The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 épisode 27

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Véro
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Véro


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MessageSujet: épisode 27   épisode 27 EmptyMar 21 Mar 2006 - 18:38

Épisode 27...Encore des problèmes


Stacy dormait dans la nouvelle chambre qu’elle allait occuper pendant un certain moment. Jusqu’au moment où, elle entendit un cri.
- Arrête de crier comme ça ! Dit Véro, d’une voix base, mais Stacy put quand même l’entende.
- Pourquoi ? Demanda David. Il faut bien la réveiller, ta sœur.
- Je sais, mais il y a des manières plus douces, répliqua Véro.
Stacy se retint alors pour ne pas éclater de rire, puis elle se leva pour aller les rejoindre dans le couloir.
- Ce n’est pas grave Véro, je suis déjà réveillée, puis c’était bien drôle, dit Stacy, en s’étirant.
- Comme tu veux, répliqua celle-ci, en haussant les épaules. C’est juste que si ça t’embête, tu ne dois pas te gêner.
- Non, je sais. Enfin, je te remercie de penser à moi, dit Stacy. Toi aussi David, même si c’est pour me réveiller en criant.
- Ah c’est tout à fait normal, répondit David. C’est dans mes habitudes.
Véro éclata alors de rire, suivi de David et de Stacy. Les trois jeunes rirent tellement fort que cela réussit à réveiller Jeff, qui dormait dans la chambre juste à côté.
- Ah allez-vous la fermer ? Demanda Jeff, encore endormi.
- NON ! Cria David, en attrapant Véro pour la chatouiller et la faire rire encore plus. De toute façon, tu dois te préparer pour aller à l’école !
- Ouais, c’est ça, répondit Jeff avant de refermer la porte pour aller s’habiller.
- Il est toujours comme ça celui-là ? Demanda Stacy.
- Non, juste quand David dort à la maison, répliqua Véro. Surtout quand il le réveille en criant le matin, c’est toujours pire.
- Bah je ne fais rien de mal moi, dit alors David.
- Je sais bien, dit Véro, avant de partir à courir vers la cuisine pour que David ne puisse pas la chatouiller encore.
- Te sens à l’aise Stacy, tu peux venir déjeuner avec nous, dit David avant de partir à courir pour aller rejoindre Véro.
Stacy se mit alors à rire, puis se dirigea vers sa chambre pour enfiler les vêtements que Véro avait bien voulu lui prêter. Elle se brossa ensuite les cheveux, puis alla rejoindre Véro et David qui mangeaient tranquillement dans la cuisine. Sans parler, elle prit une tranche de pain et se versa un verre de jus d’orange avant de s’asseoir au côté de Véro.
- Les vêtements de Véro te vont vraiment bien, dit alors David, pour briser le silence.
- Il a raison, approuva Véro, tout en regardant David.
- Ah et bien merci, répondit alors Stacy en faisant un clin d’œil à l’intention de David, puis fit un petit sourire en regardant Véro.
Véro baissa alors la tête, puis regarda son assiette un long moment sans rien toucher. Elle releva ensuite la tête et remarqua que Stacy et David se regardaient, Véro se mordilla un peu la lèvre, puis se dit qu’elle ne devait pas s’énerver pour un rien. Elle n’avait absolument pas à être jalouse de Stacy, car David l’aimait vraiment, mais Véro avait quand même un pincement au cœur en apercevant le sourire qu’ils avaient au visage. Elle décida alors de se lever pour aller porter son assiette sur le comptoir de la cuisine, puis monta à l’étage pour aller s’habiller. Elle alla alors se regarder dans le miroir, puis elle remarqua qu’elle n’était pas vraiment à son avantage.
- Ah tu es là, dit David, en entrant dans la chambre.
- Euh ouais, répondit Véro. Tu n’es pas restée avec Stacy ?
- Non. Pourquoi ? Demanda-t-il intrigué.
- Bah…rien laisse tomber. Alors, elle est toute seule à la cuisine ?
- Non, Jeff est arrivé un peu après que tu sois parti. Alors, j’ai décidé de venir te rejoindre, je me demandais ce que tu avais.
- J’ai juste des nausées depuis que je me suis levée, mais ça devrait aller.
- Si tu ne vas pas bien, tu peux toujours rester à la maison, répliqua David. Tu n’as vraiment pas l’air à filer, toi.
- Ouais, pour me ramasser toute seule ici.
- Je ne sais pas, ma belle Véro. Ce n’est pas dans tes habitudes de répondre comme ça, qu’est-ce que tu as ?
- Tu vas peut-être me trouver stupide si je te dis vraiment ce que j’ai.
- Pas du tout ! Répliqua Véro, avant de prendre Véro par la taille et de l’embrasser dans le cou.
- Et bien, commença Véro.
- Je vous dérange, je crois, dit alors Stacy, qui était debout devant la porte de la chambre, qui était restée ouverte.
- Non, tu peux entrer, dit alors David.
- Bah…c’est que, essaya de dire Véro.
- Je voulais juste savoir si vous étiez prêt, car il faudrait partir maintenant sinon on risque d’être en retard.
- Descend, on va venir te rejoindre dans une minute, répondit alors Véro.
- Pas de problème, répondit Stacy avant de repartir.
- Pourquoi tu ne veux pas descendre tout de suite ? Demanda David.
- David, je n’arrive pas à le croire ! S’exclama Véro. J’allais te dire ce qui fait que je ne vais pas bien et toi tu ne t’en souviens plus d’une seconde à l’autre, juste parce que Stacy est entrée.
- Je suis désolée, Véro. Je suis juste un peu fatigué, alors je suis vite déconcentré. Allez, on devrait aller rejoindre les autres.
- Ouais, c’est ça. Vas-y, je me maquille un peu et j’arrive, répliqua Véro.
Véro se dirigea vers son miroir et sortit son maquillage. Véro en voulait à David de lui avoir fait ça et de regarder autant sa sœur. Elle n’avait même pas pu lui dire ce qu’elle ressentait, car il avait vite changer de sujets.

Géraldine se réveilla assez tôt pour avoir le temps d’aller courir un peu dans le voisinage. Elle avait soudainement eu besoin d’aller prendre l’air, elle avait toujours adoré faire ça, ça lui rafraîchissait toujours les idées. Elle pouvait ensuite passer sa journée au meilleur de sa forme. Géraldine se mit alors à courir plus vite lorsqu’elle s’aperçut que le soleil se levait de plus en plus. En plus, elle n’avait pas amené sa montre, alors elle ne pouvait pas se permettre de revenir trop tard. Alors, lorsque Géraldine entra dans sa maison, elle remarqua que personne n’était encore réveillé. Géraldine alla donc prendre sa douche à l’étage, puis lorsqu’elle sortit de la salle de bain, elle croisa sa mère qui attendait que la salle de bain se libère.
- Ah salut Gege ! Dit Chuck, qui venait de sortir de sa chambre.
- Salut, répondit Géraldine, en affichant un sourire.
- Tu as l’air en forme ce matin, dit-il alors. Tu t’es levée tôt, en plus, je t’ai entendu descendre.
- Ouais, je suis allée courir, répondit Géraldine, en descendant les escaliers dans le but d’aller prendre le petit déjeuner.
- Ah c’est ce qui explique ton beau sourire ce matin, alors qu’on a de l’école et que Seb n’est pas dans les parages.
- C’est sans doute ça, répliqua Géraldine.
- J’aime bien te voir comme ça.
- Toi aussi tu devrais venir courir avec moi, alors. Ça te ferait beaucoup de bien à toi aussi et ça pourrait être cool.
- Ouais, je vais y penser. L’idée n’est pas mauvaise, ça me garderait en forme aussi.
- Sinon, comment ça va avec ta Jessy ? Demanda Géraldine, avant de prendre une bouchée de sa pomme.
- Ouais. C’est juste qu’on se chicane beaucoup, c’est temps-ci. Afin, c’est peut-être pour un truc ridicule, mais elle commence à m’inquiéter.
- Comment ça ?
- Et bien, je l’ai prit une fois à prendre des comprimés pour les maux de tête. Je sais que ça semble banal, mais c’est rendu qu’elle en prenait tous les jours et pas juste une à la fois.
- Ouais, mais elle a vraiment mal à la tête, elle m’en a parlé. J’ai toujours dit que c’était parce qu’elle travaillait trop.
- Je sais Gege, mais ce n’est pas correct. Je ne suis pas trop d’accord avec ça et je m’inquiète beaucoup pour elle. Elle ne veut pas aller voir un médecin pour ça.
- Tu lui as dit tout ça ? Demanda Géraldine.
- Oui, bien sûr. La seule différence, c’est qu’elle prend ses comprimés en cachette. Je sais, car je l’ai surpris pas plus tard qu’hier.
- J’avoue que ce n’est pas une bonne chose ça. Si tu veux, je peux lui parler et je verrai bien ce qu’il y a à faire.
- Ça serait cool, dit alors Chuck.
- Bah c’est juste normal, répliqua Géraldine en se levant pour aller prendre son sac.
- Ouais, on devrait partir maintenant.
- On est supposé aller rejoindre Véro et les autres pour se rendre à l’école. Alors, ne les faisons pas attendre.
- Tu as raison, approuva Chuck en se levant à son tour.
Géraldine et Chuck allèrent chercher leur manteau pour ensuite sortirent et aller rejoindre les autres dans la maison juste à côté. Lorsqu’ils arrivèrent dans la cours, ils virent sortirent David et Stacy ensemble. Géraldine s’empressa de leurs envoyer un petit signe de la main pour leur dire salut.
- Salut vous deux, dit alors David.
- Allo, dit Stacy à son tour, d’une voix un peu gênée.
- Bonjour, répliqua Géraldine. Alors, Jeff et Véro s’en viennent bientôt ?
- Ouais, je pense bien, répliqua David. Véro a dit qu’elle viendrait nous rejoindre, elle devait se maquiller.
- Ça t’embête si je monte la voir ? Demanda Géraldine. Je devais lui parler d’un petit truc.
- Non, pas du tout, vas-y, répondit David. De toute façon, on est bien en avance pour l’école.
Géraldine n’attendit pas plus longtemps et se dirigea vers la porte d’entrée. Lorsqu’elle entra dans la maison, Jeff allait sortir. Géraldine lui dit alors qu’elle devait parler à Véro et monta immédiatement à l’étage.
- Salut Véro ! Dit Géraldine, pour prévenir son amie qu’elle était entrée.
- Allo ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda alors Véro.
- Je me demandais si ça allait, répliqua alors Géraldine. Je me suis dit que vu que tu n’étais pas descendu avec David, chose qui m’a beaucoup surpris, et bien que tu ne devais pas aller si bien.
- Effectivement, répliqua Véro sans enthousiasme.
- Veux-tu me raconter ce que tu as ? Demanda alors Géraldine.
- Je veux bien, mais si on ne part pas maintenant, on va être en retard à l’école. Si tu veux, je t’en parlerai ce soir.
- Tu vas tenir jusque là ? Demanda Géraldine incertaine. Sinon, on manque le premier cours et ce n’est pas plus grave que ça.
- Ça peut attendre, affirma Véro, avant d’afficher un sourire forcé.
- Alors, c’est comme tu veux. Viens, dit alors Géraldine, après avoir prit son amie dans ses bras.
Les deux filles descendirent après que Véro ait complètement sécher ses larmes, puis ils sortirent à l’extérieur comme si rien ne s’était passé.

Marie se réveilla en sursaut après avoir fait un terrible cauchemar. Elle avait rêvé que l’on tuait un petit bébé sous ses yeux et que lorsqu’elle voyait le visage de la personne qui avait fait ça, c’était le sien. Marie se sentit alors très mal, elle se demandait si elle aurait des remords après avoir décidé d’avorter. Il réfléchit comme ça pendant une heure, car elle n’arrivait plus à s’endormir. Puis, Pierre finit par ouvrir les yeux, car le cadran venait de sonner.
- Salut Marie, dit Pierre, en se redressant pour éteindre le cadran.
- Ah Pierre ! Dit-elle. Bien dormi ?
- Ouais, assez. Et toi ? Ça va ? Tu n’as pas trop l’air bien.
- C’est juste que ça fait un peu plus d’une heure que je suis réveillée. C’est que j’ai fait un terrible cauchemar et je n’arrivais plus à m’endormir. Je pense à tout ça depuis tantôt.
- Dis-moi. C’était quoi ce cauchemar ? Demanda-t-il, intrigué. Ce n’est pas dans tes habitudes d’en faire.
- Je sais. C’est que cette fois, je crois savoir pourquoi.
- Éclaire-moi. Je ne vois pas ce que ça pourrait être.
- Et bien, dans mon rêve, je me suis vue en train de tuer un bébé. En faits, je crois que c’est en lien avec mon futur avortement.
- Bah ouais, tu as raison. Ça alors, ça doit être terrible !
- Oui et je commence à penser que je fais peut-être une erreur. Je ne sais plus quoi penser, mais je dois avouer que j’ai un peu peur.
- Je ne peux pas t’aider dans cette décision, ma belle. C’est à toi de décider si tu le gardes encore ou bien si tu te fais avorter.
- Tu peux quand même me donner ton avis, dit alors Marie. Malgré que si tu as la même, je la connais.
- Et bien, effectivement j’ai la même. J’y ai beaucoup réfléchit, Marie, car on est vraiment dans une situation où il faut prendre une décision éclairée. Sauf que je me suis rendu compte que j’adorerais être père, mais pas maintenant. C’est trop tôt pour moi, mais si tu décides de le garder, je t’aiderai. C’est certain.
- Je dois avouer que ça ne m’aide pas tellement, mais bon je compte y réfléchir un peu plus.
- Tu fais bien, approuva Pierre avant de se lever pour s’habiller.
Pierre et Marie s’habillèrent en silence, puis ils allèrent prendre leurs petits déjeuner, ensemble, à la cuisine.
- Je trouve vraiment ça plaisant de déjeuner ici, tranquillement, alors qu’on est vraiment chez nous, dit alors Pierre.
- C’est drôle, je me disais exactement la même chose.
- On pourrait presque croire que nos pensées sont liées.
- Ouais, c’est vrai, approuva Marie. Je trouve ça plutôt drôle comme coïncidence. Enfin, c’est vrai qu’on est bien chez nous.
- Je suis content d’avoir prit la décision de prendre cet appartement, dit alors Pierre.
- Moi aussi, je suis très contente de ton idée. Je crois que je n’aurais pas osé moi-même, ça aurait prit plus de temps.
- Je ne sais pas, répondit Pierre en haussant les épaules. C’est toi qui sait après tout. Sinon, j’espère bien que David et Véro vont être aussi content que nous de vivre ensemble.
- Je l’espère bien aussi, mais ils n’ont pas encore eu le temps de le savoir. Avec l’arrivée de Stacy, ils ont décidé de passer plus de temps avec elle, alors chez Véro.
- Ouais, c’est vrai. Enfin, David ne devrait pas avoir de problème à vivre avec Véro, mais Véro risque d’avoir de la difficulté à endurer Dav.
- Oui, probablement ! Répliqua Marie. Vivre avec David, je sais ce que c’est et ce n’est vraiment pas de tout repos.
- Malgré que Véro va sûrement y arriver, ça prend déjà beaucoup de courage juste pour qu’elle soit fiancée avec.
- Ouais, c’est vrai.
Ils finirent de se préparer avec un petit sourire, car dehors il faisait très beau, puis ils partirent pour l’école.
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MessageSujet: Re: épisode 27   épisode 27 EmptyMar 21 Mar 2006 - 18:38

Jessy s’était levée très rapidement ce matin là, car son cadran n’avait pas sonné et qu’elle était presque en retard pour l’école. Elle s’empressa de prendre un tranche de pain, puis enfila son manteau et prit ses bottes avant de partir en courant dehors. Elle courra un bon moment jusqu’à ce qu’elle arrive tout près de l’école, elle ralentit, car il lui restait dix bonnes minutes. Elle reprit son souffle avant de pousser les grandes portes de l’école, qui menait directement dans le grand hall. Elle alla à son casier pour aller ranger son manteau et son sac, puis lorsqu’elle eut terminé de tout serrer dans sa case, la cloche sonna. Jessy regarda alors son horaire et constata avec satisfaction qu’elle commençait en musique, alors elle prit ces choses, puis alla voir pour trouver une de ses amies, car elles avaient leur cours de musique toutes les cinq en même temps, en incluant Stacy. Jessy se dirigea d’abord vers la case de Géraldine, mais celle-ci n’y était pas, alors elle continua un peu plus loin et aperçut les filles qu’elle cherchait un peu plus loin, à la case de Stacy. Marie, Géraldine et Stacy y étaient, mais Jessy n’aperçut pas Véro dans le coin.
- Salut les filles, dit Jessy, en arrivant près du casier.
- Ah salut Jess ! Dit alors Marie et Stacy d’une même voix avant d’éclater de rire.
- Ça va, toi ? Demanda Géraldine, dont Chuck lui avait parlé de ses problèmes de migraines.
- Euh ouais, toi ? Demanda Jessy, en affichant un sourire.
- Ouais, je vais très bien ! Répondit Géraldine avec enthousiasme.
- Au fait, elle est où Véro ? Demanda Jessy, en regardant la case de Véro, un peu plus loin.
- Je ne sais pas, répondit simplement Stacy, en haussant les épaules.
- Moi non plus, elle nous a dit qu’elle avait un truc important à faire avant d’aller en cours, alors elle va nous rejoindre en classe, répliqua Marie à son tour, tout en se dirigeant vers le local de musique.
- Je me demandais, dit alors Jessy.
Les quatre filles entrèrent alors dans la classe, puis elles allèrent prendre place à leurs places habituels, dans le fond de la classe. Véro y était déjà assise et affichait un léger sourire, mais lorsque Marie s’approcha un peu plus, elle put remarquer que les yeux de Véro était humides et qu’elle semblait avoir pleurer avant qu’elles arrivent.
- Salut, dit Stacy, en s’assoyant au côté de Véro.
- Allo, répondit Véro, sans enthousiasme, toujours avec un faux sourire au visage.
- Ça n’a pas l’air d’aller toi, dit alors Marie.
Véro se contenta de hausser les épaules, puis elle détourna son regard, car monsieur Reeves venait de commencer à parler. Marie se tourna alors vers Géraldine, puis écouta à son tour le professeur. Ils travaillèrent très fort durant toute la période, puis ils sortirent de la classe lorsque la cloche sonna, sans toutefois parler de quoi que se soit. Ils allèrent s’asseoir à une table de la cafétéria, car Géraldine devait avancer un travail qu’elle n’avait pas fait.
- Je déteste faire des travaux à la dernière minute comme ça. C’est toujours plus stressant ! Dit Géraldine, en sortant une feuille.
- C’est à toi de les faire la veille, dit alors Pierre en riant.
- C’est facile à dire. Moi, je n’ai pas juste ça à faire, dit alors Géraldine. Il y a plein de choses qui passe avant mes devoirs.
Sébastien éclata de rire en entendant ça, suivi de tous les autres personnes, sauf Véro.
- Il y a quelque chose qui ne va pas Véro ? Demanda Pierre, qui avait remarqué que c’était la seule qui ne riait pas.
- Non, ça va, dit alors Véro, en essayant d’avoir l’air sérieuse.
- Allons Véro, ne nous fait pas croire que tu vas très bien, dit alors Marie, qui venait de remarquer que David n’écoutait pas, car il était concentré à parler avec Stacy.
Véro haussa les épaules, regarda un moment David, puis elle lâcha un profond soupir. À ce moment, Marie comprit la source du problème, puis elle en glissa un mot à Pierre, qui comprit également le jeu de David avec tristesse. Pierre prit alors l’initiative de parler avec David dès le prochain cours. Il ne pouvait pas laisser Véro voir David s’occuper plus de sa sœur qu’elle. Ce qui fâchait le plus Pierre, c’est que David ne voyait même pas que Véro était triste et qu’il ne voyait même pas qu’elle ressentait le besoin d’être rassurée. La cloche fini par sonner pour annoncer la fin de la récréation et tout le petit groupe se sépara pour aller chercher leurs choses à leur case respective.

Jeff et Chuck partirent ensemble pour leur cours d’informatique, tout en parlant de tout et de rien. Pierre et David les suivaient en arrière, car leurs cours étaient en même temps.
- As-tu remarqué que ta sœur ne semblait pas au meilleur de sa forme ? Demanda Chuck, à l’intention de Jeff.
- Ouais, répondit celui-ci. Je ne sais pas ce qu’elle peut avoir, mais elle semblait vraiment triste.
Jeff se tourna alors, puis attendit David pour marcher à ses côtés.
- As-tu remarqué quelque chose de différent chez Véro ? Demanda alors Jeff.
- Non, répondit David, en haussant les épaules. Pierre vient de me demander la même chose. Véro semble normale.
- Ça y est ! Il est aveugle, dit alors Jeff.
- C’est ce que j’allais dire, dit alors Chuck en regardant David avec découragement.
- Ah non ! Ne commence pas toi aussi, dit alors David. Je ne sais pas ce que Véro peut avoir et ce qui vous fait vous inquiétez, mais elle semblait très heureuse à l’idée d’avoir une sœur jumelle. Moi, je dis que c’est normal qu’elle ne soit pas ultra heureuse, car on est à l’école aujourd’hui. Il ne faut pas trop lui en demander.
- Ah tu est trop con ! Dit alors Pierre. Durant tout le matin, tu ne lui as presque pas parler. À la récréation, ça force si tu lui as dit bonjour ! Comme tu peux être con. C’est pour ça qu’elle est plus triste, tu la délaisse pour être plus avec sa sœur.
- Bah non. Je tiens juste à connaître un peu plus Stacy, dit alors David.
- Tu n’es pas obligé d’ignorer Véro pour ça, dit alors Jeff. Elle était sur le point de pleurer tout à l’heure et tu n’as rien vu.
- Vous m’énervez avec ça, dit alors David en entrant dans la classe. Si je vous dis qu’elle va bien. Je lui ai parlé ce matin et elle m’a dit que c’était correct.
- Laissez-le faire, dit alors Chuck. Il va bien se rendre compte assez vite de la situation.
David lâcha alors un long soupire avant de s’installer devant un ordinateur, puis d’écouter les consignes pour le prochain projet.

Marie marcha au côté de Stacy pour se rendre à son cours.
- Alors Stacy, tu sembles t’être bien intégrer dans ta vraie famille, dit alors Marie.
- C’est vrai, approuva celle-ci. Sauf que j’ai l’impression que Véro n’est pas si contente de mon arrivée qu’elle le prétend.
- Je ne sais pas, dit alors Marie. Je ne crois pas que se soit réellement toi qui lui pose un problème, mais le fait que tu es beaucoup avec David.
- Je sais, mais je dois t’avouer que je ne fais pas exprès, dit alors Stacy, un peu mal à l’aise.
- Je ne sais pas. Ce n’est pas vraiment quelque chose qui me concerne, mais Véro est triste et ça ne peut pas continuer comme ça.
- Si tu veux, je peux en parler à David. On dirait qu’il ne s’est même pas rendu compte de ça. Ce matin, Véro lui a demandé de parler seul à seul avec lui, puis il n’est même pas descendu avec elle. Il est venu me rejoindre à la place.
- C’est un comportement un peu stupide de mon avis. On dirait qu’il a des vues sur toi, puis qu’il pense que Véro ne se rend pas compte de ça.
- Ouais, je crois que tu as bien résumé la situation.
- Je dois avouer que je croyais que tu jouais le jeu aussi, mais à t’entendre parler, tu n’es pas coupable du tout.
- Bah non, dit alors Stacy. Je n’aime pas voir David agir comme ça avec moi et encore moins Véro être triste à cause de moi.
- Je te crois. Il faudrait que tu en parles avec Véro, sinon tu as des chances d’être détester et ça ne serait pas cool pour toi.
- Tu crois que Véro me déteste pour ça ?
- Je ne sais pas tellement. Elle a refusé d’en parler avec nous, alors on ne sait rien de ce qu’elle pense. Ça reste que tu devrais essayer d’arranger les choses, car je ne crois pas que se soit à moi de le faire.
- Non, effectivement. Sinon, tu sais, euh…Jess…
- Ouais.
- Je la trouve vraiment pâle. C’est normal ? Demanda Stacy.
- Non, pas vraiment. D’après Chuck, elle a un problème. Disons qu’elle a toujours mal à la tête ou elle a toujours des crampes, ce qui l’a apporté à prendre plus de médicaments. C’est ce que nous en a dit Charles, mais on n’en sait pas vraiment plus.
- Ça pourrait ressembler à une dépression, dit alors Stacy, qui avait eu une amie, qui avait eu le même genre de problème.
- Je n’avais pas pensé à ça, mais tu as peut-être raison.
Stacy et Marie parlèrent un bon moment de Jessy, puis de la maladie qu’elle pourrait avoir, la dépression. Cela réussit seulement à inquiéter plus Marie et Stacy, même si elle la connaissait à peine. Stacy promit également à Marie que dès l’heure du dîner, elle s’arrangerait pour avoir une conversation sérieuse avec Véro et David, car elle n’aimait pas du tout la situation elle non plus. Elle était contente que Marie lui ait parler de ses doutes, comme ça elle savait qu’elle n’était pas la seule à l’avoir remarqué.

Géraldine et Véro se rendirent ensemble à leur cours. Véro avait décidé d’attendre Géraldine, car elle n’avait pas eu le temps de terminer son travail, au lieu de monter immédiatement avec Stacy et Marie.
- Tu n’es pas obligée de m’attendre, dit alors Géraldine, car on va arriver en retard.
- Ce n’est pas grave, dit alors Véro. J’en ai prit l’habitude de toute façon et puis, je ne voulais pas te laisser toute seule.
- Je ne m’aurais quand même pas fait manger, dit alors Géraldine pour rigoler.
- Ah ! On ne sait jamais, mais c’est vrai que les probabilités sont faibles pour que tu te fasses croquer par un méchant monstre.
- Une chance ! Je commençais à avoir peur, dit-elle après avoir rit un peu. Sérieusement, dis dont la vraie raison qui te fait rester avec moi.
- Je pense que tu la sais déjà, dit alors Véro, un peu mal à l’aise que son amie veule aborder le sujet.
- Ouais, mais je ne suis pas certaine. C’est Dav et Stacy ? Demanda alors Géraldine, tout en rangeant ses choses.
- Je ne suis pas la seule à avoir remarqué qu’il est avec elle, alors, dit Véro tout en se levant, car Géraldine venait de finir son travail.
- Non, répondit Géraldine, en se levant à son tour.
- Je ne sais pas quoi faire, dit alors Véro. Je ne veux pas paraître pour la fille jalouse, alors je ne sais pas si c’est une bonne idée d’en parler avec David. Puis, Stacy me trouverait bizarre.
- Écoute Véro, tu le sais très bien que c’est mieux d’en parler. Tu ne peux pas continuer comme ça, c’est ridicule. Il faut que tu arranges les choses et le mieux pour ça, c’est d’en parler.
- Je sais, mais j’ai peur d’avoir l’air ridicule justement.
- Allons, tu n’auras pas l’air ridicule. Je dois te dire que tu as raison de t’inquiéter en ce moment, David est distant et même nous on s’en est aperçut.
- Ouais. Je verrai tout à l’heur, dit alors Véro avant de rentrer dans la classe, en compagnie de Géraldine, sans même que le prof dise quelque chose sur leur retard.
Véro s’arrangea pour prendre le bureau libre du côté de la fenêtre pour ne pas être assise au côté de Stacy, car elle n’avait pas envie de lui parler pour le moment. Elle devait faire le point et à penser comment elle ferait pour aborder le sujet. Elle balaya la classe de regard, puis s’arrêta sur Jessy, qui ne semblait vraiment pas bien. Son amie était couchée sur son bureau et était anormalement blanche. Elle se tourna pour en passer la remarque à Marie, qui était assise juste derrière elle. Marie lui dit alors qu’elle avait également remarquer ça, puis que Chuck leurs en avait parler, à elle et à Pierre. Véro fut alors encore plus triste en regardant Jessy, car elle détestait quand il arrivait des malheurs à ses amis. Finalement, le cours passa extrêmement vite pour Véro, également pour Stacy, car elles savaient, chacune de leur côté, qu’elles devaient arranger ce gros mal entendu.
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MessageSujet: Re: épisode 27   épisode 27 EmptyMar 21 Mar 2006 - 18:39

Dès que la cloche sonna, Véro et Stacy se rejoignirent à la sortie de la classe, elles eurent alors le pressentiment qu’elles avaient toutes les deux besoins de parler et de la même chose.
- J’imagine que tu viens m’annoncer un truc à propos de toi et David, dit alors Véro, un peu sèchement.
- Non, dit alors Stacy, sur un ton calme.
- Je suis désolée de dire ça comme ça, se reprit Véro, qui n’avait pas envie d’être fâchée contre sa sœur.
- Ce n’est pas grave. Je dois avouer que je te comprend. Je veux juste te dire que ce n’est pas de ma faute si David est beaucoup avec moi et ça m’énerve qu’il te mette un peu de côté à cause de ça. Je trouve le comportement un peu stupide.
- Pour vrai ? Demanda alors Véro, un peu surprise d’entendre ça, elle qui croyait que Stacy le faisait exprès.
- Bien sûr que si. Je ne suis pas en faveur du comportement de David. Il ne faut pas me prendre pour quelqu’un de méchant. Je ne ferais jamais ça.
- Je te crois, répondit Véro.
- Si tu veux, je suis prête à en parler avec David, ça ne peut pas continuer comme ça.
- Sauf que j’aimerais savoir ce que tu penses de lui. Tu as beau être contre son comportement, mais tu ne sembles pas indifférente à ses petites remarques.
- Non, effectivement. Sauf que je ne veux pas te voler ton chum, ce n’est pas mon but. Tu as vraiment du goût côté garçon, mais je t’assure que je n’accepterai pas d’être avec lui, car tu es beaucoup plus importante que lui, afin de mon avis.
- Il ne faudrait pas non plus penser qu’il est amoureux de toi, dit alors Véro. Il ne s’en rend peut-être pas compte qu’il me fait beaucoup de peine.
- Non, je ne crois pas que c’est son but, répliqua Stacy. Il me parle souvent de toi, tu sais. Il est toujours amoureux de toi, mais il ne voit même pas que ça te fait de la peine qu’il pense autant de temps avec moi.
- Ouais, mais j’ai tellement l’impression de m’énerver pour rien. D’en faire tout un drame juste pour ça.
- Tu as raison, crois-moi. C’est raisonnable ce que tu fais.
Véro esquissa un léger sourire avant de se rendre à son casier pour aller chercher son lunch et porter ses livre. Stacy fit de même de son côté, puis les deux filles se rejoignirent pour aller manger ensemble. David arriva un peu après dans la cafétéria, puis il prit place au côté de Véro. Il la prit alors par la taille et tenta de l’embrasser dans le cou, mais Véro le repoussa gentiment avant d’ouvrir sa boîte à lunch. David la regarda un long moment sans trop comprendre ce que Véro avait.
- Je vais en retenue, ce midi, annonça alors David.
- Ouais, il a fait le con, approuva Pierre. Il peut vraiment être stupide quand il veut. En plus, je suis aussi en retenue !
- Qu’est-ce qu’il a fait ? Demanda alors Marie, qui avait remarqué que Véro avait repoussé pour la deuxième fois David.
- Il a insulté notre remplaçante, répliqua Jeff, il a dit un truc dans le genre : «Tasse-toi de là, la grosse, tu nous bouches la vue ! »
- Ouais, ça sonnait dans le genre, dit alors Pierre.
- Alors, pourquoi vous êtes tous les deux en retenue ? Demanda Géraldine, qui ne comprenait pas le lien avec Pierre.
- Je vais te poser une question, commença alors Pierre. Si tu aurais été à ma place, comment tu aurais réagit ?
- Je ne sais pas, j’aurais probablement rit ou encore j’aurais dit à David qu’il est con d’avoir dit ça, répliqua Géraldine, qui ne voyait pas vraiment où il voulait en venir.
- Et bien, je me suis mis à rire, c’est sûr. C’était tellement drôle de voir la face que David lui a fait que toute la classe s’est mise à rire. Le problème est que puisque j’étais en équipe avec Dav, elle pensait que je riais d’elle et que j’étais en accord avec ce que David a dit, donc elle nous a tous les deux demander d’aller la voir à son bureau ce midi.
- Té pas cool Dav ! Dit alors Marie. À cause de toi, je ne passerai pas le midi avec mon chum.
- Ah ! On s’en fou un peu, dit alors, d’un ton bête, David, qui ne trouvait pas ça drôle que Véro l’ignore comme elle le faisait.
- Tu n’es pas obligé de me répondre comme ça, je disais ça pour rigoler, répliqua Marie, un peu fâchée, elle aussi.
- Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n’aime vraiment pas l’ambiance de la gang ce midi, intervint alors Jessy. Vous pourriez vous forcer un peu, vous avez tous l’air mort !
- C’est plus toi qui a l’air de ça, dit alors Allison, qui venait d’arriver derrière elle.
- De quoi ? Demanda Jessy. Ça n’a aucun rapport ton truc ! Puis, dégage, tu empestes !
- C’est vrai ! Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Demanda Pierre, en se bouchant le nez. On dirait que tu as vidé la bouteille de parfum de ta grand mère !
- C’est affreux, je vais vomir ! Dit alors Jeff, en riant.
- Ça suffit ! Dit Allison, qui commençait à rougir légèrement. Mon parfum est de grande qualité et il vaut extrêmement cher. Ce n’est vraiment pas le genre de choses que vous pouvez vous permettre, vous les gens sales !
- Elle essaie de nous insulter ? Demanda Géraldine.
- Et elle ne réussis pas, répliqua Stacy. C’est qui elle exactement ?
- Allison, la vache numéro un de l’école, répliqua David. C’était presque mieux quand tu ne l’as connaissais pas, ce n’est pas favorable de savoir qui elle est.
- Sinon, tu n’as pas répondu à ma question ! Tu me trouves mortes ? Demanda Jessy. Même si entre nous deux, c’est plus toi qui s’en approche, tu sens drôlement la pourriture d’un mort.
- Tu es vraiment dégueulasse Jess ! Dit alors Chuck, en faisant la grimace pour rire.
- Et bien, tu ne t’es pas vu ? Demanda Allison. Tu es aussi blanche qu’une morte ! C’est vraiment affreux le teint que tu as c’est temps-ci ! Tu sais, les bains de l’ai c’est à l’époque des grecs, pas la notre. C’est démodé depuis longtemps !
- Tu dis n’importe quoi ! Répliqua Jessy, fâchée. Je ne suis pas plus blanche qu’un autre et je ne suis pas aussi laide que toi, il ne faudrait pas que tu te mêles.
- Tu iras devant un miroir, ma chère ! Tu verras bien que tu es affreusement laide, tellement que le miroir va casser lorsque tu vas t’y regarder.
- Es-tu venu ici pour traité Jessy de morte ? Demanda alors David, qui en avait vraiment assez, surtout que Véro avait refusé pour une troisième fois qu’il la touche.
- Non, ce n’est pas ça, répliqua Allison. Je suis seulement venue voir la nouvelle, elle m’intriguait beaucoup. C’est à faire peur de proche, elle ressemble trop à Véro ! Elle se fait cloner, c’est épouvantable !
- Je ne suis pas un clone ! Dit alors Stacy. Puis, si tu veux savoir, moi c’est Stacy, pas la nouvelle ! Puis, je préfère avoir le même visage que Véro, car si j’aurais eu un visage comme le tien, je serais rester cacher à tout jamais. Jamais j’aurais accepté d’avoir les mêmes traits physiques d’une fille affreuse comme toi, qui sent ultra mauvais en plus.
- Je ne savais pas que finalement, Véro, tu avais compris certaine chose ! Dit Allison, en ignorant alors Stacy.
- Quoi ? Demanda Véro, en fronçant les sourcils.
- Tu ne remarques pas que David essaie de te tripoter depuis tantôt ? Tu le repousses depuis qu’il est arrivé, c’est entre autre la raison qui m’a attiré à votre table. Je viens voir éclater une chicane, j’espère qu’elle viendrait.
- De quoi tu parles ? Demanda David, qui n’avait vraiment pas envie qu’Allison se mêle de ses problèmes de couple.
- Tu sais très bien de quoi je parle, répliqua celle-ci.
- Dégage Allison ! Si tu crois que tu vas avoir l’occasion de venir prendre David ou de partir une chicane, tu te trompes royalement ! Répliqua Véro, qui sentait qu’elle était de plus en plus en colère.
- Avoue que vous n’êtes pas aussi heureux qu’à vos débuts, dit alors Allison, qui avait envie de rire.
- Va t’en Allison ! Ça ne te regarde pas ! Répliqua alors Pierre. C’est de leurs affaires, pas les tiennes !
- Bon, j’ai une retenue ! Dit David, extrêmement en colère après Véro et Allison.
Allison éclata de rire en voyant que tout le monde semblait en colère, puis elle partit en gardant la tête haute. David se leva d’un bond, puis partit en direction de son casier, sans avoir toucher à son dîner. Pierre avala sa dernière bouchée de sandwich, puis alla le rejoindre, en disant aux autres qu’il allait arranger tout ça. Véro se mit alors à pleurer exactement au moment où Pierre quitta la table.
- Oh Véro ! Ne pleure pas, dit alors Stacy.
- Je suis tannée, dit-elle alors. Ça ne marche jamais bien et longtemps, moi et David. Je suis sûr qu’il serait mieux sans moi.
- Ne dis pas ça ! Voyons Véro, tu sais très bien que vous êtes fait pour être ensemble, c’est juste que vous êtes moins chanceux, dit alors Chuck. Il ne faut pas que tu remettes tout ça sur ta faute.
- Il a raison, approuva Jessy, qui était encore gênée après l’intervention d’Allison, à propos de son teint.
- Je sais, mais ça reste que j’ai très hâte qu’il ne m’arrive plus rien d’épouvantable et que je puisse vivre une petite vie normale.
- Ça va venir, c’est certain, dit alors Marie. Je dois avouer que moi, être à votre place, je ne saurais pas tellement quoi faire. Sauf que tu es forte Véro, tu vas arriver à passer par dessous tout ça, puis tout ira pour le mieux. J’ai tellement confiance.
- Euh…je n’ai pas trop suivi, dit alors Chuck. Tu pourrais nous dire ce qui se passe exactement, pourquoi vous êtes fâchés ?
- Tu veux que je réponde pour toi ? Demanda Stacy.
- Ouais, répliqua Véro, contente que sa sœur décide de tout leur dire elle-même, car elle n’avait pas envie d’expliquer tout ça.
- Et bien, le problème est que David est un peu distant envers Véro, puis on dirait qu’il ne se rend même pas compte de ça. Il passe plus de temps avec moi qu’avec Véro depuis que je suis arrivée ici. Ça se résume pas mal à ça.
- Ouais, c’est ce que l’on avait remarqué, dit alors Jeff. Sauf qu’on ne sait pas pourquoi il passe plus de temps avec toi, Stacy. Je dois avouer qu’à le regarder aller comme ça, je pourrais presque penser qu’il te fait la cour.
- Oui, mais il ne faut pas oublier qu’il adore Véro, dit alors Stacy, pour défendre sa sœur. Je ne sais pas ce que David fait exactement, mais je ne crois pas qu’il est un œil sur moi.
- Moi non plus, dit alors Chuck. Je dirais juste que tu l’intrigues. Tu es identiques à sa blonde, puis il tient à te connaître. Le seul truc est qu’il a mit un peu Véro de côté, mais il ne s’en est même pas rendu compte.
- Non, on lui en a parlé, dit alors Jeff. Il ne faut pas que tu t’en fasses, Véro. Dav t’aime vraiment.
- Arrête de pleurer, dit alors Marie, qui était triste de voir son amie comme ça.
- Ça doit être la fatigue qui fait que mes émotions ressortent autant, dit alors Véro.
- Ça se peut ça, répliqua Géraldine. Écoute, je te comprend, mais parles-en avec David dès que tu le peux, puis tu verras que tout va s’arranger.
Véro essuya alors ses larmes, puis fit un léger signe de tête pour montrer qu’elle savait ce qu’il fallait faire. Ils passèrent le reste du midi dans une meilleure ambiance. Véro n’en voulait plus du tout à Stacy, puis elle avait hâte de se retrouver à nouveau dans les bras de David. Elle détestait être fâché contre lui, surtout de le voir triste à cause de leurs chicanes. Véro ne revit pas David du midi, ni de l’après-midi, car d’après Pierre, son comportement en classe empirait à chaque cours.

À la fin de la journée, Pierre alla retrouver Marie, pour qu’ils se rendent à leurs appartements tous les deux ensemble. Pierre était fatigué de sa journée et Marie aussi. Alors, lorsqu’ils entrèrent chez eux, ils allèrent s’installer devant la télé après avoir commander au restaurant du coin. Ils passèrent toute la soirée devant la télé, tranquillement à regarder les émissions qui passait sur leurs quelques postes. Ils décidèrent d’aller se coucher assez tôt dans la soirée, car ils étaient très épuisés.
- Je déteste l’école, dit Pierre, en se couchant dans le lit.
- Moi aussi, répliqua Marie. Il ne nous reste plus beaucoup de temps d’études. Après cette année, on va pouvoir commencer à travailler réellement.
- C’est vrai, dit alors Pierre. Ça va être quand même mieux que de passer des journées entière à écouter des profs ennuyants.
- Je suis totalement d’accord avec ce que tu dis, dit alors Marie, avant d’éteindre la lumière et de se coller sur Pierre.
- Ouais. Bonne nuit Marie.
Marie répliqua alors à Pierre un bonne nuit, suivi d’un doux « Je t’aime ». Puis, le jeune couple s’endormit, dans le silence de la nuit.

Géraldine entra chez elle, en compagnie de Chuck. Ça faisait plutôt longtemps qu’elle n’était pas entrée chez elle seulement avec son frère. Elle allait souvent chez Seb ou encore elle rentrait chez elle, mais Chuck allait chez Jessy.
- Ça fait longtemps qu’on n’était pas entré à la maison juste nous deux, dit alors Géraldine.
- Ouais, c’est vrai ça, approuva Chuck. On est toujours partit ! Ça fait quand même du bien de se retrouver avec sa sœur.
- C’est gentil ce que tu dis, répliqua Géraldine, un sourire aux lèvres.
- C’est tout à fait normal, Gege.
Géraldine enlaça alors son frère, puis ils rentrèrent chez eux. Lorsqu’ils arrivèrent dans leurs maisons, tous les deux s’occupèrent de leurs côtés à faire leurs devoirs, mais ils se retrouvèrent après le souper à écouter la télévision ensemble. Ils écoutèrent les sports durant toute la soirée jusqu’à ce que Géraldine dise qu’elle était fatiguée et qu’elle monte se coucher. Chuck prit alors l’idée de sa sœur et monta à son tour, pour aller dormir.

Véro attendit David un long moment avec Stacy, mais il ne se pointa pas. Véro était un peu déçu et espérait qu’il n’était pas fâché contre elle, lorsque Jeff arriva.
- Tu attends David ? Demanda-t-il.
- Ouais, répliqua Véro. Tu sais où il est ? J’espère qu’il n’est pas fâché contre moi.
- Il est déjà partit. Je ne sais pas s’il est partit chez ses parents ou à son appartement. Il ne m’a rien dit, répliqua Jeff, déçu pour sa sœur.
- On ne devrait pas rester ici, alors, intervint Stacy, qui voyait la tristesse dans les yeux de Véro. Tu viens ?
- Ouais, répondit Véro, sans enthousiasme.
Jeff et Stacy prirent chacun de leur côté Véro par les épaules, puis tous les trois marchèrent jusqu’à leur maison. Jeff promit que s’il ne se pointait pas de la nuit, il allait essayer de le retrouver, le lendemain, pour que Véro puisse s’expliquer. Véro n’était pas plus rassurée, mais elle accepta tout de même d'aller se coucher, car elle était très fatiguée, après avoir passer la soirée à composer le numéro de cellulaire de David. Stacy en vint alors à la conclusion que David avait besoin d’être seul un moment et qu’il fallait respecter son choix. Lorsque tout le monde fut endormit chez les Stinco, Véro se leva doucement pour ne pas réveiller personne, puis ouvrit sa fenêtre et descendit en bas, sans toutefois s’habiller convenablement même s’il faisait froid.
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