The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 28

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Véro
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Véro


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MessageSujet: Épisode 28   Épisode 28 EmptyVen 14 Avr 2006 - 11:45

Épisode 28...Disparition, changement d'idée, doute


Géraldine se réveilla en sentant une délicieuse odeur de crêpe, son met favori, depuis qu’elle avait goûter le sirop d’érable. Elle resta assise un moment dans son lit pour faire durer le plaisir, puis elle enfila un jeans et un chandail, pour ensuite descendre à la cuisine, un léger sourire aux lèvres. Elle constata alors que c’était Chuck qui s’était mis à la cuisine et qui préparait des crêpes pour toute la famille, il semblait de très bonne humeur et cela Géraldine appréciait ça.
- Ça sent tellement bon dans toute la cuisine, Chuck ! Dit alors Géraldine, en ouvrant la porte du réfrigérateur pour se servir un jus d’orange.
- Ce n’est pas moi le responsable, mais les crêpes que je fais, répliqua alors Chuck, en souriant à sa sœur.
- Tu as raison, mais tu es quand même le principal responsable de cet amas de bonnes odeurs !
- Alors, ça ne m’embête pas du tout, car il s’agit de bonnes odeurs, mais sinon j’aurais été probablement insulté.
- Je suis d’accord avec toi, mais mes intentions étaient loin d’être mauvaise. Au contraire, j’avais juste l’envie de te complimenter et de te dire merci pour cette bonne idée, qu’est d’avoir fait des crêpes.
- Ça alors ! Tu aimes vraiment beaucoup les crêpes pour me sortir de super belles phrases comme celle-là. C’est étonnant, sœurette !
- Non, répondit alors Géraldine. Je parle toujours très bien.
- Je n’ai pas dit le contraire, simplement que tu as sortit des mots que tu ne dis pas à l’habitude.
- Ouais, c’est vrai. C’est juste que ce n’est pas si étonnant que ça, je suis capable de dire plein de belles phrases si j’en ai envie, répliqua-t-elle, en faisant un petit sourire à Chuck, qui venait de déposer deux crêpes dans son assiette.
- Je dirai à Seb que s’il veut t’impressionner, il a juste à te faire des crêpes pour le petit déjeuner, dit alors Chuck, pour taquiner sa sœur.
- C’est une bonne idée ça ! Comme ça, j’aurai plus de chance d’en manger. En plus, ça peut être bien romantique avec son amoureux.
- Ça y est ! Tu délires !
- C’est bien possible, répliqua Géraldine, un sourire aux lèvres, avant de se lever pour aller porter son assiette sur le comptoir.
Un peu plus tard, Chuck servait ses parents, après avoir eu le temps de manger sa part à lui. Il taquina un peu ses parents en leurs disant qu’ils étaient paresseux et que maintenant, ce n’était plus lui qui se levait trop tard. Monsieur et madame Comeau rirent de bon cœur en voyant leur fils aussi taquin et gentil, car ils les servaient avec gentillesse. Après la bonne passe avec ses parents, Chuck monta à l’étage afin de prévenir Géraldine qu’ils allaient partir bientôt pour l’école. Sinon, ils se seraient levés très tôt pour arriver en retard à leurs cours. Géraldine eut alors l’idée d’aller jusque chez les Desrosiers, sachant que Véro et David y seraient. Elle avait également hâte de savoir comment ça c’était réglé le petit problème avec Stacy. Elle sortir alors de chez elle et alla sonner à la maison d’à côté.

Marie se réveilla avec une marque de l’oreiller sur le front. Lorsque Pierre ouvrit les yeux et regarda sa belle Marie, il ne put s’empêcher d’échapper un petit rire. Marie haussa alors les sourcils, se demandant pourquoi Pierre riait comme ça. Il se mit alors à rire encore plus, devant l’expression que Marie projetait. Elle semblait tout à fait surprise du comportement de Pierre, ce qui ne réussissait pas à le calmer. Lorsque son fou rire passa, il prit le temps de s’asseoir sur le lit, de passer sa main dans la visage de Marie avant de lui expliquer la cause de ce petit délire matinale. Elle ne pouvait pas le chicaner, car elle aurait probablement eut la même réaction, alors elle répliqua en faisant un petit sourire à Pierre avant de se lever pour aller s’habiller. Ils prirent chacun un bol de céréales avant de mettre un peu de musique, car ils avaient encore une bonne heure avant de devoir se rendre à la musique. C’est alors que Marie arrivait au salon que Pierre se leva, pour prendre Marie par la taille et commencer à danser avec elle. Marie eut alors un effet de surprise, ce qui fit sourire Pierre et la faire tourner de plus belle. Ils dansèrent comme ça pendant un moment, avant de s’asseoir sur le divan, le sourire aux lèvres. Pierre avait eu envie de lui changer complètement les idées, car il savait qu’elle n’aurait pas un aussi beau sourire dans l’après-midi, alors qu’aura lieu son avortement. À ce souvenir, Pierre perdit le sourire d’un coup et Marie comprit immédiatement à quoi il venait de penser. Elle y pensait tout autant, si ce n’était pas plus, mais elle s’était promise de ne pas le laisser paraître, afin d’avoir l’air certaine de son choix et confiante. En réalité, Marie aurait eu envie de ne jamais se lever ce matin là, elle avait un mauvais pressentiment par rapport à cette journée qui commençait à peine. Elle le savait, la journée serait assez pénible et elle aurait hâte de se coucher pour en finir, mais elle se devait d’aller à l’école pour essayer de passer au travers. Elle n’avait pas le choix. Marie prit l’initiative de changer un peu le visage de Pierre en l’embrassant tendrement pendant de longues minutes. Puis, elle alla éteindre la musique avant de se diriger vers la porte de la maison, suivi de près par Pierre, qui se sentait un peu plus léger à voir Marie, de son avis, assez confiante. Il se décida à parler seulement lorsqu’ils furent assis dans la voiture.
- Ça ira, ma belle Marie ? Demanda Pierre.
- Je crois bien que oui, répliqua-t-elle, contente qu’il ait brisé le silence.
- Tu es certaine que c’est mieux pour toi d’aller à l’école ce matin. Peut-être que tu préférerais rester chez nous jusqu’à l’heure du rendez-vous, demanda Pierre, avant de démarrer l’auto.
- Non, je ne peux pas rester ici, je ne saurais pas quoi faire et ça serait bien pire d’attendre jusqu’à une heure.
- Ouais, tu as peut-être raison. Tu n’as pas à t’inquiéter, je serai avec toi.
- Je dirais que c’est toi qui est le plus inquiet en ce moment.
- Tu as sûrement raison, répondit-il, en se mordillant la lèvre.
- Bon, démarre ! Il ne faudrait pas arriver en retard au premier cours de la journée.
Pierre ne répondit pas, puis démarra sa voiture et conduisit jusqu’à l’école, en chantonnant, essayant d’avoir l’air de bonne humeur.

Jessy s’était réveillée juste quelques minutes trop tard, car elle dut partir pour l’école sans même avaler quelques choses. Elle se mit même à courir lorsqu’elle aperçut l’école, car elle venait de remarquer qu’ils restait une à deux minutes avant que la cloche sonne. Jessy détestait arriver en retard à l’école, elle avait toujours prit l’habitude de se lever bien à l’avance pour être certaine qu’elle serait prête pour son premier cours de la journée. Elle s’arrangeait pour manquer le moins de jours d’école possible, elle prenait ses rendez-vous le soir ou la fin de semaine. Alors, lorsque Jessy ouvrit son casier, elle sentait son cœur battre très fort. Elle tremblait un peu et respirait très fort, tellement elle avait eu peur d’arriver alors que la cloche était sonnée. Jessy ne perdit pas de temps à prendre ses livres et à monter à l’étage pour aller à son premier cours de la journée. Elle croisa Sébastien en route, puis prit le temps de le saluer avant d’entrer dans son local. Elle prit alors place, puis remarqua que sa montre avait des minutes de retard, car il était encore bien tôt, elle était arrivée deux bonnes minutes à l’avance, mais Jessy se sentait quand même mieux d’être arrivée d’avance qu’en retard. Elle prit alors le temps de réviser quelques notes, car elle avait un examen de français.

Lorsque Stacy se fit réveillée par Jeff, qui était paniqué, elle ne comprenait pas ce qui se passait. Jeff rapportait plein de paroles par rapport à Véro et à David, mais il ne formait pas des phrases complètes. Elle put comprendre que Véro n’était pas dans sa chambre, mais elle avait bien de la difficulté à le croire. Stacy commença même à se demander si Jeff était devenu fou ou s’il était encore endormi et qu’il délirait. Elle se leva tout de même enfila une veste, puis se dirigea dans la chambre de sa sœur. Elle fut surprise en voyant la fenêtre encore grande ouverte. Cela ne prit pas grand temps avant que Stacy comprenne que Véro était partie à la recherche de Véro. Son cœur commença à se serrer, elle se sentait tellement coupable de ce qui arrivait. Elle se doutait que c’était en rapport à ce qui s’était passé la veille, que David passait beaucoup trop de temps avec elle, alors que Véro était toute seule. Stacy se mit alors à avoir peur qu’il se soit blessé ou encore qu’elle ne le retrouve pas et soit trop entêtée pour revenir dans la maison. Lorsqu’elle frissonna à cause de la fenêtre ouverte, elle ne put retenir ses larmes plus longtemps. Jeff la prit alors dans ses bras et lui murmura quelques mots à l’oreille pour la rassurer. Il était très inquiet, mais il aimait bien croire que Véro était quelqu’un d’assez débrouillarde pour s’arranger et que si elle ne retrouvait pas David dans la journée, elle finirait par revenir. Jeff avait tout de même un pincement au cœur, il était assez prêt de sa sœur pour que ça lui fasse autant de peine et qu’il puisse la comprendre vis-à-vis sa peine envers David. Il savait comment sa sœur était blessée pour qu’elle décide de partir en pleine nuit afin de retrouver David pour réparer les pots cassés. Jeff conseilla alors à Stacy d’aller déjeuner quand même, ils ne pouvaient pas rester dans la chambre de Véro, sans rien faire.
- Viens Stacy, si Véro n’est pas revenue avant la fin de la journée, on s’inquiétera. Pour le moment, on a quand même des choses à faire, dit Jeff.
- Ouais, répondit Stacy, sans enthousiasme.
- Écoute, Véro est assez intelligente pour s’occuper d’elle. Je sais qu’elle ne fera rien de grave tant qu’elle cherche David. Puis, elle ne devrait pas aller bien loin. Si tu veux, on appellera sur son cellulaire ou encore à son appartement après le petit déjeuner.
- Ouais, c’est une bonne idée. On fera le tour de ses amis.
- Non. On leurs en parlera à l’école à la place. Ne t’inquiète pas trop, ça ira.
- Je veux bien, mais je ne peux pas m’enlever l’idée de la tête, que dans le fond, c’est de ma faute. Si je ne serais pas arrivée dans votre famille, David n’aurait pas été porté à me connaître, Véro n’aurait pas été triste pour ça et David serait à son appartement avec Véro. Tout ça est de ma faute.
- Ne dis plus jamais ça ! Se fâcha Jeff. Ce n’est pas de ta faute tout ça. Il s’est passé bien des moments difficiles pour ces deux-là avant ton arrivé, tu n’y es pour rien. Je t’assure.
- Je ne peux pas penser autrement, je me sens réellement coupable. Je ne voulais pas ça, moi.
- Je sais bien. Tu n’es pas coupable, non plus. Allons, Stacy ! Je ne veux pas que tu mettes tout ça sur tes épaules. Puis, ils ne sont pas mort, ils sont juste ailleurs qu’à la maison, ça ira.
- Tu dis ça, mais je vois bien que tu n’es pas rassuré toi-même. Tu te forces pour ne pas trembler, puis ce matin, tu n’arrivais même pas à dire une phrase sans bégayer.
- Je sais bien Stacy, mais il ne faut pas que tu mettes ça sur ta faute. Tu ne peux pas faire ça, Véro et David ne seraient pas d’accord avec ça.
Jeff força un peu Stacy pour qu’elle prenne son petit déjeuner, mais il réussit seulement à lui faire avaler une petite orange. Il se prit une simple tranche de pain, puis ils téléphonèrent à tous les numéros de téléphone qu’ils pouvaient pour essayer de rejoindre Véro. Ils constatèrent que Véro ne devait pas avoir allumé son cellulaire, qu’elle n’était pas à son appartement, que David n’avait pas prit son cellulaire, car il était dans la chambre de Véro. Finalement, ils partirent pour l’école, un peu déçu du résultat des téléphones, après que Charles et Géraldine soient venus les chercher et qu’ils aient entendu les dernières nouvelles.
- Je n’aime pas ça, finit par dire Chuck.
- Moi non plus, approuva Géraldine. Je ne comprends pas pourquoi c’est toujours sur eux que ça tombe ce genre de choses.
- Ce n’est pas juste eux qui ont des moments difficiles, Gege, dit alors Jeff. Regarde Marie, elle doit se faire avorter aujourd’hui. Ça ne doit pas être facile du tout pour elle.
- Non, j’imagine, dit alors Stacy. La pauvre, ça ne doit pas être évident.
- Peut-être que Véro à encore de la peine à cause de ça. Elle le sait que Marie va se faire avorter et elle qui a tellement voulu avoir son enfant et espérer que Marie le garde, peut-être que ça n’a pas aider, dit Géraldine.
- Non, probablement pas, approuva Jeff. Enfin, on va espérer qu’elle soit aller à l’école quand même.
Les quatre amis marchèrent jusqu’à l’école, en parlant un peu des problèmes des autres, des dernières nouvelles et ils avaient tous hâte de revoir Véro et David. Lorsqu’ils entrèrent dans l’école, la cloche venait à peine de sonner pour monter qu’ils devaient se rendre à leurs cours. Alors, Stacy et Géraldine allèrent prendre leurs livres pour aller faire leur examen de français. Lorsqu’elles arrivèrent sur le bord de la classe, elles hésitèrent un moment avant d’entrer dans la salle. Elles furent déçu en voyant la place de Véro vide. Elles allèrent se placer au côté de Marie et de Jessy pour leurs dire ce qui c’était passé. Les quatre filles n’eurent pas beaucoup de temps pour parler de tout ça, car elles devaient faire leurs examens et en silence.
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MessageSujet: Re: Épisode 28   Épisode 28 EmptyVen 14 Avr 2006 - 11:46

Chuck et Jeff ne virent pas non plus David dans leurs classes. Ils furent un peu déçu, mais se concentrèrent un peu sur Pierre, car il semblait un peu mal à cause de l’avortement de Marie, qui allaient se passer dans quelques heures seulement. Il n’était plus trop certain que c’était une bonne décision, il ne savait pas comment allait Marie et ça le mettait bien mal à l’aise. Il avait envie de partir du cours pour aller voir comment elle allait. Chuck lui disait que la décision, ils étaient d’accord tous les deux et ils y avaient bien réfléchit. Chuck lui promit que c’était normal d’être un peu stressé, car ce n’était pas une affaire de rien, mais que tout finirait par bien se passer. Jeff approuva en disant que tout finissait par rentrer dans l’ordre, même s’il commençait à douter par rapport à David et à Véro.
- Bah si tout rentrerait dans l’ordre, on saurait où est Véro et David, dit alors Pierre. Pour eux, ça n’est pas encore rentré dans l’ordre et je commence à me demander si ça va arriver.
- Moi aussi, dit alors Jeff. Sauf que bon, il faut vivre notre vie quand même et les soutenir. Ils vont finir par avoir un semblant de vie normal après tout ça, mais il faut laisser le temps agir un peu.
- Puis, je suis sûr que toi et Marie aller en ressortir plus fort après tout ça, ajouta Chuck. C’est pareil pour Dav et Véro, ils sont maintenant plus fort tous les deux, je ne crois pas qu’ils vont se séparer bientôt. Ils devraient passer au travers encore une fois, alors je ne vois pas pourquoi ça n’irait pas pour vous non plus.
- Ouais, je vais vous croire, finit par dire Pierre, qui était un peu rassuré, mais qui ressentait encore une profonde inquiétude.
- C’est normal Pierre d’être inquiet, dit Chuck, en voyant le visage de Pierre, alors que la cloche venait d’annoncer la fin du cours.
Pierre ne répondit pas, mais fit un signe de tête positif, afin de montrer qu’il comprenait qu’il n’était pas bizarre à cause de ça. Pierre fit même un petit sourire forcé pour montrer à ses amis que ça finirait par bien aller.

Véro avait décidé de quitter son petit lit douillet pour tenter de retrouver son amour. Elle n’avais pas été capable de s’endormir, elle ne voulait même pas fermer les yeux, de peur que David arrive alors qu’elle était endormie. Véro avait, en plus, une grosse nouvelle à lui dire et elle ne pouvait plus attendre plus longtemps. Elle avait l’impression de transporter une tonne de roche sur ses épaules, tellement ce qu’elle avait à lui dire était rendue important. Véro se sentait également très troublé, car elle savait que c’était cette journée là que Marie allait tuer son bébé. Véro savait que c’était encore un petit être sans encore d’avenir, mais elle ne pouvait pas dire autrement, car pour elle, c’était presque aussi pire qu’un meurtre. Véro pensait à tout ça en marchant, elle ne savait pas vers où. Elle se redisait cent fois la même phrase dans sa tête, pour visualiser la façon dont elle dirait à David la nouvelle. Elle revoyait toujours une image de Marie qui tue un petit poupon ou encore elle essayait de trouver où pourrait être David en ce moment. Véro avait tellement le goût de pleurer, mais elle n’avait même plus la force de verser une larme, tellement tout ça la fatiguait. Lorsque Véro allait s’asseoir sur le trottoir, elle remarqua qu’elle était encore en pyjama et qu’elle avait les mains toutes mauves, dû au froid qu’il faisait. Alors, elle décida de rebrousser chemin, car elle n’était pas trop loin de son appartement. C’est à ce moment qu’elle pensa qu’elle n’était pas allée voir et que peut-être David y serait. Elle se mit alors à marcher un peu plus vite, surtout qu’elle voyait que le soleil allait bientôt se lever. Elle n’avait pas sa montre, mais elle pouvait deviner qu’il était assez tôt. C’est en frissonnant que Véro ouvrit la porte de son appartement et qu’elle y entra pour se réchauffer.

Pierre et Marie furent assez silencieux durant toute la récréation. À la différence de Stacy et Jeff, qui ne cessaient de parler de Dav et de Véro, car ça les inquiétaient beaucoup, même s’ils ne voulaient pas vraiment se l’avouer.
- Sinon, Jessy, ça va aujourd’hui ? Tu n’as pas mal à la tête ? Demanda Chuck, se demandant si ses maux de têtes étaient toujours présent et si elle avait continué à prendre des comprimés, ce qui l’inquiétait toujours.
- Non, dit alors Jessy. En général, ça revient plutôt le soir ou le matin très tôt. Ce n’est pas trop fréquent en pleine journée.
- Peut-être parce que les médicaments ne font plus effets, se risqua Géraldine, après avoir prit un morceau de carottes.
- Je ne sais pas, répondit Jessy un peu mal à l’aise.
- Tu en prends souvent ? Demanda alors Marie, qui avait entendu Géraldine lui parler de ces petits problèmes qu’avaient Jessy.
- Non, pas trop. Enfin, ce n’est pas nécessaire de parler de mes petits problèmes, dit alors Jessy pour changer de sujets. Il y a des choses bien plus importantes pour le moment, on va arrêter de parler de moi.
- Ça ne nous dérange pas trop, dit alors Stacy. Il ne faut pas toujours parler des problèmes de toujours les même personnes.
- Ouais, elle a raison, approuva Pierre.
- Sauf que moi, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un réel problème, se défendit Jessy.
- C’est possible, dit alors Géraldine, en tendant un morceau de carottes à Jessy, qui le refusa d’un signe de mains.
Géraldine eut alors un moment de réflexions. Jessy ne semblait vraiment pas bien, elle était anormalement blanche. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle se mit à penser que peut-être Jessy était anorexiques. Géraldine se mit à penser à tous les moments où elles avaient manger ensemble et elle en tira la conclusion que Jessy avait un appétit d’oiseau, mais qu’elle mangeait quand même. Elle se dit qu’elle surveillerait quand même un peu Jessy avant de tirer une vraie conclusion, car elle ne voulait pas laisser passer une chose de ce genre. Jusqu’à ce que la cloche sonne de nouveau, personne osa relancer la conversation, ils avaient tous eu leurs doses de mauvaises nouvelles et personne n’avait la tête à parler de tout et de rien, comme ils auraient fait à l’habitude. Ils étaient tous inquiet pour Véro et David, tandis que Pierre et Marie comptaient les minutes restantes avant le rendez-vous de Marie. Ils filèrent tous à leurs cours en pensant à plein de choses par rapport à leurs vies à tous. Après tout, après cette année d’études, ils devaient se choisir une carrière et ce n’était pas évident encore pour tout le monde. Pendant le cours avant l’heure du dîner, chacun regardait l’heure comme si le temps défilait trop vite ou encore trop lentement. Ils avaient tous les yeux rivés sur l’horloge lorsque la cloche sonna.

David marchaient depuis un très long moment sans savoir jamais où aller. Il ne savait plus quoi faire, maintenant qu’il savait que Véro était fâchée contre lui. Surtout qu’elle n’avait pas tout à fait tord. David le savait, il avait réellement eu un doute à savoir s’il aimait Stacy, mais il en était venu à la conclusion qu’elle ne l’attirait pas. C’était simplement parce qu’elle avait plusieurs qualités qu’avaient Véro, mais elle ne pourrait jamais remplacé son véritablement amour. Il marchait depuis la veille. Il était quand même passé à l’appartement, se disant qu’il pourrait y dormir un peu seul pour réfléchir, mais il n’avait pas perdu de temps pour repartir à l’extérieur, car marcher lui faisait encore plus de bien. David réfléchissait à plein de choses. Il se demandait si Véro allait s’inquiéter de son absence, si seulement elle s’en soucierait ou le remarquerait. Il ne pensait pas du tout à Stacy ou encore à Jeff, mais il eut une pensée pour Marie. Sa sœur allait avorter dans quelques heures. Il ne savait pas quel heure il était exactement, mais il savait qu’il était déjà passé le huit heures, car les travailleurs étaient tous partis à leur job. David n’était pas trop loin de son appartement, mais hésitait à y revenir, il ne savait pas s’il était prêt à voir Véro. Il avait peur qu’elle soit très fâchée ou encore qu’elle soit en grande peine. D’une manière ou d’une autre, David avait peur que Véro ne veuille plus de lui, à cause qu’il l’avait mise un peu de côté pour apprendre à connaître un peu plus Stacy. Il s’en voulait énormément d’avoir agit en jeune con. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait prit le risque de perdre son éternel amour simplement pour connaître un peu plus sa sœur jumelle. David se trouvait stupide lorsqu’il repensait aux premières fois où il avait vu Véro. Alors qu’il croyait que ce petit bébé était un ange descendu du ciel juste pour lui ou encore lorsqu’il la faisant rire en disant toutes sortes de conneries. Il s’en voulait d’avoir oublié pendant quelques heures ces si beaux moments, qu’il aille mit de côté le plus beau sentiment qu’il ressentait et ça, envers sa Véro. Il eut alors un regain d’énergie, puis il rebroussa chemin pour entrer à son appartement afin de l’appeler sur son cellulaire. Il se dit que Véro devait être à l’école, alors elle aurait sûrement son portable sur elle. Lorsqu’il tourna la poignée, il remarqua que l’appartement était bien vide lorsqu’il n’entendait pas la jolie voix de sa bien aimée. Il passa d’abord au salon pour téléphoner à Véro, mais elle ne répondit pas. Alors, il décida de prendre une douche afin d’aller la retrouver à l’école. Lorsqu’il sortit de la douche, il jura entendre chantonner Véro, il se dit d’abord qu’il était devenu fou, mais lorsqu’il sortit de la salle de bain et qu’il la vit, il resta bouche bée. Véro était dans l’entrée avec son petit pyjama rose et semblait aussi surprise qu’il l’était. Puis, Véro se mit à courir pour aller sauter dans les bras de David et l’enlacer pendant quelques minutes.
- T’étais où ? Demanda alors Véro. Tu as dormi ici toute la nuit ?
- Non, répondit David, après avoir embrasser un long moment sa Véro. Je suis arrivé depuis pas trop longtemps, j’ai eu le temps de prendre une douche et c’est tout. Je croyais que tu étais à l’école.
- Es-tu fou ? Jamais je n’aurais été capable d’aller à l’école alors que je ne savais pas où tu étais ! J’étais tellement inquiète, mon amour.
- Tu n’es pas fâchée contre moi ? Demanda-t-il, surpris et content.
- Bah non. Je ne suis pas fâchée contre toi, tu sais très bien que je t’aime trop pour l’être pendant longtemps. J’avais jute besoin d’éclaircir certaines choses, mais je ne voulais pas que tu sentes le besoin de partir pour une nuit.
- Je suis soulagé de l’entendre, avoua David. J’avais l’intention de venir dormir ici, mais je n’y arrivais pas, alors j’ai marché toute la nuit.
- Ah vraiment ! Répliqua Véro, très surprise. Je t’ai attendu une bonne partie de la soirée, puis lorsqu’est venu le temps d’aller dormir, je n’y arrivais pas, alors je suis partie pour essayer de te retrouver. J’ai marché très longtemps aussi avant de décider de venir ici.
- Je suis désolé.
- Non, ne t’excuse pas ! J’ai été un peu jalouse de Stacy, c’est de ma faute. C’est que j’ai su une grosse nouvelle et j’avais vraiment besoin de savoir que tu m’aimes à ce moment là. Je te trouvais un peu trop occupé, alors je me suis sentie très mal.
- Et bien, tu as eu raison de ça. C’est vrai que je t’ai mis un peu de côté et je m’en veux tellement. Je ne sais pas ce qui m’a prit, mais je n’ai pas vu que tu étais triste à cause de ça. J’ai agit en con.
- Je ne veux pas entendre ça, mon bel amour. Juste que tu m’aimes.
- Et bien, pour ça, ne t’inquiète pas. Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai toujours, mon bébé ! Tu es la femme de ma vie et à chaque jour, je m’en rends compte. Je me rends compte que je ne veux personne d’autres dans ma vie que toi.
Véro sourit un bon moment, elle entendait ce qu’elle avait tant cru que c’était qu’une illusion, que ça n’arriverait jamais. Véro entendait ce qu’elle rêvait d’entendre depuis qu’elle avait apprit une grosse nouvelle. Elle sourit de plus belle lorsque David se mit à chantonner, tellement il était content. Véro s’approcha alors pour l’embrasser un long moment, afin de faire durer le plaisir, qui était de pouvoir lui annoncer la nouvelle, qui lui brûlait la langue depuis qu’elle c’était retrouvée devant lui.
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MessageSujet: Re: Épisode 28   Épisode 28 EmptyVen 14 Avr 2006 - 11:46

Pierre et Marie prirent le temps de téléphoner de nouveaux sur le cellulaire de Véro et celui de David avant de partir, car Véro avait promit à Marie qu’elle allait l’accompagner. Marie fut un peu déçue que son amie n’est pas tenue sa promesse, mais était encore plus inquiète, car elle n’avait aucune idée d’où elle pouvait être en ce moment. Pierre ouvrit alors la portière du côté passager pour faire plaisir à sa belle, mais cela ne réussit pas à les faire sourires. Alors, il contourna sa voiture pour aller la démarrer et se diriger vers l’hôpital, qui était à quelques minutes de l’école. Lorsqu’ils arrivèrent dans le stationnement, Marie refusa de sortir de la voiture immédiatement. Elle sortit son cellulaire et refit le numéro de chez elle et de chez les Stinco, elle appela sur les deux cellulaires. Puis, lorsqu’elle attendait en espérant que quelqu’un réponde à l’appartement de David et Véro, Pierre lui caressa les cheveux pour essayer de la calmer un peu et lui montrer qu’elle n’était pas toute seule. Lorsque Marie entendit la voix de Véro, elle resta surprise. Elle s’attendait à entendre sonner plusieurs coups sans jamais rien entendre d’autres que la sonnerie. Elle hésita quelques secondes avant de finir par répondre à Véro.
- Salut, dit Marie d’une voix faible, à une Véro qui allait s’impatienter.
- Marie ? Demanda Véro, qui n’était pas certaine de bien avoir entendu et qui était déçu d’avoir été coupé alors qu’elle allait tout dire à David.
- Oui, c’est moi, répondit celle-ci. Je t’appelle du stationnement de l’hôpital.
- C’est vrai ! Tu as ton rendez-vous ! Je n’avais pas complètement oublié, mais je ne crois pas que j’y aurais repensé à temps.
- On se demandait où tu étais passée ! Tu as retrouvé David ?
- David est avec moi. Disons qu’on a réfléchit toute la nuit, dehors, chacun de notre côté, sans jamais se rencontrer. On a finalement décidé de revenir à notre appartement et on s’est rejoint là sans que ça soit prévu.
- C’est une bonne nouvelle ça, dit-elle, un petit sourire aux lèvres, contente qu’elle et David aille bien.
- Si tu le dis. Enfin, crois-tu que ça te dérangerais d’y aller sans moi à ton rendez-vous ?
- Non, mais j’aurais vraiment aimé que tu viennes toi aussi. Enfin, si tu ne peux vraiment pas, je ne pourrai pas te forcer.
- Il me reste encore un peu de temps pour arriver, alors je vais venir, répondit Véro. Je me souviens de te l’avoir promit, alors je veux bien tenir ma promesse. Attends-moi, on va venir. À moins que ça dérange que Dav vienne.
- Non, mais il a juste à attendre à côté, répliqua Marie, très nerveuse.
- Je sais que tu vas me trouver très énervante, mais je vais te poser la question une dernière fois. Es-tu certaine de ton choix ?
- Je ne sais pas. Oui, dit-elle alors clairement.
- C’est toi qui sait.
- Écoute, c’est normal que j’hésite, car je ne m’en vais pas m’acheter une voiture, mais je m’en vais me faire avorter. Un geste qui changera toute ma vie, alors je crois bien que se soit normal que je sois hésitante.
- Je me demande si ça serait le fait que tu le désires d’une certaine façon cet enfant là.
- Écoute, je ne peux pas en avoir de bébé, maintenant. On n’a pas fini nos études encore, puis je n’ai pas encore d’avenir. Je dois me trouver un bon travail avant de penser à la famille. Pierre est d’accord avec moi.
- Oui, bon. Je ne cherchais pas à te convaincre, Marie. Tu te défends toute seule, pour rien, ne t’inquiète pas, je ne jugerai pas ton choix. C’est ta décision et je ne peux pas changer pour toi.
- Merci Véro.
- Ne me remercie pas, Marie.
- Sinon, est-ce que vous êtes correct, toi et David ? Je veux dire, vous êtes quand même ensemble.
- Oui. Rien ne peut nous séparer maintenant.
Lorsque Véro dit ça, David s’approcha pour lui donner un doux baiser sur les lèvres afin de lui montrer qu’il était de son avis. Marie, de son côté, ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle avait eu peur que ces deux-là décide qu’ils leurs arrivaient trop de malheurs pour qu’ils décident de rester encore ensemble. Elle espérait de tout cœur que cela fonctionnerait encore avec Pierre. Elle rêvait de l’avoir ce bébé, mais comme Pierre avait été formel, elle n’avait pas le choix de se faire avorter. Elle ne voulait pas perdre son seul amour, elle ne pouvait pas risquer de le fâcher, même si c’était pour une question de bébé qu’elle aimerait bien garder, finalement. Marie hésitait énormément à faire cet acte là, car elle savait qu’elle finirait par le regretter. Marie eut alors l’idée d’en parler subtilement à Pierre, peut-être qu’il voudrait bien le garder cet enfant là.
- Écoute Véro, il serait mieux qu’on raccroche si tu veux avoir le temps d’arriver, dit alors Marie, en se mordillant la lèvre inférieur.
- Ouais, c’est bon. J’arrive Marie !
- Merci, à tantôt, dit-elle avant de raccrocher et de se tourner vers Pierre.
Marie jouait un peu avec ses doigts essayant de formuler une phrase pour dire à Pierre ce qu’elle ressentait, ce qu’elle désirait réellement, mais les mots se bousculaient dans sa tête. C’est Pierre qui finit par briser le silence.
- Finalement, si j’ai bien comprit, Véro va venir nous rejoindre.
- Ouais. Elle et David vont arrivés dans pas trop longtemps, le temps qu’ils fassent la route dans le fond.
- Alors, ils étaient où cette nuit ?
- Ils se promenaient dans le coin, tous les deux. En faites, si j’ai bien comprit, David avait besoin de réfléchir alors il est partit après les cours prendre une marche qui s’est allongé jusqu’à ce matin.
- Tandis que Véro s’inquiétait chez elle et eut l’envie d’aller le retrouver, termina Pierre.
- Ouais, ça ressemble à ça. Enfin, d’après Véro, ils ne sont vraiment pas prêts de se séparer ces deux-là. Elle m’a dit que rien ne pouvait les séparer maintenant, j’ai bien aimé entendre ça. Ça m’a rassuré.
- Nous aussi, rien au monde ne pourrait nous séparer ! Dit Pierre, confiant.
- Le crois-tu vraiment ? Demanda Marie, se disant qu’elle pouvait peut-être en profiter pour lui en parler.
- Oui. Je suis certain de ce que j’avance.
- Alors, peut-être serais-tu prêt à attendre un aveu de ma part sans me juger ? Demanda Marie, encore incertaine.
- Ouais. Il y a quelques choses que tu as à me dire ?
- Oui. En faites, je ne sais plus trop si c’est ce que je voulais, je veux dire venir ici. Je crois que je l’ai fait pour toi.
- Tu veux dire que tu ne voudrais pas te faire avorter…
- C’est ça. Je sais que je dis ça depuis le début, mais tu m’as tellement fait peur lorsque tu as dit que tu n’étais pas prêt pour avoir d’enfants que je me suis dit que je devrais être en accord avec toi pour ne pas te perdre.
- Tu avais peur, dit alors Pierre, surpris de l’aveu.
- J’avais peur que tu ne veuilles plus de moi, si je décidais de garder le bébé. J’avais également peur de ce que penserais mes parents ou encore mon frère.
Pierre était surpris, il restait un long moment silencieux avant de redémarrer la voiture. Il passa le cellulaire à Marie, pour lui faire comprendre qu’elle devrait rappeler Véro, puis Pierre partit en direction de la sortie du stationnement.
- Comment je dois prendre ça ? Demanda Marie, étonnée par la réaction de Pierre.
- On va y penser un peu plus longtemps, mais si j’en crois ma première idée, on va le garder ce bébé. Enfin, ça demande un plus long moment de réflexion, ma belle.
- Tu es vraiment sérieux ? Demanda Marie, les yeux plein d’eau.
- Oui. Allez appelle Véro et David, il ne faudrait pas qu’ils viennent ici alors qu’on n’y ait plus.
- Tu as raison.
Marie composa le numéro de l’appartement de David en tremblant, mais il semblait qu’ils étaient déjà en route. Alors, elle téléphona sur le portable de Véro, qui fut surprise de la décision de Pierre et de Marie. Véro était tout de même contente au fond d’elle-même, car elle s’en doutait que Marie n’était pas si décidée à perdre cet enfant. Elle l’avait deviné que son amie était assez prête pour être une maman, même si elle prétendait le contraire. Véro raccrocha, toujours un petit sourire aux lèvres. Elle raconta la situation à David, qui décida de rebrousser chemin, afin qu’ils passent l’après-midi ensemble.

Géraldine avait décidé de passer le midi seul à seul avec Sébastien, car elle n’avait pas trop envie de traîner avec les autres, car elle savait qu’ils auraient sûrement tous des têtes trop triste. Géraldine se disait qu’en étant avec Sébastien, elle pourrait essayer de penser à autres choses pour se changer un peu les idées. C’était rendu que Marie était partie se faire avorter, Véro et David étaient elle ne savait où, puis même que Jessy commençait réellement à l’inquiéter. Un peu avant qu’elle décide de partir se promener à l’extérieur, elle avait entendu dire Jessy qu’elle n’avait pas apporter son dîner, puis qu’elle n’avait pas trop faim de toute façon. Géraldine avait eu un pincement au cœur en entendant ça. Le pire qu’elle redoutait était peut-être finalement vrai. Elle ne pouvait pas croire que son amie pouvait être anorexique, mais elle ne pouvait pas se fermer les yeux devant cette évidence.
- Seb, mon chéri, j’aurais quelque chose à te demander, dit alors Géraldine, en lui prenant la main.
- Ouais. Vas-y demande, répondit-il en tournant la tête pour regarder sa Gege.
- Je me posais des questions à propos de Jessy.
- À propos de Jessy, ouais. Elle t’inquiète toi aussi.
- Oui beaucoup. Disons que j’ai peur qu’elle soit atteinte de la maladie de l’anorexie. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais elle n’a jamais faim et elle est rendue tellement maigre.
- Oui, j’avais remarqué. En plus qu’elle n’apporte même pas son lunch à l’école. Je ne suis pas prêt à croire que c’était seulement un oublie.
- Moi non plus, franchement ! Si elle l’aurait vraiment oublié, elle aurait accepté l’argent que lui offrait Chuck pour la dépanner. Elle a clairement dit qu’elle n’avait pas faim.
- Je sais, j’ai très bien entendu, mais on ne peut pas lui en parler comme si elle avait seulement un morceau d’épinard dans les dents. C’est plus sérieux que ça.
- Oui, je sais. On devrait peut-être en parler un peu à Chuck, peut-être qu’il l’a remarqué lui aussi. Il saurait plus comment agir avec Jess.
- C’est vrai, approuva Seb.
- Sinon il y a Marie. Je me demande comment ça se passe à l’hôpital. Ça ne doit pas faire de bien du tout.
- Non, je ne penserais pas, mais bon. Une fois que ça sera fait, elle va vite oublier ça.
- Ouais probablement. J’espère que Véro et Dav vont revenir aussi. Je n’en parle pas trop devant les autres, mais ça m’inquiète vraiment.
- Je sais. Ça inquiète tout le monde, je dirais. Moi aussi j’ai vraiment hâte d’avoir de leurs nouvelles. Je ne voudrais pas être obliger de les chercher et rester dans l’inquiétude trop longtemps.
- Moi non plus.
- Tu pourrais toujours réessayer de les appeler, proposa alors Seb.
- Oui. Pourquoi pas, répondit-elle en sortant son cellulaire de son sac à main.
Géraldine appela à plusieurs endroit et fut assez contente d’entre la voix de son ami lorsqu’elle appela à leurs appartements. Elle resta surprise lorsqu’il lui dit qu’ils avaient passé la nuit dehors à marcher, Géraldine garda quand même ça pour elle. Elle lui dit comment elle était soulagée de les savoir bien. Lorsque David lui dit que Marie avait changé d’idée pour l’avortement, Géraldine avait vraiment de la difficulté à le croire. Elle avait même l’impression qu’il était tombé sur la tête et que sa nuit blanche ne lui avait vraiment pas fait de bien. David insista quand même sur le fait qu’il disait la vérité et Géraldine n’eut pas le choix de le croire. Lorsqu’elle raccrocha, ils étaient assis, elle et Seb, au restaurant et commandaient leurs repas. Géraldine raconta tout ce qu’elle avait apprit de David à Seb, puis elle lui dit comment elle était soulagée d’avoir parlé à David, ce qui était rare. Lorsqu’elle retourna à l’école pour aller à ses cours de l’après-midi, elle se sentait beaucoup mieux et elle avait très hâte à la fin des cours. Elle raconta aux autres tout ce que David lui avait dit au téléphone, ce qui réussit à tous les rassurer. Sauf Stacy, qui se sentait toujours mal d’être la cause du départ de David et celui de Véro par la suite.
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MessageSujet: Re: Épisode 28   Épisode 28 EmptyVen 14 Avr 2006 - 11:46

Stacy et Jeff rentrèrent ensemble, car c’était clair que Véro et David allait passé la nuit ensemble à leurs appartement et ils comprenaient ça. Stacy eut alors l’idée de parler de ce qui s’était passé dès qu’elle aurait un moment de libre. Elle ne pouvait pas laissé ça comme ça, comme si rien ne s’était passé, mais elle ne pouvait pas en reparler alors qu’ils venaient à peine de se retrouver pour de vrai. Stacy put alors dormir en paix, même si elle rêvait plusieurs fois à ce qu’elle dirait à David et Véro. Cette image fut remplacer par celle d’un joli garçon qu’elle avait vu à l’école, mais qu’elle ne connaissait pas du tout. Du côté de Jeff, il décida d’appeler Jessica pour lui raconter les dernières nouvelles avant de penser d’aller se coucher. Il avait tellement besoin de lui raconter ce qu’il avait ressentit. Tellement il s’était sentit coupable de ne pas avoir rien vu ou rien fait pour empêcher ça. Il parla tellement longtemps à Jessica qu’il en oublia de faire ses devoirs, même s’il n’avait pas d’école le lendemain, et alla se coucher sans les avoir commencer, tellement il était fatigué.

Marie et Pierre s’étaient retrouvés à leur appartement après avoir quitter l’hôpital. Marie se sentait tellement soulagée d’avoir rebroussé chemin. Elle avait tout de même prit le soin d’avertir les médecins qu’elle ne viendrait pas finalement et qu’elle décidait d’annuler le rendez-vous. Elle était consciente qu’il ne restait plus beaucoup de jours pour qu’elle ait le loisir de changer d’idées, mais dans son cœur, elle savait qu’elle avait fait le bon choix. Elle faisant souvent ce rêve, où elle voyait Pierre entouré d’enfant, et qu’elle le regardait s’en occuper et surtout les faire rire avec ses grimaces ou ses drôles d’histoires. Marie prit même la soirée pour raconter tout ça à Pierre, ce qui réussit à le convaincre complètement.
- Je crois qu’on devra faire des concessions, mon petit rayon de soleil, mais on ne peut pas passer par un autre chemin que celui de la famille, dit Pierre. Tu es trop passionnée lorsque tu me parles des enfants que tu vois dans ton rêve, je réussis même très bien à le ressentir. En vérité, c’est parce que je le pense aussi.
- Je ne veux pas que tu prennes la décision pour me faire plaisir, mon amour. Ça serait une grosse gaffe de ta part.
- Ne t’inquiète pas ! Si j’ai prit la décision de te ramener à la maison, c’était parce que j’en avais autant envie que toi.
- On doit quand même prendre les quelques jours qui vont suivre pour mieux réfléchir, mais il faut prendre la bonne décision et vite.
- Je sais et c’est ce qu’on fera, répondit-il, un petit sourire aux lèvres. Pour ce soir, pensons juste à nous deux.
- Je suis d’accord.
Pierre entraîna alors Marie dans la chambre à coucher, où ils ne purent se retenir de parler de l’avenir qu’ils pourraient avoir avec un enfant. Ils réussirent à passer une des plus belles nuits qu’ils avaient passé ensemble.

Chuck prit l’initiative de raccompagner Jessy chez elle. Géraldine lui avait parlé de ses inquiétudes et il se devait de vérifier tout ça. Il aimait trop Jessy pour la voir dépérir comme elle semblait avoir commencé. À chaque fois qu’il la voyait pleurer, en se plaignant de différentes douleurs qu’elle ressentait, il avait un pincement au cœur. Cela lui faisait tellement de peine de savoir que Jessy pouvait avoir un maladie. Il ne pouvait pas s’imaginer sa Jessy triste et souffrante, Chuck savait qu’elle ne méritait pas une telle chose. Il s’en voulait, parfois, de ne pas s’occuper assez d’elle, de ne pas lui dire assez souvent combien il l’aimait et il la trouvait belle.
- À quoi tu penses ? Demanda Jessy, qui était étendue sur son lit, un léger sourire aux lèvres, en observant Chuck, qui était muet depuis plusieurs minutes.
- Je pense à toi, mon ange, répondit-il.
- Vraiment ? J’ai presque eu peur que tu penses à une autre fille, répliqua-t-elle pour blaguer.
- Et non, tu es la seule femme de ma vie, à part ma mère et ma grand-mère, répondit-il aussi sur le ton de la blague, se disant qu’au moins, elle n’avait pas perdu son sens de l’humour.
- Viens un peu par ici, mon grand innocent !
Chuck fit un léger sourire, en s’approchant de son amour. Il se disait qu’il attendrait le lendemain pour lui parler un peu de ce qui l’inquiétait, car il ne voulait pas briser le beau moment qui s’annonçait. En plus, le lendemain, il n’aurait pas d’école. Ils auraient alors la grande possibilité de faire la grâce matinée et c’était rendu que les parents de Jessy ne s’inquiétaient plus de sa présence dans le lit de leur fille.

Géraldine avait eu l’idée d’invité Sébastien chez elle pour la nuit, mais elle fut déçu en apprenant qu’il avait quelques choses d’important à faire pour le lendemain. En faites, il avait un rendez-vous familiale qui ne pouvait pas permettre de manquer. Sébastien eut alors l’idée d’invité Géraldine à venir avec lui, de cette façon, il pourrait la présenter à sa famille et ils passeraient la soirée et la nuit ensemble, comme ils en avaient envie tous les deux. Cela ne prit pas grand chose pour convaincre Géraldine, car elle était prête à tout pour passer du temps avec son amour, elle avait tellement ressentit d’émotion dans la journée qu’elle avait maintenant besoin d’être un peu rassuré. Géraldine et Seb partirent donc chez Géraldine pour qu’elle puisse prendre certains effets personnels, puis ils allèrent passer le reste de la soirée dans la chambre de Seb. Ils passèrent une bonne partie de la soirée à parler des autres, comme ils faisaient souvent. Ils commentaient les relations tristes et heureuses des autres, souvent, ils trouvaient que les autres étaient bien courageux pour réussir à passer au travers des durs épreuves qu’ils devaient vivre. Géraldine s’endormit très tard, sa tête appuyée sur le torse de Sébastien, un petit sourire dessinée sur ses petites lèvres rosées.

Véro et David passèrent tout l’après-midi à faire plein de trucs ensemble. Véro passa une bonne partie du temps à apprendre des choses pratiques à David, comme cuisiner des repas simples ou encore coudre un bouton, car David avait arraché celui de sa blouse sans trop faire exprès. Véro et David rigolèrent tellement, ça leurs rappelaient le temps où ils étaient juste des amis et qu’ils passaient beaucoup de temps à s’agacer. David et Véro finirent par aller dans la chambre à couchée, fatiguée après avoir trop rit. Véro ne pensait pas que c’était le bon moment pour lui annoncer sa grosse nouvelle. Puis, David ne semblait pas se souvenir qu’elle allait lui dire avant que Marie appelle à l’appartement. Alors, elle préféra dormir au côté de David durant toute la nuit, à penser à rien sauf au moment présent, que de parler de ce qu’elle avait à lui dire maintenant.
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