The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 32

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Véro
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Véro


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MessageSujet: Épisode 32   Épisode 32 EmptyLun 3 Juil 2006 - 17:58

Épisode 32...Préparation pour les grandes occasions



Stacy était sur le point de se lever, lorsque Jonathan s’aperçut qu’elle avait les yeux ouverts. Il avait amener Stacy à son hôtel où il allait passer quelques jours encore avant de décider ce qu’il voudrait faire, car il vivait loin de chez Stacy et il n’était pas sûr s’il désirait emménager dans le coin, surtout qu’il savait que Véro ne l’avait pas pardonné, qu’elle avait tout simplement fait semblant que tout allait bien pour faire plaisir à sa sœur. Jonathan n’en était pas certain, mais il s’en doutait un peu, car la veille, ils s’étaient retrouvés face à face tous les deux et Véro l’avait regardé en croche. Il s’en fichait un peu, mais il était bien déçu qu’elle agisse comme ça envers lui, car il avait bien aimé le temps qu’il avait passé avec elle dans les pentes de ski. Il n’avait pas oublié quel genre de filles il avait pu y rencontrer et il se trouvait con d’avoir gâché le début d’une belle amitié, mais il ne pouvait changer ce qui était fait. Il devait tenter de réparer ça, mais pour le moment, tout ce qui comptait pour lui, c’était de passer du temps avec celle qu’il aimait vraiment. Il est vrai que Jonathan avait hésité entre les deux filles, car il les trouvait super toutes les deux, mais il avait finalement découvert que Stacy ressemblait plus au genre de filles qu’il aimait. En plus, il la connaissait bien plus que Véro, il savait très bien ce qu’il faisait. Puis, il regrettait d’avoir douter de ça.
- Allo mon amour, dit d’une faible voix Stacy.
- Salut. Je n’arrive pas à croire que j’ai attendu tout ce temps avant d’admettre que c’était cette belle voix que j’avais envie d’entendre tous les matins lors de mon réveille.
- T’es trop fin.
- Je suis très sérieux, Stacy. T’es la femme de ma vie.
- Allons, ne va pas trop vite. On est ensemble officiellement que depuis hier.
- Officiellement ? Répéta Jonathan. Je ne savais pas que nous étions ensemble non officiellement avant.
- En faites, pas vraiment. Seulement, je n’oublierai jamais ma fête de 16 ans.
- À bien y penser, moi non plus je ne pourrais oublier un tel moment.
- Pourquoi tu ne m’as pas rappelé après ? T’avais honte ?
- Un peu. J’avais peur que tu crois que je profitais de toi, afin puisque tu avais quand même prit quelques verres et euh…je préférais bien réfléchir à tout ça.
- Ouais, je comprend ça. Moi aussi j’ai eu besoin de réfléchir après ça, mais parce que je croyais que je t’avais déçu.
- Pas du tout ! C’est bien le contraire.
Stacy lui sourit alors, puis commença à l’embrasser tout doucement sur les lèvres. Jonathan passa ses bras autour de la taille de sa Stacy et prit le temps de lui murmurer à l’oreille qu’il l’aimait plus que tout au monde et qu’il était prêt à venir dans le coin si elle le voulait ou encore à la faire venir chez lui si elle préférait. Stacy n’eut pas le temps de répondre quoi que se soit que Jonathan s’était déjà emparé de ses lèvres à nouveau. Stacy eut le temps de réfléchir à la question pendant les plusieurs minutes qu’ils s’embrassèrent.

Marie se réveilla comme à tout les matins, avec une forte envie de rester coucher près de Pierre toute la journée, mais elle devait se forcer pour la dernière semaine d’école, qui précédait le grand bal de fin d’année. D’ailleurs, dans l’après-midi, elle allait acheter sa robe avec ses amies. Elles avaient toutes les cinq décidé d’aller acheter ce qu’il fallait pour le bal, car elles avait encore une fois qu’un seul examen le matin. Marie se leva sans réveiller Pierre, cette fois. Elle eut alors le goût de lui préparer le petit déjeuner pour lui apporter à la chambre par la suite. Elle se doutait que cette simple petite attention ferait plaisir à son Pierre, surtout qu’elle adorait lui faire plaisir et que de le réveiller devenait un vrai supplice, car elle avait toujours détesté réveillé les gens, sachant que ce n’est pas très plaisant, à part peut-être son frère, qu’elle ne pourrait plus réveiller maintenant, car elle risquerait de réveiller Véro à la fois. Elle avait eu l’idée deux ou trois fois déjà de téléphoner chez son frère très tôt le matin, mais elle s’était retenue à la pensée de réveiller Véro, car son amie ne méritait pas une telle chose. Alors, elle prépara des œufs brouillés pour Pierre et lorsqu’elle arriva à la chambre avec un plateau dans les mains, Pierre était encore profondément endormie. Marie plaça alors le plateau sur la petite table au côté de Pierre, puis se pencha doucement vers son oreille.

- Le déjeuner est servit, mon amour, lui murmura-t-elle.
- Quoi ? Demanda Pierre, endormie.
- Allez lève-toi. Je t’ai préparé ton petit déjeuner, lui répéta-t-elle, en souriant. Je me suis dit que ça pourrait te faire plaisir.
- Que ça pourrait… Crois-tu vraiment que j’aurais été déçu de ça ? Demanda alors Pierre. Il est évident que ça me fait plaisir, ma belle. Manges-tu avec moi en plus ?
- Je…si tu veux.
- Cool ! Je t’adore, mon amour. T’es vraiment super pour me rendre heureux, toi.
- Enfin, merci, mais je n’ai pas fait grand chose. C’est plutôt normal que je prenne un peu soin de toi des fois.
- Je vais devoir me reprendre également, répliqua alors Pierre. Seulement, je ne me réveille jamais avant toi, je ne pourrai peut-être pas te faire ton petit déjeuner avant que tu te lèves, mais je vais trouver quelque chose.
- Tu n’es pas obligé, voyons !
- Je sais très bien tout ça, mais ça me ferait très plaisir. Puis, ça ne serait pas nécessairement un geste en retour, seulement quelque chose pour te remercier de m’apporter autant de bonheur et de m’aimer autant.
- Je me fais un plaisir à chaque fois que je te rend heureux, je le suis lorsque tu l’es. Puis, l’amour que je porte pour toi, ça n’a pas de prix et je n’y peux rien, même si l’on me menaçait, je ne pourrais jamais m’empêcher de t’aimer, c’est impossible.
- Pour moi aussi. C’est aussi important t’aimer que de respirer.
Marie se contenta de sourire à la réplique de Pierre. Cela lui faisait tellement de bien lorsqu’il lui faisait des compliments ou encore lorsqu’il disait de belles phrases dans ce genre. Elle était tellement bien dans ces moments là, en faites, elle l’était toujours avec Pierre, mais encore plus lorsqu’ils se disaient des belles paroles.

Géraldine regardait à présent Sébastien et se sentait troubler. Pourtant, elle était certaine qu’elle aimait Sébastien, mais elle ne s’était pas demandée sérieusement si elle aimait toujours Étienne. En faites, elle ne savait pas trop quoi répondre, car elle ne connaissait pas la réponse.
- Je peux peut-être prendre ce silence pour un oui, répliqua Sébastien. Seulement, si tu l’aimes toujours, nous ne pourrons pas rester ensemble…
- Sébastien, tu m’as surprit avec la question. C’est sûr que la réponse est non, c’est toi que j’aime. Seulement, je n’avais jamais pensé si je l’aimais toujours, mais non, c’est juste un ami, rien de plus, lui assura Géraldine.
- Je te crois, dit alors Sébastien.
- Vraiment ? Je suis contente de te l’entendre dire, je ne voudrais pas te perdre, pour rien au monde !
- Je sais. C’était seulement pour vérifier, mais j’ai confiance en toi, ma belle Gege.
- Merci.
- C’est normal, répliqua Sébastien, en haussant les épaules.
Sébastien prit reprit alors la main de sa copine, puis ils se dirigèrent chez Sébastien, finalement, pour y passer la nuit. Le lendemain matin, Sébastien et Géraldine avaient oublié cette histoire et se sentaient beaucoup mieux tous les deux. Sébastien ne doutait pas de sa blonde, mais il n’avait pas été capable de ne pas la questionner sur Étienne. Tant qu’à Géraldine, elle avait prit un peu plus de temps pour réfléchir à la question avant de s’endormir et elle s’était rendue compte qu’elle ne voulait pas un autre que son Sébastien.

Jessica s’était retiré de l’éteinte de son Jeff et allait quitté la maison, lorsque Jeff l’en empêcha.
- Tu ne peux pas partir comme ça ! S’exclama-t-il, je ne veux pas te perdre.
- Moi non plus, mais tu sais très bien que je ne peux pas passer à côté de ce que j’ai toujours voulu.
- Alors, peut-être pas maintenant, mais je te promets que je serai prêt pour le mariage et les enfants. Je ferais n’importe quoi pour toi ! Vraiment n’importe quoi.
- Je ne veux pas que tu le fasses que pour moi non plus, Jeff.
- Non. Si ce n’était que pour toi, peut-être que je n’irais pas jusqu’à te promettre ce genre de choses.
- T’en es sûr ?
- Je n’ai jamais été aussi certain que ça de toute ma vie ! Je suis très sérieux.
- Je suis contente de l’entendre et je ne veule pas que tu prennes cela pour des petits caprices, seulement, c’est important pour moi.
- Je sais. Ce n’est peut-être pas aussi important pour moi que ça l’est pour toi, mais je ne suis pas contre tout ça non plus. Je te le jure, mais pas maintenant, juste pas maintenant. Je suis très bien comme ça pour le moment et tu dois comprendre ça.
- Oui, bien sûr.
Jessica regarda un moment Jeff dans les yeux et elle su qu’il ne mentait pas. Elle pouvait lui faire confiance, elle savait qu’il disait vrai. Elle se colla alors contre son cœur et l’entendit battre assez vite et reprendre un rythme normal, peu à peu. Jessica comprit alors que cela avait beaucoup énervé Jeff, il ne voulait pas la perdre et c’est à ce moment qu’elle su comment elle comptait pour ce jeune homme, qui était celui qu’elle aimait tant.

David mit alors la main sur la porte de la chambre et sortit, tranquillement, très lentement, mais il quitta la maison. Il s’en voulait un peu d’avoir exiger une telle chose à la femme qu’il aimait, mais ils se devaient de faire ça, car il voulait une famille. Il ne pouvait pas faire autrement que de lui donner un ultimatum sur la question, il pouvait bien attendre 10 ans pour la famille, mais il en voulait une, même s’il ne voulait pas être avec quelqu’un d’autre qu’avec Véro. David ne voulait pas partir une chicane non plus, il voulait juste se donner du temps, laisser le temps passer, il savait qu’il allait revenir chez lui de toute façon, car il ne pouvait vivre sans elle. Alors, il partit en direction de la maison de ses parents et sans faire de bruit, il monta à son ancienne chambre où il se coucha. Il écrivit alors une autre chanson et se dit que dès le lendemain, il préviendrait Pierre que le groupe se devait de continuer, car il ne saurait survivre sans musique. Le lendemain, David prit une douche rapide et se rendit à l’école après avoir laisser un message à Véro, lui disant qu’ils se rejoindraient à l’école. Véro avait visiblement refusé de répondre, mais il savait que c’était parce qu’elle avait réfléchit ou encore qu’elle avait encore besoin de temps, après, elle lui reparlerait. Ce que David avait fait, c’était par amour, il savait que Véro rêvait toujours d’avoir des enfants, mais il se devait de lui donner un petit coup de pouce pour qu’elle veule réessayer.
- Salut David ! S’écria Pierre, alors qu’il se dirigeait vers l’école avec Marie.
- Ah salut Pierre et Marie. Allez-vous bien ?
- Bien sûr, répondit alors Marie. Et toi ? Puis, comment ça…que Véro n’est pas avec toi ?
- Elle doit être encore chez nous répondit David, en haussant les épaules. Puis, ça pourrait aller mieux.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé encore ? Demanda Pierre. Vous n’êtes plus ensemble ou ?
- J’en sais rien. En faites, c’est moi qui est partit.
- Pourquoi t’as fait ça ? Demanda Marie.
- Je veux des enfants et elle n’en veut plus…enfin elle ne voulait pas me promettre qu’un jour, on referait une famille. Je m’en veux un peu de lui avoir mit de la pression, mais c’est comme ça.
- David, tu ne peux pas lui exiger une telle chose ! S’exclama Marie.
- Je sais, mais elle en veut des enfants, j’en suis persuadé. C’est qu’elle a peur et je me disais que ça l’aiderait peut-être à réfléchir.
- T’es trop con ! S’exclama Pierre. Comme tu peux être con, je n’en reviens pas, mais qu’est-ce qui t’as prit ? Elle doit être en pleure à l’heure qu’il est. J’imagine qu’elle ne comprend pas ce que t’as fait, quel con tu fais !
- Tu crois vraiment ? Demanda alors David, beaucoup moins confiant à propos de son plan.
- Bien sûr, approuva Marie. Écoute, Véro est une fille fragile de cœur et tu viens de lui déchirer en deux, j’en suis certaine. Va dont la voir tout de suite ! Tu te rappelles ce qu’elle a fait la dernière fois que vous vous êtes chicanés ?
- Oui, mais…
David allait continuer, mais il vit Véro un peu plus loin, qui s’en allait elle aussi vers l’école, elle venait de tourner le coin de rue, près de chez eux. Elle semblait bien en forme, même si ses vêtements montraient un peu trop de ses atouts au goût de David, mais il s’empressa d’aller la rejoindre en courant.
- Ne me parle pas maintenant, dit simplement Véro, avant de presser le pas.
- Pourquoi ça ?
- Chut…
- Je t’aime, mon bébé !
- Ne m’appelle pas bébé, non plus. Garde ça pour tes petits !
- Je veux des enfants qu’avec toi !
- C’est ça que je dis…
- Tu…tu veux dire que…
Véro arrêta sur le trottoir et se tourna.
- C’est oui. T’as comprit ? Dit-elle, en affichant maintenant un sourire.
- Tu m’as tellement fait peur ! S’écria David. Je croyais que tu ne voudrais plus me parler et que tu m’en voulais. Je m’en voulais.
- Tu n’aurais pas dû. T’as fait absolument ce qu’il fallait, j’avais besoin de la nuit pour réfléchir. Puis, je me suis dit que j’avais été égoïste. C’est vrai, j’ai perdu déjà 3 enfants, qui n’ont même pas eu le temps de naître, mais ce n’était pas mes enfants, mais nos enfants. Toi, t’as eu beaucoup de peine aussi et tu en voulais toujours, j’ai pensé juste à moi. Je suis désolée.
- Surtout, ne remet pas tout ça sur ta faute et ne t’excuse pas ! Tu n’y es pour rien, c’est jamais ta faute, mon cœur. Il ne faut pas recommencer comme ça.
- Alors, ne dis pas que c’est de ta faute non plus, puisque tout va bien. Je vais bien et toi aussi. Puis, il ne faudrait pas oublier que j’ai accepté d’être ta femme !
- Non, je ne l’ai pas oublié. Je t’aime Véro et je suis contente que t’aies bien réfléchit à tout ça et que tu sois d’accord pour la famille.
- Seulement, je ne veux pas tout de suite. Je préfère me concentrer un peu sur ma carrière, surtout que j’ai été prit dans l’équipe de mannequin, je n’aurai pas le temps à penser à ça pour le moment.
- Je comprend et c’est bien comme ça aussi. Je suis content que t’aies été sélectionné !
- Merci.
Véro lui sourit, elle était contente que tout se soit régler. Finalement, alors que David venait de quitter la maison, Véro avait appeler la dame pour lui dire qu’elle voulait bien la rencontrer maintenant, si elle le pouvait. Alors, elle s’était dit qu’au moins, elle ne sombrerait pas dans la peine toute seule. Puis, après, elle avait eu suffisamment de temps pour finir par comprendre que la peur, ça pouvait se dompter et qu’avec du temps, elle réussirait à donner à David ce qu’il méritait. Ils finirent par arriver à l’école, Pierre et Marie les suivant. Ils ne comprenaient pas trop ce qui s’était passé, mais ils étaient bien contents que tout se soit régler. Marie comprit alors que Véro et David, chacun de leur côté, feraient tout pour qu’ils soient heureux ensemble.
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MessageSujet: Re: Épisode 32   Épisode 32 EmptyLun 3 Juil 2006 - 17:59

Jessy et Chuck étaient maintenant arrivés à l’école et s’étaient assis afin d’attendre leurs autres amis. Jessy avait une bonne motivation pour vouloir guérir, même si parfois, elle se sentait grosse et qu’elle aurait tendance à ne rien avaler. Elle se disait qu’elle ne pouvait pas retomber dans cette folie. Elle aimait bien trop Chuck pour lui faire de la peine, mais aussi parce que lorsqu’elle regardait son amie Marie, elle se disait qu’elle voudrait également avoir sa chance de tomber enceinte et de donner de beaux enfants à Chuck.
- Alors, j’imagine que t’as hâte de finir l’école ! Dit alors Chuck.
- Ah oui vraiment ! Je commençais à en avoir assez de tout ça, ça me fera que tu bien de terminer ça et en beauté !
- Ouais, pareil pour moi. Alors, c’est bien cet après-midi que vous allez acheter vos robes ?
- Oui, si aucune des filles n’a changé d’idée, c’est sûr.
- Ah super.
- Vous ferez quoi vous ? Avez-vous une idée ?
- Non, mais nous pourrions sortir nos instruments, ça serait le temps.
- Bonne idée ça ! Je suis certaine que les autres gars seront d’accord avec l’idée. Ils ont sûrement tous hâte de s’y remettre !
- Oui, j’imagine.
- Tiens, voilà Jeff ! Dit alors Jessy.
- Ouais, c’est bien moi ! Dit-il, en s’assoyant près d’eux. Alors vous parliez de quoi ?
- Je me demandais si ça dirait aux gars de sortir nos instruments pour en jouer un peu, il me semble que ça fait longtemps et que ça ferait du bien à tout le monde !
- Ouais, pourquoi pas, dit alors Jeff. C’est une bonne idée. Il faudra en parler aux autres, mais je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas d’accord avec ça. Enfin, on va le savoir maintenant, voilà David et Pierre avec leurs petites femmes !
- En effet, dit alors Jessy. Sébastien et Géraldine arrivent aussi, c’est à croire qu’ils se sont donnés le mot.
- De quoi ? Demanda alors Véro, qui venait de se joindre à eux.
- Rien de spécial. Crois-tu que ton homme accepterait de sortir son instrument cet après-midi ? Demanda Jeff.
- Passe par lui, pas par moi, répliqua alors Véro.
- Ouais, c’est moi le principal concerné dans cette affaire, tonton Jeff ! Puis, ouais, je veux bien sortir ma basse pour toi mon beau Jean-François, répondit David.
- Ne m’appelle pas comme ça David, ça va aller, répliqua Jeff.
- Moi aussi ça me va, dit alors Pierre. De toute manière, comme les filles vont magasiner, j’ai tout mon après-midi de libre.
- On ira vous rejoindre après alors, décida Véro.
- Bonne idée, approuva David, car je risque de m’ennuyer !
- Ne dis pas n’importe quoi David, dit alors Pierre. Puis toi, Seb, tu veux bien pratiquer un peu après-midi ?
- Ouais, pourquoi pas. Ça serait très bien, répliqua-t-il.
- Super, nous sommes tous d’accord ! S’exclama Jeff. Je dois avouer que ça me fait plaisir, car j’ai une bonne nouvelle pour vous, mais je vais attendre que les filles viennent nous rejoindre ce soir pour vous l’annoncer.
- Ah pourquoi ? Demanda Véro. Je voudrais le savoir maintenant.
- Elle n’est pas la seule, dit alors David.
- Non, pas maintenant, répondit simplement Jeff. Ce soir, je peux vous le promettre, puis c’est super positif comme nouvelle, alors ne vous inquiétez pas avec ça.
- Si tu le dis Jeff, dit alors Sébastien, en haussant les épaules avant de se lever pour se rendre à son examen.
Tous les autres le suivirent en silence, essayant de se remémorer toutes les maudites formules de mathématiques qu’ils auraient de besoin pour l’examen.

Lorsque toutes les filles se furent rejoint à la case de Véro, elles décidèrent de partir, mais Véro embrassait toujours David, car il ne semblait pas vouloir la lâcher maintenant.
- Crime David, c’est à croire que vous vous quittez pour un mois ! S’exclama Marie. Lâche-la un peu et laisse nous partir !
- Toi ferme-la ! S’écria David.
- David, calme-toi. Qu’est-ce que tu as ? Demanda Véro. Elle a raison, on se revoit ce soir, il n’y a pas de problèmes.
- Oui, je sais, répliqua-t-il, en se calmant complètement.
- Allez va, mon chéri ! S’exclama Véro, avant de l’embrasser une dernière fois.
Lorsqu’il fut partie, Marie ne put s’empêcher d’éclater de rire et de raconter que ce ne sera pas drôle le jour où leurs hommes seront célèbres et qu’ils partiront des mois en tournée. Véro haussa les épaules, elle s’ennuierait trop si ça venait à arriver, mais elle espérait tout de même qu’ils réussissent dans le domaine. Marie comprenait son frère et son amie, ils n’aimaient pas se quitter, de peur qu’un malheur survienne encore pour les déranger dans leur vie de couple, mais ils devraient se faire à l’idée qu’ils ne pourraient être ensemble pour tout. Lorsque les filles furent enfin arriver au centre de la ville, Marie décida d’arrêter dans une boutique de robe de bal et de marier, elle savait qu’il y en avait plein et désirait que Véro commence à regarder dans les choix.
- Alors Véro, t’as une idée du genre de robe que tu veux pour ton mariage ? Demanda Marie.
- Mon mariage ? Répéta Véro. Je croyais que nous étions venues simplement pour nos robes de bal, pas pour parler mariage.
- Marie a raison, tu peux prendre quelques minutes pour regarder les choix, dit alors Géraldine. Puis, nous ne sommes jamais trop d’avance lorsqu’il s’agit d’un mariage.
- Peut-être bien, répliqua simplement Véro, en haussant les épaules.
- Et puis, tu sais quel genre de robe tu veux ? Demanda à nouveau Marie.
- Pas vraiment… En faites, je n’en sais rien.
- Lorsque tu étais plus jeune, Véro, tu m’avais parlé que tu voudrais te marier en rose, ça tiens-tu toujours ? Demanda Marie.
- Marie ! Crois-tu vraiment que l’on peut mélanger rêve de petites filles avec la réalité des grands jours, répliqua Véro.
- On s’en fou ! Allez, on rentre et nous avons juste à parler avec la dame qui tient le magasin pour voir si ça se fait, répliqua Géraldine.
Véro regardait alors ses amies d’une manière étrange, il était vrai qu’elle avait accepté d’épouser David, mais il ne fallait pas exagérer dans les préparatifs. Elle et David n’avaient même pas parlé d’une date, même si Véro aimerait se marier dans l’été, avec les fleurs et les oiseaux qui chantent.
- Ce n’est peut-être pas le moment, dit alors Véro. Vous savez, j’ai encore le temps d’en parler avec David et de tout préparer. Il faudrait se concentrer sur le bal à la place.
- Nous avons tout l’après-midi, alors nous avons quand même le temps et au pire, nous resterons jusqu’à ce soir, répliqua Jessy.
- Ouais, mais nous pouvons regarder les robes pour le bal et ensuite peut-être des robes pour mon mariage, mais ce n’est pas obligatoire maintenant, dit alors Véro.
C’est alors qu’une dame assez âgée vint à leurs rencontres. Elle leur demanda si elle pouvait les aider à trouver ce qu’elles cherchaient. Les filles leurs indiquèrent qu’elles se cherchaient tous une robe pour le bal. La dame s’occupa alors des cinq jeunes filles et put trouver les robes de rêves de chacune d’elle. Alors qu’elles avaient payé, Marie demanda à la dame si elle pouvait voir un peu les robes de mariées.
- Bien sûr que vous le pouvez, répliqua la dame. C’est pour laquelle d’entre vous ?
- La belle blonde là, répliqua Marie, en pointant Véro.
- Alors, c’est pour bientôt votre mariage, jeune fille ? Demanda encore la vendeuse. Puis, avez-vous une idée de modèle en tête.
- Ce n’est pas super pressant, mais euh… Commença Véro.
- Elle adore le rose et elle se demandait comment faire un compromis entre son rêve de jeunesse et la sérieuse réalité, dit alors Marie, en interrompant son amie.
- Ah bien sûr, répliqua la vendeuse. Alors vous pouvez optez pour une robe blanche avec des motifs rosées dessus, tout est possible. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous montrer quelques modèles.
Véro soupira, elle n’avait pas prévu magasiner sa robe maintenant, mais elle suivit tout de même ses amies. Elle finit par essayer quelques robes et trouva même celle qui lui convenait à merveille. La dame lui promit de la réserver pour ainsi lui laisser le temps de réfléchir, puis les cinq amies partirent de la boutique afin d’aller chercher bijoux et chaussures, car c’était essentiel pour un bal de finissant comme celui qui approchait si vite. Lorsqu’elles eurent enfin terminé de trouver ce qu’elles cherchaient, les cinq filles décidèrent d’appeler les gars afin de leurs demander si ils voulaient qu’elles leurs apportent le souper.

Lorsque les gars eurent tous terminé leurs examens de mathématique, ils avaient décidé de se rejoindre à la case de Chuck. Seulement, il manquait David et Pierre assurait ses amis qu’il l’avait vu sortir du local même un peu avant lui.
- Je veux bien te croire Pierre, mais où crois-tu qu’il peut être là ? Demanda Jeff. On s’était pourtant bien dit qu’il fallait se rejoindre ici.
- Je gagerait qu’il est avec Véro, dit alors Sébastien, certain de son idée.
- J’avoue que cette possibilité semble la plus vrai lorsqu’on parle de notre ami David, approuva Pierre.
- Il ne devrait pas tarder à arriver, sinon je vais le chercher par la peau du cou, répliqua Jeff.
- Il ne sert à rien d’en arriver là, quand même, dit Chuck, en haussant les épaules. Véro va nous l’envoyer dans quelques minutes, vous allez voir ça.
Pendant que les gars parlaient de ce que David faisait, celui-ci c’était caché et écoutait la conversation. Il venait à peine d’arriver et il avait juste envie de rire comme un fou. Ses amis le connaissaient trop bien ! Ils savaient trop quel genre de choses il pouvait faire. Il se décida au bout de cinq bonnes minutes à aller les rejoindre.
- Bon te voilà ! S’exclama Jeff. J’imagine que tu ne lâchais plus ma sœur, comme t’as l’habitude de faire.
- Comment t’as pu deviner Jeff ? Demanda David. Tu sais, cette fois on a essayé le bureau du directeur.
- Non, mais tu fais exprès ? Demanda Jeff à nouveau. Tu ne pourrais pas te contenter de ta chambre à couché le soir, comme tout le monde.
- Relaxe Jean-François ! C’était pour blaguer, je n’oserais jamais faire ça dans le bureau de la folle, qui nous sert de directrice, répliqua David. Ça enlèverait tout le plaisir que j’ai à baiser ta sœur !
- Ça suffit ! Ferme-là et arrête de le chercher, dit alors Chuck, voyant que Jeff allait se fâcher d’une minute à l’autre.
Tout le monde savait que Jeff était content que sa sœur soit heureux, mais il détestait savoir qu’un de ses meilleurs amis, surtout David, pouvait faire des cochonneries avec sa propre sœur. En plus que David prenait plaisir à lui raconter toutes sortes de trucs par rapport à lui et sa sœur, il faisait exprès. Jeff ne comprenait pas ce qu’il prenait à David, puisque lui n’oserait jamais raconter aux autres ce qu’il faisait intimement avec Jessica, ça les regardaient, c’est tout. David donna une tape amical dans le dos de Jeff, pour lui montrer qu’il voulait juste l’agacer un peu, puis les gars se dirigèrent chez les Comeau, car le drum de Chuck y était déjà installé. Bien sûr, chacun prirent leurs côtés afin d’aller chercher leurs propres instruments.
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MessageSujet: Re: Épisode 32   Épisode 32 EmptyLun 3 Juil 2006 - 17:59

Pierre et Chuck firent le chemin ensemble où ils prirent le temps de parler de nouvelles chansons et de ce qu’ils pourraient pratiquer. Pierre parla même qu’il serait temps à ce qu’ils pensent à faire un vrai album, mais Chuck le résonna en disant qu’ils n’avaient pas suffisamment d’argent d’amasser pour penser à un tel projet maintenant. Par contre, Chuck parla de commencer à accumuler une somme commune afin de pouvoir faire quelques choses, chacun aurait à mettre une somme d’argent dans un fond qui servirait à tout le groupe. Pierre trouva l’idée bonne et se promit d’en parler aux autres.
- Crois-tu que les filles vont recommencer à jouer, eux autres aussi ? Demanda Chuck.
- Je n’en sais rien, mais Marie n’arrête pas de jouer de la guitare ou encore chanter, répliqua Pierre. Je suis certain qu’elle aurait envie de continuer.
- Ma Jessy aussi, puis Géraldine prend mon drum au moins une fois par semaine.
- J’imagine que Véro n’a pas arrêté non plus, supposa Pierre. Je sais que David me dit qu’elle chante tout le temps, mais je ne sais pas si elle a retouché à sa base depuis la dernière fois.
- Je n’en sais rien, répliqua Chuck, en haussant les épaules.
- Je pourrais laisser un message sur le cellulaire de Marie, afin de les avertir d’apporter leurs instruments, elles pourraient nous jouer un peu de musique ce soir, proposa Pierre.
- Ouais, c’est une bonne idée. Envoie-lui maintenant.
- D’accord.
Pierre sortit son cellulaire et laissa un message sur le cellulaire de sa blonde. Puis, ils entrèrent dans la maison de Chuck, où ils se rendirent immédiatement dans le garage. Pierre prit alors le temps que les autres arrivent pour faire des vocalises afin de bien réchauffer sa voix. Chuck, lui, s’amusa à faire un petit solo de drum jusqu’à ce que Jeff arrive, car il était le plus près de chez les Comeau.
- Jeff, tu pourrais nous donner un aperçu de la nouvelle là, proposa alors Pierre.
- Non ! Je l’ai dit, ce soir seulement. Puis, de toute façon, je tiens à ce que tout le monde soit là avant, répliqua Jeff.
- Comme tu veux Jeff, dit alors Chuck. Allez sors ta guitare et accompagne-nous un peu !
- Ouais, dit simplement Jeff, en sortant sa super guitare de son étui, car il s’en était acheté une neuve et ne l’avait pas montré à d’autres encore.
- Super ta guitare mec ! S’exclama Pierre, en s’approchant pour mieux la voir.
- Merci bien. Je l’ai payé assez cher qu’il est normal qu’elle soit super, répliqua celui-ci.
- Ah ouais ! C’est cool ! S’exclama Chuck. Crime est-ce que tu ponds de l’argent, men ?
- Non, mais je travaille un peu quand même et j’avais beaucoup d’argent de ramasser. C’est pour ça que j’ai pu me la procurer, mais ça fait un certain temps que j’économise mon argent aussi, répondit Jeff, alors que David arrivait en chantonnant.
- Où t’as trouvé ça Jeff ? Demanda David, en voyant la guitare de son ami.
- Dans les poubelles, répliqua Jeff, en haussant les épaules.
- Sérieux ?!
- Non, épais ! S’exclama Pierre. Qui oserait jeter une petite merveille toute neuve ? Tu peux vraiment être stupide, il se l’est acheté !
- Je sais, je voulais juste rire un peu. C’est que venant de Jeff, c’est surprenant qu’il puisse se payer ça ! Dit David.
- David, comparé à toi, je suis riche ! Répliqua Jeff.
- Je sais, mais moi j’ai une petite femme que je dois faire vivre aussi ! Dit alors David.
- Ne me fais pas croire que Véro n’est pas capable de t’aider financièrement, Dav, répliqua Jeff. Elle a travaillé comme une défoncée l’an passé et elle a ramassé plus d’argent que tu peux le penser. Je dirais dix fois ce que tu as dans ton propre compte.
- C’est moi ou bien Jeff n’est pas gentil avec moi ? Demanda David, se retenant pour ne pas rire.
- C’est sûrement toi, Dav ! S’exclama Seb, qui n’avait pas comprit le reste de la conversation. Quand la question se pose, c’est toujours toi qui a un problème !
- Merci ! Allez-y, insultez-moi tous ! Vous êtes bien partit, répliqua David, faisant mine d’être insulté.
- David, arrête ça tout de suite ! S’exclama Pierre, en riant de bon cœur.
- Ce n’est pas de ma faute à moi si vous êtes toujours méchant avec moi ! Puis, si nous arrêtions de bavasser comme des fillettes, nous pourrions commencer à répéter, répliqua David.
- Pour une fois, David a raison, répliqua Chuck.
- C’est bien une des seule fois ! Ajouta Jeff.
- Ah, mais vous allez vous la fermer ? Demanda David.
- C’est bon, il ne faudrait pas recommencer ça, il faut pratiquer un peu, je vous sens rouillé les gars, dit alors Sébastien.
- C’est toi qui l’est, pas nous ! Répliqua David. Moi, je suis toujours en pleine forme, je suis loin d’être rouillé !
- Je parlais d’être rouillé pour la musique, répéta Sébastien. Pas pour autre chose, hein ?
- Ouais, c’est ça, dit alors David. Je ne pense pas toujours croche, c’est vous qui avez un problème avec ça. Pas moi. C’est très sérieux, je suis encore très actif musicalement, vous auriez Véro comme fiancée puis vous comprendriez.
- Alors, ça répond à notre question, Véro n’a pas arrêté de jouer, en conclut alors Pierre, avant que Jeff commence à jouer les premières notes de «Perfect ».
Les gars embarquèrent et continuèrent à jouer plein de leurs chansons jusqu’à ce que David brise une de ses cordes de base.
- Bravo ! S’exclama Jeff, en se mettant à applaudir. T’es vraiment brillant. Je ne sais pas comment tu fais pour briser une corde de base, mais c’est surprenant.
- Jeff arrête de le chercher toi avec ! S’exclama Chuck, qui ne voulait pas que ces deux-là recommence à se chamailler comme des enfants.
- Trop tard, dit alors David. Je vais t’expliquer un truc Jeff, quand t’as pas beaucoup d’argent pour perfectionner tes instruments, tu fais avec ce que t’as. Je n’ai pas vraiment les moyens de m’acheter des cordes de qualités, alors je fais avec. Pour le reste, c’est peut-être vrai que je passe pour un con, mais tu n’as pas à parler, tu les brises toujours tes cordes et tu payes une fortune pour les remplacer, ce n’est pas vraiment mieux.
- C’est bon Dav, t’es pas obligé de monter dans les rideaux parce que je rigolais un peu, dit alors Jeff.
- Ça y est Jean-François sort des excuses juste pour pas fâcher encore plus David, mais vous savez quoi, je ne suis pas fâché. Je compte juste faire comprendre à Jeff que ce n’est pas parce que je me fais un plaisir de baiser sa sœur qu’il est obligé de me remettre ça sur le nez tout le reste de ma vie. Je sais bien, nous en avons parlé l’autre jour et je peux comprendre que tu tiennes à ta sœur et que t’aime pas quand elle a le cœur brisé, c’est normal. C’est juste que là, nous allons nous marier, il serait tant que tu t’ouvres les yeux et que tu comprennes que je ne veux surtout pas faire de la peine à ta sœur. Alors, lâche-moi un peu avec ça, tu veux ?
- David, c’est vrai que ça l’air sérieux vous deux, mais il ne faut pas oublier qu’elle s’est presque tué par ta faute et que vous deux ça ne marche pas souvent, dit alors Jeff. Je suis désolé, mais la confiance, ça ne vient pas tout seul.
- Il me semble que j’étais ton meilleur ami avant et tu l’as toujours su que je prenais bien soin de ta petite sœur lorsque nous étions tout jeune. Ça n’a pas changé, mais toi t’as changé depuis que tu sais que nous ne jouons pas juste à la marelle.
David regarda encore un moment Jeff. Il était vrai que Jeff ne faisait plus de crises stupides devant les autres en propos avec David et Véro, mais c’était arrivé qu’il avait parlé de tout ça juste avec lui. David n’aimait pas trop savoir que son beau-frère lui en voulait d’aimer autant sa sœur. Il n’arrivait pas à comprendre, il avait bien laissé Marie à Pierre sans en faire tout un plat, même si ça le dégoûtait un peu, au début. David haussa alors les épaules, qu’est-ce qu’il pouvait bien y faire, c’était vrai qu’il n’avait pas tellement prouvé qu’il pouvait rendre totalement heureuse celle qu’il aimait, mais ce n’était pas sa faute à lui. Il pouvait peut-être un peu comprendre Jeff, mais il ne voyait pas comment avoir l’air plus sincère.
- Bon, vous allez arrêter maintenant ? Demanda Pierre. Vous avez l’air de deux gamins. Puis, Jeff, si Véro en avait assez de David, tu ne crois pas qu’elle partirait ? Fous leur la paix, un peu, ça fait longtemps que ta crise aurait dû être passé ! Puis, David, tu n’es pas obligé de répéter que tu te fais un plaisir de baiser ta fiancée devant Jeff, tu sais bien que si je commencerais que ça t’énerverait aussi.
- C’est bon, dit alors David. Merci Pierre.
- Ouais, je suis désolé David, j’agis en con, mais je n’aime pas voir que Véro est souvent triste et puis, ce n’est pas ta faute, t’as raison, dit Jeff.
- Bon, si on…commença Sébastien, alors que son cellulaire venait de sonner.
Sébastien décrocha et fut content d’entendre la voix de sa Géraldine. Elle lui indiqua que s’ils voulaient, elles se chargeraient de rapporter le repas pour tout le monde. Sébastien consulta les gars rapidement et ils décidèrent que c’était une bonne idée que leur petite femme s’occupe du souper. Géraldine leur proposa alors de prendre des pizzas pour tout le monde, car ça serait moins compliqué ainsi. Sébastien raccrocha et les gars décidèrent d’aller préparer la table maintenant et d’attendre les filles dans la maison.

Géraldine raccrocha et se tourna vers les filles.
- Ils sont d’accord pour qu’on aille chercher des pizzas, dit-elle.
- Aucun problème, dit alors Stacy. Nous passons par là de toute manière. C’est laquelle qui conduit pour le retour ?
- Je peux, se proposa Véro.
- Comme tu veux, dit simplement Jessy, en prenant place à l’arrière.
Stacy prit place au devant de la voiture, puis Marie et Géraldine s’installèrent au côté de Jessy. Lorsque tout le monde eut bien bouclé leur ceinture, Véro démarra et se dirigea vers le restaurant où elles allaient commander les pizzas. C’est Marie et Géraldine qui décidèrent de sortir afin d’aller chercher le repas à l’intérieur. Lorsqu’elles arrivèrent finalement, les gars étaient tous assis dans le salon à discuter de ce que leur groupe pourrait faire afin de se faire un peu plus connaître.
- Vous ne vous êtes pas trop ennuyé de nous j’espère, dit alors Véro, en déposant les clés de la voiture sur la petite table de salon.
- Ah oui ! Je me suis beaucoup ennuyé, moi ! S’exclama David, en se levant pour aller la prendre dans ses bras. En plus, vous êtes génial, vous apportez de quoi nous nourrir.
- Ouais, mais nous ne sommes pas ta mère, répliqua Géraldine, en riant. Allez, venez manger, car ça va refroidir et vous allez encore chialer.
- Elle dit ça pour toi David, dit alors Sébastien, en l’aidant à prendre les cartons.
- C’est sûr, c’est toujours pour moi que l’on dit ce genre de choses, dit alors David, en suivant les autres à la cuisine.
- Alors Jeff, c’est quand que tu nous dis la nouvelle ? Demanda Marie.
- Je ne sais pas, mais pas pendant que l’on mange certain, répliqua celui-ci. Il faudra vous montrez patient.
- C’est ce qu’on fait, ça fait depuis ce matin que l’on montre notre patience ! S’exclama Géraldine. Il commence à être temps que tu nous en parle.
- Mangez d’abord, dit-il pour seul réponse.
Tout le monde mangea en discutant de plusieurs sujets d’un bout à l’autre de la table. C’est les gars qui furent obligé de défaire la table et David chiala en disant que ça aurait été plus pratique de manger dans des assiettes de cartons, ça aurait été moins difficile les jeter après. David se plaignit tellement que les gars l’envoyèrent dans le salon avec les filles, se disant que ça serait bien moins énervant ainsi.
- David, tu devrais aider les autres toi aussi, dit alors Véro.
- Ils m’ont tout simplement renvoyé, je les énervais trop, répliqua-t-il en haussant les épaules. C’était à eux de prendre des assiettes de cartons.
- Bien sûr, tu as raison, David. C’est ce que nous devrions faire tout le temps chez nous, j’aurais moins de vaisselle à faire, répliqua Véro. Quel logique David !
- Je n’ai pas dit ça et je t’aide chez nous, dit alors David.
- Au moins, tu ne rouspètes pas trop avec moi, car du moment que tu vas chialer pour faire la vaisselle, tu devras t’organiser tout seul pour le souper. Si j’aurais été dans cette cuisine, je t’aurais laissé tout seul pour terminer, au lieu de te renvoyer, dit alors Véro.
- Non, ça va aller.
Les filles se mirent alors à rire, puis David alla s’asseoir au côté de Véro.
- Alors les filles, avez-vous trouver tout ce qu’il vous fallait pour que vous ressembliez à des petites princesses ?
- Ouais, même que ta futur femme a trouvé la robe qu’il lui fallait pour votre mariage, répliqua Marie.
- Ah vraiment, dit alors David. Elle est comment ?
- Voyons, tu ne peux pas savoir ce genre de détails avant ton mariage. D’ailleurs, Véro m’a parlé que vous ne saviez pas quand vous allez passer à l’acte, dit Géraldine. Vous pourriez le décider maintenant.
- Je n’ai pas de problèmes avec quoi que se soit, si tu veux ma belle Véro, on se marie demain ou dans un an, c’est pour toi !
- Pas demain, ni dans un an, répliqua Véro, mais nous pourrions nous donner au moins un mois pour tout préparer et peut-être même deux.
- Un peut être suffisant, dit alors David. Je vais t’organiser ça, moi. Puis, nous n’avons pas besoin de trop de trucs, un mariage simple ça marche. Ce qui compte, c’est que tu sois ma femme après.
- C’est bien répondu ça frérot, dit alors Marie. Tu me surprendras toujours, dire que je m’étais dit que tu ne saurais jamais aimé, j’ai eu tord de penser ça.
- T’as pensé ça toi aussi ! S’exclama David. La différence, c’est que moi je ne suis pas encore certain que tu es capable d’aimer, vilaine sorcière de l’ouest.
- Ah ne recommence pas avec ça, David ! S’exclama Géraldine, qui se souvenait de son surnom.
- Comme tu veux Alice, mais j’y pense, Stacy tu n’as pas encore de surnoms ! S’exclama David. Seulement, Doroté n’a pas de sœur jumelle dans le magicien d’Oz. Ça pose un petit problème pour tonton David, mais je vais trouver.
- Ce n’est pas grave tonton David, répliqua Stacy. Je vais m’en passer.
- Non, tu seras le petit chaperon rouge. Ça te va ? Puis, peu importe, c’est comme ça que je vais t’appeler. Je suis trop génial ! S’exclama David.
- N’en met pas trop David, dit alors Véro.
- J’y pense et si nous nous marions le 29 août, proposa David. Malgré que non, ça enlèverait une occasion de fêter.
- En juillet, ça serait mieux, dit alors Véro. Sinon, ça va un peu tard à mon goût.
- Le 17 juillet, alors, proposa de nouveau David.
- Il y a une raison pour cette date ? Demanda Véro.
- Aucune, mis à part que le 17 c’est mon chiffre chanceux depuis toujours, mais sinon c’est plutôt au hasard, répondit-il.
- Ça marche, je vais l’écrire sur mon calendrier, dit alors Marie.
- Super ! S’exclama David. Ah oui et vous vous placerez par couple pour nous chanter une petite chansons à deux. C’est-à-dire, Marie et Pierre…
- C’est beau, nous avons comprit ! Dit alors Jeff, qui venait d’entrer dans la pièce.
- Non, tu n’es pas invité toi, dit alors David.
- Pourquoi ? Demanda Jeff.
- Pour rien, je disais ça pour rire. Au moins, tu n’es pas grimpé au plafond, c’est bien, répliqua David.
- Il est stupide, dit simplement Pierre.
- Ah ! Il ne faut pas lui en vouloir, il est juste bien content et il a une façon différente de l’exprimer, essaya Véro, pour le défendre.
Pendant le reste de la soirée, tout le monde parla de plein de sujets importants, comme le mariage, le groupe des filles et celui des gars, puis un peu de leurs avenirs en tant que couple. Tout le monde était tellement sur l’ambiance de la fête qu’ils en oublièrent la super nouvelle de Jeff. Jeff, lui, ne tenait pas à le dire maintenant, il aurait bien le temps de leurs dire encore, même si le temps avançait drôlement vite et qu’il se devait de leur dire tout avant la fin de l’année scolaire.
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