The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 31

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Véro
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Véro


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MessageSujet: Épisode 31   Épisode 31 EmptyVen 23 Juin 2006 - 11:09

Épisode 31...La fin d'année approche


Marie se réveilla prête à entreprendre la dernière lourde semaine d’école. Elle trouvait que les derniers jours avaient passé bien vite, tellement qu’elle n’avait pas tellement réalisé que c’était sa dernière semaine à l’école. C’est certain que ça va lui manquer un peu le quotidien des jours d’école, mais à côté du bien que l’avenir lui promet, c’est rien. Elle se pencha tout doucement vers Pierre pour prendre le temps de le réveiller en l’embrassant tout doucement dans le cou. Il fit comme la plupart des matins, un petit sourire, suivi d’un long baiser qu’il échangeait avec sa Marie. Par la suite, il prenait le temps d’embrasser le ventre de sa bien aimée, qui grossissait tranquillement.
- J’ai tellement hâte de voir ce beau bébé là, dit alors Pierre.
- Moi aussi, répliqua Marie, un énorme sourire, montrant son bonheur. Tu sais, je l’aurais vraiment regretté de ne pas l’avoir gardé.
- Pareil à moi, je crois bien, répondit Pierre, avant de se lever. Bon, allez ! Il faut la finir cette maudite semaine, alors il faut bien la commencer.
- T’as raison, répondit Marie avant d’aller préparer le déjeuner, comme elle faisait tous les matins.
Marie se prépara et fut ravit de ne pas être obligé de porter une veste, tellement la chaleur était présente depuis plusieurs jours. Elle prit les clés de la voiture de Pierre, puis décida de prendre place côté conducteur pour une fois.
- Ah ça c’est nouveau ! Marie qui est tanné de se faire conduire et qui décide de prendre ma voiture !
- C’est pas si surprenant que ça quand même ! Répliqua Marie, en riant.
- Non, je n’ai pas vraiment dit ça. En faites, ça ne m’embête pas du tout. Sois toujours libre de prendre la décision de me conduire à l’école ou pas.
- Super ça.
Pierre n’ajouta rien et alla prendre place du côté passager. Il alluma la radio très forte, de façon à fâchée un peu Marie. Elle n’en fit rien, se contentant de baisser le volume du son et de se diriger à l’école, tout en chantant des chansons. Lorsqu’elle arriva à l’école, elle se contenta d’embrasser Pierre sur la joue avant d’aller porter son sac d’école dans son casier pour ensuite aller rejoindre Géraldine, qui était également arrivée.
- Salut ma Gege ! Dit Marie, avec enthousiasme, en arrivant auprès de son amie.
- Ah Marie ! Comment vas-tu ?
- Super bien.
- Je vois ça. Tu as le sourire coller ! On voit très bien tes belles dents.
- Merci, répliqua Marie après avoir pouffer de rire. Et toi ça va ? Même si nous sommes lundi et que c’est assez pour déprimer quelqu’un.
- Pas moi, ce matin. Je vais super bien ! En plus, c’est le dernier lundi et je finis mon examen à 10 heures et j’en n’ai pas cet après-midi. Alors, il est normal pour nous d’être de bonne humeur !
- T’as bien raison, répliqua Marie.
- Tu sais la grande nouvelle ? Demanda Géraldine.
- Je ne sais pas. À propos de qui ou enfin de quoi. Quelle nouvelle ? Tu peux toujours me la dire et je te dirai si je l’avais déjà entendu.
- C’est Jessy. Tu sais, elle avait des problèmes et bien, elle a rencontré une psychologue pas plus tard qu’hier et elle serait anorexique.
- Je dois avouer que j’y avais pensé, mais là, c’est officiel ?
- J’aimerais bien te dire non, mais il paraîtrait qu’oui. Surtout que Jessy a avoué qu’elle avait souvent des complexes par rapport à son poids. Il ne faut pas trop s’inquiéter non plus, car Chuck va bien s’occuper d’elle et Jessy va se prendre en main. Elle l’a promit à mon frère.
- Tant mieux. Il ne faudrait tellement pas la perdre, dit Marie, qui essayait de ne pas trop s’en faire.
- Et tu sais la deuxième nouvelle ? Demanda Géraldine, voulant changer de sujet.
- Non, je ne crois pas cette fois-ci. Enfin, je ne sais pas…
- Véro t’a parlé dernièrement, c’est-à-dire hier, dans la journée ? Demanda Géraldine, voulant vérifier si Marie en avait entendu parlé de cette nouvelle.
- Non.
- Alors, tu lui demanderas ce qu’elle a de nouveau dans sa vie lorsqu’elle arrivera, car moi, je ne parlerai pas.
- Pourquoi ? Demanda Marie, curieuse.
- Simple, c’est à elle de l’annoncer, pas à moi ! Je ne sais pas quand elle va arriver, mais sûrement bientôt, alors tu n’auras pas trop à attendre.
- Ouais.
Pierre arriva derrière Marie, à ce moment là, puis en profita pour lui caresser le cou tout doucement avec le bout de ses doigts. Cela chatouilla Marie, qui décida de faire arrêter Pierre en se tournant pour l’embrasser.
- C’est drôle parce que du moment où je chatouille Marie, elle va m’embrasser, dit alors Pierre.
- Je sais. C’est Véro qui m’a donné ce conseil, répondit Marie.
- De quoi ? Demanda Géraldine, ne sachant pas trop de quoi son amie parlait.
- Tu sais, elle sort avec mon idiot de frère, alors elle doit bien avoir des trucs pour le calmer ou le faire arrêter de faire des bêtises. Tu remarqueras qu’à chaque fois, elle l’embrasse. Alors, j’ai décidé de faire comme elle pour arrêter Pierre de me chatouiller.
- C’est une bonne idée ça, dit Géraldine pensive. Je la testerai sur Seb un bon jour.
- Pourquoi pas, dit alors Marie.
Les trois jeunes décidèrent d’aller continuer de discuter dans le grand hall d’entrée où ils avaient l’habitude de s’y retrouver toute la gang, car il y avait beaucoup de place pour s’y asseoir.

Véro réveilla David assez tôt, ce matin là. En faites, elle n’avait pas beaucoup dormi de la nuit, tellement elle était stressée pour la soirée qui approchait. Elle ne savait pas pourquoi, mais depuis qu’elle avait eut ce fameux téléphone qui lui promettait un drôle d’avenir, elle hésitait tout le temps entre foncer ou renoncer. Pour elle, c’était certain qu’elle adorait la musique et aimerait aller dans ce domaine, mais depuis cette proposition qu’elle avait eu, elle n’était plus certaine de savoir ce qu’elle voulait vraiment. Surtout qu’elle était la première surprise de ce coup de téléphone.
- Pourquoi tu me réveilles aussi tôt ? Demanda David, tout en regardant l’heure sur son petit cadran.
- Je n’arrive pas à dormir et je commençais à en avoir assez de tourner d’un bord et de l’autre sans savoir quoi faire. Je suis désolée…
- C’est ce rendez-vous qui te met dans tous ces états ?
- Ouais. Je ne sais pas pourquoi, mais ça commence sérieusement à me stresser.
- Je vois ça, mais bon respire et tout ira bien. Tu es la plus belle, la meilleure, je ne vois pas comment ça pourrait mal tourner.
- C’est que je ne sais plus si je devrais ou pas…
- Je ne peux pas décider pour toi, mais je suis certain que ta décision sera la meilleure. Puis, peu importe, je ne crois pas que ça te fasse du tord.
- T’as raison. C’est juste que…je ne sais pas, je doute un peu de moi.
- Il ne faut pas, ma belle, tu es la meilleure ! Tout ira bien, je t’assure.
Véro n’ajouta rien, voyant bien que David allait manquer de phrases pour la rassurer si elle continuait. Alors, elle se colla contre le corps de celui qu’elle aimait plus que tout au monde. David lui caressa les cheveux pendant un moment, puis lui donna une petite tape d’encouragement sur l’épaule, comme signe qu’il fallait qu’ils se lèvent pour commencer la journée.
- Allez ma belle, lève-toi tant qu’à m’avoir réveiller, autant se lever pour vrai ! Dit David, en lui faisant un sourire d’encouragement.
- T’as raison.
- N’oublie surtout pas, tu es la meilleure !
- Merci David. Tu pourrais presque devenir une majorette, tu sais comment encourager les gens, alors pourquoi pas une équipe entière.
- Ah non… Je n’ai pas les cheveux assez long pour ça et je danse mal, c’est un truc plus pour toi ça. En plus, je ne crois pas que les petites jupes m’aillent si bien que ça.
- Ça reste à voir, répliqua Véro en rigolant.
- Elles te vont mieux à toi, ça j’en suis certain ! Répliqua David, en faisant un clin d’œil à Véro. D’ailleurs, tu devras t’habiller sexy dans l’avenir.
- Tu trouves que je ne le fais pas en ce moment ? Demanda Véro.
- En faites, si. T’es très sexy ma Véro. Je ne sais pas, je disais ça comme ça, dit David en haussant les épaules.
- Bon, et si on allait prendre une douche pour bien commencer la journée, proposa Véro.
- Ouais, mais j’en ai assez de l’école !
- Moi aussi, mais il reste juste une semaine. C’est moins pire que si on en avait encore pour des mois. Après, c’est fini pour de vrai !
- Une bonne chance, répondit David avant de se diriger à la salle de bain.
- Tu parles !
Véro s’empressa alors d’aller rejoindre David. Tous les deux se préparèrent pour l’école, tout en prenant leur temps, car ils s’étaient vraiment levés trop tôt. Véro eut alors l’occasion de faire un bon déjeuner à son amour, puis ils décidèrent de se rendre à l’école à pied, car il faisait très beau.
- Tu es belle lorsque tu es bronzée comme ça, remarqua David.
- Merci. Dommage que je ne le sois pas toute l’année naturellement, car je pourrais être belle toute l’année.
- Tu l’es ! C’est juste que ça te change et que tu es toujours belle comme ça. De toute manière, mon bébé, tu sais très bien que tu es la plus jolie fille au monde et que tu vas bientôt gagner le prix « miss Monde ». Si ce n’est pas cette année, attention à l’an prochain.
- Arrête un peu. Je suis peut-être la plus jolie pour toi, car tu aurais l’air stupide de dire que tu en trouves une plus belle, mais je ne suis pas la plus belle au monde.
- Je t’assure qu’oui !
- Tu n’as même pas vu toutes les filles au monde, alors tu ne peux affirmer une tel chose.
- Si, je le peux, s’entêta David. Je suis dieu et je sais tout !
- Ça y est. Tête enflée !
- Je ne suis pas tête enflée, je m’amuse, c’est tout. Tu n’as pas le sens de l’humour, c’est pour ça.
- C’est que ce n’est pas vraiment drôle, mon chéri. Je ne vois pas comment je pourrais rire alors que ce n’est même pas juste un peu drôle.
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MessageSujet: Re: Épisode 31   Épisode 31 EmptyVen 23 Juin 2006 - 11:10

David se contenta de hausser les épaules pour ensuite embrasser Véro sur une joue. Ils arrivèrent à l’école, main dans la main, en parlant de tout et de rien. Ils remarquèrent que Pierre, Marie, Géraldine, Jessy et Chuck étaient assis sur des bancs du grand hall, alors ils décidèrent d’aller les rejoindre. Véro avait le grand sourire aux lèvres, car elle avait quand même hâte d’annoncer la nouvelle à ses amis. Elle était quand même fière de ce qu’elle avait à leur dire, alors elle oublia ses hésitations et s’approcha d’eux, afin de leur raconter ce que la dame lui avait dit au téléphone.
- Géraldine m’a dit que tu aurais une nouvelle à nous apprendre, commença Marie.
- En effet, approuva Véro, qui voulait prendre son temps avant de dire ce qu’elle savait jusqu’à présent.
- J’imagine que tu peux nous le dire maintenant, dit alors Jessy.
- C’est vrai, je le peux.
- Alors, vas-y parle, ma chérie, dit alors David enthousiasme.
- J’ai reçu un téléphone disant que j’avais beaucoup de chance d’avoir une bonne carrière…de…mannequin. Enfin, c’est un photographe qui m’a appelé et il parlait qu’il voudrait prendre des photos de moi, expliqua Véro.
- C’est génial, non ? Demanda alors David.
- Oui, mais tu ne voulais pas faire une carrière dans la musique, Véro ? Demanda alors Marie, qui ne comprenait pas trop son amie, car elle ne lui avait jamais parlé d’une autre carrière à part la musique.
- Oui, j’aimerais ça aussi. C’est ce qui me fait hésiter, d’ailleurs. J’ai toujours préféré la musique à tout, mais en même temps, je ne sais pas si je devrais refuser l’offre que j’ai eu.
- Du photographe ? Demanda Jessy.
- En faites, si c’était que ça, je pourrais accepter de prendre les photos et on n’en parle plus, mais c’est qu’il est possible que je devienne mannequin professionnel par la suite. Son amie cherchait justement quelqu’un qui aurait les capacités, puis il lui a donné mon nom et mes coordonnées.
- Comment il a eut ça d’ailleurs ? Demanda Pierre. Comment il t’a connu ?
- Bah…il m’a dit qu’il était présent à notre show et qu’il avait prit des photos durant tout le show. Puis, il a fait des recherches pour avoir mes coordonnés par la suite, répondit Véro.
- Ça aurait été plus simple de te le demander, répliqua Marie.
- Je sais, dit simplement Véro.
- C’est incroyable ! Ma blonde, futur mannequin ! Ça en est presque fou, je trouve, dit David. Malgré que ça ne me surprend pas trop vu la beauté de ma déesse, mais quand même.
- Ouais, seulement je ne suis pas certaine que je devrais…
- Écoute Véro, tu ne perds rien à essayer un peu. Accepte, vois et décide par la suite. Tu sauras ce que c’est et ce que tu préfères, puis ça ne t’empêche pas de continuer la musique avec nous, répondit Jessy, pour aider son amie.
- C’est vrai.
- Et puis, comme je suis enceinte, de toute manière, il aurait fallu qu’on arrête un peu le groupe, dit Marie avec évidence. Il n’est pas interdit d’essayer autres choses.
- Elles ont raison, approuva David. Tu devrais accepter, mais juste si tu en as vraiment envie, bien sûr.
- Vous avez raison. Lorsqu’il va appeler, je lui dirai que je suis prête à essayer.
- C’est super ça ! Dit alors Jeff, qui était arrivé un peu après avec Seb, mais qui savait déjà la nouvelle.
- Je me demandais Véro, si tu viendrais avec nous pour acheter nos robes de bal ? Demanda Géraldine. Marie, Jessy et Stacy m’ont dit qu’elles étaient d’accord et j’imagine que t’en as besoin d’une aussi.
- Moi, non. En fait, je l’ai déjà ma robe de bal, répliqua Véro.
- Tu y es déjà allée ? Demanda Marie.
- Non, c’est moi et ma tante qui l’avons fabriqué, répliqua Véro, mais je veux bien vous accompagner quand même. Je ne suis jamais contre une séance de magasinage, surtout que j’aurai besoin d’accessoires.
- On comprend ça, dit alors Marie en riant. Ce n’est vraiment pas surprenant venant de toi.
- Enfin, j’ai hâte de finir l’école, moi, dit alors Jeff.
- Il est temps ! Dit Pierre, après un long soupir de soulagement. Ça va faire du bien de faire autres choses de nos vies que de toujours étudier.
- C’est vrai, approuva Véro.
- Sauf que moi, je n’ai pas fini mes études, dit alors Jessy, mais ça ne sera plus pareil de toute manière. C’est certain.
- D’ailleurs, on a décidé qu’on se trouverait un appartement cet été, Jessy et moi, dit alors Chuck. On est venu à la conclusion qu’il était temps qu’on pense à vivre ensemble.
- C’est une bonne nouvelle ça ! S’exclama Géraldine. Tu ne m’en n’avais pas parlé, grand frère !
- On ne voulait pas en parler tout de suite, on voulait être certain que c’est ce qu’on voulait, répliqua Jessy. Finalement, on ne veut pas autre chose que ça. On en vient même à regretter de ne pas y avoir pensé auparavant.
- Ça ce n’est pas si grave, vous avez encore le temps d’apprendre que vivre en couple dans un même appartement c’est fascinant, dit alors David. Surtout que les chicanes se multiplient par dix, alors les pardons dans le lit aussi. C’est merveilleux !
- David ! S’exclama Véro.
- Quoi ?
- Laisse tomber, dit-elle alors que la cloche venait de sonner. Viens, on a un examen très important, il ne faudrait pas arriver en retard et risquer d’avoir zéro.
- Ouais et brillante comme tu es, tu ne pourrais pas supporter d’avoir une telle note.
- C’est normal ! Je ne me vois pas obliger de refaire mon examen cet été simplement parce que je suis arrivée en retard à un examen. À moins qu’il y ait une super bonne raison.
- Normal.
David prit alors Véro par la taille et l’embrassa longuement avant qu’elle le repousse gentiment.
- Même ça ce n’est pas une super bonne raison pour arriver en retard, dit alors Véro, avant de se diriger vers les escaliers pour se rendre à son local, qui était au deuxième.
- Si tu le dis, répondit David, en montant avec les autres.
Lorsqu’ils s’installèrent dans le local, la cloche sonna quelques secondes après. Véro en fut soulagée, mais un peu moins lorsqu’elle reçut sa copie d’examen, qu’elle trouva difficile.

Marie était bien contente lorsqu’elle eut le droit de sortir. Elle avait trouver que l’examen avait été très long et cela l’avait énormément fatigué, surtout que ses nausées avaient recommencé dès la première heure. Elle s’était sentie mal tout le temps qu’elle avait été assise dans cette pièce. Elle se dit alors que se devait être la chaleur étouffante qui l’avait mise dans cet état là.
- Comment ça l’a été ton examen ? Demanda Pierre, en arrivant près de Marie.
- Bof. Bien pour l’examen, mais je me suis sentie très mal. J’ai terriblement chaud et mal au cœur ! Répondit Marie, en s’appuyant sur Pierre. J’espère que je ne serai pas comme ça tout l’été !
- J’en ai un peu parlé avec ma mère de tout ça et elle dit que pour elle, ça l’avait été plus dur les premières semaines, mais que ça c’était replacé par la suite et qu’elle n’avait plus eu de problèmes. Elle croit que ce sera pareil pour toi, répondit Pierre, cherchant à rassurer sa Marie.
- Je l’espère bien, car je n’aime pas trop ça.
- Je comprend ça. Si je le pouvais, je le porterai cet enfant, mais la nature a rendu cela impossible.
- De toute manière, je ne te vois pas avec une bedaine de femme enceinte, répliqua Marie en pouffant, trouvant l’image assez cocasse.
- En effet, approuva Pierre, retrouvant le sourire. Allez, on sort d’ici.
- Je suis d’accord avec toi, mon bel amour, répliqua Marie. Une bonne chance qu’on avait un examen simplement ce matin, je n’imagine pas ce que ça l’aurait été en plein après-midi, avec l’immense chaleur qui s’annonce.
- Justement, on devrait aller se baigner ! Répliqua Pierre, enthousiasme. Tu sais, la piscine chez mes parents est prête, il reste juste à inviter les autres et à y plonger !
- C’est super ça, mais qu’est-ce qu’on attend ? Demanda Marie, contente de l’idée.
- Tu devras quand même faire attention, toi, avec notre bébé.
- Ne t’inquiète pas pour ça, Pierre, je fais toujours attention.
- Je n’en doute pas une seconde.
Pierre prit alors Marie dans ses bras avant de se diriger vers leurs amis. Pierre proposa aux autres de venir se baigner dans sa piscine tout de suite après le dîner et tout le monde accepta sans tarder.
- On pourrait même faire du barbecue, proposa Pierre.
- C’est une bonne idée, approuva Marie.
- Seulement, je ne crois pas que mes parents aient prévus faire des provisions pour nourrir une gang de jeunes affamés, dit alors Pierre.
- J’irai faire les courses avec David et on ira vous rejoindre là-bas, proposa Véro.
- Bonne idée, de toute manière, il faut bien que tout le monde aille chercher leurs maillots, dit alors Géraldine.
- Je ne voudrais pas me mettre à nue devant vous tous, de toute manière, dit alors Véro.
- Vous avez entendu ? Demanda David. Elle garde ça juste pour moi ! Ce n’est pas de la chance pour vous, mais c’est ça la vie.
- Ça ne nous intéresse pas de toute manière, répondit Jeff. Tu peux tellement être épais des fois.
- Merci Jeff, répondit David, avant de pousser les portes pour sortir dehors.
- On vous retrouve tantôt, dit alors Véro, en se dirigeant vers sa voiture. Salut !
- Ouais, à tantôt, cria Marie, en suivant Pierre.
Pierre ralentit un peu pour prendre la main de Marie, puis ils se dirigèrent ensemble à pied. Ils avaient décidé de prendre une marche jusque chez lui, alors que Jeff apporterait la voiture chez ses parents. Surtout que Marie avait envie de bouger un peu et la maison des parents de Pierre n’était pas très loin de l’école. C’est par une belle après-midi du mois de juin, qu’ils prirent la direction d’une belle maison avec l’espoir de se rafraîchir un peu par un temps terriblement chaud. Lorsqu’ils arrivèrent, Jeff était déjà en train de vérifier si tout était en place pour le barbecue et Stacy, qui était montée avec lui, cherchait les choses nécessaires, comme les assiettes.
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MessageSujet: Re: Épisode 31   Épisode 31 EmptyVen 23 Juin 2006 - 11:10

- Vous n’étiez pas obligés de commencer avant que l’on arrive, dit alors Pierre, en aidant Stacy à transporter les assiettes à l’extérieur.
- On préférait faire quelque chose tant qu’à rester assit à vous attendre, dit simplement Stacy.
- C’est super gentil de votre part, dit Marie à son tour.
- Sinon, ma belle Stay, c’est quand tu nous présentes ton amoureux ? Demanda Jeff, qui avait fait exprès d’attendre que les autres arrivent pour en parler.
- De quoi ? Stacy, t’as un chum et tu ne nous l’as même pas dit ! S’exclama Géraldine.
- Je n’ai jamais affirmé que j’avais un chum, Gege. C’est Jeff qui a dit ça ! Je ne sais même pas de quoi il parle, se défendit Stacy.
- Ouais, c’est ça. Je t’entend tous les soirs parler avec un garçon, Stay ! Dit alors Jeff. Puis, je ne crois pas que tu dises « mon amoureux » si tu veux te défendre en disant que c’est juste un ami. Alors, avoue-le. Il n’y a pas de honte à aimer.
- Même David y arrive, dit alors Marie.
- Puis, venant de lui, c’est tellement surprenant. Crois-moi, dit alors Pierre.
- Surtout avec ma sœur ! S’exclama Jeff. Je ne m’y étais vraiment pas attendu à celle-là ! Je ne sais pas si j’arriverai à m’y habituer d’ailleurs.
- Tu devrais, répliqua Véro, en arrivant, les mains plein de sacs. Surtout que ça fait quand même un bout qu’on est ensemble là !
- Ouais, ouais. C’était pour rire, répondit Jeff pour se reprendre.
- Je ne suis pas certaine de ça, mais je vais te laisser le bénéfice du doute, répliqua David, en riant.
- Toi ça David ? Demanda Véro, surprise de sa réponse.
- Oui, t’as bien comprit ce que j’ai dit. De toute façon, j’ai faim, alors Jeff fais nous dont de quoi de bon à manger ! Répliqua David avec enthousiasme.
- Fais ça tout seul ! Répliqua Jeff.
- Tu n’es pas très gentil avec moi ! S’exclama David.
- Et alors ? Répliqua l’interpeller en haussant les épaules. Je me fiche de ne pas être très gentil avec toi, tu aurais répondu la même chose.
- Bon, ce n’est pas grave, je vais m’occuper de toi, mon amour, répliqua Véro, tout en riant.
- Non, ça va aller Véro. Tu n’es pas ma servante, mais ma fiancée, répliqua David. Tu n’es pas dans l’obligation de faire tout pour moi.
- À part le devoir conjugaux, répondit Pierre, en riant.
- Ça, c’est une tout autre histoire. Pour le moment, ferme-là et commence à servir tes invités ! Dit alors David.
- Veux-tu manger toi ? Demanda alors Véro.
- Oui, pourquoi ? Demanda David, en fronçant les sourcils.
- Dis-moi un petit mot d’amour en une autre langue que l’anglais et le français, puis je te pardonne ton impolitesse envers tes amis, exigea Véro.
- Pourquoi tu fais ça ? Demanda-t-il sérieusement. En général, tu te fous de mon impolitesse.
- En effet, mais je crois que ça mettrait l’ambiance à la fête, puis ça serait très drôle et tellement gentil, expliqua Véro.
- Et tellement romantique, ajouta Stacy, pour l’encourager ainsi que se moquer un peu.
- Quel langue ? Demanda David, surpris, mais un peu amusé.
- Je te dirais chinois ou japonais, mais vas-y avec la langue que tu connais !
- Vous allez être surpris !
- Peut-être bien, reste à voir ! Pour le moment, vas-y parle. Surtout, force-toi un peu et ne raconte pas n’importe quoi, dit Marie, en préparant les pains pour le barbecue, au côté de Pierre, qui s’amusait à la chatouiller en l’embrassant dans le cou.
- So il mia bella fiancée, che non puoi comprendermi, ma se vuoi, la apprenderò come bene parlare e bene riordinarla quando ce la è chiesta. Sai, metti felicità nella mia vita, poiché sei come un angelo che fa miracoli ed è ciò che si sono fatto con me. È normale, vieni dal cielo, tu mia bella Véro che gradisco tanto. Attendo questa sera con impazienza, perché mi facessi gustare alla vostra felicità e che tu me provato che gli esseri di luce sanno che fare per il loro futuro marito... Véro... vuole sposarlo, la mia bella fata? Spero una buona risposta da parte tua, poiché ti amo realmente.
- Je n’arrive pas à y croire ! S’exclama Géraldine, les yeux ronds. Il l’a vraiment fait ! Dav, comment t’as fait merde ? Puis, c’est quel langue ça ?
- Italien, répliqua Pierre, qui avait juste le goût de rire.
- Comment tu sais ça ? Demanda Marie, intriguée.
- Tu devrais demander ça à notre ami David, il pourrait nous traduire ses belles paroles à l’italienne, dit alors Pierre, qui se retenait toujours pour ne pas éclater de rire. Dis à ta belle ce que tu lui as dit.
- Ouais, nous n’avons rien comprit, dit alors Jessy. On veut savoir ce que tu lui as dit de beau.
- Les plus belles phrases au monde, dit alors Véro.
- Comment tu sais ? Demanda David, vraiment surpris. Tu ne m’as jamais dit que tu connaissais l’italien !
- J’en connais rien, répliqua-t-elle. J’ai simplement comprit que c’était beau, je l’ai sentit, car tu mettais beaucoup d’émotion dans tes paroles et tu étais sérieux.
- Au moins, ça n’a pas trop paru que c’était un texte apprit par cœur…
- Comment ça par cœur ? Demanda Jeff. C’est un coup monté entre Véro et toi ?
- Non, pas du tout, répondit Pierre à sa place. Allez dis-leur le texte en français.
- Je sais ma belle fiancée, que tu ne peux me comprendre, mais si tu veux, je t'apprendrai comment bien parler et bien te débrouiller lorsque l'on nous l'a demandé. Tu sais, tu mets du bonheur dans ma vie, car tu es comme un ange qui fait des miracles et c'est ce que t'as fait avec moi. C'est normal, tu viens du ciel, toi ma belle Véro que j'aime tant. J'attend ce soir avec impatience, pour que tu me fasses goûter à ton bonheur et que tu me prouves que les êtres de lumière savent quoi faire pour leur futur mari...Véro...veux-tu m'épouser, ma belle fée ? J'espère une bonne réponse de ta part, car je t'aime vraiment. S’exprima David.
- C’est beau, dit alors Marie.
- Alors, Véro… Cette question était vraie et pour toi. Juste posée plus tôt que prévu, mais aujourd’hui ou le soir du bal, c’est du pareil, dit David. J’avais préparé ce texte pour toi, parce que je tenais à ce que ma demande soit spécial.
- Tu m’étonnes, réussit-elle à dire. Tu sais, je te dirais bien oui, mais à une condition.
- Laquelle ? Demanda David, plein d’espoir.
- Je ne veux pas que dans l’avenir, à aucun moment, me retrouver toute seule, loin de toi, pendant longtemps. Tu as le talent pour devenir grand musicien et je crois que vous formerez un groupe et que vous serez les meilleur, mais en tant que ta futur femme, je veux que tu me fasses la promesse que tu ne me laisseras jamais seule pendant 6 mois sans me donner de nouvelle.
- Juste ça ? Demanda David.
- Blague pas, c’est important pour moi.
- J’ai dit ça parce qu’il est évident pour moi que je ne voudrais pas passer 6 mois loin de toi, mon amour ! La promesse, je te la fais, bien sûr. Je t’aime tellement.
- Alors, la réponse est oui, je veux devenir ta femme, s’exclama Véro, avant de sauter dans les bras de David. Je t’aime !
- Bravo ! S’écria Géraldine. Vous êtes tellement chou tous les deux ! Il était tant qu’un peu de beau arrive dans votre vie.
- Puis, je vous en souhaite en masse dans les prochaines années, ajouta Pierre.
- Moi aussi, répliqua Marie et Stacy en même temps.
Sébastien commença alors à les applaudir, suivit de tous les autres, qui s’en donnèrent à cœur joie.

C’est alors que Stacy détourna la tête et s’aperçut que le jeune homme à qui elle parlait depuis un bon moment était là, debout derrière la clôture séparant le terrain de Pierre. Elle se leva de manière automatique et se dirigea vers lui, heureuse que les autres ne s’en aient pas rendu compte.
- Salut toi, dit alors Stacy, en ouvrant la clôture.
- C’est fou comme t’es belle toi, dit-elle, en la regardant de la tête aux pieds.
- Merci, mais que fais-tu ici ?
- Je voulais venir te voir, c’est tout, répliqua-t-il.
- Jonathan…comment t’as fait pour savoir que j’étais ici au fait ? Je ne t’avais même pas dit ma nouvelle adresse et encore moins celle de Pierre ! Ça force si tu sais qui s’est.
- Je le sais, Stacy… En faites, c’est le meilleur ami de mon cousin, alors normal, répliqua Jonathan, en se grattant la tête.
- Ton cousin ? Tu ne m’avais jamais parlé que tu avais un cousin avant, dit alors Stacy, songeuse. Et c’est qui ?
- David… Je sais que je ne t’en n’avais pas parlé, mais tu m’en excuseras. Je n’y ai pas vraiment pensé.
- Ah bon.
- Tu sais si Véro est là ? Demanda alors Jonathan.
- Elle est là. Tu la connais elle aussi ? Je croyais te connaître, alors qu’on a été de bons amis pendant un an, mais là, je ne suis plus certaine de bien te connaître.
- Je ne dis pas tout.
- Tu aurais pu m’en parler quand je t’ai dit que Véro était ma sœur jumelle.
- Je sais. C’est que, enfin, lorsque tu m’as parlé de Véro, ça m’a rappelé des souvenirs et je n’ai pas pensé à te parler que je la connaissais et tout.
- Je me souviens que ce soir là, tu avais raccroché précipitamment, en effet. Enfin, tu veux te joindre à nous ? Le dîner va bientôt être prêt. Ça serait bien.
- Ouais, d’accord. Si tu m’invites.
- Merci, ça me fait plaisir, répliqua Stacy, un sourire en coin.
Stacy suivit alors Jonathan et remarqua alors que tout le monde regardait maintenant Jonathan bizarrement, surtout Véro et David. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se doutait que Jonathan avait fait quelque chose qui n’était pas nécessairement très bien.
- Ah Jonathan, s’exclama Marie, qui voyait que tout le monde restait muet. Quel belle surprise. Que viens-tu faire dans le coin ?
- Je venais voir Stacy, une bonne amie à moi dans son nouveau quartier et par la même occasion vous dire bonjour, expliqua Jonathan. J’ai connu Stacy alors que j’étais encore au lycée, on a été dans la même classe pendant un an.
- Je commence à comprendre des choses, dit alors Véro.
- Laisse tomber Véro, il ne vaut pas la peine de ramener ce qui s’est passé avant, dit alors David, qui savait exactement à quoi elle pensait.
- Pierre, tu veux que je t’aide ? Demanda alors Véro, qui n’avait pas envie qu’on la regarde ainsi encore longtemps.
- Oui, merci. Il faudrait servir tout le monde, répliqua Pierre.
- Non, attend, intervint Jonathan. J’aimerais régler certaines petites choses. Tout d’abord, David, c’est vrai que je n’aurais pas dû embrasser ta Véro ce soir là, au centre de ski, mais je ne sais pas pourquoi ça l’a été plus fort que moi. C’est mon erreur, deuxièmement…j’aurais pu faire le lien entre Stacy et Véro, elles sont tellement pareils, mais sincèrement je ne voulais pas m’avouer que j’avais fait ça. J’aime Stacy, pas Véro et euh…j’ai agit en con.
- Tu l’aimais déjà ce soir là ? Demanda Véro. Pourquoi avoir attendu si longtemps alors ?
- Ça pourrait être la même réponse que David du fait qu’il a attendu avant de tout t’avouer. Puis, félicitations pour les fiançailles…
Tout le monde resta bouche bée pendant un long instant, avant que Stacy aille prendre Jonathan dans ses bras et lui dise qu’elle l’aimait. Véro n’osait pas dire des atrocités à ce gars simplement parce qu’elle savait Stacy heureuse en ce moment et qu’il était inutile de rapporter cette histoire, surtout que c’était du passé et pas si épouvantable que ça.
- Si on fêtait un peu ? Proposa David. J’en ai assez, j’ai faim ! Puis, il ne faudrait pas gâcher notre après-midi et ma demande en mariage pour une niaiserie avec mon cousin.
- Merci David, dit alors Jonathan, après avoir lâcher Stacy.
- Vous avez vu Chuck ? Demanda alors Géraldine.
- Non. Il doit être à l’intérieur au toilette ou bien je ne sais pas… Dit Marie en regardant tout autour. Jessy n’est pas là non plus. Ils sont sûrement ensemble.
- Ouais, probablement, dit alors Géraldine, en haussant les épaules. Ils doivent s’embrasser dans un coin.
- Au moins, Jess a reprit un poids normal, fit remarquer Jeff.
- C’est vrai, approuva Véro, un peu mal à l’aise, qu’il apporte cela sur le sujet.
Véro décida alors de commencer le service, afin d’éviter d’autres situations embarrassantes. Heureusement, durant tout le reste de l’après-midi, tout se passa à merveille. Véro accepta de pardonner Jonathan et de lui reparler en tant que bonne amie. Tant qu’à Chuck et Jessy, ils arrivent avec une très bonne nouvelle.
- Ça y est ! Il ne manquait plus que nous à annoncer une bonne nouvelle, dit alors Chuck.
- On est fiancé ! S’exclama Jessy, le sourire aux lèvres.
- Vous aussi, mais c’est super ! S’exclama Véro. Je suis contente pour vous.
- Il ne manque plus que nous, fit constater Marie.
- Et alors ? Demanda Pierre.
- De quoi et alors ? Répéta Marie.
- Je veux dire que ça ne dérange pas que nous ne soyons pas encore fiancé. Voyons, Marie, je ne voudrais surtout rien gâcher, alors on arrête d’en parler.
- Ça n’a pas l’air à…
- Marie ! S’exclama Véro, qui en savait un bout sur cette histoire.
- Quoi ? Demanda celle-ci, un peu fâché que son amie l’ait interrompu.
- Tu ne nous as pas dit quel nom tu aimes bien pour ton petit bébé, fit constater Véro. Tu pourrais nous le dire maintenant.
- Non, je préfère attendre de voir le bébé avant de décider.
- C’est notre choix, dit alors Pierre. On s’en reparle à l’hôpital.
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MessageSujet: Re: Épisode 31   Épisode 31 EmptyVen 23 Juin 2006 - 11:11

Durant plusieurs minutes, tout le monde parlait et dégustait le repas. Pierre et Marie s’occupaient de voir que personne ne manquait de rien et vers 1 heure de l’après-midi, ils fermèrent le barbecue officiellement et commencèrent la baignade. David allait pousser Véro à l’eau et celle-ci l’attrapa pour qu’il tombe avec elle. Le jeune couple se mit à rire, suivit des autres qui vinrent les rejoindre dans la grande piscine. Le cœur était à la fête, tout le monde se disait que rien ne pouvait venir gâcher ça. Ils avaient tous besoin d’un peu de bonheur et ils avaient trouver le moyen en oubliant les ennuies pour les remplacer par des joies, la joie de retrouver l’été peut-être. Véro et David s’amusaient à se lancer de l’eau, ils jouaient comme des enfants. Comme l’enfant que Pierre et Marie allaient avoir. C’est ce qu’ils faisaient tout le temps, parler au bébé, lui chanter des chansons ou encore penser à l’avenir qui les attendait. Jessy et Chuck savouraient la nouvelle, maintenant qu’ils étaient fiancés, rien ne pouvait leur arriver, ils étaient maintenant deux pour affronter la vie, si cruel pouvait-elle être. Géraldine et Sébastien nageait dans leur bonheur, heureusement pour eux, le malheur avait été clément, mais ils se doutaient bien que leur tour n’était tout simplement pas encore arrivé. Géraldine ne disait pas tout à Sébastien et cela pouvait apporter des petits problèmes, mais à ce moment, ils ne pensaient pas à cela, seulement à leur bonheur présent. Stacy et Jonathan savouraient leurs premières heures en tant que couple officiel. Après avoir attendu si longtemps avant de s’avouer leurs sentiments, ils ne pouvaient pas faire autrement qu’en profiter au maximum. Ils s’embrassaient et chaque fois, le bonheur grandissait dans leur cœur, mais bien sûr, la vie ne peut pas être toujours belle à deux, mais ils s’en fichaient. Jeff était assis au bord de la piscine avec la seule fille qu’il avait véritablement aimé depuis le premier regard. Oui, Jeff n’avait pas pu s’empêcher d’inviter sa belle Jessica, car il avait également envie de passer du temps avec l’amour de sa vie. Il ne voulait pas lui dire, mais il savait que c’était celle qu’il voudrait épouser, si jamais l’envie lui venait. Jeff était aux anges avec cette Jessica. D’un autre côté, Allison observait, elle voyait comment toute cette belle gang était heureuse et elle venait à les envier. Pourquoi, elle, si belle, si intelligente, se retrouvait toute seule en une belle après-midi de juin. Elle ne le savait pas, mais elle se doutait que pour y arriver, elle devrait peut-être changer, pourtant ce sentiment ne dura pas longtemps, elle eut plutôt envie d’une vengeance. La jalousie qu’elle éprouvait pour Véro et pour Marie étaient grandissantes, car en vérité, elle avait toujours eu un faible pour David et pareil pour Pierre. Elle ne l’avait jamais dit, mais le sentiment de l’amour l’avait habité pour ces deux garçons, en particulier David, car Pierre n’était maintenant plus accessible à cause de son enfant. Allison se trouva des idées pour empêcher David et Véro de se marier, son bonheur en était maintenant en jeu. Puis, comment pouvait-elle accepter que Véro, la fille qu’elle avait toujours envié et détesté, ait l’homme de sa vie, celui qui la faisait tant souffrir tellement elle l’aimait. Allison secoua la tête, se leva et partit, elle devait en parler avec Erika et elles trouveraient quelque chose ensemble.
- Je ne peux pas faire autrement, je dois empêcher ce mariage ! Se dit Allison, alors qu’elle marchait en direction de la maison d’Erika. Je n’en peux plus, elle me fait souffrir cette Véro et Marie, qui a fait le pire. Je ne peux pas m’attaquer à une futur famille, puis Sébastien m’a déçu… Tant qu’à Chuck et Jeff, ils ne sont pas assez bien pour moi, ça me prend quelqu’un à bon caractère. Puis, elle ne connaissait rien à Chuck, il avait été en France trop longtemps.
Allison continua à marcher sur ces pensées. Elle s’en voulait de ne pas avoir agit alors qu’elle avait le contrôle sur tous ces garçons. Alors qu’elle n’avait qu’à leur demander de monter dans sa voiture pour qu’ils le fassent. Tout avait changé depuis l’arrivé de cette stupide Géraldine. Dire qu’elle avait fait semblant d’être amie avec elle, elle devait maintenant s’en laver les mains. Le pire était qu’elle ne pouvait plus compter sur Jonathan, il était maintenant de l’autre côté. Il ne lui restait que ses amies à elle et le beau Éric. Allison s’en était fait un chum, attendant et espérant qu’elle trouve un moyen d’avoir celui qui faisait battre son cœur, mais Éric était sportif, il était toujours partit ici et là pour une partie ou une pratique. Allison en avait marre, elle devait changer ça !

À la fin de l’après-midi, Sébastien décida que s’en était assez pour eux, qu’il avait envie de partir avec Géraldine. Il lui chuchota à l’oreille qu’il avait envie de marcher, car il avait envie de passer du temps seulement avec elle.
- D’accord, accepta Géraldine.
- Super, viens mon trésor, dit Sébastien, en l’aidant à ramasser leurs choses, car cela faisait un certain temps qu’ils avaient arrêté de se baigner.
- Je me demandais, alors ton ami Étienne, on n’en parle plus, dit Jonathan, alors qu’ils marchaient dans les rues de leur ville.
- De quoi Étienne ? Demanda Géraldine, en se mordillant la lèvre.
- Tu sais, ton petit copain de la France. Celui qui est venu habiter par ici, on ne l’a même pas vu à l’école, ni rien. Est-il repartit en France ?
- Non. En fait, il a terminé ses études avec un professeur privé. Il ne voulait pas me voir avec toi trop souvent…
- Ouais, je peux comprendre ça. Toi, tu le revois ?
- Oui, quelques fois.
- Je me demandais comme ça. Simple question, ma belle, mais toi, est-ce que tu l’aimais encore ?
- Il y a un temps oui, mais ça ne change rien à nous.
- Est-ce que ça serait une raison, parfois lorsque je t’invite chez moi, de refuser pour aller le voir ?
- Pourquoi tu me demandes ça ? Demanda Géraldine sur la défensive.
- Je me demandais parce que ça se répétait souvent, très souvent. Puis, je t’ai vu, un soir, alors que je venais de t’appeler de mon cellulaire pour te dire de venir te rejoindre. J’étais devant chez toi et après avoir attendu un peu, car tu avais dit que tu partais avec tes parents, j’ai vu que tu sortais seule et que tu te dirigeais chez Étienne…
- Allons Sébastien ! Tu…
- Je t’ai suivi, parce que je croyais pouvoir avoir confiance en ta parole, mais j’ai eu tord. Tu sais, ma belle, je t’aime plus que tout, je ne t’en veux même pas, je veux simplement savoir si tu l’aimes encore.
Sébastien la regarda un long moment, silencieux.

Jeff et Jessica étaient partit plus tôt que tous les autres, un peu avant Sébastien et Géraldine. En faites, comme eux, ils ne passaient vraiment pas beaucoup de temps juste tous les deux ensemble, ils avaient eu envie de s’éclipser pour aller chez les Stinco, alors qu’ils y étaient tout seul. Jeff avait alors parler à sa belle comment elle lui avait prit son cœur sans même qu’il l’ait connu. Il lui raconta que c’était la première fois que ça arrivait, car les autres filles, il ne les aimait pas comme il l’aimait.
- Jeff… Je suis contente de l’entendre, dit Jessica, doucement. Seulement, est-ce réciproque, crois-tu que nous finirons ensemble ?
- Je crois, oui. Pas toi ?
- Je ne suis plus certaine. Je t’aime, ce n’est pas là le problème. Seulement, j’ai peut-être des rêves que tu ne pourras peut-être pas réaliser.
- Tu ne veux toujours pas me laisser ? Demanda Jeff, qui savait de quoi elle parlait. Tu sais, je n’ai jamais été prêt pour ces choses là.
- C’est là qu’est le problème. Je suis prête depuis longtemps, Jeff. Avec toi, mieux qu’avec d’autre, mais si tu ne peux pas, il est mieux que je sois franche et qu’on arrête là.
- Tu ne peux pas faire ça.
- Si, je le peux. Pour moi et pour toi.
- Jessica !
Jeff la serra dans ses bras, sachant qu’il ne pourrait pas vivre sans elle.

Jessy et Chuck aidèrent Pierre et Marie à faire le ménage. C’est certain qu’ils n’y avaient pas grand chose à faire, mais ils se sentaient tous les deux très serviable.
- Vous n’êtes pas obligé de rester, dit alors Pierre.
- C’est vrai. Vous êtes super gentil, mais vous pouvez faire comme les autres et partir, le plus gros est fait, ajouta Marie.
- Ouais, d’accord, accepta Jessy. On se revoit demain, alors.
- Oui, et étudiez bien, suggéra Chuck. Salut.
Chuck prit alors la main de Jessy et ils partirent en direction de la maison de Jessy. Chuck se disait que si Géraldine était aller chez lui, ils ne les dérangeraient pas. Jessy se colla un peu plus sur Chuck.
- Ça va toi ? Demanda Chuck.
- Oui, mon Charles. Je vais tellement bien, mon amour ! Je te remercie de m’avoir sauvé.
- Je ne t’ai pas sauvé, Jess, tu as réussi toute seule. Puis, on t’a prit en flagrant délit à temps, tout c’est bien passé.
- Ouais, approuva Jessy. Je suis contente d’être ta fiancée. Vraiment.
- Moi également. Je n’aurais jamais pu faire une telle demande à aucune autre personne, il en est certaine. Tu es la seule qui me rend heureux, la seule. C’est pourquoi je tenais tant à ce que tu redeviennes heureuse, je ne voulais pas te perdre.
- Merci, dit simplement Jessy avant de l’embrasser.
Chuck et Jessy marchèrent comme ça, puis détournèrent la tête lorsqu’ils virent Allison, ils n’avaient surtout pas envie de lui parler, alors ils pressèrent le pas.

Jonathan s’était empressée de quitter la maison de Pierre pour apporter Stacy plus loin, afin d’avoir plus d’intimité.
- Tu semblais pressé de partir, fit remarquer Stacy, la tête déposée sur le torse de son Jonathan. T’avais bien hâte de coucher avec moi !
- J’avais hâte de te connaître en entier.
- C’est ça, t’avais hâte de coucher avec moi !
- Oui et alors ? Tu ne peux pas me le reprocher, après avoir attendu si longtemps.
- Pendant ce temps là, tu louchais sur ma sœur. Si tu aurais pu, tu te l’aurais faites et après tu t’aurais venté d’avoir couché avec les deux jumelles.
- Non. Je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas vantard, puis ne parle pas comme ça. C’est juste toi que j’aime. Tu entends ? Dit Jonathan, même s’il savait que ce n’était pas complètement vrai.
- Tu me le jures sur la tête de Véro ? Demanda Stacy, sachant que si c’était faux, il ne jurerais jamais.
Jonathan regarda alors Stacy attentivement, pourquoi elle doutait tant de lui, elle n’était pas comme les autres filles que l’on réussit à convaincre en parlant italien.

Lorsque Jessy et Chuck furent enfin partit, Pierre entraîna Marie dans son ancienne chambre pour lui dire combien il l’aimait. Il se fichait bien du ménage ou encore de la vaisselle qui restait, tout ce qu’il voulait, c’était de dire aux deux êtres de sa vie qu’il les aimait. Tout d’abord, à sa Marie, la futur maman qu’il aimait tant, puis à son bébé. Pierre le savait, il avait tout une chance d’être père, puis savait également que David l’enviait, même s’il ne parlait pas. David lui avait raconté, lors d’une dernière conversation, qu’il avait hâte que Véro acceptait de porter un autre enfant, mais qu’elle n’était pas certaine d’être prête de risquer d’en perdre un autre.
- À quoi tu penses mon amour ? Demanda Marie.
- À toi ! C’est toujours à toi que je pense, répliqua Pierre. À tout moment de la journée, tout instant, tu es dans mes pensées !
- Pour moi, c’est pareil. Je pense toujours à toi. Seulement, je pensais à ce que Véro a fait promettre à David. J’y crois également pour votre groupe et comme tu seras bientôt papa, j’ai peur que j’aie à l’élever toute seule.
- Tu n’as pas à avoir peur, ma belle. Pour le moment, le groupe passe en deuxième, car il n’y a que toi que je veux ! Je veux voir mon enfant, il est certain, puis je veux passer toute ma vie à tes côtés, sans jamais t’abandonner. Tu peux en être certaine.
- Merci. Tu sais, je crois qu’il est normal qu’à ce moment, j’aie besoin d’être rassuré. Tu ne dois pas m’en vouloir…
- Je ne t’en veux pas, allons ! Je sais que tu as confiance en moi, au fond de toi, mais il est normal que tu me demandes de te répéter à quel point je tiens à toi.
- Moi aussi, je tiens à toi. Je t’aime Pierre et merci d’accepter ce bébé avec moi.
- Je l’aurais regretté si je ne l’aurais pas fait.
Marie sourit à ces paroles. Elle était contente également qu’il ait accepté ce bébé, car elle attendait que ça. Il était trop important pour elle qu’elle soit avec Pierre, mais elle l’aurait maudit de l’avoir obligé à quitter son bébé, même si ça aurait été en silence.
Véro et David étaient maintenant étendues sur leur lit, dans leur appartement. Ils étaient tous les deux fatigués dû à ce qu’ils venaient de faire, mais David plus encore, car la même question le tracassait toujours.
- Véro ? Dit alors David.
- Quoi David ? Demanda-t-elle, en se tournant. Il y a un problème ?
- Peut-être pas.
- Alors…dis-moi ce qui pourrait être un problème.
- Je me demandais. Depuis des semaines, ça me revient en tête.
- Quoi dont ?
- Je veux être père, Véro. Tu comprends ça ?
- Oui, bien sûr. Où est le problème ?
- Lorsque que je te parlais si tu étais prête à en avoir un autre, tu changeais toujours de sujet, ce qui m’amenait à répondre pour toi. Non, tu n’étais pas prête, mais je me demandais également si tu le serais un jour.
- Oui, j’imagine. Écoute, il est normal pour moi que je ne suis pas prête tout de suite, je viens de perdre notre bébé.
- Alors, ne doute pas de ma confiance, mais j’ai besoin que tu me promettes une chose, commença David.
- Laquelle ? Demanda Véro, de plus en plus incertaine et mal à l’aise.
- Promets-moi que tu me feras des enfants un jour.
- David, je…je ne sais plus.
- Promets-le moi, c’est important.
Véro secoua légèrement la tête, elle ne pouvait pas croire que David lui demandait une promesse comme celle-là. Elle n’était plus certaine de rien depuis que ses bébés étaient si loin d’elle et qu’elle n’avait même pas eut la chance de les connaître. Elle avait constamment peur que si elle retombait enceinte, elle reperde le bébé, puis elle n’était pas prête pour une autre fausse couche. Elle ne le serait jamais, alors comment pouvait-elle promettre qu’elle serait de nouveau prête d’être enceinte.
- Véro… Murmura David, avant de se lever.
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MessageSujet: Re: Épisode 31   Épisode 31 EmptyLun 3 Juil 2006 - 20:17

ha ses super bonne la ta fic vero trop bonne continue comme sa héhé Very Happy:D:D:D:D:D:D:D:Dtrop bonne
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Véro
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MessageSujet: Re: Épisode 31   Épisode 31 EmptyLun 3 Juil 2006 - 20:23

merci beaucoup
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