Est-ce que tu regrettes ton geste, maman ? Demanda Véro.
- Se séparer de son propre enfant est terrible, mais si tu aurais vu les yeux de mon amie lorsque je lui ai donner Stacy. Pour moi, c’était un beau geste, mais j’ai vécu avec des remords. Je me disais que ça ne se faisait pas d’abandonner son enfant, mais je n’irais pas jusqu’à dire que je regrette. Je suis juste contente de retrouver ma fille.
- Je ne peux pas te prendre comme ma mère, répliqua Stacy, mais je comprend ce que tu dis. Dans mon cœur, c’est Julie ma vraie maman, mais je suis prête à t’inclure dans ma vie. Enfin, si tu n’es pas contre…
- Oh pas du tout ! Répliqua celle-ci. Je suis d’accord pour dire que je ne peux pas vraiment redevenir ta mère du jour au lendemain, mais…enfin je ne sais plus.
Pendant tout le reste du dîner, tous les cinq parlèrent de tout et de rien. Ils mangèrent avec le cœur plus léger. Puis, ils retournèrent tous à l’école, pendant que madame Stinco retournait chez elle, contente que ses enfants aient bien prit la nouvelle.

Marie et Pierre étaient assis à la cafétéria et parlaient de tous leurs souvenirs d’enfance. Ils avaient un beau sourire aux lèvres, mais pensait à leurs amis. Ils se demandaient ce que la mère de Véro et Jeff avaient d’important à leurs dire.
- Vous semblez perdu dans vos pensées, dit Pierre, à l’intention de Géraldine et Sébastien.
- Ah c’est possible, répliqua Géraldine en haussant les épaules.
- Moi, je suis encore fatiguée, répondit Sébastien, c’est sûrement pour ça que je pars aussi vite dans mes pensées.
- Ouais, c’est possible, répliqua Jessy. C’est bizarre, mais j’ai un atroce mal de tête.
- C’est peut-être à cause de tes cours ce matin, dit Marie. Ce n’est pas facile pour nous recommencer à travailler autant après avoir été longtemps en congé.
- Elle a raison, approuva Pierre.
- Ils auraient dû nous donner une semaine de plus de congé, ajouta Géraldine, pour rire. Ça nous aurait tous fait du bien.
- Je dirais que c’est pire à cause qu’hier c’était la Saint-Valentin, dit Marie. On est bien plus fatiguée le lendemain.
- C’est très vrai ça, approuva Sébastien, qui essayait de ne pas s’endormir sur la table, puis il sursauta lorsque la cloche sonna.
- Ça alors Seb, il va falloir que tu ailles te reposer, une simple cloche te fait peur, dit Pierre pour l’agacer.
- Ouais, tu as raison, répondit Sébastien, qui écoutait à moitié.
- Bon, il faut aller en cours, dit Géraldine, après un long soupire.
- Oui, dit alors Marie. Je me demande si les autres vont être de retour à l’école pour les cours de l’après-midi.
- Sûrement, s’empressa de dire Jessy. Tu connais sa mère, elle n’accepterait pas qu’ils arrivent en retard.
- Ouais, tu as raison, approuva Marie.
Ils se dirigèrent alors vers leurs casiers, puis ensuite ils allèrent chacun à leurs cours.
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MessageSujet: Re: épisode 26   épisode 26 EmptyLun 27 Fév 2006 - 11:52

Véro, Jeff, Stacy et David arrivèrent juste à temps pour aller à leurs cours. Ils se séparèrent pour aller chacun dans leurs classes, mais ils se promirent de se retrouver pour la récréation. Véro était dans le même cours que Marie, Jessy, Géraldine et même Stacy. Alors, elle eut l’occasion de leurs résumer ce qui s’était passé sur l’heure du dîner.
- Ça veut dire que vous êtes sœurs, dit Géraldine, après que Véro ait fini de raconter toute l’histoire.
- C’est vrai qu’on voit la ressemble, dit Marie. Maintenant que je le sais, je comprends pourquoi vous êtes si pareil !
- Ouais, c’est vrai ça, approuva Jessy. Vous êtes toutes les deux blondes aux yeux blonds et vous avez tous les deux un beau visage ! C’est cool.
- Bah merci, répondit Stacy, qui ne savait pas trop quoi répondre.
- Ça doit quand même faire bizarre de découvrir que l’on a une sœur du jour au lendemain, dit Géraldine, songeuse. Vous semblez quand même l’avoir bien prit.
Les deux filles firent un signe de tête positif, toujours avec un petit sourire aux lèvres. Puis, le professeur arriva pour les avertir de ne pas parler. Elles continuèrent alors à parler seulement lorsque le cours fut terminé. Durant la récréation, Jeff mit au courant les autres à propos de la découverte de leurs sœurs, Stacy. Ils y souhaitèrent tous la bienvenue, ce qui fit très plaisir à Stacy, car elle avait eu peur que le monde ne l’accepte pas. Le dernier cours de la journée se déroula très bien, tout le monde était heureux et ils avaient tous hâte de rentrer chez eux. À la fin des cours, Jeff, David, Véro et Stacy se rejoignirent tous les quatre pour faire le trajet jusqu’à la maison des Stinco avec la voiture de David, car Jeff était venu à pied ce matin là.
Lorsqu’ils arrivèrent à la maison, Stacy avait les yeux grands ouverts.
- C’est bien grand ici, dit-elle. Avant, je restais dans un appartement avec ma mère et mon père.
- Alors, je comprends pourquoi tu dis que c’est bien grand ici, répliqua Véro, en souriant. Tu vas voir qu’il y a assez de place pour toi, ici.
- C’est vrai, en plus, on a une chambre de trop qu’on utilisait pour les inviter, mais il n’y a jamais personne qui a dormi là, dit Jeff.
- C’est vrai, quand David venait ici, soit il dormait dans ta chambre ou dans la mienne, approuva Véro. Même chose pour tous les autres. Alors, cette chambre t’appartient de droit.
- Ça veut dire que j’aurai ma chambre à moi ? Demanda Stacy, un peu surprise.
- C’est exactement ça ! Répondit David, en ouvrant la porte de la maison. Tu as bien de la chance.
- Ouais, c’est ça David, dit Véro avant d’entrer à son tour dans la maison.
Les quatre jeunes enlevèrent leurs manteaux et leurs bottes, puis ils se dirigèrent vers le salon pour parler un peu. Jeff alla prévenir sa mère qu’ils venaient d’arriver, puis il alla rejoindre les autres.
- Alors, Stacy, tu aimes ça ici ? Demanda Véro, après avoir fait une légère visite de la maison et s’être assise dans le salon.
- C’est vraiment beau, ici, répondit-elle. J’adore ça.
- Et bien tant mieux, car ici c’est chez toi, dit Véro, en souriant. Au fait, tu as des effets personnels ?
- Pas vraiment, répondit Stacy. En fait, je n’ai rien apporté.
- Bah avec la garde-robe de Véro, tu auras la chance d’être habiller demain aussi, répliqua David pour rire.
- C’est sûr que je vais lui prêter des vêtements, dit Véro, mais on va aller lui en acheter ! Elle ne portera pas toujours mes vêtements, elle n’a pas nécessairement les mêmes goûts que moi.
- Au moins, vous avez la même taille, constata Jeff.
- C’est normal, elles sont jumelles, dit David.
- Bah ça arrive qu’il y est des jumeaux et des jumelles qui ne se ressemblent pas du tout, répliqua Stacy. Alors, il ne faut pas se fier sur ça.
- Elle a raison, approuva Véro. Sinon, Stacy, tu veux nous parler un peu de toi ?
- Ouais, si ça vous intéresse, répondit celle-ci.
- Oui, on aimerait bien savoir quel genre de filles tu es, dit David. Je me demande si tu es aussi parfaite que ta sœur...
- David ! S’exclama Jeff.
- Quoi ? Demanda David, faisant semblant qu’il ne comprenait pas ce qu’on lui reprochait.
- Tu es mieux de ne pas faire le con.
- Comme si je faisais le con, moi ! Je ne fais jamais le con, tu sauras. Puis, encore moins sur un sujet qui implique Véro ! Si c’est pour enlever tes soupçons, c’est Véro que j’aime, je ne compte pas baiser toutes tes sœurs, alors arrête de t’énerver. Je ne faisais que faire une blague.
- C’est bon, les gars ? Demanda Véro. Stacy peut commencer à parler, là ?
- Ouais, répondit David, en faisant une grimace à Jeff.
- Ne t’en fais pas, ils sont toujours comme ça, répliqua Véro, à l’intention de Stacy. Jeff est trop protecteur envers moi et je crois qu’il n’a pas encore accepté que son ami soit avec sa sœur.
- Ah ça arrive parfois, répliqua Stacy, en riant.
- Ouais, répliqua David. Bon, tu peux commencer à parler, ça nous intéresse pour vrai. N’est-ce pas Jeff ?
- Oui, absolument, approuva celui-ci.
- Alors, arrête de la déranger avec tes David ! Répliqua celui-ci en riant.
Tous les quatre partirent alors à rire, car la manière que David avait dit son nom était assez drôle.
- Bon, je crois que c’est à moi de parler, finit par dire Stacy, après que tout le monde ait cessé de rire.
- C’est exact, approuva Véro.
- Alors, euh…pour mes traits de personnalités…euh…désolé je ne sais pas trop quoi dire, mais bon. Je suis quelqu’un de plutôt timide, d’assez sportive, car je me suis plus souvent tenu avec des gars. J'adore aussi chanter.
- Comme Véro, elle s’est plus souvent tenue avec des gars puis, elle adore chanter, reconnu Jeff.
- Ah bon, dit alors Stacy. Un autre point en commun.
- Puis, pour la timidité, tu risques de la perdre avec nous, Arielle, dit alors David.
- Arielle ? Répéta Stacy, se demandant quel était le lien.
- Oui, Arielle. Tu sais, la petite sirène, précisa David, de manière très sérieuse.
- Ouais et bien, il faut savoir que David est un peu spécial. Il donne des surnoms stupide, comme celui-là, à pas mal tout le monde. Moi, c’est Doroté, alors c’est ça, répondit Véro.
- Je ne savais pas, c’est assez spécial, répondit Stacy.
- Sinon, tu peux continuer, dit Jeff.
- Je ne sais pas trop quoi dire, répondit celle-ci. Je ne sais pas, je n’avais pas beaucoup d’amis là-bas, je viens à peine de vivre une rupture avec mon petit copain…euh…mon père est décédé alors que j’était qu’une enfant, je ne me souviens pas très bien de lui. Puis, ma mère est décédée, il y a quelques mois, car elle a fait un accident de voiture. J’ai vécu pendant ces trois mois, suivant son décès, dans une famille d’accueil.
- Tu en as vécu des choses tristes en peu de temps, dit alors Véro. Je crois qu’on est tous les deux douées pour les petits malheurs de la vie.
- Ah bon. Tu veux bien me les dire ? Demanda Stacy, qui ne savait plus trop quoi dire sur elle, en quelques instants.
- D’accord, répondit Véro. Euh…pendant un bon moment, moi et David, on a rompu et je dois dire que ça l’a été un des pires moments de ma vie. Ensuite, David est tombée en bas de cet arbre, dit Véro, en pointant l’arbre devant la maison.
- C’est vrai ? Demanda Stacy, surprise. Pourquoi ?
- Et bien, j’ai prit l’habitude d’aller rejoindre Véro dans sa chambre en montant par l’arbre, expliqua David. Alors, elle voulait me voir pour me dire si elle m’aimait toujours ou pas, donc quand je suis montée, j’ai perdu l’équilibre et je me suis retrouvée en bas.
- Oh, ce n’est pas cool, répondit Stacy.
- Sinon, continua Véro, j’ai fait un accident de voiture avant tout ça, ce qui m’a fait perdre deux petites filles.
- Deux petites filles, répéta Stacy, des jumelles. Alors, c’est génétique.
- C’est vrai ça, répliqua Véro qui venait de faire le lien.
Véro raconta alors à Stacy tous les petits malheurs de sa vie, puis Stacy fit de même. Ils parlèrent tous les quatre, jusqu’à l’heure du coucher. Ils allèrent tous se coucher dans leurs chambres, David dans celle de Véro et ils firent de merveilleux rêves. Stacy réussit à bien dormir pour la première fois depuis la mort de sa mère adoptive.
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