The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 36 - Partie 1

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Véro
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Véro


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MessageSujet: Épisode 36 - Partie 1   Épisode 36 - Partie 1 EmptyDim 18 Fév 2007 - 16:35

Épisode 36


Pierre et Marie s'étaient couchés content de leur journée et ils s'étaient levés avec le même sentiment de la veille, le bonheur. Comme à leur habitude, se fut le petit déjeuner tranquille, suivit d'une discussion simple, et puis quelques fous rire, clin d'oeil et tout ce qui démontraient qu'ils étaient heureux à l'instant présent. Pierre constata qu'il avait un gros coup de soleil dans le dos lorsque Marie vint l'enlacée par derrière. Il poussa un petit cri de douleur, puis Marie s'en moqua un peu.
- T'es drôle toi. Tu me dis que tu n'as pas besoin de crême solaire, que tu es fait fort et voilà que je t'entend te plaindre parce que tu as un coup de soleil !
- Je ne me plains pas, voyons. J'ai juste été surpris que ça chauffe autant.
- C'est ça. À cause de toi, je ne pourrai même plus te faire des câlins comme ça. Par contre, je suis prête à te masser de crême anti-brûlure pour te soulager, mon amour.
- T'es très gentille, tu sais.
- Je sais tout ça, mais je ne le ferais à personne d'autres, c'est que toi, je t'aime !
- Oh moi aussi. Je n'ai jamais été aussi certain de ça de toute ma vie. Puis, je suis désolée ma belle Marie, pour ce qui s'est passé avec Véro. Je te jure que je ne referai jamais cette erreur. Puis, il serait mieux de ne pas en parler à David, mais plutôt convaincre Véro de lui avouer.
- T'as raison. Je sais comment peut réagir mon frère par contre, il n'est pas vraiment du genre à pardonner une faute comme celle-là, aussi minime soit-elle. Surtout qu'il a toute mit sa confiance en Véro...
- Comme tu as fait pour moi, mais tu m'as pardonné, heureusement ! Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi.
- C'est surtout parce que tu as réussis à me le prouver cela, car tu coucherais probablement dehors à l'heure qu'il est, dit-elle tout en massant Pierre sur le dos, avec la crême qu'elle était allée cherché.
- Merci, mon coeur. Je t'adore. Je ne te remercierai jamais assez, je crois.
- Écoute, je préfèrerais que tu ne me remercies plus et que nous nous concentrions sur l'avenir plutôt que sur le passé.
- Oui, tu as raison et l'avenir semble bon pour nous deux, dit-il en jetant un coup d'oeil au ventre de Marie.
Le ventre de Marie devenait de plus en plus imposé, peu importe qui pouvait deviné qu'elle était enceinte, à ce moment, ou bien grosse, mais la confusion n'était pas de mise dans ce cas-ci. Marie en était fière, un peu moins que ses parents, qui n'étaient pas tout à fait en accord avec ses choix. Marie avait tenue son bout et ses parents allaient accepté leur petit fils, qui arriveraient dans plusieurs mois. Du côté de Pierre, ses parents étaient aux anges, mais ils semblaient douté de leur fils pour sa future tache de père, ils semblaient même vouloir tout contrôler. Pierre ne les laissait pas faire et les coupait toujours en leur disait qu'ils étaient que les grands-parents et qu'ils devraient jouer ce rôle, aucun autre. Pour David et Véro, ils semblaient bien ravis de leur rôle de parain et maraine, de toute la famille proche du futur bébé, c'était l'oncle David et la tante Véro, qui étaient les plus utile et encourageant. D'abord parce qu'ils adoraient les enfants, qu'ils avaient le même âges et les comprenaient, mais aussi parce qu'ils avaient très bien compris que ce ne serait pas leur enfant à eux et qu'ils avaient un tout autre rôle à jouer, mais tout de même important pour le bébé.
- À quoi tu penses ? Demanda finalement Pierre, qui se sentait soudainement soulagé de voir qu'il était encore proche de sa blonde.
- Je pense à toi, Pierre. À nous deux, même nous trois. À notre famille, nos amis, je pense à tout ce qu'il y a de beaux dans ma vie et dans la notre. En vrai, j'essais de voir que le bon côté des choses ce matin.
- C'est une bonne idée. Ça fait fuir la déprime !
- S'il y a quelque chose qui serait vraiment mal placé, se serait une déprime ! Ah vraiment, ce n'est pas le temps du tout.
- Ce n'est jamais le temps, mais se ne l'est surtout pas maintenant. Tu penses que tes parents m'en veulent encore ? Demanda-t-il en se retournant sur le côté.
- Pourquoi ils t'en voudraient à toi ?
- Pour t'avoir mise enceinte, voyons.
- C'est autant de ma faute que de la tienne, je te signale. Un enfant, ça se fait à deux.
- Affirmatif, mais tes parents m'en voulaient quand même pour cela, tu te souviens. Ils sont fachés contre David également, car il ne sait pas se servir de condom, c'est ce qu'ils m'ont dit.
- Ils disent ça, mais dans le fond, ils sont très heureux d'avoir un petit fils ! Je te jure que lorsqu'ils verront la tête de ce bébé, ils enlèveront tout leur reproche de leur tête pour les remplacer par des compliments et des sourires. Mes parents sont juste un peu inquiets, mais ils sont contents pour nous et ils ne t'en veulent déjà plus, j'en suis pratiquement certaine !
- J'aimerais bien que se soit vrai, je ne voudrais pas déclancher une chicane.
- Ne t'inquiète dont pas pour ça, dit Marie en souriant. Elle lève-toi, chéri. On n'a pas le temps de se tourner les pouces ! Viens.
- Qu'y a-t-il de si important à faire ce matin, mon coeur ? Je ne vois pas ce que nous avons de si urgent à faire.
- Tu ne vois pas, et bien regarde le plancher et tu vas comprendre que c'est sale, mais aussi viens voir la pièce de futur bébé, elle est toujours embarassée et poussièreuse, il faudrait s'y mettre et si nous ne le faisons pas maintenant, j'ai bien peur que se soit jamais.
- Ne dis pas ça, je comptais m'en charger, mais ce n'est pas obligé d'être ce matin.
- C'est mieux le matin, car tout à l'heure, il fera bien trop chaud pour moi et nous n'aurons plus envie de faire quoi que se soit. On n'est pas obligés de tout faire aujourd'hui, mais commençons tranquillement et ça risque d'avancer plus que tu le crois.
- Ouais, vu comme ça. Puis, je ne veux surtout pas que tu fasses le travail tout seul, regarde-moi faire baby, tout va être parfait, dit-il en se levant d'un bond.
Pierre se précipita dans la salle de bain afin de commencer par faire le petit ménage routinier qu'ils font à chaque semaine pour ensuite tenter de commencer à faire un peu d'ordre dans la pièce qu'ils appelaient, la chambre de futur bébé.


Dernière édition par le Mer 28 Fév 2007 - 0:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Épisode 36 - Partie 1   Épisode 36 - Partie 1 EmptyLun 19 Fév 2007 - 1:03

Véro n'avait pas eu à partir bien loin pour que David la retrouve assez vite. En fait, elle était qu'à deux coins de rues plus loin, et c'était parce qu'elle avait couru. David savait que Véro courait toujours lorsqu'elle se sentait vraiment mal, c'était une façon à elle de faire sortir le chagrin et que ça lui fasse un peu moins mal au coeur. Il la rattrapa, d'abord parce qu'il se sentait coupable d'avoir agit ainsi, mais aussi parce qu'il l'aimait. Il ne pouvait pas laissé partir la femme de sa vie comme ça, juste pour une histoire de baiser. Après tout, ils avaient fait bien plus tous les deux, il n'était pas question qu'il gache tout. Lorsqu'il fit face à une Véro en pleure, il se sentit terriblement mal à l'aise. Pourquoi avait-il fait cela ? Il lui avait crié dessus sans même lui laissé le temps de s'expliquer. Il avait agit en con, il ne l'avait pas écouté. Bien sûr que pour David, la fidèlité était une valeur très importante, mais il se croyait tout de même plus compréhensif, même s'il n'avait jamais eu le goût de regarder une autre fille.
- Véro...
Elle ne répondit pas et ses larmes roulèrent encore plus abondamment sur ses joues. Ils se fixèrent un bon moment avant que David prononce de nouveau son prénom, sans aucune réponse de la part de Véro. Elle n'avait rien à dire, mais surtout elle n'arrivait pas à parler. Elle voulait juste comprendre pourquoi David avait fait ça et l'écouter lui, lui dire qu'il ne voulait pas lui faire de peine ou encore l'entendre dire qu'il l'aimait. Elle fut même soulagé lorsqu'il se remit à parler.
- Je t'aime Véro. Il faut que tu comprennes que ça m'a fait tout un choc de voir que tu avais fait le geste de me tromper, peu importe avec qui ou ce que vous avez fait, je me suis sentit blessé, j'avais l'impression que je n'étais plus rien à tes yeux. Mais je réalise que tu étais sincère ce matin, lorsque tu m'as fait l'amour ou encore les nombreuses fois où tu m'as dit je t'aime depuis hier. Je comprend que tu te sentais très coupable et que tu essayais de me faire comprendre que tu m'aimais avant que j'apprenne la vérité.
- David...
- Je sais que tu es désolée, ma belle. J'ai mal agit, je sais.
- Mais c'est pas vrai ! C'est normal que tu es réagis comme ça, je t'ai trahi.
- Peut-être que tu as embrassé Pierre, c'était une erreur, mais c'est rien à côté du bien que tu as fait pour réparer ça. Je te jure Véro, je ne m'étais jamais sentit aussi vivant depuis les premieres secondes où on s'est aimés. Oui Véro, t'as fait une erreur, mais je te pardonne parce que tu as su me prouver que tu m'aimais.
- T'es sérieux ?
- Je ne l'ai jamais été plus que maintenant. Oh que si, chaque fois que je te dis que je t'aime, mais bon, ce que je veux dire c'est que je ne veux pas te perdre et nous étions heureux avant que je me mettes à crier. Au moins, t'as été honnête avec moi et je dois dire que c'est un plus.
- Je t'aime David. Et je suis désolée. Je veux que tu saches que jamais je n'ai douté du choix que j'ai fait en quittant Pierre et je ne le regrette pas encore aujourd'hui, ça n'arrivera même jamais, ça j'en suis sûr. Seulement, on a faillit, comme des débutants, David. Des débutants. On a été stupide, Pierre et moi, mais au moins, on a su remettre ça dans l'ordre. Je veux dire que maintenant, il est sûr et certain pour nous deux que nous avons fait les bons choix.
- Je comprend ça et je te crois. Dis-moi, est-ce que Marie est au courant également ?
- Ouais. Pierre me l'a dit après-midi, dit Véro en essuyant ses larmes.
- Et elle semble l'avoir bien prit ou bien elle a péter les plombs comme moi ? Demanda David, tout en se mordillant la lèvre, tellement il se sentait mal après ce qu'il avait fait.
- Elle l'a pardonné, c'est tout ce que je sais. Et je suis désolée.
- Laissons faire ça, tu veux. Et si nous retournions sur notre balcon, les étoiles nous attendent, mon ange.
- Oui, je viens.
David tendit alors sa main et Véro la prit avec assurance. Elle se colla la tête sur David, ce qui réussit à le rassurer, tout allait rentrer dans l'ordre. Cependant, pour Véro, c'était différent, elle se sentait toujours aussi coupable et elle avait l'impression que le feu était prit dans son coeur. Puis, David le sentit, juste à voir les lèvres de Véro, qui tremblaient légèrement. Il se promit de réparer son couple, il ne voulait surtout pas perdre la seule qu'il aimait au monde, encore moins parce qu'il n'avait pas fait assez attention à elle et qu'elle avait préféré voir ailleurs. Il eut alors le coeur serré, et si c'était lui qui avait commit une erreur en étant distant ou trop collant envers sa Véro. S'il l'aurait perdu aux mains de Pierre, se serait peut-être sa faute à lui.
- Véro... Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Demanda David.
- Qu'est-ce que tu veux dire exactement ?
- Je veux dire, est-ce que tu es allée voir Pierre, car j'ai fait quelque chose de croche. C'est moi le problème ?
- Ah ça jamais, mon David ! Tu n'as rien fait de mal, au contraire, tu es parfait en tout temps. Je ne comprend pas pourquoi j'ai fait ça, mais je te jure que ce n'est pas de ta faute. Jamais !
- Tu me rassures un peu.
- Écoute David, que tu me blames pour ce que j'ai fait, je peux comprendre, mais ne va surtout pas mettre tout ça sur ta faute, tu n'es pas la cause de cette erreur. Ne te met pas coupable de ce que tu n'es pas. David, oublions ça, tu veux ?
- Oui.
C'était un oui franc et sincère. Il devait oublié cette histoire, sinon c'était leur mariage qui serait en péril et il le savait. Ils montèrent en haut, sur le balcon et là, ils regardèrent d'un regard les étoiles avant de se regarder dans les yeux. Ils avaient les yeux brillants, et à cause des étoiles, mais aussi des larmes qui avaient coulé quelques minutes avant. Ils s'embrassèrent alors et au doux contact de leur lèvres, ils sentirent une goutte leur tomber sur le front. En peu de temps, ce ne fut pas une goutte qui tomba, mais bien des millions, il s'était mit à pleuvoir comme pour ajouter de la magie au moment de réconcilliation du jeune couple. Ils ne cessèrent pas de s'embrasser pour autant, au contraire, ils y allèrent avec encore plus d'ardeur. Presque comme ça c'était passé le matin, la magie est revenue. La seule différence était qu'ils étaient sur leur balcon, sous la pluie, à l'insdiscrètion des voisins, mais ils ne s'en proccupèrent pas, ils se fichaient bien de ce que les voisins pouvaient bien penser, tout ce qu'ils avaient en tête, c'est le moment présent. Un peu comme si la pluie avait effacé tout mauvais souvenir de leur tête, mais aussi parce que lorsqu'ils faisaient l'amour, rien ne pouvait vraiment les déranger. Ce jeune couple était comme ça, loin d'être gêné, mais surtout très amoureux. Lorsqu'ils rentrèrent en riant de bon coeur, ils se doutaient bien que la grippe allait les ratrappé avec force, car ils avaient très froid et étaient tout trempés.
- C'est fou comme je peux t'aime toi, dit David. Je n'en reviens pas comment la vie peut sembler si simple et facile à tes côtés. C'est comme si rien ne pouvait me déranger !
- C'est magique !
- Tu peux le dire. Je n'avais pas vu cette magie dans notre couple depuis vraiment longtemps. Je suis content de voir que même si elle a diminuée un peu, la flamme qui nous unissait, qu'elle a pu se rallumer encore plus forte.
- T'as la parole facile, mon amour et tu dis des choses si belles, si plaisante à entendre.
- C'est parce que je t'aime. Pour moi, c'est facile de te le dire, mais ça ne l'est pas pour te le dire comme je le ressens et toi, tu y arrives. Sois par tes regars ou par tes gestes, par des sourires ou même tes mots, je peux ressentir tout ça.
- Hum... c'est possible puisque je le ressens vraiment fort ! Parfois, j'ai l'impression que mon coeur va sortir de ma poitrine tellement il bat fort en ta présence. David, je te jure que jamais je n'ai pu ressentir un tel sentiment aussi puissant que l'amour que j'ai pour toi, mais je sais aussi combien il serait dévastateur que tu ne m'aimes plus. Je peux comprendre ce que tu as ressentit tout à l'heure, à ta place, j'aurais probablement réagit pareil. Ça fait mal avoir l'impression que la personne que l'on aime à la folie peut aller voir plus loin.
- Oh Véro... C'est vrai que ça l'a fait un choc, mais c'est rien à côté de l'amour que je porte pour toi, ça réussit à tout effacer.
- Tant mieux. Vraiment tant mieux !
Ils allèrent se coucher sur le divan et Véro calla sa tête sur l'épaule de David, comme elle en avait l'habitude. David alluma la télévision et ils écoutèrent une comédie assez drôle pendant environ une heure avant de s'endormir sur le sofa. C'est le téléphone, vers 5 heures du matin qui les réveilla. La mère de David était au bout du fil dans un état critique.

Jeff n'avait pas entendu bien longtemps pour retourner chez lui, avec Jessica, après avoir passé du bon temps avec ses amis. Ils avaient décidé de se coucher tôt, car il y aurait du ménage à faire dans la cuisine de ses parents. Alors, le matin très tôt, c'est par cela qu'ils commencèrent. Un grand ménage ne pouvait qu'être la moindre des choses qu'ils avaient pu faire pour les parents de Jeff. Les Stinco avaient été surtout très inquiets en apprenant la nouvelle, mais ils ne leur aient pas venu du tout à l'esprit de leur en vouloir ou de comprendre la faute qu'ils avaient comise. En fait, madame Stinco avait embrassé Jessica et Jeff sur les deux joues, contente de voir qu'il ne leur était rien arrivé. Elle avait accouru à la maison après avoir reçu le téléphone, puis avait vite consentit à laisser le jeune couple aller à la plage pour se reposer. Monsieur Stinco l'avait un peu convaincu. Jessica avait été soulagée de voir cette réaction venant de sa belle-mère plutôt que le contraire.
- Tu sais quoi Jeff, dit-elle en s'installant sur une chaise, car ils avaient terminé.
- Quoi dont ? Demanda-t-il.
- Et bien, je crois que j'aime bien tes parents. Ils sont vraiment cool !
- Ouais, ils sont bien. Et surtout, ils t'aiment bien aussi ! Il n'y aurait pas de quoi à te détester, mais mes parents ont toujours été difficile sur le choix de mes copines. Rares sont celles qui ont eu le respect entier de mes parents, tu es même la première, je crois. Il est aussi vrai que tu es mon seul grand amour.
- Ah vraiment.
- Oh que oui. Jamais je n'ai vu mieux que toi ! Et mon coeur est d'accord avec ma tête.
- Le mien aussi. Tu sais, j'ai eu quelques gars dans ma vie, c'est sûr, mais de là à dire qu'ils étaient l'amour de ma vie, pas du tout. C'était plutôt des amourettes d'enfant, je n'ai jamais ressentit quelque chose d'aussi fort à part avec toi.
- Ça se voit aussi.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je vois dans tes yeux tout l'amour que tu ressens. Je serais déçu d'apprendre que ce n'est pas pour moi, mais je vois très bien que tu es amoureuse, on voit les flamme dans tes yeux et les papillons dans ton ventre ! Tu débordes d'amour, ma chérie.
- Oh que oui et toi t'es mon volcan d'amour préféré !
Jeff répondit par un long baiser avant de se lever pour aller à sa chambre, tout en disant à Jessica de rester assise, qu'il avait une surprise et qu'il était content qu'elle n'ait pas passé au feu. Il revint avec une petite boîte doré avec une jolie boucle bleu comme le ciel. Jeff déposa la boîte devant Jessica et regarda son visage, elle semblait intriguée.
- Ce n'est pas ma fête, Jeff...
- Je sais. Et alors ?
- Pourquoi m'offres-tu un cadeau maintenant alors ?
- Simple, c'est parce que je ne crois pas que je suis obligé d'offrir mes cadeaux qu'à une date précise, soit ta fête ou Noël. Je crois plutôt que le moment est bien choisi lorsque l'autre s'en attend le moins. Et surtout, je veux simplement te faire plaisir, alors ouvre.
Jessica ouvrit l'emballage délicatement, tout en prenant soin de ne pas déchiré le papier et de conserver le rubant. Elle prit un instant pour regarder Jeff avant de l'ouvrir, elle se doutait bien que c'était un bijou ou quelque chose qui s'y rapproche, mais juste le geste que Jeff avait fait la surprenait. Elle ouvrit la boîte en affichant un magnifique sourire, puis se leva pour sauter au cou de Jeff. Pourquoi ? Pas parce qu'il lui avait offert la lune, mais parce qu'il avait pensé à elle et cela valait mieux que n'importe quoi sur Terre. Jeff venait de lui offrir le plus beau cadeau de sa vie, son amour concentré dans une petite chaînette. Elle était très jolie et fait d'or blanc, car Jessica aimait ce métaux. Il y avait la lettre "J" d'accrocher avec des petits motifs dessus qui montrait toute la qualité du travail. Jeff l'aida à lui attacher au cou, encore surpris de l'effet q'une simple chaînette pouvait avoir fait à sa blonde. Quoi qu'il se doutait qu'il n'y avait pas que ça, que si ça aurait été quelq'un qui lui donnait pour s'en débarasser, elle n'aurait pas fait tous ces gestes de joie.
- Tu sais quoi ma belle ? Demanda Jeff.
- Quoi dont ?
- Tu viens de faire ma journée. Y'a vraiment rien qui ne peut gâcher mon bonheur !
- J'en suis certaine, c'est pareil pour moi. Je ne m'attendais vraiment pas, c'est le cas de le dire. Et c'est si joli, tu l'as choisi avec attention et t'as vraiment beaucoup de goût.
- Moi aussi je t'aime.
- Je t'aime, c'est sûr, mais je ne l'ai pas dit.
- Oh mais mon coeur, aimer c'est savoir dire je t'aime sans parler et c'est ce que tu viens de faire.
- Wow ! T'es dont ben mignon à matin toi ! Ça alors, t'as un regain d'énergie, car hier t'étais fatigué tôt et là tu me sors des phrases extraordinaires !
- Un homme a droit à son heure de gloire et moi, ça se trouve à être à matin. Et puis, tu m'inspires, tu es ma muse.
Jessica sourit à ces paroles et enlaça Jeff encore très très fort, puis lui chuchota à l'oreille que jamais avant elle avait vu un gars aussi romantique comme ça. Souvent, c'était du par coeur, mais là, elle était agréablement surprise. Elle avait toujours rêvé de trouver un homme comme lui. Elle se disait plus jeune que son homme idéal serait beau, grand, musclé, gentil, romantique, drôle et musicien. Elle avait frappé juste avec Jeff, il était le portrait type de ce qu'elle s'imaginait, à part qu'elle croyait qu'il aurait des cheveux, mais elle était encore plus ravis de son coco. Jessica aimait Jeff complètement, tout était parfait pour elle.
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MessageSujet: Re: Épisode 36 - Partie 1   Épisode 36 - Partie 1 EmptyLun 19 Fév 2007 - 1:04

Après d'être aller à la plage, Stacy et Jonathan avaient décidé d'aller dormir chez les Stinco, à la place de chez David et Véro, car en fait, ils étaient un peu gênés d'entrer dans l'intimité d'un couple comme eux. Ils avaient donc prit l'initiative d'aller se trouver un appartement au plus vite, avant de déranger trop. En même temps, ils avaient un endroit pour laisser leurs choses avant de déménager dans un nouvel endroit. Au réveil, le jeune couple décida de quitter la ville tout de suite et d'aller à la recherche d'un appartement charmant qui pourrait les accueuillir tous les deux. Ils en firent des dizaines sans succès, soit le prix était énorme ou encore c'était la puanteur qui l'était. Ils en ont même trouvé un où il y avait un grand trou dans le mur du salon et où il y avait plein de bestioles dégoutantes. C'est au bout de trois heures consécutives que Jonathan et Stacy tombèrent sur la perle rare, leur perle rare. C'était un petit appartement de 4 pièces situés tout près d'un parc et du collège où Stacy irait étudié. L'appartement n'était pas meublé, mais il y avait la laveuse et la sècheuse, qui était de première vue en très bon état. L'appartement était très bien éclairé et la propriétaire était très sympatique. Tout était parfait, même le prix était surprenant tellement il était bas.
- Ça alors Stacy, on ne peut pas laissé passé une chance pareil !
- Tu as raison, c'est parfait ici et en plus, j'adore les couleurs qu'il y a déjà. C'est vraiment jolie ici, dit-elle en souriant. Oh Jonathan, je me vois déjà ici avec toi ! C'est vraiment pour nous ce logement.
- Je vous le loue alors ? Intervint Caroline, la propriétaire. Je suis certaine que vous vous plairez ici.
- Oh vous pouvez en être sûr, dit Stacy, d'un ton qui exprimait très bien sa joie.
- Alors, nous sommes d'accord, on le loue ! S'exclama Jonathan. Vous voulez un premier paiement maintenant ?
- Si vous le désirez, mais j'ai déjà confiance en vous. En fait, vous pouvez maintenant payer le premier mois, ça sera déjà fait, mais je compterai à partir du moment où vous aurez aménager bien sûr, dit Caroline gentiment.
- Parfait pour nous ça, dit Jonathan en sortant son porte-feuille.
Stacy sautillait sur le trottoir en se dirigeant vers la voiture, tenant la main de Jonathan et le regardant avec joie. Ils étaient tous les deux très content de ce qu'ils venait de faire et ils s'étaient entendus pour aller annoncer la nouvelle seulement lorsqu'ils seraient bien installé et lorsqu'ils inviteront leurs amis pour un souper. Jonathan et Stacy avaient également décidé qu'ils aménagèraient dès le lendemain, ils avaient assez attendu comme ça, c'était bien assez long pour rien. En plus, ils avaient très hâte d'être dans leurs affaires et de commencer à décorer. Par contre, ils avaient loin d'avoir fini les achats, ils devaient encore se meubler. Stacy disait qu'elle avait un bon montant d'argent d'accumuler où ils pourraient puiser le nécessaire pour acheter ce qu'il fallait.
- On n'a pas de temps à perdre, ma chérie. Allons tout de suite voir ce qui ferait notre affaire, dit Jonathan, en empruntant l'autoroute afin de se rendre au centre-ville.
- Tu as raison, plus vite se sera fait et plus vite nous serons installés.
- Stacy...
- Quoi ?
- Tu ne trouves pas que tout ça va vite ? Demanda Jonathan tranquillement.
- Oui, c'est sûr et c'est probablement ce que les autres peuvent penser, mais moi, je crois que c'est au contraire trop lent. Je veux dire, ça fait si longtemps que j'attens cela que pour moi, ça fait juste un "enfin on le fait". C'est vrai que nous deux, l'appartement et tout, ça s'est enchaîné super vite, mais je ne crois pas me tromper en même temps. Pourquoi, ça t'inquiète ?
- Non, pas du tout. Je me demandais juste si je finirais par te faire peur avec tout ça. J'ai toujours été comme ça, je n'ai pas une minute à perdre quand je veux obtenir quelque chose, mais là nous sommes deux, alors je me demandais si j'allais trop vite pour toi.
- Oh non ! Ne t'inquiète pas pour ça, dit-elle avant de l'embrasser.
- Tant mieux ! En faites, c'est ce qui prouve que nous sommes faites pour nous entendre, nous aimons bouger vite et tout faire sans perdre de temps !
- Ouais, c'est vrai. Je trouve que l'on se ressemble beaucoup, dit Stacy. Nous aimons les mêmes choses, c'est fou comme je m'en rend compte à chaque jour.
- Je t'aime.
- Moi aussi Jo !
Jonathan et Stacy s'embrassèrent, alors qu'ils venaient d'arriver dans le stationnement d'un magasin de meuble. Ils prirent de longues minutes avant de décider de débarquer pour aller voir ce qu'ils pourraient trouver à l'intérieur du magasin.

Jessy se fit réveiller par un petit oiseau qui venait de foncer dans sa fenêtre qui était fermée et Chuck, qui était réveillé depuis quelques minutes déjà, se leva pour aller voir, car il n'était pas sûr d'avoir bien vu un oiseau qui venait de s'écraser dans la fenêtre. Il constata que c'était bien un malchanceux qui venait de faire sa dernière chute à vie. Il haussa les épaules, sachant qu'il ne pouvait rien y faire et alla rejoindre Jessy, qui était encore un peu endormie.
- Drôle de réveil quand même, dit-elle avant de rire un peu. Il est vraiment maladroit celui-là.
- Je suis d'accord, mais que pouvons-nous y faire, dit-il en haussant les épaules. Alors, bien dormie, mon coeur ?
- Très bien. Comme d'habitude, je dors super bien quand je suis avec toi et mon lit est vraiment confortable. Enfin, j'ai l'impression que tu trouves cela aussi, car ça fait beaucoup de nuits que tu ne rentres pas dormir chez toi.
- Ce n'est pas que le lit, voyons. C'est surtout parce que je veux dormir avec toi. Peu importe où, l'important est que je passe mes nuits à tes côtés. J'aurais bien de la difficulté à me passer de toi maintenant que j'y ai prit goût !
- Moi pareil.
- Faudrait qu'on habite ensemble !
- Ouais, mais est-ce qu'il serait pas mieux d'attendre, si jamais on fait la tournée, on ne sera pas chez nous de toute manière, dit Jessy, en pensant à tout ça.
- Et alors ?
- Je ne sais pas, j'essais de voir si se serait vraiment nécessaire avec ce qui s'en vient, dit Jessy doucement.
- Moi, je dis que oui. Nous avons besoin d'un peu d'intimité. C'est vrai que tes parents sont cool avec moi et avec le fait que je suis toujours ici, mais je ne sais pas si ça me tente de toujours faire attention à tout ce que je dis ou fait, juste parce que je ne sais pas où sont tes parents dans la maison.
- Ouais, je comprend ce que tu veux dire, mais en même temps, ce n'est pas la fin du monde.
- Non, c'est vrai, mais je te dis ce que j'en pense, mais si tu n'es pas prête à ce que l'on vive ensemble, je vais respecter ça !
- Merci, mais je ne dis pas non. Je veux juste voir un peu dans quoi je m'embarque et ce n'est pas par rapport à toi, pas du tout. Je dirais même que j'aimerais aussi avoir un peu d'intimité, mais j'essais de voir ça de tous les angles. En même temps, nous pourrions peut-être aller voir les appartements entre le studio d'enregistrement et nos sorties entre amis. Ce ne serait pas mal du tout.
- C'est vrai. Nous ne sommes pas obligés de prendre un appartement dès demain matin ou encore dans deux heures. Non, tu as raison, il vaut mieux voir tous les côtés de cette idée et d'y aller par étape. Puis, tant qu'à prendre un appartement, il vaut mieux voir quelque chose qui serait près du studio, de manière à économiser sur le gaz et sur le temps que ça nous prend pour s'y rendre.
- Ouais, tout à fait, approuva Jessy.
- Je t'aime, ma belle !
- Moi aussi Chuck.
- Je suis content que tu brises un peu ma bulle tout de suite afin que je vois la vrai réalité. Ce n'est pas tout beau, tout fait d'aménager dans un appartement, ça prend de la préparation.
- Je ne tenais pas à briser ta bulle, comme tu dis, je veux juste que tu comprennes la façon dont je vois les choses, mais ce n'est pas une mauvaise idée et ce n'est pas impossible, au contraire, il faut juste s'assurer qu'on ne va pas trop vite pour le moment.
- Ouais, c'est ce que je crois aussi maintenant.
- Parfait. Puis, je suis contente que tu l'aies proposé, au moins je sais que ce n'est pas impossible et qu'un jour, mon rêve se réalisera !
- Ton rêve ? Répéta Chuck.
- Oh oui. C'est un rêve que de vivre avec toi et de batir quelque chose de gros avec toi !
- Moi, je sais que ce n'est pas qu'un rêve, que c'est aussi une réalité, car déjà de s'aimer, c'est quelque chose d'énorme à mes yeux et ça réussit bien, même très bien. Jessy, je veux que tout ce que je fais se soit à tes côtés. Puis, je tiens vraiment à ce que nous nous disions tout ce que nous pouvons avoir en tête !
- Oui. Alors, en ce moment, j'ai en tête qu'il serait temps qu'on aille prendre notre petit déjeuner, car j'ai terriblement faim et que de penser à l'avenir comme ça n'a pas aidé à ma cause. Je propose que l'on descendre en bas.
- J'ai faim aussi, alors proposition acceptée madame Comeau !
- Répète dont ça encore.
- Proposition acceptée ?
- Non non, ce que tu as dis après.
- Bien sûr madame Comeau. Je t'aime, toi qui est la femme de ma vie.
- Ça sonne trop bien ! Jessy Comeau.
- Jessy Comeau, jolie. C'est sûr, il y a les deux plus beaux noms de toute la Terre mis ensemble.
- Chuck Comeau c'est très bien aussi.
- Tu trouves ?
- Ouais, mais j'adore aussi Charles Comeau. Tu sais, ton nom est très beau, ton surnom aussi, mais j'adore vraiment Charles. C'est un joli prénom, ta mère a vraiment beaucoup de goût.
- Oui. Elle a su bien choisi nos noms, à moi et ma soeur.
- C'est vrai, Géraldine aussi ça sonne bien. C'est différent et c'est jolie.
- Allez ! À la soupe !
Jessy sourit alors que Charles venait de la prendre dans ses bras pour la descendre jusqu'à la cuisine. Il fut content de constater qu'ils étaient que tous les deux dans la maison, car d'une certaine manière, il se gênait à se retrouver dans la même pièce que les parents de Jessy. Même si ça arrivait vraiment souvent, il ne s'habituait pas vraiment. Chuck et Jessy mangèrent dans cette ambiance tranquillement tout en écoutant le chant des oiseaux qui rentraient par la fenêtre ouverte. La douce odeure des lilas pénétrait dans toute la pièce avec douceur, ce qui rendit le jeune couple encore plus heureux. L'odeure était esquise avec la chaleur parfaite, c'était finalement un matin d'été typiquement beau. Après leur déjeuner léger, Jessy proposa d'aller marcher à l'extérieur, car ça serait rare pour eux d'avoir un moment tranquille ensemble, car l'enregistrement commençait la semaine d'après.
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MessageSujet: Re: Épisode 36 - Partie 1   Épisode 36 - Partie 1 EmptyLun 19 Fév 2007 - 1:04

Marie était accrochée au téléphone et elle pleurait lorsque Pierre vint la rejoindre à la cuisine, les mains pleines de peinture. Marie raccrocha un peu plus tard et alla se réfugier dans les bras de Pierre sans toutefois arriver à lui expliquer ce qui arrivait.
- Oh mon coeur, ça va aller, dit-il en lui frottant le dos. Dis-moi ce qui ne va pas.
- C'est mon père, dit-elle en s'essuyant les yeux.
- Qu'est-ce qu'il a ? Demanda Pierre, intrigué. Il n'est pas mort toujours ?
- Non...
- Quoi alors ?
- Il s'est fait frappé par un chauffard hier soir dans les alentours de 5 heures.
- Et tu le sais que maintenant ?
- Oui. Maman a téléphoné à David vers 5 heures et c'est lui qui vient de me téléphoner. Ils n'y ont pas pensé avant...
- Pourquoi ? Tu es de la famille aussi voyons !
- Ils ne voulaient pas m'inquiéter sur le coup, puis maman a eut le réflexe d'appeler David, car il est le plus proche. Puis, ils sont restés à l'hôpital longtemps avant de décider d'appeler, car ils n'avaient pas de nouvelles de toute façon.
- Et là, ils en ont ? Demanda Pierre.
- Mon père doit se faire opérer. Il a été frappé à la colone, mais ils croient que ce n'est pas fatale, expliqua Marie. Maintenant, je dois aller les rejoindre et j'aimerais vraiment que tu m'accompagnes !
- Tu ne me l'aurais pas demandé et je l'aurais fait par réflexe, mon coeur. Allez viens... ça va aller.
- Merci Pierre.
Il la prit dans ses bras dans une étreinte rassurante, puis l'embrassa sur la tête, comme il avait l'habitude de faire lorsque sa blonde était chagrinée. Il essuya ensuite ses larmes avec sa main avant de l'embrasser doucement sur les lèvres. Marie cessa alors de pleurer, car Pierre savait la calmer. Pierre prit alors les clés de sa voiture, car il ne voulait pas laisser Marie conduire après une telle nouvelle, alors ils s'installèrent et partirent en direction de l'hôpital. D'après David, ils n'avaient pas encore le droit d'aller voir monsieur Desrosiers, car il était encore au urgence et que la mère et le fils attendaient avec impatience dans la salle d'attente. Pierre et Marie n'eurent pas beaucoup de difficulté à les trouver et lorsque David vit arriver Marie, il se le va pour aller la prendre dans ses bras. Pierre constata que David avait le visage démolie et que Véro semblait avoir pleuré également, elle consolait la mère de David.
- Alors David ?
- Oh Marie, je ne sais rien de plus que ce que je t'ai dit au téléphone, à part qu'ils vont l'opérer bientôt.
- Mais toi ça va ?
- À part la fatigue et l'inquiètude, ça va. Et toi, t'es pas trop fâché qu'on t'aie pas appelé avant ?
- Non, pas du tout, mais j'aurais aimé être prévenu avant, c'est sûr, dit Marie en haussant les épaules. Enfin, peu importe, ça nous amène à rien, on est obligé d'attendre. Tu sais combien de temps ça va prendre ?
- Aucune idée. Les médecins ici ne sont pas très précis et les infirmières sont souvent très bête et très pressées. C'est vraiment difficile d'avoir de l'information dans un hôpital.
- Je comprend.
- Allez viens, on va aller s'asseoir, dit David en faisant signe à Pierre de venir avec eux.
Marie s'installa au côté de sa mère et sans dire un mot, celle-ci déposa sa tête sur l'épaule de sa fille. On pouvait très bien voir l'inquiétude et la tristesse dans les yeux de cette pauvre femme à qui la vie venait de lui jouer un sale tour. Marie lui frottait le dos doucement pendant que Véro chuchotait des mots d'encouragement à David et que Pierre regardait tout ça sans rien dire, car il ne savait pas trop quoi faire pour aider. David regardait Pierre du coin de l'oeil et se sentait bizarre chaque fois que celui-ci les regardait, lui et Véro. Il ne ressentait pas de la jalousie, car pour l'avoir déjà ressentit, il savait que ce n'était pas ça. En faites, il n'arrivait juste pas à comprendre comment Pierre et sa Véro avait pu s'aimer avant et que là, ils étaient certains qu'il n'y avait plus rien. En même temps, lorsque ses yeux se posaient sur Véro, il ne doutait plus du tout de ce qu'elle ressentait pour lui, Véro avait réussit à lui faire fondre son coeur de pierre pour laisser placer à un amour inconditionnel. Alors, il savait que cette femme était la sienne à lui seul, mais entre les images qu'il avait son père et ceux qu'il avait pour sa blonde, il voyait des images de Pierre qui embrassait Véro et cela le rendait un peu mal à l'aise. Il souhaitait tellement effacer ces images, car il avait l'impression de ne plus faire confiance à Véro en pensant à ça, mais il n'y pouvait rien.
- Ça va aller mon chéri, dit Véro, en voyant son visage inquiet.
- J'ai la tête remplie d'image ! Ça m'énerve.
- Pose ta tête sur mon épaule et ferme les yeux. Essaie de penser à de belles choses, détend-toi, répondit Véro d'une voix douce et juste assez forte pour que David entendre. Sache que je suis là.
David fit ce que Véro avait proposé et déposa sa tête sur l'épaule de sa blonde, cela pouvait parraître bizarre, mais David se sentait déjà mieux. Habituellement c'était le contraire, mais là, il se sentait en sécurité avec Véro et il avait l'impression qu'au seul contact de sa peau, tout semblait plus beau et tous ces ennuies disparaissaient. Pierre avait remarqué le geste de David et il se sentit soudainement assez seul, il se leva alors pour aller s'asseoir à côté de Marie, car une dame venait de quitter la pièce. Il passa un bras autour de ses épaules, puis celle-ci se tourna pour lui sourire. Il fut soulager que son mauvais sentiment était que passager. Non, ce n'était pas de la jalousie, se répétait Pierre depuis cinq minutes alors que le médecin vint enfin les rejoindre pour leur expliquer que monsieur Desrosiers étaient en salle de réveil, car l'opération avait bien réussit.
- Nous ne sommes pas certains qu'il n'y aura pas de problèmes par la suite, mais pour s'en assurer, il faudra faire des test et surtout attendre qu'il se réveille, expliqua le médecin. Vous pouvez toujours attendre ici, mais au moins, vous n'avez pas de soucis à vous faire, il va bien.
- Merci, dit Marie, reconnaissante d'avoir eu enfin des nouvelles, même si ce n'était pas les plus rassurantes.
- Je reviendrai vous voir lorsqu'il sera réveiller et que nous lui aurons parlé un peu, répliqua le médecin avant de tourner les talons pour retourner derrière les grandes portes.
- David dort, remarqua madame Desrosiers.
- Oui, approuva Véro. Il s'est endormie.
- Laisse-le dormir, le pauvre, il s'est fait réveillé très tôt ce matin, dit-elle. Il est fatigué. Et toi, ma belle Véro, j'espère que tu n'es pas trop fatiguée.
- Non, ça va aller, répondit Véro, mais vous aussi semblez très fatiguée. Il faudra aller vous reposer lorsque vous l'aurez vu, car il ne faudrait pas que vous tombiez de fatigue.
- C'est vrai maman, il faudra que tu te reposes toi aussi, dit Marie en regardant David qui dormait à point fermé.
- Je ne tiens pas à laisser mon mari tout seul ici, je tiens à rester ici pour avoir toutes les nouvelles, mais je ne vous oblige surtout pas à rester, répliqua-t-elle doucement. S'il faut, je dormirai sur une chaise.
- Comme tu veux, mais je vais veiller à ce que tu ne t'épuises pas à veiller papa. Il ne faudrait pas que je retrouve mes deux parents mal à point, dit Marie à son tour avant de laisser place à au silence.
Véro jouait doucement dans les cheveux de David, tout en faisant attention pour ne pas le réveiller. Elle le trouvait beau à dormir comme ça, sur son épaule. Elle l'observa un long moment et lorsqu'elle releva la tête, elle remarqua que Pierre les regardait ou plutôt, il semblait être perdu dans ses pensées, mais lorsqu'elle lui fit un sourire, il lui répondit également par un sourire. Véro n'aimait pas trop l'hôpital, car à chaque fois, elle y venait pour voir des gens malade. Elle n'aimait pas voir ses proches triste ou sans mots, car la situation ne s'expliquait pas. Elle voudrait tant enlever tous les malaises des gens de la salle d'attente, car l'ambiance la rendait malade. Véro sursauta lorsque la tête de David roula et tomba en bas de son épaule, celui-ci se réveilla, un peu perdu. Il prit quelques secondes avant de se souvenir où il était, puis il redéposa sa tête sur l'épaule de Véro.
- Véro...
- Quoi David ?
- Promet-moi que tu ne me quitteras jamais.
- Je te le promets David. Je ne voudrai jamais partir et te laisser seul, je n'y voirais pas d'intérêt, car tu es toute ma vie David, dit-elle tout en recommençant à jouer dans les cheveux sombre de David. Je t'aime.
- Moi aussi. J'aime ça que tu t'occupes de moi comme ça.
- C'est normal, mon amour.
- Est-ce que papa va bien ? Demanda-t-il avec un voix qui ressemblait presque à un enfant.
- Oui. Il a été opéré avec succès et on attend son réveil. Je suis certaine que tout va aller pour le mieux maintenant et le médecin dit qu'il n'y a pas d'inquiétude à avoir maintenant. Le pire est passé.
- Je suis sûr que tu as raison.
- Je l'espère.
- Véro, j'ai hâte de t'épouser et je voudrais que mon père y soit.
- Il y sera, mon amour. Il y sera, répondit Véro alors que tous les autres les regardaient en silence.
- Oui. Tu sais quoi, je ne veux plus jamais douter de toi.
- Tu as douté de moi ?
- Oui...
- Ce n'est pas grâve, c'était à moi de faire attention.
- Non, mais tout à l'heure, je regardais Pierre et j'avais l'impression que tu le regardais avec envie, mais dans le fond, je sais très bien que c'est faux.
- Écoute David, ne parlons pas de ça. Tu veux ?
- Je ne veux pas que tu m'en veules, Véro.
- Voyons, je n'ai rien contre toi David et je n'ai pas de raison de t'en vouloir. Allez, pense à autre chose.
- Oui, je pense à toi.
- Moi aussi, je pense à toi. On dirait que tout parraît plus léger ainsi.
Véro ferma alors les yeux et se rappela de pleins de beaux moments passés avec David et curieusement, elle en choisit plusieurs avec la présence de son beau-père. Elle eut alors la certitude qu'elle l'aimait beaucoup, car pour elle, c'était le deuxième visage paternel qu'elle avait vu depuis qu'elle était toute petite. Elle sentit alors son coeur se serrer à l'idée de le voir sur un lit, blessé et peut-être jusqu'à la fin de ses jours. À cette pensée, elle ouvrit immédiatement les yeux et remarqua que tous les autres avaient également les yeux clos sauf David et Pierre, qui les avait grand ouvert. Elle alla alors déposer un doux baiser sur le front chaud de David, qui dura au moins une minute, car Véro avait presque l'impression qu'elle ne pouvait pas décoller ses lèvres de sur la peau de David. Lorsqu'elle retira ses lèvres, elle chuchota un doux je t'aime avant que David ferme les yeux. À ce moment exact, Pierre mit sa main dans une de ses poches et en resortit un tout petit bijoux que Véro reconnu tout de suite, c'était...
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MessageSujet: Re: Épisode 36 - Partie 1   Épisode 36 - Partie 1 EmptyLun 19 Fév 2007 - 1:04

Géraldine courait partout comme une poule pas de tête. (rire, exagération...) Elle venait de se cogner le gros orteil sur son lit et avait très mal. Sébastien la regardait tout en se retenant pour ne pas rire, mais il ne réussit pas et éclater de rire.
- Arrête Seb, ça fait vraiment mal !
- Bah quoi ? Tu devrais te voir là, t'es vraiment drôle ! Et ne me fait pas croire que ça te fait si mal que ça.
- Je te dis que oui ! Ça paraît que ce n'est pas toi qui vient de se casser l'orteil sur son propre lit et tout ça parce qu'il fallait que je m'empresse d'aller répondre au téléphone pour finalement réaliser qu'il est trop tard.
- Oh stupide téléphone ! Pourquoi sonnes-tu ? Qu'est-ce qui fait que tu sonnes comme ça, mais où as-tu apprit à sonner ?
- Arrête Sébastien Lefebvre, sinon je rentre chez moi !
- Ok ok, j'arrête, mais reste et viens un peu près de moi.
- Si tu me jures que tu ne riras plus et si tu t'excuses.
- Oh mon bel amour, je te jure que je ne rirai plus de tes drôles de manière de réagir et je m'excuse profondément, car j'ai eu le mauvais réflexe de rire. Comme je suis méchant ! Oh ma Gege voudras-tu me pardonner un jour pour cette horrible erreur ?
Géraldine bondit sur le lit et alla chatouiller Sébastien jusqu'à ce qu'il la mobilise.
- C'est bon, t'as gagné, dit-elle en riant. Lâche-moi maintenant.
- Non, pas question.
- Et pourquoi ça ? Demanda Géraldine.
- Parce que maintenant, je peux faire tout ce que je veux à commencer par t'embrasser jusqu'à ce soir ! Dit Sébastien en lui faisant un clin d'oeil.
- Jusqu'à ce soir, il ne faudrait pas exagérer !
- Je peux faire ce que je veux.
- Non puisque ton estomac ne sera pas d'accord lui. Il te crira très fort qu'il a terriblement fait et tu n'auras pas le choix de l'écouter, dit Géraldine en riant toujours.
- Vu sous cet angle, tu as raison. Alors, allons prendre des forces immédiatement, si on veut garder le lit plus de deux minutes !
- Comme si garder le lit pouvait être épuisant, tu es drôle quand même.
- Oui, se sera épuisant, fit-toi sur moi baby ! Dit Sébastien en se levant. Allez viens ma Gege, on a du travail à faire cet après-midi qui consiste à faire de l'exercices et un peu de physique.
- Bien ! Alors dans ce cas, c'est toi qui nous fait à déjeuner et je voudrai bien aller étudier avec toi dans ton lit !
- Super ça.
Sébastien se dirigea alors vers sa cuisine, suivit un peu après par Géraldine. Il sortit une assiette de fruits frais, du pain et du jus d'orange et Géraldine rigola en voyant que Sébastien ne s'était vraiment pas forcé pour faire le petit déjeuner, mais que ça allait être très bon quand même. Elle s'assit avec lui et ils dégustèrent le premier repas de la journée tout en chantonnant des airs connus, puis sans faire la vaisselle, ils retournèrent dans la chambre à toute vitesse. Cela n'arrivait pas si souvent que le jeune couple se payait des folies, mais là, ils en avaient besoin tous les deux. Cependant, au bout de quelques heures, ils furent très fatigués, mais surtout, ils avaient terriblement chaud. Puis, comme la mère de Sébastien s'était procuré une belle piscine, ils décidèrent d'aller y faire un tour pour enlever la chaleur qui les pesaient.
- Ça fait du bien ! Un bon coup d'exercices et une baignade bien mérité, dit Sébastien.
- Oh oui. On a travaillé dur, surtout sous cette chaleur !
- C'est vrai, on a sûrement maigri ! C'est bien pire que de courir dans un désert, j'en suis persuadé.
- Je n'irais pas jusqu'à dire ça, car au moins, c'était bon. Tandis que courir dans un désert, il n'y a rien d'exitant là-dedans. Oui, on a chaud, mais c'est bien la seule chose qui se compare avec ce que l'on vient de faire.
- Oui, tu as raison. Maintenant, détendons-nous. Ça va nous faire du bien.
Sébastien s'approcha de Géraldine, l'embrassa avant de la grimper sur un matelas gonflabe, pour qu'elle puisse se détende et se reposer un peu. Tant qu'à lui, il nagea un peu sous l'eau avant de prendre également un matelas et de reposer sous le soleil brûlant.
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