The time of a life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 épisode 35

Aller en bas 
AuteurMessage
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 35 Empty
MessageSujet: épisode 35   épisode 35 EmptyDim 28 Jan 2007 - 2:50

Épisode 35 : Les hauts et les bas d'une vie


Sébastien se leva avant Géraldine et se dirigea dans le salon pour ne pas la réveiller, il avait un truc à faire avant et il se devait de le faire seul. En faites, il s'était sentit mal une partie de la nuit à cause de ce qu'il avait vu la veille, alors il s'était dit qu'il se devait d'en parler à Pierre et à Véro sans que David et Marie soient au courant. Il ne voulait pas que ce genre de choses viennent de lui. Alors, le meilleur moyen qu'il trouva c'est de leur envoyer un message texte sur leur cellulaire, ainsi, il inventerait une raison de se voir sans sa copine non plus. Il laissa le message suivant : "Écoutez vous deux, j'ai absolument besoin de vous parler à propos d'un petit truc très important ! J'aimerais qu'on se voit pour dîner vers 12h30 au café du coin, vous savez celui où on va souvent. Pas de discussion. Seb " Apès avoir écrit cela et envoyez, il fut content et décida d'aller rejoindre Géraldine dans la chambre, afin de la regarder un peu dormir. Il arriva dans la chambre et se posa sur le lit, doucement, pour ne pas la réveillée. Elle était si belle lorsqu'elle était endormie. Il était fier d'être avec elle et de ne pas avoir baisser les bras après qu'il l'ait vu et qu'il ait découvert qu'un autre pouvait l'intéressé, ce Joël ! Enfin, il n'avait pas à se plaindre ou à être fâché, c'est lui qui maintenant était au bras d'une fille aussi exceptionelle. Géraldine n'était pas comme les autres, elle avait son genre à elle. Suivre la mode, jamais, mais elle avait beaucoup au niveau vêtements et côté comportements, elle n'était pas sage et cela Seb aimait bien ça. Elle n'était pas une grande bavarde, c'est vrai, mais lorsqu'il était temps d'agir, elle était toujours prête. Lorsqu'elle finit par ouvrir les yeux, Seb lui dit un doux je t'aime.
- Tu sais Seb, j'adore me réveiller et te voir, là près de moi à me dire je t'aime, dit Géraldine. Je ferais n'importe quoi pour que ça soit comme ça tout le reste de notre vie.
- Moi aussi ! C'est sûr... Écoute, je ne sais plus trop si je devrais te parler de ça ou pas, mais avant tu dois me jurer que tu ne diras rien.
- Promis. En espérant que ça ne me concerne pas ou que ce ne soit pas trop grâve.
- Je ne sais pas, mais bon hier, lorsque je suis allé dehors, j'ai vu Véro et Pierre, puis bon j'ai un peu mentit pour eux. En faites, quand je les ai vu, et bien...
- Quoi ? Je te promet que je ne dirai rien aux autres, tu me fais confiance ?
- Oui, bien sûr. Alors, ils se sont embrassés... Je voulais leur en parler avant, mais je ne peux pas te cacher ça et j'avais besoin de savoir l'avis de quelqu'un d'autres.
- Non ! S'exclama Géraldine. Ils ne peuvent pas avoir... Véro va se marier ! Pierre va être père. Qu'est-ce que tu me racontes là ?
- Je te dis ce que j'ai vu et ça me met aussi mal à l'aise que toi. Surtout qu'ils ont recommencé deux fois. Je ne veux pas les nuire non plus, je n'en parlerai pas aux autres, mais je dois absolument leur parler !
- Je suis d'accord, si nous parlons, ça pourrait briser deux couples à la fois, puis en même temps, peut-être que ce n'est pas si grâve que l'on pense. Je n'arrive tout de même pas à croire ce que je viens d'entendre !
- Je sais, je te comprend. Quand j'ai vu ça, je n'y croyais vraiment pas au début ! C'est fou, mais on ne s'attend surtout pas à ça venant d'eux. Je me sens mal juste d'y penser.
- Bon, ce n'est pas nous qui avons fait quelque chose qui ne faut pas, alors viens on va aller déjeuner. Écoute, sors-toi ça de la tête !
- Ouais, mais je vais les rejoindre tantôt. Il faut absolument que je leur parle de ça, dit Seb tout en s'habillant. Je vais dîner avec eux pour essayer d'éclaircir tout ça.
- Bonne idée. Tu m'en reparleras ! J'espère au moins que c'était qu'un accident, que ces deux là n'ont aucun sentiment amoureux ! Ça serait trop grâve ! Je veux dire, je n'ose même pas imaginer ce que ça sera et j'espère surtout qu'ils ne se fréquentaient pas en cachette !
- Arrête ça ! Je déteste penser que ça serait possible tout ce que tu dis, ça me rend malade !
- Ouais, t'as raison. Allez, viens un peu par ici.
Seb serra Géraldine dans ses bras avant de l'embrasser, car cela l'aidait à oublier un peu ce qu'il avait vu. Après, il prit un peu de bon temps avec sa copine avant de décider à partir pour aller rejoindre les deux autres, en espérant que tout irait bien et en promettant à Géraldine qu'il lui raconterait tout après.

Pierre avait fait les cents pas une bonne partie de la nuit avant de décider de se brancher sur internet et il découvrit que David y était aussi. Il trouvait bizarre que son ami soit connecté à 2 heures du matin comme ça, alors il décida d'aller lui parler pour en savoir un peu plus.
[Pierre] Salut Dav ! Qu'est-ce que tu fais là à cette heure ?
[David] Je pourrais te demander exactement la même chose. Mais, dis-moi ça va ?
[Pierre] Bah... y'a un truc qui me tracasse.
[David] Quoi dont ? Tu sais, tu peux tout me dire à moi ! Puis après, je t'expliquerai pourquoi je suis réveillé en ce moment.
[Pierre] Bah ne juges pas, mais j'ai bien l'impression qu'il y a un problème pour moi. C'est pas à cause de Marie, mais y'a peut-être une fille dans tout ça.
[David] Une fille ? Je la connais ou pas ?
[Pierre] Je ne crois pas, mais disons que je l'ai connu auppparavant, puis elle avait décidé de me laisser pour un autre, puis là, je l'ai revu l'autre jour et j'ai réalisé que ben... je l'aimais peut-être encore. Et elle aussi.
[David] Merde Pierre ! Ce n'est pas le temps de faire l'enfant, t'es avec ma soeur et tu l'as mis enceinte ! En même temps, je peux comprendre ce que tu peux ressentir, mais fais pas le con toi ! J'ai pas envie que tu foutes ta vie en l'air pour une autre fille qui a l'air gentille. Et elle est libre ?
[Pierre] Non. Elle a un fiancé.
[David] Ah bah oublie là ! Sérieux Pierre, j'aime pas trop entendre ce que tu me dis par rapport à tes doutes, mais concentre-toi sur Marie à place ! Tu vas être bien plus gagnant.
[Pierre] C'est compliqué. J'aurais préféré ne jamais ressentir ce que j'ai sur le coeur en ce moment, mais je peux te dire que ce n'est pas toi qui peut le décider. Je te dis ça, mais n'en parle pas à Marie.
[David] Tu l'aimes ou pas Marie ?
[Pierre] J'ai vraiment été sincère avec elle et je le suis encore quand je dis que je l'aime. J'aime Marie et je ne veux rien changer, je serais con de le faire ! C'est juste qu'elle m'a renvoyé une flèche enflammé dans le coeur.
[David] Je serais curieux de savoir c'est qui, mais au moins, je vois que tu comptes prendre une bonne décision en gardant Marie.
[Pierre] Et toi, pourquoi es-tu réveillé ?
[David] C'est Véro qui m'inquiète un peu. Je m'en fais peut-être pour rien, mais elle a repoussé mes avances et elle semblait vraiment distante, ça force si elle m'a parlé.
[Pierre] Ok. Et bien, rassure-toi, ça devrait aller. J'y ai parlé moi et je me suis rendu compte qu'elle était très amoureuse de toi, mais elle est un peu stressée pour le grand jour et en même temps, avec ce qui va arriver à nos groupes, elle trouve ça gros !
[David] Ouais. T'as sûrement raison.
[Pierre] Tu devrais aller la rejoindre, sinon elle va finir par avoir froid et tu ne seras pas là pour la réchauffer.
[David] Je vais y aller, mais sérieux, fais attention ! Oublie la fille que t'as dans la tête !
[Pierre] Oui, je sais.
[David] Bon salut !
[Pierre] Ouais, tu salueras Véro de ma part à son réveille. Bye Dav !
Pierre se déconnecta aussitôt et se dit que David avait raison, il ferait une grâve erreur s'il n'oubliait pas ce que Véro et lui a vécu dans le passé. Quoi qu'un jour, il sait très bien qu'il devra en parler à David de cette histoire, sinon, il se sentirait coupable à chaque fois qu'il serait près de lui. Bien sûr, Pierre n'avait aucunement l'intention de parler du baiser, c'était plaisant, mais aussi dangereux. Pierre savait qu'ils avaient été chanceux et encore, Seb les avait vu. Il se demandait si Sébastien finirait par parler ou pas.

Jeff se réveilla dans les alentours de midi, il avait dormi comme une vraie bûche après avoir tendrement fait son devoir avec Jessica. Il était heureux de sa journée, mais aussi de sa vie, alors ça n'avait vraiment pas prit de temps pour lui à dormir. Lorsqu'il ouvrit les yeux et qu'il vit la femme de sa vie près de lui, il eut juste le goût de bondir hors du lit et de faire mille et une choses extraordinaires ! Bref, Jeff était heureux ! La première chose qu'il décida de faire après s'être habillé, c'est de sortir sa guitare et il commença à composer un morceau, il se sentait inspiré, mais très inspiré. Jessica, pendant ce temps, l'écoutait avec plaisir tout en lui préparant un bon repas, car il était déjà midi et ils avaient sauté le petit déjeuner et s'il était comme elle, Jeff devait avoir aussi faim, s'était-elle dit.
- Ça sent drôlement bon, s'écria Jeff tout en grattant un peu sa guitare, dans la pièce à côté.
- Oui, je trouve aussi. Je fais des nouilles au boeuf, ça fait longtemps que j'en n'ai pas mangé et je crois que t'aimes.
- Bien sûr, répliqua celui-ci en la rejoingnant à la cuisine. Tout ce que tu feras à manger sera bon, c'est certain et s'il faut je goûterai à tout ce que tu me prépareras de nouveau. Dis donc, ça te dirait qu'on se chercher un appartement aujourd'hui ?
- Un appartement ? Répéta Jessica. Ai-je bien entendu.
- Absolument. N'importe où, mon coeur, tant que je suis avec toi et que je quitte mes parents !
- Ça alors, je te dis oui sans hésiter. N'importe où, je dirais qu'on peut rester dans la région, trouver quelque chose dans le bout de chez ta soeur ou encore Pierre et Marie. Je ne sais pas, mais on aura qu'à visiter et à prendre le meilleur.
- Je suis content de voir que tu es aussi enjouée que moi à l'idée d'aller à la recherche de notre appartement. Ça nous fera du bien de quitter la maison de nos parents en plus, je suis un peu tannée de devoir faire attention quand je suis sous leur toit.
- Tu parles, moi aussi !
- Puis, ça fait un bon moment que j'ai le goût d'aménager avec toi.
- Je suis partante ! Puis, je ne serais pas surprise que tes autres amis fassent pareil à nous, l'école étant finit maintenant, on a tous goût à la liberté. J'ai déjà hâte, moi. En plus, je serai au bras d'un célèbre guitariste dans quelques temps. Je suis si fière de toi et si heureuse de ma vie.
- C'est exactement ce que je me dis. Je suis fier d'être au bras d'une danseuse professionnelle comme toi et je suis très très heureux de ce qui arrive dans ma vie depuis un très long moment déjà. Surtout depuis que tu es dans ma vie, ça c'est certain. Tu me rends si joyeux ! J'aurais le goût de danser, crier et chanter ma joie de vivre tellement tu me rends heureux !
- Je t'aime Jeff ! C'est fou, mais je n'ai jamais autant aimé quelqu'un comme toi.
- Moi non plus, tu es la seule que j'aime à l'infini et avec qui je veux finir ma vie.
- Une chance que le ski existe et que nous avons le même passe-temps, sinon nous serions passé à côté de quelque chose de merveilleux.
- Pour ça, je suis d'accord avec toi. Je me souviendrai toute ma vie cette rencontre si fabuleuse et comment tu descendais bien les pentes. Une vraie fée sur neige. Ou encore la fois où tu m'avais fait dansé. Tu te souviens lors d'un de tes cours ?
- Oh tu peux être certain que je me souviens monsieur ! T'étais très doué. J'aimerais savoir si tu te souviens de ce que je t'avais montré. Approche un peu.
Jeff alla rejoindre Jessica et ils se mirent à danser une sorte de valse que Jessica lui avait montré. Ils dansèrent dans toute la cuisine avec de la passion dans les yeux, Jeff menant la danse comme un pro. Ils valsèrent ainsi dans une pièce, suivit d'une autre et d'une autre avant de finir couché sur le lit. Ils s'embrassèrent longuement jusqu'à ce que Jessica se souvint du dîner qui était dans la cuisine. Elle se précipita pour aller voir et constata qu'ils y avait des flammes et beaucoup de fumé dans la cuisine. Ils avaient dansé si longtemps, Jeff arriva et se mit un peu à paniquer en voyant cela. Il y avait vraiment le feu dans sa cuisine.
- Jess, sors tout de suite ! T'as ton cellulaire, alors sors loin de la maison et appelle les pompiers immédiatement. Je vais faire ce que je peux pour essayer d'éteindre cette merde ! S'écria Jeff tout en cherchant l'extincteur de fumé.
- Fais attention. Au pire sors aussi ! Prend pas de risque innutile.
- Sors ! Ça va aller.
Jessica l'écouta et sortit en courant à l'extérieur. Elle appela les urgences avant de revenir sur ses pas et d'aller vérifier que Jeff s'en sortait bien. Si jamais ça n'irait pas pour lui, elle pourrait l'aider, mais s'il était tout seul c'était encore plus dangereux. Jessica s'en voula terriblement d'avoir oublier un chaudron sur le feu chez son chum, elle savait que ça aurait été aussi pire chez elle, mais elle se sentait coupable de tout ça et d'avoir été distraite. Elle alla donc retrouver Jeff à la cuisine et s'inquièta de voir toute la grosse fumée noir qui flottait dans toute la cuisine et déjà une bonne partie de la maison. Jeff ne l'a vit pas tout de suite, trop occupé à essayer d'éteindre le feu, qui ne semblait pas plus petit qu'au départ. Lorsqu'il vit Jessica, il eut un moment de panique, il se sentait terriblement mal, mais il avait encore plus peur pour sa bien-aimée. Il décida alors de lâcher ce qu'il faisait et de prendre la main de Jessica afin de sortir de la maison, de toute manière il venait d'entendre les pompiers arriver, alors il n'y aurait pas trop de problèmes, à ce qu'il croyait. Puis, heureusement, ses parents n'étaient pas là en ce moment, alors Jeff était rassurer que tout le monde était en sécurité lorsqu'il atteint le trottoir. Il expliqua vite fait au chef pompier ce qui s'était passé et celui-ci lui dit que ce n'était pas un gros feu, qu'ils finiraient pas maîtriser le feur avant que tout brûle et qu'un simple grand nettoyage serait de mise. Il dit également qu'il ne pouvait pas jurer quoi que se soit, mais que ça semblait mineur à première vue. Jeff en fut un peu soulagée, mais Jessica semblait toujours sous le choc, car elle tenait la main de Jeff très très fort et ses lèvres semblaient trembler un peu.
- Je me sens mal Jeff, dit-elle avec une voix tremblante.
- Ça va aller, ne t'inquiète pas, ma belle. Tout le monde va bien, c'est ce qui compte, répliqua-t-il en l'invitant à aller s'asseoir un peu plus loin.
- Ouais, ça va aller. Tu crois que tes parents vont m'en vouloir ?
- Mais non, ce n'est pas ta faute ! Voyons, c'est un accident, je ne vois pas pourquoi tu t'en fais pour ça. Je te jure que tout ira bien, puis mes parents vont comprendre, ça aurait aussi bien pu leur arrivé à eux.
- J'espère bien que tu as raison.
- J'en suis certain et si jamais ils causent problèmes, je m'en chargerai personnellement, mais il ne devrait pas y avoir d'ennuies. En plus, on a fait ce qui faut, nous n'avons rien à nous reprocher, retiens bien ça ma belle Jessica.
Il l'embrassa alors dans le cou afin de la calmer un peu. Avec les paroles rassurantes qu'il avait dit et ses douces caresses répétées, il finit par calmer complètement Jessica. Elle retrouva vite ses esprits et son sourire.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 35 Empty
MessageSujet: Re: épisode 35   épisode 35 EmptyDim 28 Jan 2007 - 2:51

Jessy et Chuck avaient fait la grasse matinée, parce qu'ils étaient très fatigués tous les deux, mais aussi parce qu'ils avaient amplement de temps devant eux et surtout parce qu'ils en avaient envie. Ce fut leur estomac qui les décida à se lever finalement vers les alentours de 12h30 et même plus tard.
- Tu sais quoi Chuck, débuta Jessy.
- Non, mais j'imagine que tu vas me le dire, beauté fatale !
- Et bien, on devrait faire ça plus souvent ! Sommeiller jusqu'à très tard, discuter de tout et de rien, puis se faire des plans pour l'avenir. Tu sais, ça me plait bien tout ça.
- C'est vrai qu'un peu de moment tout simple comme celui-la devrait se répéter plus souvent dans une vie.
- Tout à fait. Sinon, que veux-tu manger ?
- Je ne sais pas, rien de compliqué, comme toujours.
- Ça ne me dit pas trop de cuisiner tout de suite, on pourrait peut-être se faire livrer quelque chose.
- Comme tu veux. Je peux même m'en charger. Tu vas voir, on va régler ça facilement et ça sera aussi bon et aussi plaisant. Bouge pas, je reviens.
Chuck se dirigea alors vers le salon où il y avait le téléphone et composa le numéro du restaurant. Il commenda vite fait pour ensuite aller rejoindre Jessy qui avait commencé à préparer un peu la table. Elle sourit en voyant Charles arriver, puis ils s'installèrent pour attendre le livreur. Ils décidèrent alors de parler un peu musique, Chuck en profita pour féliciter Jessy d'avoir bien jouer la veille et complimenta sur l'idée du nom de groupe "Angels of the music".
- C'est une idée qui est venue de Véro, expliqua-t-elle. Ça l'a été à l'improviste un peu, on n'avait aucune idée et il nous fallait un nom de groupe pour tout de suite. Alors, ça l'a donné ça, mais je trouve que nous n'aurions pas pu mieux trouve.
- C'est parfait pour vous, je trouve ! En plus, c'est vrai, vous êtes tous des anges ! De très belles femmes et je n'exagère pas.
- Merci, merci, répliqua Jessy en prenant le compliment avec le sourire.
- Le vôtre aussi est parfait et il est a votre image ! Simple Plan. Je le vois déjà en haut des premières pages de tous les journeaux et magasines ! Avec des shows partout autour du monde, vous avez vraiment de l'avenir ! Dit Jessy, en rêvassant un peu.
- Ça tombe bien, vous aussi ! Angels of the music, wow, je vous vois vous aussi sur toutes les premières pages. Non, mais sérieux, c'est sûr que ça va marcher bien, juste les finissants, hier, on vraiment trippé. Imagine, ça va marché à la grandeure du québec ensuite à la grandeure de tous les pays. J'ai vraiment confiance en notre talent !
- C'est toujours mieux ainsi que de se sous-estimer, répliqua-t-elle tout simplement.
- Oui, tu as raison. Qu'allons-nous faire de notre journée au juste ?
- Je ne sais pas trop. Ça me plairait bien d'aller à la plage. J'aime tellement prendre un bon bain de soleil, avec toi, ça serait encore plus parfait, dit Jessy en souriant. Ça te plairait ?
- N'importe quoi, tant que je suis avec toi, pour moi, c'est parfait.
- Alors va pour ça. Faudrait quand même manger avant, alors que Jessy disait ça, l'on sonna à la porte.
Le livreur venait d'arriver. Ils allèrent alors lui ouvrirent la porte avant de s'installer pour manger. Après, ils prirent leur maillot de bain, deux servittes ou tout ce qu'il fallait pour passer une belle après-midi au bord de l'eau. Ils laissèrent également un message aux autres pour leur faire part de leur idée et que s'ils voulaient venir les rejoindre, ils en serraient ravis. Puis, ils partirent­.

Véro se réveilla finalement après avoir fait un rêve affreux. Elle embrassait Pierre depuis de longues minutes lorsque David arriva dans leur chambre et les découvrit sous les couvertures de son lit. David était très en colère et en voulait beaucoup à Véro, puis il se mit à se battre contre Pierre. Dans son rêve, David gagna et blessa Pierre gravement, Véro se sentait très mal après ça, mais elle ne devait absolument pas le faire parraître, il n'était pas question qu'elle raconte son rêve à David et elle ne voulait pas en inventer un non plus. David, lui, avait remarqué que Véro était éveillée, mais il ne parlait pas, la révélation de Pierre le tracassait un peu. En plus, il doutait encore sur ce que Véro ressentait pour lui, pendant toute la nuit, il avait pensé à ça. David est arrivé à une conclusion épouventable, la fille dont Pierre parlait pouvait très bien être sa Véro. Elle était belle, fiancée, elle aurait pu avoir une relation avec Pierre, puis se serait la raison pourquoi elle aurait refusé ses avances la veilles. Pendant de longues minutes, David et Véro furent silencieux, en pensant et en espérant oublier. Ce fut Véro qui parla la première.
- Alors David, passez une bonne nuit ? Demanda-t-elle, avant de s'étirer un peu.
- Oh oui. Comme toujours lorsque je suis prêt de toi. Et toi, dis-moi, tu as bien dormi ? Hier t'avais tellement l'air troublé et fatigué.
- Ouais, je sais, répliqua Véro, mais ce matin, ça va mieux. Je suis bien réveillée et j'ai hâte de commencer ma première journée de liberté avec toi. J'avais l'air troublé ? Ajouta-t-elle.
- C'est l'impression que j'ai eu. Par contre, je ne sais pas, c'est que je trouvais ça un peu bizarre que tu refuses mes avances...
- Tu t'inquiètes pour ça ? Demanda Véro.
- Je trouvais ça spécial, différent, mais c'est correct.
- Il est quel heure ?
- 9h30. Pourquoi ? Demanda David.
- Laisse-moi deux petites minutes et je reviens.
Véro eut le réflexe d'aller voir ses messages sur son cellulaire, comme à son habitude depuis un moment, puis lu rapidement le message de Seb avant de l'effacer rapidement. Elle alla à la toilette, puis retourna dans la chambre. Elle avait l'intention de faire oublier tout doute qui pouvait planer dans l'esprit de David en lui offrant un peu de plaisir qu'elle savait lui offrir. Elle allait fait du mieux qu'elle pouvait pour lui prouver qu'elle était toujours autant attacher à lui, elle tenait à se le prouver également. Alors, elle s'approcha d'un peu lent vers David, puis commença à l'embrasser un peu partout, tout en retirant son chandail, qu'il venait à peine d'enfiler. David comprenant ce qu'elle voulait s'empressa de retirer la camisole de Véro, puis l'embrassa à son tour. Il lui embrassa sur le front, dans le cou, repassa par les lèvres et descendit comme cela en passant par les seins et le ventre plat de Véro. Véro su tout de suite que David comprenait ce qu'elle cherchait à faire, car elle sentait la passion qu'il avait en parcourant son corps et le plaisir qu'il avait alors qu'elle le caressait et l'embrassait. C'était un peu comme s'ils se redécouvraient, comme la première fois. La passion était toujours là, Véro savait qu'elle l'aimerait pour toujours et que même Pierre n'arriverait jamais à la faire oublier celui qu'elle aimait vraiment. David ressentait beaucoup de plaisir à ce que Véro lui offrait et lui faisait ressentir, mais il savait qu'ils ne faisaient pas que du sexe, c'était trop intense, trop doux, trop magnifique pour que se soit que ça. Ils firent l'amour, c'est le mot juste de ce moment. Après avoir bien fait son devoir, David se coucha près de Véro et laissa Véro continuer, selon lui, ses lèvres étaient magique, c'était fou comme s'il se sentait bien. Pendant un moment, il repensa à Pierre et Véro et se trouva stupide d'avoir douté de sa blonde comme ça, mais cette image ne resta pas longtemps, il ne pouvait pas se concentrer sur ses pensées. Vers 12h, Véro indiqua à David qu'il était temps pour eux d'aller prendre une douche rapide avant de prendre un bon dîner.
- Wow Véro ! S'exclama David. Jamais je ne pourrai laissé une femme comme ça. Jamais ! T'es parfaite dans tout, vraiment tout.
- C'était vraiment bien, pareil comme à nos premiers jours. Je n'oublierai jamais ce moment, David ! Je t'aime tant.
- Oh je sais.
- Écoute, je vais manger avec Seb tantôt, mais après, on fait quelque chose ensemble.
- On aura qu'à aller à la plage. Puis, je vais t'attendre ici, je devrai me remettre de mes émotions un peu avant de sortir d'ici. Ouf.
- T'es fatigué mon chou ?
- Si je suis fatigué, alors c'est la plus belle fatigue.
Le jeune couple prit une douche, puis Véro alla rejoindre Seb au café du coin, comme il lui avait demandé. Pierre y était déjà avec Seb, ils parlaient tranquillement. Véro su alors qu'ils n'avaient pas encore arborder le sujet principale de cette rencontre. Elle s'installa alors à table, puis ils commandèrent avant de commencer à discuter.
- Écoutez, j'imagine que vous savez pourquoi nous sommes ici, commença Seb.
- Ouais, et bien avant de commencer quoi que se soit, Pierre, je dois te dire que j'ai réfléchit. Puis, ce matin, alors que j'étais avec David, et bien, j'ai réalisé à quel point il était l'homme de ma vie. Je comprend le choix que j'avais fait en te laissant... Dit Véro. Le baiser qu'on a échangé a éveillé de vieux sentiments et je sais que je t'aime toujours autant, mais pas plus que David et pas pareil. Nous deux, c'est l'amitié qui nous unira, David, c'est le grand amour.
- Je comprend et je suis d'accord, dit alors Pierre. Je me doutais bien que tu n'aurais pas changé d'idée depuis la première fois et c'est mieux ainsi. Si j'ai accepté de faire un enfant avec Marie, c'est parce que c'est la femme que j'ai choisi. Je t'aime, mais t'as raison, c'est de l'amitié un peu plus poussé. Faudra juste ne plus refaire ce que l'on a fait hier, puis tout ira pour le mieux.
- Je vois que vous savez parfaitement ce que vous ressentez, dit Seb. C'est très bien.
- Écoute, on te demanderait de ne pas en parler, dit alors Véro.
- C'est correct pour moi, je voulais juste m'assurer que c'était qu'un baiser sans grande importance. Je comprend tout à fait ça.
- Merci Seb, dit Pierre. Écoute, on est content de voir que tout va aller pour le mieux.
- Je le suis aussi, dit Seb. Dites-moi dont ce qui vous a fait réalisé que vous aviez la situation parfaite en ce moment ?
- Moi, il m'a suffit de regarder Marie dormir près de moi et ça m'a ouvert les yeux assez vite, surtout avec son ventre qui est devenu évident, répondit Pierre.
- Et bien, moi, commença Véro, je l'ai su dès que j'ai repensé à David, que j'étais sa fiancée. Ce matin, on a fait l'amour et je dois dire que c'était merveilleux. On peut le dire comme ça, nous avons monté au huitième ciel, si ça existe ! Comme les premières fois, je me suis alors rendue compte que je l'aimais et que je l'aimerai toujours, c'est réciproque.
- C'est parfait, alors dit Seb. Si nous mangeons maintenant.
Les trois bons amis mangèrent en silence, chacun repensant à tout ça. Lorsqu'ils eurent tous finit, ils savaient très bien que tout était réglé et que tout irait pour le mieux maintenant. Véro allait se marier, Pierre serait un père. Tout était rentrer dans l'ordre sans que Sébastien ait eu à convaincre ses amis qu'ils faisaient une grâve erreur, ils l'avaient découvert tout seul. Seb savait maintenant qu'il s'était inquiété pour rien, après tout, il ne comprenait pas pourquoi ses deux amis auraient fait pour tout laisser tomber de leur vie de couple qui allait si bien juste pour une amourette de jeunesse qui refaisait un peu surface à cause d'une bêtise.
- C'est cool que ça se passe comme ça, dit Sébastien. J'espèrais vraiment voir à quel point vous étiez amoureux de vos compagnons, sérieusement, je vois maintenant que je n'avais pas à m'inquiéter. Loin de là.
- Écoute, c'est cool tout ça, mais j'ai laissé David à la maison et je tiens à aller le rejoindre pour qu'on passe du temps après-midi, ensemble. On veut aller à la plage. Ça vous dit ?
- Ouais, répondit immédiatement Pierre.
- Alors, on se reverra là-bas, dit Sébastien, qui sourit. Évidemment, je vais en parler un peu à Géraldine avant, mais on devrait être là.
- Parfait, dit alors Véro avant de se lever.
Elle en profita pour aller payer et quitta ensuite le café, puis s'empressa de rentrer chez elle. Arrivé à l'appartement, elle retrouva David assis sur le divan, avec juste une serviette pour le couvrir. Véro alla le rejoindre et s'installa à ses côtés en évitant de trop le coller, car ils avaient très chaud tous les deux. David fit un sourire à sa Véro pour lui indiquer qu'il était content de la voir à cet instant. Il l'embrassa sur le bout des lèvres avant de dire qu'il avait envie de partir maintenant, ou bien il n'aurait plus envie du tout de quitter cette pièce.
- Tu y prends goût ! S'exclama Véro, en comprenant le message de David.
- Comment pourrais-je faire autrement ? Sérieusement, c'était magique. T'es un ange. Tu sais ?
- Moi. Pas vraiment.
- Oh que si. Et si on allait chercher nos choses là ?
- Parfait pour moi, on va sûrement voir Pierre et Marie, puis sûrement Sébastien et Géraldine aussi.
- Je me demande bien si Pierre va aller mieux et s'il a finit par se résonner sur ce qu'il m'a confié. Il a dû t'en parler à toi aussi, hier, peut-être.
- De quoi qu'il aurait pu me parler ? Demanda Véro, incertaine.
- De la fille qu'il croit aimer !
- Il t'a parlé de quoi ! Répliqua Véro, étonnée. Il croit aimer une autre fille, c'est quoi cette histoire ? Ajouta-t-elle, s'arrangeant pour ne pas comprendre.
- Ouais, mais d'après moi, il va réaliser que ma soeur, c'est la meilleure. En plus, il va être père, il ne faudrait pas qu'il fasse l'idiot. Moi, ça ne se posera jamais comme problème, je sais que tu es la femme de ma vie. Puis, je ne sais pas ce que je ferais si je sachais que tu me laissais pour un autre.
- Je ne vois pas pourquoi je ferais ça, alors ça ne vaut pas la peine de se poser la question, répliqua Véro avant d'embraser David pour enlever tout soupçon.
- Ah je t'aime toi ! J'ai raison lorsque je dis que tu es la femme de ma vie !
David et Véro finirent par se préparer après tout ça. Puis, ils se rendirent à la plage.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 35 Empty
MessageSujet: Re: épisode 35   épisode 35 EmptyDim 28 Jan 2007 - 2:51

Pierre rentra chez lui et fut très heureux d'y retrouver une Marie souriante. Il s'approcha d'elle pour l'embrasser et mettre doucement une main sur son ventre, qui prenait de l'espace de plus en plus que les jours passaient.
- Tu es belle, dit Pierre.
- Ne dis pas n'importe quoi. On pourrait me comparer à une baleine comme ça ! Répliqua-t-elle à la blague.
- Non, c'est vrai, je suis sérieux quand je dis que tu es belle. Tu le seras toujours à mes yeux, du moins. Je n'ai jamais vu une plus belle fille que toi sur cette Terre !
- Tu y vas un peu fort là. Ne me dis pas que t'as jamais rêvé que ta blonde fasse une carrière de mannequin, qu'elle soit blonde aux yeux bleu, mince et parfaite, finalement. Tu sais, ce n'est pas grâve, je sais très bien que je ne fais pas le poids à côté d'un mannequin. Je ne suis pas bête, puis c'est normal. Non ?
- Pas pour moi. J'aime mieux les brunettes comme toi, tu sais. Et pas besoin d'être mannequin pour être belle et parfaite, tu en es la preuve vivante ! En parlant de mannequin, Véro fait quoi avec sa possibilité ?
- Rien pour le moment, répliqua Marie. Elle va se concentrer sur la musique, mais ils lui ont fait promette de les contacter si jamais elle changeait d'idée, à moins qu'elle engraisse ou qu'elle tombe enceinte. Alors là, ils ne voudraient plus d'elle.
- Ils voudraient sûrement d'elle pour les photos de futurs mamans, répliqua-t-il en riant.
- Tu la trouves belle, Véro ? Demanda Marie, voyant l'intérêt que Pierre prenait à parler de ce sujet, lui qui disait qu'il n'aimait pas particulièrement les mannequins.
- Bien sûr, mais c'est normal. Elle est jolie.
- Plus que moi ? Tu vois, c'est le personnage type que je t'ai décrit tantôt...
- Véro est belle, oui, mais ne sois surtout pas jalouse d'elle. Je te trouve bien plus belle qu'elle. Ce n'est pas mon type de fille, je te l'ai dit !
- Ah mais tu t'entends quand même bien avec elle, ajouta-t-elle.
- Peut-être, c'est une bonne amie et confidente, mais tu es la première pour cela. De plus, Véro est totalement le genre à David, un peu folle, dynamique, pleine de vie, changeante et très jolie. Pour ce qui est de moi, la fille parfaite est devant moi. Je ne comprend pas ce doute qui plane...
- Et bien, j'ai toujours envié Véro... Elle a tous les gars qu'elle veut pour elle. Ok, moi j'ai le seul que je veux, mais je n'ai pas la même popularité qu'elle. Puis, elle est bien plus jolie que moi, la preuve, elle a été demandé pour être mannequin. Elle a toujours l'air d'être capable de passer par dessus n'importe quel épreuve, elle finit toujours par avoir le sourire aux lèvres. Elle a tout ce que j'aurais voulu avoir, même toi, tu l'as déjà aimé plus jeune, elle m'en a parlé...
- Elle t'a parlé de quoi au juste ?
- Que vous vous êtes fréquentés un bout de temps avant que tu la laisses, parce que tu savais qu'elle aimait David, puis que c'était la raison pour laquelle c'était caché. C'est vrai ?
- Oui, puisqu'elle te l'a dit, mais je n'ai plus de sentiments pour elle. C'est certain ça. Puis, elle non plus.
- Alors, si elle t'embrassait du jour au lendemain, ça na te ferait rien ?
- Je la trouverais bizarre de faire ça. Puis, je ne vois pas où tu veux en venir, Marie. Pourquoi tu doutes de mon amour d'un coup ? Ça alors Marie, tu sais bien que c'est toi que j'aime et que je veux, bordel ! Dit-il, en haussant la voix.
- Je ne sais pas...
- Écoute, je ne vois pas pourquoi t'as à être jalouse de Véro. Je suis conscient que plein de gars lui tourne autour, qu'elle a peut-être eu un peu plus de conquête que toi, mais ça ne veut absolument rien dire. Si ça se trouve, ce n'est pas mieux. Puis, je comprendrais plus David d'être inquiet à ce sujet à ce moment là, mais ils s'aiment alors peu importe si elle attire des gars ou pas, elle a trouvé le bon.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Elle ne m'a jamais dit qu'elle a cessé de t'aimer après que tu l'aies laissé...
- Elle me l'a dit pas plus tard que ce matin, qu'elle était follement amoureuse de David. Elle avait la même flamme dans les yeux que la première fois que je les ai vu ensemble ! Elle était belle à voir, tellement elle était amoureuse et confiante, tout à l'heure. Et tu n'as pas à l'envié, je t'aime moi ! À moins que tu ne m'aimes pas.
- Que je te vois douté de mon amour !
- Mais c'est ce que tu fais là ! Puis, je ne vois pas ce que j'aurais pu faire pour que tu doutes ainsi ! Voyons, Marie, où as-tu pêché cette idée là ? Et pourquoi ressortir ça ce matin, dit-il tout en ayant peur qu'elle lui avoue qu'elle est au courant pour la veille.
- Tu le sais...
- Quoi dont ?
- Géraldine m'en a parlé ce matin, d'hier. Puis, ne fait pas l'innocent Pierre. Je suis prête à t'écouter, mais ne t'avise pas à me mentir, s'il-te-plaît, je porte ton enfant, alors il n'est pas question qu'on prenne cela à la lègère.
- Qu'est-ce que tu veux savoir au juste ? Que j'avoue... Oui, c'est vrai, Véro et moi avons échangé un baiser...
- Et tu l'aimes ?
- Non. Bien sûr que non, tu sais très bien que c'est toi la femme de ma vie ! Sinon, je n'aurais jamais accepté une défaite face à Véro et c'est elle qui serait devant moi en ce moment, mais je t'ai choisi.
- Accepté la défaite ? Répéta Marie.
- Ouais, c'est elle qui m'a laissé parce qu'elle aimait David. Puis aussi parce que nous n'avions plus de flamme dans les yeux, que nous nous aimions plus. Ça n'a pas duré et ça n'aurait pas pu. Tu dois me croire.
- J'aimerais ça, mais pourquoi me l'avoir caché ?
- Parce que ça n'a tellement pas d'importance à mes yeux ce baiser. À côté de notre relation, c'était rien, absolument rien. Puis, nous nous sommes rendus comptes, tous les deux, que nous aimions vraiment notre vie du moment, puis que jamais nous voudrions brisé tout ça, juste pour un stupide baiser.
- David le sait ?
- Je ne crois pas. Écoute, moi et Véro, c'est que de l'amitié, crois-moi.
- Tu embrasses tes amies avec la langue maintenant ? Demanda Marie, devenue impatiente.
- Non. Écoute Marie, je comprend que tu sois fâché après moi, mais comprend que c'était une erreur. Jamais nous allons recommencer, ça c'est sûr. Si tu savais le malaise que nous avons eu après. Pourquoi nous avons fait ça, je ne peux pas me l'expliquer à moi-même, mais j'ai su, tout de suite en te voyant, que j'avais encore fait l'idiot.
- J'aimerais te croire, mais comment pourrais-je en être certaine après ça, dit-elle en laissant rouler une larme sur sa joue.
- Oh mon coeur, je t'aime. Seul mes mots ne suffisent peut-être pas, mais j'aimerais tant que tu me crois. T'es la femme de ma vie et il n'y a aucun doute là-dessus. Ça m'a vraiment fait réalisé ça, hier avec Véro. Je me suis rendu compte que jamais je trouverais le bonheur dans les bras d'une autre fille, tout simplement parce que tu n'es pas là, mon amour.
- Ok. Je suis prête à te faire encore confiante, accepta-t-elle, voyant que Pierre s'était mis à pleurer. Les larmes d'un homme révèle souvent la vérité...
- Merci, dit-il simplement en maudissant son coeur de s'être séparé en deux et d'aimer deux femmes à la fois.
Pierre savait qu'il était mieux que Marie le sache assez vite, il aurait probablement finit par lui en parler, mais là, c'était fait et pardonné, même si ce ne l'était pas complètement, ça il le savait, mais il était content quand même. Premièrement parce que Véro n'avait pas changé d'idée. Il savait qu'elle ne l'avait jamais aimé et que David était le seul important à ses yeux. Même plus jeune, elle avait accepté de sortir avec lui, mais tout simplement parce que David ne s'intéressait pas encore à elle et qu'elle pourrait se rapprocher encore plus subtilement, mais Véro ne l'avait pas aimé. Du moins pas autant qu'elle aime David. Ça Pierre l'avait comprit en entendant Véro parler du moment intense passé avec David, pas plus tard que ce matin. Pierre n'était pas jaloux, mais il ne pouvait pas oublié du jour au lendemain son premier amour, surtout qu'elle était maintenant sa meilleure amie. Il ne regretterait jamais le choix de Marie, il ne le pourrait pas, mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser un peu à Véro parfois. Et d'avoir envie, lui aussi, à des moments intenses au lit, ce que Marie ne semblait pas lui offrir autant que Véro.
- Ouais, tu es la femme de ma vie. Et j'en suis certain, dit Pierre, le plus sérieusement possible et il était sincère. C'était sa femme à lui, celle à qui il devait fidèlité et amour et il était content de
ça.
- Je ne voudrais tellement pas te perdre, mon beau Pierre !
Puis, Marie l'embrassa tendrement, ce qui fit oublié à Pierre la Véro qui était dans son coeur. Il se sentait bien dans les bras de la future maman.
- Marie, tu est belle.
Marie ne répondit rien à cela. Elle savait que ces mots voulaient dire que la conversation était terminé et qu'il avait été sincère au début à ce sujet. Marie pouvait peut-être se tromper, mais elle était prête à prendre le risque. Pierre lui parla alors de l'idée d'aller à la plage et elle accepta, tout en sachant que Véro y était. Elle savait que ça prendrait un bon moment avant qu'elle accepte la nouvelle, puis qu'elle douterait plus de Véro et que Pierre. Puis, elle se demandait si elle serait capable de se taire devant David, mais elle se promit de faire attention, de faire un peu plus confiance, puis surtout de s'amuser quand même.

Lorsque Sébastien rentra et retrouva Géraldine, qui regardait la télé, l'air pensive, il se douta que ce qu'il lui avait dit plus tôt le matin, la tracassait toujours. Il s'approcha d'elle, puis la regarda un moment avant de lui dire un doux salut pour ne pas la faire sursauter.
- Salut, répondit-elle. Alors ?
- Je me suis inquiété pour rien, commença-t-il.
- De quoi ? Ils ne se sont pas embrassés et tu as rêvé ? Ou bien quoi ?
- Non, ils se sont bien embrassés hier, mais j'ai réalisé que dans le fond, c'était une erreur. Véro est très amoureuse de David, puis Pierre n'abandonnerait jamais Marie pour une autre fille, il est très heureux avec elle. Alors, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, ils étaient très convainquant. Je t'assure.
- J'ai peut-être gaffé alors...
- Quoi dont ?
- J'ai appelé Marie tout à l'heure...
- Pourquoi t'as fait ça ? Elle est au courant là ?
- Oui, je lui ai tout dit ce que je savais. Je ne pouvais pas me taire, c'était trop important. Il fallait qu'elle le sache, c'est mon amie après tout !
- Je comprend, mais là, tu vas peut-être entrainer une rupture ma Gege. Tout allait bien là. Et t'as prévenu David ? Demanda Seb, un peu inquiet.
- Non. Il y a que Marie, elle semblait si brisée, si triste. C'est épouvantable. Qu'est-ce que j'ai fait là ? Tu m'en veux pas ?
- Non, t'as agit correctement. Après tout, c'était à Pierre de ne rien faire.
- Mais s'ils se laissent, se sera ma faute.
- Ce qu'on va faire, c'est aller à la plage, comme prévu. On va s'amuser, comme si de rien était. Ça ne nous regarde pas vraiment tout ça, puis vaut mieux que Marie soit au courant maintenant que dans vingt ans. Elle va peut-être lui en vouloir maintenant, mais c'est là que nous allons voir si Pierre disait vrai ce matin, il devra défendre son amour pour garder sa blonde. Puis, je ne peux pas t'en vouloir, je te comprend.
- Je me sens bizarre quand même.
- Ça va aller, dit Sébastien, pour la rassurer. Même que David devra être au courant un jour ou l'autre, de mon avis. Ils ont le droit de savoir.
- Oh je sais. Seulement, ça aurait été à Pierre d'avouer ce qu'il a fait, je suis peut-être allée un peu trop vite.
- Peut-être, je ne sais pas, mais ne t'en fais pas pour ça. Se serait t'en vouloir pour rien.
- Tu as peut-être raison. Tu sais quoi, je ne sais pas ce que moi je ferais à la place de Marie ou encore de David, si j'arriverais à te pardonner ça ! Dit Géraldine.
- Moi, j'y arriverais, car tu es la femme de ma vie. Je t'aime plus que tout au monde, puis pour moi, ça vaut vraiment la peine de te donner une autre chance, car je ne sais tellement pas ce que je serais sans toi. Je n'espère pas que tu sois attiré par un autre que moi, mais si tu serais assez honnête pour m'avouer que tu as fait une erreur, je serais capable de passer par dessus ça, par amour pour toi.
- C'est gentil ce que tu dis. Je sais à quel point tu peux m'aimer. Puis, tu as raison, je crois que je ferais pareil. Je t'aime trop pour ne pas pouvoir pardonner !
- Si Marie aime autant que nous, ça devrait aller. Tu comprends. J'espère, en tout cas, sinon le pire, se sera l'enfant.
- C'est vrai, le problème est bien plus grâve dans leur cas, si jamais Marie ne pardonne pas Pierre. Je n'ose même pas y penser. Tant qu'à David et Véro, ils sont si prêts du mariage, je me demande si David prendait ça comme une trahison. Avant le mariage comme ça... Je pense que David devrait le savoir avant...
- Oui, peut-être, mais ne nous en mêlons plus. J'ai vérifié ce que je devais vérifié, pour le reste, ça ne nous concerne plus.
- Au moins, ils ne sont pas amoureux, c'est ce qui compte. Sinon, je ne verrais pas ce que ça serait, dit-elle.
- Je t'aime ma Gege !
- Moi aussi Seb, c'est fou comme je t'aime.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Véro
Admin
Véro


Nombre de messages : 1234
Age : 34
Localisation : Qc, mauricie ou avec David
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 35 Empty
MessageSujet: Re: épisode 35   épisode 35 EmptyDim 28 Jan 2007 - 2:51

Jeff avait décidé de répondre au message de Chuck en disant que lui et Jessica irait à la plage. Ça leur changerait les idées, se disait-il après ce qui c'était passé. Jessica avait vite approuvé l'idée. Ils allèrent alors à la plage après avoir récupéré quelques effets dans la maison, car heureusement, il y avait très peu de dommage. Lorsqu'ils arrivèrent, Chuck et Jessy y était déjà depuis un bon moment déjà. Ils se faisait bronzé sur le sable chaud. Ils allèrent alors les rejoindre.
- Salut vous autre ! Dit Jeff en arrivant. Il faut absolument que je vous raconte ce qui nous ait arrivé.
- Ce n'est pas grâve toujours ? Demanda Chuck.
- Pas tellement, répondit Jessica. En faites, j'ai causé un petit accident chez Jeff.
- Causé, il ne fait pas que tu exagères, ma belle, ce n'est pas que ta faute. Mais bon, on préparait le dîner et on l'a oublié, puis ça l'a prit un peu en feu. Le plus important, c'est que personne est blessé, mais les cuisines de mes parents est un peu détruite. Je dirais que c'est plus la fumée qui a causé problème, mais j'ai payé un nettoyeur, qui le fait en ce moment justement. Ça devrait s'arranger.
- Ça alors ! Vous n'êtes vraiment pas chanceux, dit Jessy. Je ne sais pas pourquoi, mais le malheur arrive qu'aux autres.
- Vous aussi vous n'avez pas toujours eu la vie facile, dit tout simplement Jessica. Il n'y a rien de parfait, mais l'important c'est que nous n'y soyons pas passé. Puis, après s'être remis du choc, ça va pour nous.
- Tant mieux, dit Chuck. Ah et vous feriez mieux de mettre de la crême solaire, si ce n'est pas déjà fait.
Jeff approuva, puis s'occupa d'en mettre à sa Jessica. Pendant ce temps, David et Véro finirent par arriver, le sourire aux lèvres, mais les cheveux un peu décoiffés, sûrement pas par le vent. Jeff ria un peu d'eux, en les voyant ainsi, mais n'étira pas le sujet, sachant que c'était un gros problème pour lui, de voir sa soeur dans les bras d'un idiot comme David. Il aimait bien le gars comme ami, mais il doutait toujours que se soit l'homme idéal pour sa soeur, mais il n'était pas vraiment bien placé pour lui dire quoi faire et qui choisir, alors il s'était promit de ne plus les déranger sur le sujet. Même si lorsqu'il voyait que Véro était enceinte de lui ou encore qu'elle arrivait toute décoiffée pour approximativement les mêmes raisons, Jeff sentait la colère monter en lui. Il ne savait pas pourquoi, mais il considérait encore sa soeur un peu jeune pour cela et il aimerait tant la protéger de tout ce que pouvait apporté la vie, surtout depuis ses fausses couches. Alors là, il était toujours plus inquiet, se demandant si ces jeunes là connaissaient l'usage du condom, ce qui pourrait éviter un autre malheur dans le couple. Ce qui avait le plus découragé Jeff, c'était le mariage des deux jeunes amoureux. Il ne pourrait plus rien faire par la suite et si jamais il venait qu'à divorcé, se serait un problème de plus à ajouter à la liste, qui était déjà longue, de malheur. Jeff se serrait les dents chaque fois qu'il voyait la date approché ou la bague autour du doigt de sa soeur, mais cette fois, elle n'y était pas. Il décida que de ne pas poser de questions sur le sujet serait plus respectueux et que s'il y avait de quoi, elle lui en parlerait elle-même. Puis, ils avaient peut-être simplement décidé de ne pas se fiancer maintenant et de reporter le mariage dans cinq ou six ans, si c'était cela, ils ne tarderaient pas à leur annoncer la nouvelle.
- T'as l'air pensif, remarqua Jessica.
- Ouais, c'est possible, répondit Jeff pour toute réponse. J'ai remarqué que tu n'avais pas ta bague, Véro... Je me demandais si vous aviez changé d'idée, finit-il par dire.
- Ah ouais, ma bague ! Dit Véro. Je n'y pensais pratiquement plus...
- Quoi ta bague ? Demanda Marie, qui venait d'arriver avec Pierre.
- Tu l'as enlevé ? Dit à son tour David.
- Oh. C'est simplement que je l'ai égaré. Ce n'est pas que j'ai changé d'idée, au contraire. Je ne me suis juste pas soucié de ma bague, je ne peux pas dire que je m'y étais habituée, puis je ne la regardais pas à tout moment... Expliqua Véro.
- Ce n'est pas grâve, on va la retrouver, sinon on va en racheter une autre, répondit David. Ce n'est pas la chose la plus grâve qu'il puisse arrivé. Après tout, ce n'est pas ta faute, dit-il tout en donnant une petite tappe dans le dos à Véro. Et non, nous n'avons pas changé d'idée pour le mariage. Au contraire, nous sommes plus amoureux tous les deux que jamais, notre couple est parfait, ça ne pourrait pas aller mieux pour le moment !
- Il a raison, approuva Véro, tout en jetant un coup d'oeil furtif à Pierre.
En voyant le regard qu'il y lançait, elle savait qu'elle devrait faire attention. Elle se disait que c'était sûrement parce qu'il voulait enlever toute cette histoire de sa tête pour se consacrer entièrement à Marie. Véro comprenait ça, elle faisait exactement la même chose de son côté. Seulement, elle n'avait toujours pas l'impression que Pierre avait totalement effacé le doute qui avait plané dans son esprit. Elle haussa les épaules en passant à ça. Marie avait remarqué le regard que Pierre et Véro avaient échangé et elle se demandait toujours si elle devait en parler à David ou pas, après tout, son frère était en droit de savoir. Puis, elle ne savait pas si elle arriverait à garder se secret pour elle bien longtemps. Par contre, elle doutait que David ne le prenne pas aussi bien qu'elle-même, même si dans le fond Véro avait choisi David deux fois dans la même vie. Marie ne voulait pas nécessairement que David ressente ce qu'elle avait sur le coeur en ce moment, elle avait pardonné Pierre, mais elle restait encore bien triste d'avoir su cela. Malgré les belles paroles de son Pierre, Marie se doutait bien qu'il trouvait Véro bien plus à son goût, après tout, lorsqu'il était plus jeune, il s'entendait mieux avec Véro qu'avec elle. Enfin, Marie essayait d'enlever le sentiment de jalousie qui flottait dans son esprit.
- Et si nous allions à l'eau maintenant ? Demanda Jessy. C'est plaisant de voir que vous avez tous répondu à notre message !
- C'est toujours cool de se retrouver en gang, approuva Sébastien, qui était arrivé à son tour un peu avant.
- Absolument ! S'exclama Véro avant de partir à courir sur la plage en direction de la mer.
Pierre et David partirent alors à sa poursuite, suivit rapidement des autres. Pendant ce temps là, chacun oublia les petits ennuies ou les grands malheurs qu'ils pouvaient avoir en tête, puis ils s'amusèrent comme de vrais enfants qui n'avaient pas sortit depuis des lunes.

Malgré ce qu'ils pouvaient pensé, cet après-midi là leur firent le plus grand bien à tous. Lorsque les 6 amis rentrèrent chacun chez eux après avoir manger tous ensemble autour d'un bon repas, ils ne purent s'empêcher d'être satisfait de leur journée, car ils avaient vraiment passé un bon moment. Sébastien, lui, se disait que tout allait pour le mieux à ce qu'il pouvait voir autant du côté des Desrosiers que celui de Pierre et Véro. Tant qu'à Géraldine, elle ne pensait même plus à ce qu'elle avait avoué à Marie, elle était trop concentrée à regarder son beau Seb, couché près d'elle. Véro et David, eux, étaient enlacés dehors sur leur balcon, ils regardaient les étoiles, autant amoureux l'un l'autre, comme ça l'a jamais vraiment été auparavant, ils avaient enfin trouvé une certaine stabilité dans leur couple.
- Tu sais quoi ? Commença David.
- Non, quoi ?
- Je t'aime.
- Moi aussi. Je t'adore mon David à moi, juste à moi.
- Oh que si, juste à toi ! Dit-il en détournant la tête pour lui sourire, il constata que Véro le regardait depuis un bon moment. C'est drôle, il y a autant d'étoiles dans tes yeux que dans le ciel !
- Ça c'est grâce à toi, c'est toi qui illumine mon ciel ! Dit-elle tout simplement.
- Je te crois sur parole, mon ange. Tu sais quoi, j'ai maintenant plus hâte que jamais de t'épouser, car je sais très bien que tu es la seule qui pourra me rendre heureux. Juste lorsque je me met à penser ce que ma vie serait sans toi, je deviens fou. Je sais que je ne serais rien si tu n'étais pas là. Je n'ai jamais eu de blonde avant toi, tu es mon seul amour Véro et je suis content que tu m'aies fait signe comme quoi tu existais. J'ai été aveugle, tu sais.
- Pas si longtemps. Par contre, je ne peux pas te dire que tu as été mon seul amour...
- Ça ne me fait rien. Je le sais déjà que tu as aimé Pierre avant moi...
- Tu le sais ? Demanda-t-elle un peu surprise.
- Bien sûr. Moi et Pierre sommes les meilleurs amis depuis notre enfance. Il me disait tout, vraiment tout sur vous deux, ça me faisait terriblement mal à chaque fois, mais je ne disais rien... Tu sais, j'ai toujours su que Pierre était amoureux de toi et je me suis sentie tellement bien de savoir qu'il s'est intéressé à ma soeur à la place.
- En faites, je ne sais pas s'il n'a jamais cessé de m'aimer, dit-elle d'une voix plutôt faible.
- Ah bon. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- C'est moi qui l'ait laissé, David. Pour toi, car je t'ai toujours préféré, mais tu ne semblais pas t'intéresser à moi, au départ et Pierre est arrivé. Je sais aussi que ça lui a fait beaucoup de peine à ce moment là.
- Peut-être, mais là, il est heureux avec Marie. Je ne vois pas où serait le problème, il ne peut plus t'aimer, car il en a une autre dans son coeur. Mais si j'apprend qu'il te convoite encore, je ne sais pas comment je réagirais, se serait un geste de trahison !
- Qu'est-ce que tu dirais si je te disais qu'il s'est déjà passé une erreur entre moi et lui par après et que nous avons réalisé que nous avions une vie parfaite et qu'il ne faudrait pas la gaché. Si nous réalisions par le biais d'une erreur, que nous avions déjà trouvé l'âme soeur. Tu ne crois pas que se serait pardonnable ?
- C'est arrivé, c'est ça...
- Bah...
- Quand ? Dit-il sans émotion.
- Il n'y a pas si longtemps...
- C'est ça, dit-il en haussant le ton et en se levant. Tu m'as trompé ! Non, mais je n'y crois pas ! Madame va bientôt se marier, alors elle va revoir ses anciens copains juste pour être sûr qu'elle ne fait pas une erreur ! Et alors ? Tu l'aimes Pierre ! Avoue.
- Non, répondit-elle tremblante, ayant soudainement peur de David, car elle ne l'avait jamais vu ainsi.
- Toi qui faisait l'innocente toute la journée, en me disant que tu m'aimais et que je n'avais pas à m'inquiéter de ça, c'était pour me cacher la vérité !
- David... Calme-toi. Tu ne sais pas tout.
- De quoi je ne sais pas tout ? Il y a plus que ça à savoir ? Tu m'as pas juste trompé avec lui ou quoi !
- David ! Cria-t-elle, tout en pleurant.
- Ne me fait pas la scène des larmes. Ça ne marche pas avec moi ! Tu savais très bien que pour moi, la fidèlité c'est très très important ! Tu le savais, mais tu as pourtant prit le risque. Pour Pierre en plus, lui qui va être père ! Je ne te croyais pas comme ça !
- Da...
- Non, mais écoute-moi ! T'es fière maintenant ? Tu sais que tu as tous les gars que tu veux !
- C'est pas...
- Pierre m'a parlé de toi cette nuit, tu sais. Il croit être encore amoureux, en effet ! Et il m'a dit que cette fille ressentait également des sentiments pour lui !
- Mais c'est pas vrai !
- Et il m'a dit qu'elle était fiancée, continua-t-il tout en ignorant les propos de Véro. J'ai été idiot, nous sommes fiancés ! Et qui Pierre aurait bien pu voir dans les derniers jours ! Y'a que toi ! Je n'arrive pas à le croire, je t'aime tant Véro ! Pourquoi m'as-tu fait ça ?
- Merde David ! Tu te la fermes deux secondes ! Cria-t-elle en enterrant David.
Ils se regardèrent un moment en silence avant que Véro continue.
- Espèce d'idiot ! Je t'aime toi ! Toi Toi Toi ! Que toi ! Tu m'entends ? J'ai fait une erreur, je suis idiote, OUI ! Mais que je t'aime, c'est aussi vrai ! Je te jure sur ma vie que tu es le seul qui est dans mon coeur et avec qui je veux vivre ! Et si je pouvais, je supprimerais le baiser que moi et Pierre avons échangé. Oh oui ! Je le supprimerais à jamais ! Je te dis que toute la journée, je me suis sentie coupable après avoir échangé un baiser avec Pierre, mais j'ai réalisé que ce baiser ne valait rien à mes yeux. Pour moi, c'était rien, c'est pourquoi je ne voulais pas t'en glisser un mot, car ça valait rien. Pierre m'a dit la même chose. On ne s'aime pas, on est juste ami. Tu comprends ça ? Je t'aime toi...
Véro regardait David, qui ne disait rien, toujours rien. Il restait immobile, il semblait un peu perdu dans ses pensées. Véro avait envie de le prendre par le bras pour qu'il fasse quelque chose, mais tout ce qu'elle réussit à faire, c'est de se remettre à pleurer de plus belle. Tellement elle était tremblante et insécure, elle dû se cramponer à la rampe du balcon pour ne pas tomber par terre. Oui, elle l'aimait à ce point et elle trouvait cette histoire ridicule.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.veropunkrock.skyblog.com
Contenu sponsorisé





épisode 35 Empty
MessageSujet: Re: épisode 35   épisode 35 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
épisode 35
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The time of a life :: Les Épisodes :: Épisode 35 : Les hauts et les bas d'une vie-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser