The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 épisode 33

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Véro
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Véro


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épisode 33 Empty
MessageSujet: épisode 33   épisode 33 EmptySam 15 Juil 2006 - 21:34

Géraldine était maintenant éveillée, c’était déjà vendredi, la dernière journée officielle d’école et la pire d’entre tous, se disait Géraldine. La journée s’annonçait longue, mais ils avaient tous décidé de se rendre pour l’examen qui avait été placé le matin, comme la plupart des autres, mais ils n’irait pas l’après-midi, pour l’habituel discours de la directrice. Géraldine se surprit même à rire toute seule en pensant que la directrice pouvait être toute seule pour son stupide discours de dernière journée. Géraldine se leva alors d’un bond, se disant que c’était maintenant ou jamais, puis elle devait réveiller Chuck, qui devait toujours dormir confortablement, après avoir fêté la veille. En faites, ils s’étaient tous retrouvés pour fêter, juste comme ça, avec de la bonne musique. Géraldine décida alors d’y aller de manière douce, se doutant que sinon, ça ne ferait pas de bien à son frère. Heureusement, elle était partie un peu plus tôt de l’appartement de David et ne s’était pas couchée trop tard. Sébastien l’avait raccompagné, mais elle lui avait demandé de ne pas entrer, car elle voulait vraiment dormir et il trouvait l’idée bonne, alors elle se douta qu’il serait en forme lui aussi.
- Chuck, dit Géraldine, en cognant un peu sur la porte fermée.
- Quoi ? Répondit Chuck, encore endormi.
- Il y a de l’école, ce matin. Il faudrait bien que tu te lèves ! Allez !
- Ah…
- Ne rouspète pas trop longtemps, je serai en bas pour faire le petit déjeuner. Tu viendras me rejoindre.
- Ouais, dit-il pour seul réponse, puis Géraldine n’entendit plus rien.
Elle descendit, puis entreprit de faire un bon petit déjeuner, comme elle avait l’habitude de faire depuis un certain temps déjà. Géraldine ne faisait pas vraiment ça parce qu’elle était obligée, mais plus parce qu’elle appréciait faire la cuisine. En plus, c’était un moment où elle pouvait rendre services à ses proches, elle pouvait même tout faire à son goût. Ça lui plaisait vraiment et ce matin là, c’est en chantonnant que Géraldine prépara le pain et les œufs. Lorsque Chuck arriva dans la cuisine, il ne put s’empêcher d’accompagner sa sœur, en chantant également. Même que lorsque leurs parents arrivèrent, ils furent surpris de voir que leurs enfants chantaient ensemble tout en préparant le petit déjeuner pour tout le monde, ça n’arrivait tellement pas souvent. Surtout ces derniers temps, puisque Chuck et Géraldine n’étaient pas souvent tous les deux à la maison en même temps, ça arrivait souvent qu’ils étaient soit chez Jessy ou encore Sébastien. Ce matin là fut très spécial pour la famille Comeau, ils étaient tous réunis et semblaient tous bien de bonne humeur, comme dans les temps où ils vivaient en France. Chuck eut même l’impression de retomber dans sa petite enfance, alors que Géraldine n’était pas né et qu’ils vivaient tous au Québec. Il se souvenait qu’il vivait dans le même quartier, mais un peu plus loin et lors de la première journée chaude, ses parents avaient envie de fêter le retour de l’été. L’ambiance était la même en ce vendredi matin, il reconnut la même joie au fond des yeux de ses parents et ce qu’il y avait de différent, c’est que maintenant il y avait sa Géraldine. Sa sœur qu’il aimait tant.
- C’était vraiment super ! S’exclama Géraldine, en se levant de table, alors qu’elle avait terminé de manger ce qu’ils avaient préparé. Je n’aurais jamais cru que je m’habituerais à manger de la viande pour déjeuner, mais finalement, c’est très bien.
- Ouais. Bon, nous devrions aller faire notre dernier examen, pour en finir avec cette année scolaire ! Dit alors Chuck.
- Oui, tu as raison. Je suis plus prête que jamais. Ça fait du bien passer du temps en famille comme ça.
- Tu as raison, approuva sa mère.
Géraldine s’approcha alors de ses parents et donna un bec à sa mère ainsi qu’à son père, qui sourirent en voyant leurs enfants aussi joyeux. Ils se rappelaient comment ils étaient lors que leur dernière journée d’école, car c’était unique. Ils ne s’inquiétaient pas non plus pour l’avenir de leurs jeunes, car ils savaient qu’ils étaient responsables et qu’ils réussiraient dans le domaine qu’ils voulaient. Les Comeau étaient très fiers de leurs enfants et cela se prouvait en ce vendredi matin. Ils eurent en même temps le cœur un peu serré, car ils se doutaient que dans l’été, ils chercheraient peut-être à trouver un appartement à eux, afin de débuter leurs vies. Puis, ils se pourraient même qu’ils se trouvent une passion qu’ils pourraient exploiter seulement dans une autre ville. Ils enlevèrent ces idées de leurs têtes lorsqu’ils virent Chuck et Géraldine leurs envoyer la main, avant de sortir de la maison.

Stacy se réveilla lorsque son cadran résonna dans sa tête, elle lui donna un grand coup et se leva afin de s’habiller. Elle se prépara rapidement et se jeta sur le téléphone pour appeler son Jonathan.
- Salut, dit-il, alors que Stacy venait de le réveiller.
- Ça va bien ? Demanda Stacy. Je suis désolée de t’avoir réveillé, mais j’avais vraiment envie de te parler. En plus, je n’ai pas pu te rejoindre hier.
- Oui, je sais. Je suis content que tu aies appelé ! Ça fait toujours plaisir d’entendre ta voix et c’est toujours mieux ça pour se réveiller qu’un stupide cadran.
- C’est sûr, approuva Stacy. Crois-tu pouvoir venir me voir après mon examen ?
- Je ne crois pas avoir d’autres choses à faire que de passer du bon temps avec toi, alors j’y serai.
- Merci.
- Ne me remercie pas, ça me fait autant plaisir de te voir que toi de me voir. Afin, j’imagine que ça te fait plaisir.
- Bien sûr ! Je crois que je devrai raccroché. Ce n’est pas que je m’ennuie, mais je ne veux pas être en retard et Jeff veut me parler, je crois. Sinon, il ne serait pas debout devant ma porte en ce moment.
- Tu as raison. Alors, à tantôt mon cœur.
- Ouais, salut !
Stacy raccrocha vite fait et se leva pour aller voir son frère. À la vue du sourire que Jeff, Stacy se rappela qu’il devait leurs dire un bonne nouvelle, mais qu’il n’avait rien dit encore. Stacy se dit alors qu’elle devrait attendre d’être à l’école, car pour ce qu’elle connaissait de Jeff, il voudrait que tout le monde soit là pour le dire juste une fois.
- Je sais que tu ne le diras pas maintenant, mais je crois que tu as oublié de nous dire ta super nouvelle ! Dit alors Stacy, en descendant les escaliers, suivant son frère.
- C’est vrai, mais je n’ai pas oublié la nouvelle. C’est simplement que vous n’y repensiez plus et que je me suis dit que ce n’était pas trop mal non plus d’attendre. Malgré que je devrai le dire aujourd’hui, sinon ça va commencer à être tard.
- Ah bon.
- Je dis ça comme ça, mais mieux vaut vous l’apprendre avant que se soit l’été, car nous n’allons peut-être pas tout faire ensemble.
- C’est vrai. Bon, qu’est-ce que nous attendons pour descendre maintenant ?
- Rien. En faites, allons-y, annonça Jeff.
Stacy et Jeff déjeunèrent ensemble de manière assez silencieuse, ayant la tête dans leurs pensées. Jeff retrouva ses esprits le premier et constata qu’ils se devaient de se presser s’ils ne voulaient pas être en retard pour le début de l’examen, qui commençaient dans quelques minutes. Stacy et Jeff quittèrent la maison à une vitesses surprenante et décidèrent de prendre la voiture de Jeff, car ça serait plus rapide et plus sûr, car sinon la directrice pourrait en profiter pour leur donner un gros zéro à cause d’un retard à un examen important de fin d’année.

David se fit réveiller brutalement par Véro, qui venait de tomber en bas du lit à cause qu’ils s’était retourné brusquement. Véro s’était vite relevé et avait frappé David à coup d’oreiller, puis elle alla se réfugier dans les bras de son amoureux, pour se remettre de sa petite chute matinale.
- Ça va ma belle ? Demanda alors David, en se redressant pour mieux prendre Véro dans ses bras.
- Oui, mais je te rappelle que c’est de ta faute si je suis tombée, répliqua-t-elle.
- Ah vraiment ? Dit alors David. Je suis désolé. Tu sais bien que je ne voudrais jamais te faire de mal.
- Bah j’espère bien ! Répliqua Véro. Puis, je vais bien, mais tu prends beaucoup de place. Penses-tu que je devrais aménager sur le divan pour te laisser un peu plus de place, pour que tu sois plus à l’aise ?
- Tiens-tu à me faire sentir coupable ? Tu sais très bien que je ne fais pas exprès.
- Je sais. C’est juste une proposition, ce n’est pas méchant.
- Non, mais si tu vas dormir sur le divan, je te suis. Crois-tu que je me plairais à passer une nuit sans toi, sans pouvoir sentir ton corps près de moi. Tu sais très bien que c’est la dernière chose que je veux, que tu dormes ailleurs.
- Je comprend ça. Au pire, nous trouverons un plus grand lit.
- C’est toujours mieux que de me priver de toi, ma déesse, répliqua David, avant de s’approcher pour embrasser tout doucement Véro sur le bout des lèvres, avant de se lever pour enfiler ses boxers près du lit et un jeans.
Véro resta étendu encore un petit moment, regardant David se préparer. Elle regarda plus attentivement leur chambre et remarqua qu’il n’y avait pas tant de changement qu’au début et se dit que dès qu’elle aurait du temps, elle ferait la décoration de l’appartement. Elle ne se reconnaissait pas assez parmi tous ces meubles.
- J’imagine que tu te fais des plans pour les vacances.
- Juste un peu, ouais.
- Allez ma belle, lève-toi. Nous reparlerons de tout ça plus tard. Il faut en finir une fois pour toute de l’école !
- Tu as raison, répliqua Véro, en se levant à son tour, après que David ait quitté la pièce.
Véro allait beaucoup mieux intérieurement, elle se sentait plus forte et était maintenant prête à continuer sa vie normalement, comme elle l’espérait. Elle allait se concentrer d’avantage sur son avenir maintenant et sur celui de David. Véro savait que tout ça commencerait vraiment après son mariage, un acte très important dans la vie d’une jeune fille. Par contre, elle n’en avait pas encore parlé à ses parents, car elle savait qu’elle avait juste 18 ans et qu’elle était peut-être encore jeune. Enfin, elle ne s’en faisait pas du tout, mais ne savait pas comment ses parents réagiraient. Au moins, Jeff le prenait bien et semblait d’accord avec l’idée. Après tout, elle avait également droit à sa part de bonheur et ce n’était pas mauvais que d’aider un peu le destin. Véro se brossa les cheveux rapidement et alla rejoindre David.
- Prend place autour de la table, je m’occupe du petit déjeuner et de servir ma futur femme, dit David, alors que Véro s’était approché pour venir l’embrasser.
- Ah vraiment. Et pourquoi te décides-tu à faire cela ce matin ? Dis-moi ?
- C’est pour faire plaisir à la femme que j’aime, mais aussi pour me faire pardonner de t’avoir fait tomber en bas du lit conjugal.
- Ah c’est trop délicat de ta part. C’est gentil, mais tu sais bien que je ne t’en voulais même pas, alors tu n’as pas de pardon à venir réclamer.
- Je sais, tu es trop géniale madame Desrosiers ! Enfin, cesse de te demander pourquoi, je tiens juste à te faire plaisir.
- Ah et bien ne te gêne surtout pas, car il est vrai que ça me fait plaisir. C’est sûr que juste d’être avec toi, de vivre à tes côtés, juste ces petits détails me font plaisir. Juste ton amour, me rend totalement heureuse, mais un petit supplément est toujours le bienvenue, c’est évident.
- Tant mieux ! S’exclama David, avant de mettre des morceaux de bacon sur le feu.
Véro regarda David faire le petit déjeuner et ne pu s’empêcher de sourire, David pouvait être si gentil quand il s’y mettait. Il pouvait également être autant stupide à ses heures, mais c’est comme ça qu’elle l’aimait. Véro regarda alors David faire à manger, elle profitait de ce petit moment de répit pour contempler l’homme qu’elle désirait tant. Véro se souvenait de l’avoir regardé si souvent à son insu, maintenant qu’elle l’avait pour elle, elle n’avait plus à se cacher pour admirer son incroyable beauté. Puis, parfois, David se retournait et lorsqu’il croisait le regard de sa fiancée, il souriait, content de sa situation. Il était vrai que la perte de leurs bébés avaient semé un grand vide à l’intérieur de David, puis qu’il ne voulait pas en parler, sachant que Véro aussi essayer de vivre cette sorte de deuil de son côté. Seulement, malgré cela, il ne détestait pas la vie. En faites, il ne pourrait jamais accuser la vie d’être injuste envers lui, car il avait au moins eu le plus beau cadeau de toute la terre et c’était d’avoir une femme qui l’aime et qui était prête à l’aider à surpasser divers épreuves. C’était pour ça qu’il ne pouvait pas tout laisser tomber, parce qu’il n’était pas seul tant que Véro était près de lui. Il se doutait que c’était pareil pour elle, qu’elle appréciait savoir qu’il y avait quelqu’un sur qui elle pourrait toujours compter, quoi qu’il arrive. David laissa l’assiette devant Véro et la prit par les épaules et en profita pour sentir le doux parfum de Véro.
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MessageSujet: Re: épisode 33   épisode 33 EmptyVen 21 Juil 2006 - 13:26

Marie se leva avec bonne volonté. Elle voulait terminé cette journée et cela en beauté, elle souhaitait vraiment tout faire pour que ça se passe bien et surtout que ça passe vite. Alors, elle traîna un peu dans le lit, ce fut même Pierre qui la força à se lever.
- Je trouve ça bizarre Marie, d’habitude, c’est moi qui a toutes les misères du monde à me lever et maintenant c’est moi qui t’es obligés.
- Je sais, mais on peut bien inverser les rôles de temps en temps, répliqua Marie, avant de mordre dans sa toast.
- Ah pourquoi pas ! Du moment que tu ne m’obliges pas à être enceinte à ta place, ça me va.
- Tu rigoles, je le ferais bien si je le pouvais ! Seulement, la nature nous l’en empêche. Enfin, c’est peut-être mieux ainsi, au moins je suis certaine qu’il ne sera pas trop gâté avec toutes les cochonneries que tu peux manger en une journée ! Il pourrait avoir des problèmes avec ton alimentation.
- Ne dis pas ça, je mange très sainement tu sauras.
- C’est bien toi qui vient d’ajouter une tonne de sucre dans ton bol de céréale, pas moi.
- Tu avais juste à acheter des céréales sucrés et j’en n’aurais pas mit ! Répliqua Pierre, en riant.
- J’ai acheté ces céréales, car j’ai eu l’espoir que tu changerais un peu tes habitudes, mais je vois bien que ça sert à rien, répliqua Marie, en soupirant bruyamment, pour rire.
- Bien sûr, mais au moins je mourrai heureux d’avoir bien manger ! S’exclama Pierre.
- Tu sais, je mourrai heureuse aussi, mais pas pour la même raison. Moi, ça sera parce que je saurais que le jour où je mourrai, je me souviendrai que j’aurai eu la plus belle vie, simplement parce que tu en faisais partie. C’est vrai, je mourrai heureuse grâce à toi.
- Moi aussi, bien sûr, n’essaie pas de me faire sentir égoïste. Tu sais très bien que je t’aime tant et que je serai heureux toute ma vie grâce à toi et tout le temps après ma mort aussi.
- Je sais que c’est vrai tout ça, mais ça fait du bien se le faire dire parfois.
- Tu as raison. C’est pourquoi je te dis que je t’aime jour après jour sans jamais m’en lassé ! Je continuerai ainsi jusqu’à ma mort, en ajoutant des petits « Je t’aime. » à tous les enfants que nous auront ensemble.
- Tous les enfants, commençons par un, répliqua Marie. Il ne faut pas voir trop grand.
- Bon d’accord. Je suis d’accord, il ne faut pas voir trop grand et s’enfler la tête, mais j’ai tout de même bien l’impression que tu seras un jour une star et que notre groupe deviendra le meilleur dans tout le monde !
- Tu vois encore trop grand, mon chéri.
- Mais non, je fais juste prédire l’avenir ! Puis, tu verras, un jour, alors que tu feras ton épicerie pour acheter tes maudites céréales sans goût, tu verras en gros titre « Simple Plan Une Carrière Qui Explose ! » ou encore «un concours complètement sauté avec Simple Plan ! ».
- Simple Plan, répéta Marie.
- Tu sais que David y tenait tant et bien hier, alors qu’on s’est rejoint après l’examen, on a prit le temps de discuter un peu pour le plaisir et on a officialisé le nom du groupe. Simple Plan, ça sonne bien et ça définie ce que sont nos valeurs. Un plan simple, une vie simple…enfin tu vois ce que je veux dire. Même si David ne semblait plus d’accord avec le fait qu’il avait une vie simple, mais il ne décroche pas de l’idée.
- Et Jeff ? Demanda Marie. Il semblait tellement contre.
- En effet, mais il a plié devant la trop forte majorité. Tout le monde était d’accord et enjoué à l’idée qu’on avait maintenant un vrai nom !
- Tu as raison, ça fait super. Puis, j’adore Simple Plan et j’ai bien hâte de voir votre nom de groupe à la tête des affiches et comme gros titre dans les journaux.
- Alors, tu me crois ? Demanda Pierre.
- Je n’ai jamais douté de ton don, mon devin. Puis, Pierre, il faut bien que je t’encourage dans cette voie, tu es tellement bourré de talent. Je devrais dire vous êtes tellement bourrés de talent.
- Merci, merci. Enfin, si nous faisons carrière, vous en ferez autant, les filles !
- Tu crois ou c’est une autre prémonition ?
- Ah ça je n’en suis pas encore certain, mais si tu mélanges les deux, c’est un peu comme si c’était à moitié sûr.
- Oui, tu as raison, approuva Marie, avant de prendre une gorgée de son café bien chaud.
- Je t’aime, tu sais ?
- Oui, je sais. Moi de même… Oh mon grand Devin !
Pierre se contenta de sourire à la réplique de Marie, termina de manger son petit déjeuner et entreprit de faire la vaisselle. Marie l’aida un peu, puis ils partirent pour l’école, encore une fois, mais pour la dernière fois, heureusement.

Jessy avait décidé d’aller rejoindre Chuck seulement à l’école, elle ne tenait pas à faire un petit détour seulement pour un matin, alors qu’ils pourraient quand même se voir un peu plus tard. Surtout que l’après-midi était un peu libre, à part le discours de la vieille directrice, mais Jessy était du même avis que les autres, ça ne valait pas la peine d’y aller, c’était redondant et surtout très ennuyant à chaque année. C’était toujours comme ça les maudits discours de directrices ou des professeurs. Comme Géraldine allait se rendre à l’école avec Chuck, Jessy avait eu l’idée de passer devant chez Sébastien, au cas où il aurait eu envie de faire le chemin avec elle, tant qu’à y aller tout seul chacun de leur côté. En plus, la maison de Sébastien, était sur le chemin de Jessy, alors ça ne lui dérangeait pas d’aller voir. Lorsqu’elle passa devant la maison, Seb venait de sortir afin de se rendre à l’école lui aussi. Jessy lui envoya la main, pour lui dire bonjour, puis l’attendit devant son entrée.
- Salut toi, dit-il, en s’approchant de son amie.
- Salut. Ça te dis de faire le chemin avec moi pour ce matin ? Demanda Jessy, pour être certaine qu’il n’y voyait pas d’inconvénient.
- Ah il n’y a aucun problème. J’imagine que Chuck aussi est chez lui, ce matin.
- En effet, puis comme je savais que Gege dormait également chez elle, je me suis dit que si je te voyais en passant, qu’on pourrait faire la route ensemble. C’est moins ennuyant comme ça.
- Ouais, tu as raison, approuva Seb. Tu as eu une bonne idée.
- En tout cas, il fait vraiment beau aujourd’hui ! Ça fait du bien de voir un peu de soleil après l’hiver qu’on a eu.
- Tu as raison, mais c’était quand même pas si pire.
Jessy approuva, puis continua à marcher en silence, ne sachant pas trop de quel sujet parler avec Sébastien. Après tout, elle ne lui parlait pas si souvent juste à lui. Elle s’en fichait un peu, mais elle se dit qu’il serait tant qu’elle apprenne à mieux le connaître. Jessy se demanda alors si les gars avaient prévu de faire quelque chose de spécial dans l’après-midi.
- Alors, as-tu une idée de ce que tu vas faire après l’examen ? Demanda Jessy, en se tournant pour regarder Seb.
- Je ne sais pas exactement, mais j’imagine que Jeff va en profiter pour nous annoncer la nouvelle… Je n’y avais pas tellement repensé, mais il n’a pas encore reparlé de ça.
- Ah c’est vrai, t’as raison. Je me demande bien de quoi il s’agit.
- Sûrement un truc à propos de notre groupe de musique ou des nôtres. Sinon, il ne tiendrait pas à ce que tout le monde soit là.
- Ah ouais. Dans le fond, t’as bien raison, c’est sûrement un truc dans le genre qu’il a une idée pour faire un prochain show ou encore il a trouvé un moyen pour qu’on enregistre un disque ou juste vous. Enfin, je ne sais pas.
- Moi non plus, mais je compte bien y sortir la vérité ce matin. J’en ai assez d’attendre après cette maudite nouvelle. En plus, si elle est bonne, il n’a pas à attendre comme ça.
- C’est vrai, approuva Jessy. On finira bien par le savoir, je ne m’en inquiète pas, mais ça serait bien ce matin. En espérant que tout le monde arrive un peu avant, pour qu’il ait le temps de nous raconter tout ça.
- Rien est vraiment certain avec Pierre ou encore David, car c’est temps-ci, j’ai l’impression qu’il aime mieux resté couché dans son lit qu’autre chose.
- Ouais, espérant qu’ils ne seront pas à la dernière minute ce matin, comme ils ont l’habitude de faire.
- Moi, je dis que ça ne changera pas, surtout que c’est la dernière journée, ils vont sûrement prendre ça relaxe.
- On verra bien, dit alors Jessy, en haussant les épaules.
Sébastien et Jessy continuèrent à marcher silencieusement jusqu’à ce qu’ils entrèrent dans l’école, où ils aperçurent Géraldine, Chuck, David et Véro. Ils allèrent alors les rejoindre, n’ayant pas besoin de passer par leur casier avant.

Jeff arriva un peu après Jessy et Sébastien, alors David s’empressa de lui demander s’il pouvait bien leur annoncer la nouvelle. Puisque Jessy ne s’était pas privé de leur rafraîchir un peu la mémoire à propos de ce que Jeff avait à leur dire.
- Je ne sais pas Dav ! Dit alors Jeff. Lorsque tout le monde sera là, c’est certain.
- Ouais, mais on ne peut pas trop compter sur Pierre et Marie, dit alors David.
- Bah si, dit alors Véro. Ils sont souvent ici avant nous ! Puis, ils sont arrivés en retard qu’une seule fois cette année. Alors que nous, ça s’est répété un peu plus.
- Ouais bon et alors ? Demanda David. Jeff, tu pourrais au moins nous donner une petite indice, quand même que ça serait que la première lettre d’un nom.
- D’accord, répliqua Jeff.
- T’es sérieux ? Demanda David.
- Oui, alors je peux vous dire que ce n’est pas en rapport avec Jessica et moi, comme certain se plaise à penser, répliqua Jeff. C’est autre chose…
- Autre chose, tu veux étudier loin d’ici ? Dit alors Véro. Malgré que toi…étudier, ça m’étonnerait. Tu n’es pas très bon à l’école.
- Je n’en dis rien, alors je vais tout de suite me rendre dans ma classe pour éviter les questions, répliqua Jeff, avant de quitter le petit groupe.
Véro regarda les autres, ils semblaient tous en train de penser en quoi la nouvelle pouvait consister. Véro, elle, avait sa petite idée. Après tout, elle connaissait son frère si bien qu’elle savait ce que ça prenait pour qu’il fasse une aussi grande cérémonie, si ça n’avait pas de rapport avec sa blonde. Véro n’en dit rien et décida de succomber aux avances de David et l’embrassa tendrement. Elle ne remarqua même pas l’arrivé de Pierre et de Marie, ils cessèrent simplement lorsque la cloche sonna. Ils ne se pressèrent pas pour se rendre et rencontrèrent même la directrice sur leur chemin.
- Vous devriez vous presser, dit alors Madame Smith.
- Bien sûr, répliqua David. Pour qui me prenez vous ? Je n’ai pas l’habitude d’arriver en retard, même si je traîne un peu avec Véro.
- Ce n’est pas toujours le cas, monsieur Desrosiers, puis rien ne vaut de bonnes études et d’être très ponctuel, même pas une petite amourette comme la vôtre, répliqua la directrice.
- Qu’avez-vous dit ? Demanda Véro, surprise. Une amourette ! Pour qui vous vous prenez, madame. Pour une vieille qui n’a jamais eu de chance avec les gars, alors qu’elle était plus jeune et qui a vu son mariage se démolir.
- Voyons jeune fille, calmez-vous, répliqua-t-elle encore une fois. Il est normal que je nomme ce que vous faites une amourette, lorsqu’on est jeune, on ne peut pas comprendre les vrais choses et avoir de vrais sentiments envers quelqu’un, c’est donc une amourette.
- Je ne voudrais pas être méchant envers vous, madame, mais vous vous trompez royalement avec nous, intervint David, tout en s’arrêtant de marcher pour être face à la directrice. Nous allons nous marier et nous avons tellement vécu d’épreuves difficiles qui auraient pu nous séparer à tout jamais et tu peux voir que nous sommes toujours ensemble !
- Ne vous énervez pas, ce n’était rien de méchant contre vous, seulement la réalité. Si j’étais vos parents, je ne vous laisserais pas faire des folies comme vous avez l’intention de faire. Puis sachez que j’ai une élève qui me parle beaucoup de vous et ce n’est pas une très bonne réputation que vous avez, répliqua la directrice. Si j’étais vous, je serais un peu plus discret à propos de vos jeux amoureux et je serais ponctuel et polie, même la dernière journée d’école.
- Viens Véro, on va aller faire notre maudit examen pour qu’on puisse enfin aller faire des folies ailleurs ! Dit alors David. Puis, tant qu’à ça, on pourrait se lâcher dans l’école, tant à avoir une mauvaise réputation du point de vue de la directrice, se moqua-t-il.
- J’arrive, mon bel amour. Au revoir, madame et bonne fin de vie, surtout ! S’exclama Véro, en se retenant pour ne pas éclater de rire en plus.
Véro était bien fière de la manière qu’ils avaient répondu à la directrice, afin ils pouvaient oublier toutes les politesses face à leurs supérieurs, elle ne pouvait plus rien contre eux. C’est le sourire aux lèvres que les futurs mariés firent leur dernier examen de l’année et peut-être même de toute leur vie.
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MessageSujet: Re: épisode 33   épisode 33 EmptyVen 21 Juil 2006 - 13:26

Stacy termina assez rapidement son examen et fut dans les premières à sortir, les autres semblaient l’avoir trouver dur. Alors, elle se dirigea dans le grand hall, afin d’aller attendre les autres. C’est alors qu’elle aperçut Jonathan, qui s’était assis près de la porte pour aller à l’extérieur. Stacy ne savait pas si ça faisait bien longtemps qu’il l’attendait, mais elle fut tout de même très contente de le voir. Elle croyait qu’elle serait elle-même obligée de l’attendre, car elle s’était dit qu’il ne se pointerait pas trop tôt, mais elle n’allait surtout pas s’en plaindre. Alors, elle courut, puisque de toute manière, il n’y avait pas grand monde dans l’école, puis alla lui sauter dans les bras avant de l’embrasser longuement.
- Ah que je t’aime ! Lui dit-il, en la serrant tout contre lui.
- Moi aussi ! Répliqua Stacy.
- Écoute, tu as finalement terminé l’école et euh… j’ai un peu pensé à ce que nous pourrions envisager, car je ne pourrai pas rester dans une chambre d’hôtel pour toujours et je reste plutôt loin de chez toi.
- En effet, approuva Stacy. Je me doutais qu’il faudrait bien que tu partes un jour ou l’autre, c’est normal.
- Oui, mais avec toi !
- Avec moi ? Tu veux que j’aille vivre avec toi ?
- J’adorerais ça ! En plus, tu connais le coin, tu retrouverais tes anciens amis. Je ne t’oblige pas, je propose, mais j’aimerais vraiment ça.
- Écoute, laisse-moi y penser encore un peu. Puis, si c’est le coût de l’hôtel qui cause problème, tu peux toujours venir chez moi ou bien chez David, ton cousin accepterait sûrement de t’héberger quelques temps.
- Je verrai pour le cousin. Enfin, je veux bien te donner tout le temps qu’il faut pour y réfléchir.
- En attendant, voudras-tu m’accompagner à mon bal de fin d’année ?
- C’est quand ça ? Demanda Jonathan.
- Demain… Je sais que c’est un peu dernière minute, mais ça me ferait tellement plaisir.
- Alors, je ne vois pas pourquoi je te dirais non. Je veux tant te faire plaisir, alors c’est d’accord. Je viendrai avec toi demain.
- Merci ! T’es géniale !


Stacy et Jonathan s’embrassaient alors que Véro, Marie et David arrivèrent.
- Alors, c’est génial d’avoir enfin terminé l’école ! S’exclama David.
- T’as raison, ça fait drôlement du bien ! approuva Véro. Souhaitons que Jeff pourra nous annoncer bientôt sa grande nouvelle.
- On va l’attendre, dit alors Marie.
- Tu crois que ça me concerne ? Demanda Stacy, qui avait suivi la conversation.
- J’en sais rien, répondit David, en haussant les épaules. Peut-être bien. Peu importe, tu devrais peut-être attendre, pour être certaine. Sinon, Jeff va reporter encore.
- Reporter quoi ? Demanda Seb.
- De nous dire sa nouvelle, répliqua simplement Véro.
- Ah ouais. Je suis certain que c’est un truc en rapport avec notre groupe ! Dit Seb.
- Ouais, c’est ce que j’ai pensé aussi, dit alors Marie. Enfin, je ne sais pas, mais je reviens, je vais aller voir Pierre.
Marie quitta le petit groupe pour aller à la rencontre de Pierre, qui venait de descendre les escaliers un peu plus loin. David prit alors place sur le banc, où Jonathan s’était assis un peu plus tôt et invita Véro à s’y asseoir.
- Ah David, tu crois que ça dérangerait que vous hébergiez Jo quelques jours ? Demanda Stacy.
- Non, répondit alors Véro. Enfin, je ne crois pas que ça dérange. T’en pense quoi, Dav ?
- Je ne sais pas. Pour combien de temps ? Demanda David.
- Je ne sais pas exactement, répliqua alors Jonathan. Le temps que Stacy me donne sa réponse.
- Quel réponse ? Demanda Véro.
- Ah je vous en parlerai le temps venu, répondit Stacy. Je ne prendrai pas trop de temps à décider, mais ça me ferait plaisir que vous gardiez Jonathan un peu chez vous. Je sais que d’être à l’hôtel tout les jours coûtent cher, surtout qu’il serait plus près chez vous.
- C’est bon, accepta David.
- Merci, dit alors Jonathan. Vous êtes vraiment gentils.
- Ça fait plaisir, assura Véro.
- Ouais, mais Jo, pas de conneries chez nous ! Avertis David. Surtout, ne recommence pas avec Véro, sinon t’es finis mon vieux.
- Je n’y comptais pas, je t’assure ! Dit alors Jonathan.
- T’es mieux, dit alors David. T’emménage quand ?
- Ça pourrait être après-midi, si vous voulez, proposa Stacy. Si vous êtes occupés, on peut s’en charger que tous les deux.
- Bah ça ne prendra pas de temps, alors on ira tantôt, dit Véro.
Ils parlèrent ainsi pendant plusieurs minutes. Pierre et Marie vinrent vite les rejoindre et discutèrent de ce qu’ils pourraient faire dans l’après-midi. Jeff arriva peu de temps après et répliqua comme toujours qu’il devait attendre les autres avant de dire quoi que se soit. Finalement, Seb et Chuck arrivèrent, suivit de Jessy et Géraldine. Puisque tout le monde était arrivé, Jeff ne pouvait plus se défiler, alors il se plaça devant tout le monde.
- J’espère que ça vaut la peine d’avoir attendu tout ce temps ! Dit alors Véro.
- Je pense, oui, répliqua Jeff. En faites, comme plusieurs s’en doute déjà, c’est à propos des groupes. Et oui, autant de Simple Plan que du votre, les filles.
- Ah je savais ! S’exclama Sébastien.
- Oui, bon, continua Jeff. J’ai parlé avec un gérant d’artiste, en faites, notre gérant. Je sais que pour ça, j’aurais dû vous demander votre avis, mais ça s’est passé vite. Alors, il a toute la confiance à notre talent, alors voilà, il nous propose que dans l’été, on enregistre notre premier album. On enregistra dans un studio de l’ami de notre gérant. Au fait, il s’appelle Gérard.
- Gérard, ah le pauvre, il devra nous endurer ! S’exclama David.
- Ouais, je suis d’accord. Enfin, nous enverrons une copie de notre album à toutes les radios du coin, en espérant qu’ils acceptent de nous passer. On pourra également espérer que nos albums se vendent, mais il est aussi prévu que dans l’année qui suit, on entreprenne de faire une tournée au Canada et aux Etats-Unis.
- Ça semble big ce que tu nous annonces, dit alors Véro.
- Assez, oui, dit alors Jeff. J’espère au moins que vous êtes tous d’accord, car il nous attend lundi qui vient pour signer.
Jeff regarda tout le monde tour à tour pour voir l’expression de leur visage. Tout le monde semblait bien heureux de la nouvelle, même Stacy et Jonathan, qui ne faisaient pas vraiment partit de la nouvelle.

Après que Jeff ait complètement expliqué de quoi comportait ce contrat, ils partirent tous afin de passer leur première après-midi en finissant chacun de leur côté. En faites, Stacy et Véro étaient parties à pied en direction de l’appartement, tandis que David avait prit la voiture pour aller chercher les choses de son cousin, avec lui bien sûr.
- Alors, la sœur est-elle mieux ? Demanda David.
- Tu ne lâcheras dont jamais ! Hein ?
- Je ne sais pas trop, mais je dois avouer que ça m’énerve tellement ! Puisque la belle Véro n’est pas libre parce qu’elle veut épouser ton cousin, tu prends l’autre. C’est sûr, elles sont belles toutes les deux, elles ont le même visage et le jolie petit cul que t’aime bien mater !
- Arrête, j’ai jamais maté le derrière de Véro.
- Fais-moi rire. Tu l’as quand même traîné dans ton lit ! En plus, les hôtels, ça semble te connaître. Crois-moi, si ça n’aurait pas été de Véro, je t’aurais laissé là.
- Pourquoi tu as accepté alors ? Véro ne l’aurait pas mal prit !
- Non, mais elle tenait à faire plaisir à sa sœur ! Elle a un cœur, elle .
- David, je m’excuse. Pour moi, c’était une fille comme une autre, jamais je n’ai su qu’elle avait déjà un copain. Elle ne me l’avait pas dit.
- Ah vraiment ! Je ne te crois pas trop, dit alors David.
- Ne me crois pas, si tu veux, mais je te jure que c’est vrai ! Demande-lui.
- Je lui en ai déjà parlé et elle m’a dit qu’elle t’avait prévenu.
Jonathan ne répliqua pas, après tout, Véro avait bien fait de mentir sur ce point. Elle ne tenait pas à ce que David soit fâché contre elle et ça, il pouvait le comprendre. Jonathan haussa les épaules, il n’y pouvait rien si David ne voulait pas lui pardonner.
- Je sais aussi que Véro préfère me voir gentil avec toi et de voir que je t’ai pardonné, continua David. Seulement, elle ne peut pas comprendre tout ce que j’ai contre toi.
- Allons, c’est du passé tout ça et ce n’était pas ma faute.
- Tu as quand même tout prit ce que j’aimais le plus, mis à part Véro. Et une bonne chance que tu n’es pas passé avant moi, mais t’as quand même essayé. Peut-être involontairement, j’en sais rien, mais tu savais comment était la fille que j’aimais le plus au monde, je t’en avais tant parlé.
- Ouais, de ta douce amie, la sœur d’un de tes meilleurs friends. Je sais. Seulement, je ne savais pas que c’était elle et je n’avais pas vu Jeff non plus.
- Peut-être. C’est sûr qu’elle était toute petite quand tu l’as vu, mais je te le dis, n’y pense plus !
- Écoute, je dirais que les rôles on un peu changé. C’est maintenant toi qui va enregistrer un album, qui a finit l’école, qui va te marier, qui a un appartement et une fille extra à son bras. Tu as tout et j’ai presque rien.
- Je sais.
- Au moins, j’ai Stacy, mais ne me crains plus, je ne veux pas te retirer ce que tu as. Je suis simplement content pour toi et j’espère que ça pourra s’arranger.
- Avec le temps, sûrement.
David sourit alors à son cousin, car il avait raison, il avait plein de choses pour être heureux. Le vent s’était enfin décidé à virer de bord. Il avait maintenant tout ce qu’un homme espère, il n’allait surtout pas gâcher cette chance en restant fâché contre un membre de sa famille.

Pierre et Marie avaient décidé de retourner immédiatement à leur appartement, tous les deux ensemble, comme à leur habitude. Ils n’avaient pas voulu faire autre chose, simplement parce que lors des jours d’école, c’était le moment de la journée qu’ils préféraient, ils ne pouvaient juste pas enlever cette partie, même si c’était le dernier jour d’école
- Je suis content de ce que Jeff nous a annoncer ! S’exclama Pierre.
- Même si c’est plus compliqué un peu, puisque je suis enceinte.
- En faites, un peu. On devra seulement arrêter un temps et se traîner une gardienne par la suite. C’est un truc qui se règle sans problème.
- Oui, c’est vrai.
- Sinon, ce n’est pas la meilleure idée que Jonathan aille passer un séjour chez David et Véro, dit alors Pierre.
- Non, en effet. J’espère au moins qu’il ne causera pas de problèmes, celui-là.
- Si ce n’était pas de Stacy, je ne crois pas qu’il serait revenu dans le coin, dit Pierre. Et on va le voir encore demain, Dav m’a dit qu’il venait au bal.
- Ah bon. Si ça peut faire plaisir à Stacy, je n’y vois pas de problèmes.
- Moi non plus, t’as raison. Reste que se sera toi la plus belle de toute la soirée !
- Tu crois ça ?
- J’en suis certain.
Marie sourit alors et entra dans l’appartement, tout en commençant à chanter.

Chuck, Jessy, Géraldine et Sébastien avaient décidé de passer l’après-midi ensemble chez les Comeau. Ils avaient sortit des jeux se sociétés pour faire de cette après-midi quelque chose d’assez calme et de quand même divertissant. Jeff s’était joint à eux vers la fin de la journée, n’ayant pas pu rester plus longtemps avec sa Jessica. Vers 10 heures du soir, c’était 6 gars et 5 filles qui étaient assis dans le salon des Comeau à discuter. En fait, après que Véro et David soient arrivés, ils avaient décidé de téléphoner à tout le monde, afin qu’ils passent cette soirée spécial tous ensemble. C’est très tard dans la nuit, que tout le monde s’assoupit, fatigué par cette journée, mais surtout pas cette soirée inoubliable. Il y avait du monde couché un peu partout dans la maison, ce qui aurait pu faire rire n’importe quel nouvel arrivant. Au moins, il n’y avait aucun parent pour le reste de la semaine et celle qui suivait.
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