Épisode 34 : Partie 2

- Ne t'inquiète pas, il vient de sotir... précisa Pierre.

David traversait maintenant la rue puisqu'il venait d'apercevoir ses deux amis de l'autre côté de la rue. Lorsqu'il arriva près d'eux, il leur dit qu'il venait à peine de servir le repas et que s'il voulait manger, il devrait entrer à l'intérieur maintenant. Il en profita pour embrasser Véro longuement.
- Je me suis ennuyé ! Dit David tout en gardant ses mains autour de la taille de Véro.
- Moi aussi, dit Véro, un peu gênée.
- Pourtant, ça ne fait pas si longtemps que nous sommes dehors, dit alors Pierre en riant.
- Non, mais ne me fais pas croire que tu n'as pas hâte de retrouver Marie. M'essemble que c'est toujours plaisant de retrouver celle qu'on aime ! Non ?
- C'est vrai, approuva Pierre.
- Quoi que je comprend que l'on ne peut pas s'ennuyer avec Véro ! Dit David. Ne fais pas cette tête là Pierre, je plaisante, tu sais bien !
- Ouais, c'est bon David, dit Véro. Alors, on y va maintenant ? Sinon, je crois bien que ton estomac ne pourra pas supporter d'attendre aussi longtemps.
- Oui, mais il faut que je vous dise. On a accepté de jouer quelques chansons pour Reeves tantôt après le souper ! Dit David. Puis, on a pensé qu'il serait bien que toi et moi, Véro, on fasse notre belle chanson à deux !
- D'accord, pourquoi pas, dit alors Véro. Et pourquoi Reeves veut qu'on fasse de la musique ?
- Parce que le groupe qui doit venir ce soir va être en retard et ne demande pas pourquoi, j'en ai aucune idée. Enfin, ça va être cool ! Puis Pierre, Reeves a parlé de Simple Plan, imagine ! Notre nom commence déjà à être connu. Si ça se trouve, d'ici quelque temps, on aura déjà notre propre fanclub.
- C'est déjà fait ça, mon chéri, dit Véro en souriant. Tu sais très bien que je suis la fan numéro 1 de Simple Plan !
David sourit en entendant ça et tout en prenant la main de Véro, il se dirigea vers l'entrée pour aller rejoindre les autres. Le repas n'était pas encore servit pour tout le monde, alors ils prirent place tous les trois et les discussions reprirent vite.

Jeff parlait toujours de musique avec Jessica, il voulait que sa copine soit au courant de tout ce qui se passait ici lorsqu'ils n'étaient pas ensemble. En fait, c'est surtout parce que la musique était sa passion et qu'il avait toujours quelque chose à ajouter sur le sujet et que Jessica adorait l'écouter parler.
- C'est fou comme tu as toujours quelque chose à ajouter mon chéri, finit-elle par dire alors que Jeff venait d'arrêter de parler un peu.
- Ça t'ennuie ?
- Non, pas du tout. Au contraire, c'est intéressant, je trouve.
- Ok. Au fait, c'est bon ce qu'il y a à manger, étrangement. C'est la première fois que quelque chose organisé par l'école à de l'allure !
- Je te crois. Si tu veux mon avis, ça ne pouvait pas être mieux. Je trouve que ton école se surpasse. Je ne sais pas ce que la mienne aurait pu faire, mais sûrement pas mieux.
- Tu aurais aimé que je t'y accompagne au lieu de venir ici ?
- T'es fou ! Au prix que le billet coûte. De toute manière, c'est bien mieux ici, on a tous nos amis avec nous, puis en même temps, je ne vois pas comment je ferais pour me plaindre ! Alors, cesse d'être incertain. De plus, tu es parfait !
- Merci. Toi aussi, je ne pourrai jamais trouvé mieux que toi sur cette Terre !
Jessica sourit à la remarque et Jeff se pencha pour l'embrasser.

Lorsque David termina enfin de manger ses trois assiettes qu'il avait prit, il regarda celle de Véro et constata qu'elle n'avait presque pas mangé et il s'en inquièta.
- Qu'est-ce qu'il y a ma belle ? Demanda-t-il. Tu n'as pas mangé beaucoup.
- Je n'ai tout simplement pas très faim, répondit-elle tout en jetant un petit coup d'oeil à Pierre. Mais je t'assure, ça va aller ! Puis, si je me mettais à manger comme toi, je grossirais et je deviendrais énorme et tu ne voudrais plus de moi, ajouta-t-elle.
- Je voudrai toujours de toi, tu sais ! Je t'aime comme tu es et je te prendrai comme tu es aussi. Tu sais très bien cela alors même si tu es grosse ou toute petite, je vais t'aimer pareil. Je tiens juste à ce que tu sois en santé et pour cela tu dois manger.
- Peut-être.
- Oh que si, dit-il avant de prendre la fourchette de Véro.
David lui prépara une bouchée qu'il fit manger à Véro, ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle termine son assiette. Véro trouvait cela amusant et pour ne pas le décevoir elle ne refusa aucune des bouchers, mais elle ne voulait surtout pas qu'il voir qu'il y avait un lien avec Pierre. Puisqu'elle avait remarqué qu'il avait à peine manger lui aussi et ce qu'elle redoutait le plus maintenant c'est que David comprenne ce qui se passait dans son coeur et dans sa tête, car elle avait l'impressions que quiconque était près d'elle pouvait l'entendre penser.
- Ça par exemple frérot ! Je ne croyais pas que ça m'arriverait un jour de voir que tu fais manger Véro comme cela ! S'exclama Marie.
- Il n'y a rien de bien impressionnant la dedans, répliqua David. Je tenais à ce qu'elle mange ! Je me serais sentit coupable de la voir par terre parce qu'elle était trop faible.
- Et bien, c'était mignon, dit Géraldine, qui avait vu David faire. Seb, dis-moi, ferais-tu pareil en pareil cas ?
- Bien sûr ma Gege, mais toi tu ne perds jamais l'appétit à ce que je vois, répondit-il.
- C'est bien obliger, avec toi, on ne peut qu'être heureux et quand nous sommes heureux, mon amour, nous avons faim ! Répliqua Géraldine en souriant.
- Ça ne veut rien dire ça, dit Marie. À moins que Pierre ne soit pas heureux et Véro non plus...
- Ce n'est pas une raison, dit alors Véro, je suis très heureuse, moi ! Puis, ça m'étonnerait que Pierre ne le soit pas, n'est-ce pas ?
- Évidemment que je suis heureux. Ce n'est pas parce que nous sommes heureux que nous pouvons avoir toujours l'appétit. C'est que j'ai sûrement trop manger avant de venir ici et que je ne suis pas un gros porc comme David peut l'être.
- Je ne suis pas un gros porc ! S'exclama-t-il fâché. D'ailleurs je ne suis pas gros !
- Ça commence, dit Pierre en riant. En plus, tu ne fais même pas de l'exercices ! Tu commences à devenir gros, mon vieux.
À ce moment, David se regarda le ventre et constata qu'il avait peut-être quelques livres en trop, mais il s'en foutait bien, car il ne voulait surtout pas laisser Pierre se moquer de lui. Il remarqua cependant que Véro semblait maintenant perdu dans ses pensées, car à son habitude, elle aurait sûrement répliqué à la remarque de Pierre. Elle lui avait si souvent dit qu'elle se foutait bien qu'il soit plus gros ou plus musclé, quoi qu'elle préfèrait les muscles. Cette fois, elle semblait tout simplement en dehors de la réalité. David trouvais cela étrange, cela faisait bien longtemps qu'elle avait agit ainsi. En fait, cela s'était replacé bien après le décès de ses bébés. David c'était dit que ça c'était complètement placer, mais là, il se doutait qu'il y avait autre chose qui tracassait sa blonde. Il décida alors de l'embrasser doucement pour la tirer de sa rêverie.
- David ! S'exclama-t-elle, surprise du geste qu'il venait de faire. Je ne m'attendais pas à ça.
- C'est bien comme ça, je réussis toujours à te surprendre ! Dit-il en souriant. Et c'est plaisant de voir que je te fais encore de l'effet, même si je suis un peu gros.
- Tu vois, tu le dis toi-même ! Dit Pierre.
- Et alors ? Demanda David. Ça t'ennuie ?
- Non, pas du tout. Je suis content de voir que tu comprends enfin que j'ai raison et que tu deviens gros.
- Je ne suis pas gros et je ne le deviendrai pas non plus ! Dit David. Je suis seulement plus en santé que toi !
- Tu es très bien comme ça, mon amour, dit Véro. Je trouve quand même qu'il serait bien que tu commences à t'entraîner un peu ! Pierre pourrait te montrer.
- Pierre toujours Pierre. Dis-moi, il te plait plus parce qu'il a des muscles ? Demanda David, insulté.
- Non, ça n'a rien à voir, dit Véro devenue toute rouge subitement. Et la question ne se pose pas, tu sais très bien que c'est toi que j'aime même si tu ne t'entraînes pas. Puis, je ne t'obligerais jamais de faire quoi que se soit, tu le sais ça.
- Pourtant, tu sembles bien gênée lorsqu'on parle de Pierre comme ça, dit David essayant de détourner la conversation sur quelqu'un d'autre que lui.
- Tu dis n'importe quoi, dit Pierre, tentant de la défendre.
- J'y crois pas ! Ça y est, Pierre se met à défendre Véro et il rougit lui aussi. Tu sais Pierre, j'ai toujours su que cette couleur t'allait à merveille.
- C'est vrai, tu rougis Pierre, remarqua Marie.
- Ça doit être l'éclairage, répliqua Pierre en haussant les épaules. Puis, je ne vois pas pourquoi je serais gênée alors qu'on se connaît depuis si longtemps. Y'a rien qui pourrait me gêner.
- À moins que nous ne sachions pas tout de vous, dit Jeff, mais ça m'étonnerait que vous aviez quelque chose à cacher.
- Justement et nous n'avons rien à cacher, s'empressa de dire Véro. Alors, cessons de parler de ça.
- Vous parlez de quoi au juste ? Demanda Sébastien qui n'avait pas trop suivit, trop occupé à parler avec Géraldine et Jonathan.
- Je ne sais plus trop, dit David. Ce que je sais c'est que je ne suis pas gros et que ça dérange Véro ! Elle aimerait se marier avec un gars musclé !
- Comme moi, dit alors Jeff. Si tu veux, je te montrerai.
- Non, merci. J'y arriverai tout seul. Parce que je ne compte pas me laisser faire, je vais prouver à tout ceux qui veulent l'entendre que je peux être aussi musclé que tous puis que s'il faut, je vais me mettre à la boxe.
- Je ne t'empêcherais pas, mais je n'aime pas trop la boxe, dit Véro en haussant les épaules. Et j'aurais trop peur que l'on te casse le nez.
- Il fait chaud pareil ici ! S'exclama Sébastien, qui commençait à voir que la conversation déviait un peu. On serait mieux dehors.
- T'as qu'à y retourner un peu, dit Géraldine.
- Y retourner ? Demanda Véro. Tu y es allée ? Je ne m'en suis pas rendue compte, à moins que tu parles d'avant qu'on arrive ici.
- Non, Sébastien est sortit un peu après vous. Il a dit qu'il allait vous rejoindre, toi et Pierre, dit Marie qui se demandait pourquoi Sébastien aurait mentit alors qu'il était revenu en disant que Véro et Pierre n'étaient pas assez bavards à son goût.
- Euh... ah ouais, c'est vrai, j'ai oublié ! Dit Véro. Je perd la mémoire, j'en ai trop en tête avec le mariage qui arrive et tout !
À ce moment, Sébastien se mit à tousser. Véro se sentait si mal, elle était sûr que Seb les avait vu, elle et Pierre, s'embrasser. Véro jeta un coup d'oeil à Pierre, celui-ci semblait aussi embêté qu'elle, mais pourquoi c'était-elle laissé tenter ? Véro s'en voulait au point de se souhaiter une mort subite pour ne pas avoir à vivre le moment où David l'apprendrait. Elle ne voulait tellement pas le perdre, mais ce qui la rassura, c'est que Seb lui fit un clin d'oeil et un petit sourire. Peut-être qu'il ne parlerait pas, mais Pierre n'en était pas si sûr. Il était presque certain que celui-ci finirait par ouvrir la bouche et tout dire un jour ou l'autre.
- Ouais, ça arrive, appuya Sébastien, qui ne voulait pas trahir ses amis, même si ce qu'il avait vu l'avait terriblement déçu.
- Ça alors ma belle Véro, tu ne te souvenais pas que Seb était allé vous rejoindre ? Demanda David. Tu me surprends, toi qui a une mémoire à tout épreuve.
- Bah non Dav, ça m'arrive souvent d'oublier. Puis, Seb est tellement discret et il ne se fait pas remarquer beaucoup, c'est pas comme toi ça, David.
- Non, en effet, approuva Sébastien. Je n'adore pas apporter l'attention sur moi, puis Véro et Pierre semblaient vraiment absorber dans leur conversation que je ne les ai pas déranger plus longtemps.
- C'est gentil, dit Pierre, mais ça ne nous aurais pas déranger vraiment... Enfin, tu sauras pour la prochaine fois.
- Tu l'as dit, la prochaine fois je n'hésiterai pas à parler, dit Seb, avec vous...
Véro ne répondit pas et décida de se lever pour aller à la salle de bain. Elle n'était plus capable, elle savait qu'elle était sur le point de pleurer et il ne faudrait surtout pas qu'elle se laisse aller devant tout le monde, car ils lui poseraient tous des questions qu'elle ne voudrait pas vraiment répondre.

Pierre la regarda partir, puis détourna les yeux, sentant que Marie l'obeservait. En fait, il filait un peu parano, car il avait une grosse impression que Marie se doutait de ce qui se passait et dans sa tête et dans son coeur. Il se mordilla la lèvre avant de la regarder en face. Elle lui souriait, comme à son habitude, il ne put s'empêcher qu'il n'y avait pas d'erreur, il l'aimait vraiment. Il ne pouvait pas faire autrement, Marie était la femme de sa vie, mais en même temps, il croyait maintenant que d'avoir plus d'une âme soeur était possible. Fallait juste qu'il fasse un choix sensé.
- À quoi tu penses Pierre ? Demanda Marie.
- À toi. En faites, à nous deux, au petit que tu portes et à notre avenir en tant que groupe. En fait, je me dis que je suis le plus heureux des hommes ! Répondit-il avec assurance.
- C'est vrai ? C'est gentil tout ça. Je suis content de voir que je réussis à te rendre heureux !
- Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, je suis encore plus heureux que jamais ! Dit-il en souriant. C'est presque à croire que je revis, pas que j'étais triste avant, mais là c'est différent. C'est fou comme je suis heureux !
- C'est contagieux, dit alors Marie. Je le suis moi aussi, heureuse.
Pierre sourit et détourna le regard un instant avant d'embrasser doucement Marie.

Presque au même moment, M. Reeves arriva et indiqua aux jeunes d'aller se préparer, car il avait besoin d'eux maintenant, surtout que le groupe ne semblait pas vouloir répondre aux appels qu'il faisait. Marie se décida alors à chercher Véro à la salle de bain pendant que les autres prirent les instruments. Les gars commencèrent à réchauffer la salle un peu avec deux à trois pièces qu'ils adoraient jouer, car les filles ne pouvaient pas jouer sans Véro.
- Hey Véro ! T'es là ? Demanda Marie en entrant.
- Ouais ! Attends, dit-elle d'une cabine.
Quelques minutes plus tard, elle sortit et se dirigea immédiatement vers le miroir où elle se remaquilla un peu et fut soulager que ça ne paraissait presque pas qu'elle avait pleuré.
- Ça va toi ? Demanda Marie.
- Pourquoi ça n'irait pas, répliqua celle-ci.
- Je ne sais pas, je demandais. C'est que je suis tellement heureuse ! Pierre est si différent ce soir, on dirait que je vois de l'amour qui brille dans ses yeux. Ça n'avait jamais fait ça avant, mais là, je le sens qu'il est heureux !
- Ah vraiment, dit-elle sans émotion.
- Toi, ça n'a pas l'air d'aller, sérieux. Tu n'as pas si l'air de bonne humeur, car comme je te connais, quand l'esprit est à la fête, tu sautes presque partout et ton sourire ne décolle pas de tes lèvres, mais là ce n'est pas le cas.
- Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. C'est juste que Pierre m'a rappelé des trucs que j'aurais préféré oublié et bon ça me préoccupe un peu, mais ne t'en fais pas, ça va passer, dit-elle avant d'afficher un sourire.
- J'aime mieux ça ! Tu sais, on est en train de manquer Simple Plan qui joue là ! Puis, après c'est notre tour, alors il faudrait bien se presser. Et j'y pense, essaie de trouver un nom de groupe qui fiterait avec nous, il va bien falloir se faire connaître par un vrai nom !
- Je suis d'accord avec toi, approuva Véro, tout en suivant Marie. Puis, t'as raison, je vais mettre de côté mes mauvaises pensées et je vais m'éclater un peu. Après tout, on fête notre réussite ainsi que notre départ !
Marie donna une tappe amicale dans le dos de Véro, puis les deux filles allèrent rejoindre le reste du groupe. Géraldine se précipita sur eux en panique.
- Reeves nous a demandé c'est quoi le nom de groupe, mais j'en ai aucune idée. Il dit que ça serait intéressant à savoir pour le moment, car apparemment, il y a des gens importants dans la salle.
- Allez, Véro, il faut trouver quelques chose, dit alors Marie.
- J'en sais rien, moi ! Dit-elle. Jessy en pense quoi ? Demanda Véro, tout en cherchant quelque chose.
- Elle ne sait pas plus, dit Géraldine en haussant les épaules. T'as qu'à dire une chose au hasard, t'es douée pour ça !
- Ok. Alors Angels of the music.
- C'est ordinaire, mais ça ira. C'est souvent le nom le moins chercher qui est le meilleur, je pense. Et puis, peu importe, ça va faire pareil, dit Marie. Et c'est bon !
- Moi je trouve ça très bien, dit alors Jessy, qui venait d'arriver tout près. Allons annoncer ça à M. Reeves !
Les filles contentes de ça allèrent en parler à leur professeur avant de faire une prestation sur scène. Elles s'amusèrent beaucoup toutes les cinq et ne se gênèrent pas à jouer quelques-unes de leur composition, mais aussi des classiques d'autres groupes. Lorsque le fameux groupe qui devait assuré pour la soirée, Green Day, arrivèrent, ils leur laissèrent la place tout en recevant des remerciements des gars, car ils étaient désolés d'être en retard. Les jeunes artistes allèrent se mêler à la foule qui s'était formé sur la piste de dance pour écouter le spectacle. À la fin de la soirée, ils sortirent tous à l'extérieur et décidèrent d'appeler la limousine, mais ils n'avaient pas pensé qu'ils devraient attendre un peu qu'elle arrive.
- Il est génial ce groupe ! S'exclama David. En plus, Green Day, ça sonne bien.
- Je suis d'accord, approuva Véro. J'adore vraiment leur chanson et ils sont vraiment doués !
- T'es belle, Véro ! Tu sais ? Dit alors David, en passant un bras autour de la taille de Véro.
- Ouais, merci. T'es très bien habillé comme ça toi aussi, veston cravatte, sexy ! Répliqua-t-elle, en riant. Sérieux, t'es très beau.
- Je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que j'ai hâte de me changer, dit alors Seb.
- Moi avec, approuva David. Je crois que c'est trop petit pour moi.
- Bah non, vous êtes tous très bien comme ça ! S'exclama Géraldine.
- Ce n'est pas toi qui porte ça non plus, dit Chuck. Quoi que je ne me vois pas dans une robe non plus !
- Moi non plus. Vraiment pas ! ça serait trop traumatisant de voir son propre frère dans une robe, dit Géraldine. Ah vraiment, je rirais trop !
- Je te comprend, approuva Jessy. Chuck dans une robe, vraiment pas ! Il ne serait pas du genre à essayer, alors vaut mieux pas y penser, mais David serait sûrement partant. C'est son genre de connerie et tout le monde sait qu'il a un côté féminin plus développé que la moyenne.
- De quoi ? Demanda David. Je n'ai pas un côté féminin plus développé que les autres, vous vous trompez avec Seb, c'est lui qui a peur du noir ! Puis, je ne serais pas du genre à porter des robes, pas du tout ! Je laisse ça à ma blonde et je dois dire qu'il y a assez d'une fille dans le couple !
- C'est pas trop un compliment ça, David ! Dit Marie.
- Je ne disais pas ça pour être méchant, voyons, se justifia David, je disais ça pour dire que c'est très bien comme c'est là et que vous dites plein de conneries ! Ensuite, on dit que c'est moi le plus stupide, le plus fou et blablabla. On voit que vous vous trompez !
- Ça suffit David ! Dit Stacy et voilà la limousine ! Ah oui et Jo et moi, on a décidé de vous laissez l'appartement pour ce soir, on va dormir encore à l'hôtel.
- C'est gentil, dit alors Véro.
Ils finirent par tous rentrer chez eux. Jonathan avait pensé que ça serait une bonne idée que Véro et David se retrouvent seule après cette soirée, après tout Jonathan avait très envie d'être un peu seul avec Stacy, alors la question ne s'était pas posé longtemps. Puis, un soir de plus, ce n'est pas la fin du monde, avait-il dit à sa copine. Alors, ce soir là, ils dormirent tous en rêvant à l'avenir, aussi bon qu'il semblait l'être. Sauf, bien entendu, Pierre et Véro, qui ne pouvait s'enlever cette fameuse image de la tête. Pourquoi avaient-ils fait ça tous les deux ? Et pourquoi ils semblaient avoir apprécié en plus et recommencer ? Cela s'annonçait mal pour les deux jeunes amis, ils avaient rallumé l'ancienne flamme qui brûlaient il y a longtemps en eux.