Relation Pierre et Véro

Dernière édition par le Mer 14 Nov 2007 - 17:46, édité 3 fois

Pierre se réveilla en ce matin de juin. Marie venait de fermer la porte, car elle allait faire l'épicerie. Il l'avait sentit se lever et l'avait entendu écrire un petit mot, mais il s'était sentit trop bizarre pour parler, car en fait, il n'avait pas rêvé à la bonne femme, cette nuit-là. Il se réveilla et décida d'aller s'asseoir devant chez lui, question de prendre un peu d'air. Lorsqu'il sortit dehors, il remarqua immédiatement Véro qui faisait du jogging un peu plus loin dans sa rue, elle se dirigea vers lui. Lorsqu'elle le remarqua Pierre le savait, elle monterait lui dire bonjour, mais il ne pouvait pas décrire le malaise qu'il ressentait en cet instant précis. Il ne fit rien parraître lorsqu'elle rigola en s'installant sur ses genoux et lui dit bonjour avec enthousiasme.
- Alors mon beau Pierre, comment va ta blonde ? Demanda Véro, en se mettant à jouer dans ses cheveux, comme elle le faisait plus jeune.
- Très bien. Elle est partie faire l'épicerie.
- Oh et elle t'a laissé tout seul.
- Elle m'a laissé dormir, en effet. Elle est géniale pour ça, dit Pierre en souriant à Véro.
- Pas comme moi ! Je me souviens que je te tirais du lit assez vite, le matin arrivé. Ou bien je filais de chez toi avant que quelqu'un nous remarque et souvent, tu m'appellais en étant déçu que je sois partit aussi rapidement.
- C'est vrai et j'imagine que tu es toujours comme ça avec David.
- Ouais, sauf que je ne me sauve pas.
- Ben on ne voulait pas que tout le monde sache que l'on était ensemble, dit Pierre, en se rappelant cette époque.
- Surtout pas Jeff, Marie ou encore David.
- David était au courant, je te signale !
- Bah je ne le savais pas, c'est tout, dit Véro en haussant les épaules. Mais Marie n'en sait toujours rien de cette histoire de jeunesse.
- Vaut mieux que ça reste ainsi d'ailleurs, dit Pierre. Déjà qu'elle sait pour notre baiser tout rescemment, faudrait pas la faire paniquer en lui disant qu'il y avait eu un sentiment à l'époque où elle était follement amoureuse de moi.
- Elle l'a toujours été, Pierre.
- Ouais.
- Mais pas toi ? Je me trompe ?
- Non. Je t'aimais Véro. Toi, t'aimais David, mais je t'ai aimé.
- Attends une minute là. Je t'ai aimé Pierre ! Vraiment. Alors que je pensais David comme mon meilleur ami, toi je te voyais comme l'homme de ma vie. Aujourd'hui, c'est tout le contraire, mais je t'ai aimé Pierre. Ne doute pas de ça.
- Enfin, c'est ce que je ressentais à ce moment.
- L'amour c'est mystérieux tout de même. Ah et si tu me trouves trop lourde, fais-moi signe. Ah moins que ça te rendre mal à l'aise.
- Non, pas du tout. Au fait, t'as maigri toi ! Pourtant, m'essemblais que tu ne faisais plus l'amour avec David avant ton mariage.
- C'est exact, mais bon, ça se peut que j'aie maigri.
Véro et Pierre regardèrent d'un même coup d'oeil le ventre de Véro et ils haussèrent les épaules, puis Pierre mit ses mains autour de la taille de Véro.
- Exactement la même taille que quand on sortait ensemble, constata Pierre.
- Ouais, j'ai le même poids. Tu réussis à voir ça, toi ? S'étonna Véro.
- Tu crois que j'en ai vu beaucoup des beaux ventres plat comme le tien ?
- Bah Marie.
- C'est pas pareil. De un, elle est enceinte et de deux, elle a toujours été différente de toi sur ce point, mais j'aime ça comme ça.
- Pierre, fais pas semblant. Je sais que tu dis ça pour que je ne vois pas que je t'attirais beaucoup avant et que maintenant ça ressemble toujours à ça. Et puis, ouais Marie et moi on a toujours été différente, alors je peux comprendre que tu nous aimes différemment.
- Ouais.
- Bah moi aussi, je t'aime mon beau Pierre !
- Ah Véro ! Est-ce que je peux te demander une faveur ?
- Demande toujours, on ne sait jamais ?
- Et si on faisait l'amour ?
- D'accord, dit-elle en éclatant de rire.
- Go ! Marie est partit pour pas très longtemps, on s'en fait une vite faites dans le placard et le tour est joué.
- Comme tu veux, mais si t'étais un peu sérieux là.
- Ouais, bonne idée.
- Alors, quel est cette faveur que tu veux me demander, mon beau Pierre ?
- Tu sais, je n'ai jamais eu de soeur, moi. J'ai une blonde extraordinaire, une ex merveilleuse, une meilleure amie fantastique et des superbes amies. Seulement, en plus de jouer le rôle de mon ex, ma meilleure amie, un quart de mon amour et euh... la blonde de mon meilleur ami, je devrais dire sa futur femme, tu pourrais être ma soeur ! Dit-il en riant.
- Si tu veux ! Ça voudrait dire que ta proposition de tout à l'heure ne peut plus tenir, dit Véro en rigolant.
- C'est sûr, mais on s'y fera.
- Ah ! J'en suis certain. Dommage, mais David va en profiter à ta place.
- J'en doute pas.
- Mais là, on doit patienter...
- Moi avec. Marie va bientôt accouché, pas question de le faire maintenant et ça depuis un bout d'ailleurs.
- Tu vois, dommage que je sois ta soeur, sinon ça serait un ramassi de personnes en manque !
- Très drôle. Un ramassi.
- Je t'aime toi !
- Moi aussi, dit-il en faisant bouger les sourcils pour faire rire Véro.
Véro et Pierre se sentaient drôlement bien d'un coup. Ils avaient complètement brisé la glace et Pierre ne se sentait plus du tout mal à l'aise. Au contraire, il se sentait vraiment mieux. C'est sûr que d'un coup d'oeil, la relation qu'il entretenait en cachette avec Véro avait des mauvaises répercussions sur ses rêves, mais rien était mal dans ce qu'ils faisaient. Ils passaient beaucoup de temps à rire, se regarder, se reparler des moments du passé, autant d'eux que de Marie et David, puis parfois, il se serrait dans leur bras pendant de longue minute, appréciant le moment qu'il passait ensemble. Il n'y avait rien de mal dans cette relation, seulement qu'il ne pouvait pas en parler ouvertement, car il était risqué de parlé du passé avec les autres et qu'ils serait peut-être un peu étonnés de les voir aussi complice et ils ne tenaient pas à rendre jaloux qui que se soit. Après avoir serré Pierre dans ses bras et l'avoir embrassé sur la tête, Véro se leva et continua son trajet avant de rentrer chez elle. Pierre, lui, la regarda courir jusqu'à ce qu'elle tourne le coin de rue, un peu plus loin, puis il rentra à l'intérieur pour aller prendre une douche, car il faisait très chaud et que ça lui ferait du bien et lui éclaircirait les idées.

Sujet: Re: Relation Pierre et Véro Lun 5 Mar 2007 - 17:48

C'est beau tout ça, mais j'ai l'impression que ça va mal tourné cette histoire là.

* Pendant que Marie donne des cours de danse à son frère pour le mariage, voyez ce que Véro et Pierre font. *

Dans l'appartement de Pierre, ils dansaient, riaient et couraient partout, au son d'une musique de valse, de tango ou encore de rock.

Pierre et Véro, dans leur jeunesse, avaient suivi des cours de danse ensemble, car pour eux, c'était une belle façon de se rapprocher et d'avoir une activité extérieure en commun. Les autres étaient au courant, mais voyait ça comme que Véro avait besoin d'un partenaire de danse et que Pierre, en bon ami, c'était proposé. Alors, pendant quelques années, ils ont appris plusieurs danse, qu'ils pratiquaient rendu tout seul, mais qui finissait toujours par une série de baiser.

À cet instant, Véro et Pierre se remémoraient le bon temps. David et Marie, eux, n'étaient pas de grand danseur et cela ne leur intéressait pas du tout, alors cela faisait très longtemps qu'ils n'avait pas dansé comme ça, mais ils n'avaient pas perdu le rythme.
- J'adore danser comme ça avec toi, Pierre ! S'exclama Véro, alors que Pierre venait de la faire tourner.
- Moi aussi. On devrait faire ça plus souvent !
- Je suis d'accord. Ah et je te promet une danse à mon mariage !!!
- Ouais... Ton mariage.
Véro s'arrêta net, ayant aperçu le regard de Pierre changer.
- Ça va pas ? Demanda-t-elle.
- Pas tellement. J'ai l'impression qu'après ton mariage, je vais te perdre de vue. Tu vas avoir un mari, et moi, je vais perdre mon amie. Surtout que je vais avoir une famille...
- Voyons Pierre ! Tu ne me perdras pas. Parce que ce n'est pas un mariage qui change tout, mais aussi parce que je t'aime trop pour t'abandonner ! Je te promet que dès que le bébé sera là, je vais m'occuper de toi, car je sais bien que Marie aura moins le temps pour ça.
- Merci. T'es gentille. Tu sais que je t'aime ?
- Je le sais et je sais aussi de quel genre d'amour... Mais je respecte ça Pierre, moi aussi dans le fond, je t'aime vraiment plus qu'un simple ami. Sauf qu'on ne peut pas avoir deux relations, se seraient trop compliqués et je n'en ai pas envie. Seulement, c'est impossible pour moi de te perdre, tu es pour moi la cerise sur le sunday, comme on peut dire. Tu es mon petit bonheur supplémentaire, je t'aime Pierre, sais-le. Alors n'imagine pas que tu vas me perdre après mon mariage !
- Tu as alors les mêmes sentiments que j'ai pour toi ? Je suis content de ne pas passer pour un fou parce que j'aime deux femmes.
- Non, t'es pas fou pour autant. Faut juste que tu saches aimer de deux manières, transforme l'amour que t'as pour moi en amitié, ça fait ce qu'on vit ensemble. C'est intense, magique, mais ce n'est que de l'amitié multiplié par cent.
- Ouais.
Véro regarda Pierre. Parfois, elle ressentait une envie de se caller dans ses bras musclés et de déposer ses lèvres sur celles qu'elle avait tant aimer au début de son adolescence. Quand l'envie devenait trop forte, elle pensait à David et tout s'évaporait. Elle était certaine que ce sentiment était peut-être trop fort pour exister à côté de celui qu'elle ressentait pour David, qui était encore plus fort, mais elle ne voulait pas le chasser. Elle aimait Pierre et David et elle s'assumait, surtout qu'elle savait qu'elle aimait trop David et Marie pour penser à les tromper. Non, elle ne laissait que l'amitié les habiter, elle et Pierre. Ce qu'elle savait de l'amour, elle se convainquait en disant que c'était de l'amitié. Mieux que n'importe quel amitié, mais c'était de l'amitié, juste cela. Par contre, elle ne pourrait jamais avouer aux autres ce qu'elle vivait avec Pierre, de peur de faire apparaître de la jalousie dans les coeurs de ceux qu'elle aime.
- À quoi tu penses ? Demanda Pierre.
- À David... à toi et à mon mariage. Je pense aussi à la famille, la tienne et celle que j'aimerais avoir.
- Tu ne veux pas avoir une famille maintenant, je me trompe ?
- Non, c'est parfait comme ça. Surtout que je partage un peu ton inquiétude, en ce moment, alors je ne me vois pas trop être à ta place, ou plutôt celle de Marie. Non, je veux me concentrer sur la carrière avant, après on verra bien. Je veux une famille, David aussi, mais pas maintenant, c'est beaucoup trop tôt.
- Je comprend. J'ai l'impression que Marie ne verra plus le besoin d'être seul avec moi de temps en temps. J'ai peur qu'elle ne voit que le bébé et qu'elle oublie qu'elle a aussi un chum. Une chance que je t'ai !
- Si ça arrive, je vais être là. Pas juste pour t'accompagner, mais aussi pour réveiller Marie. Tu sais, elle ne doit pas oublier que vous allez être trois, mais que vous aurez besoin, tous les deux, d'être un peu seul. Sinon, c'est votre couple qui va basculer. Mais il y a beaucoup de famille qui s'en sorte malgré leur jeune âge, alors j'ai confiance.
- Ah mais j'ai hâte que ça finisse ! Qu'il naisse. J'ai l'impression que ça va changer l'attitude de Marie, elle est toujours de mauvaise humeur depuis un moment.
- Ça va changer, ait confiance.
Pierre regarda Véro et soudainement, il voyait tout plus facile, tout surmontable. Il avait confiance en Véro, il avait le goût de la croire sans poser de questions. Après tout, il l'avait toujours fait et elle ne s'était jamais trompée, même quand elle lui avait dit qu'il s'en remetterait, après sa séparation. Elle avait eu raison, il s'en était remit et il allait beaucoup mieux. Il la serra dans ses bras, l'embrassa longuement sur une joue, puis ils recommencèrent à danser jusqu'à ce que Marie et David vinrent les rejoindre. Alors là, les couples de danseurs s'échangèrent, David se retrouvant avec Véro et Pierre avec Marie.

Langue pendue Nombre de messages : 94 Age : 30 Date d'inscription : 23/01/2006

Ah c'est bon ! Je sais pas, ça fait étrange lire ça, mais en même temps, c'est cute.

J'ai essayé de quoi... jsavais pas si ça serait bon, mais disons que fallait jfasse bouger de quoi.

Épisode 6 : - Ça n'a pas l'air d'aller toi.
C'est à ce moment que David l'embrassa, la tentation avait été trop forte et ça l'avait gagné.
Juste un petit baiser rien de spectaculaire. Mais il rougit quand même, gêné, il se dépêcha de redescendre par l'arbre.
Véro couru à la fenêtre et cria :
- Merci !
David ne se retourna pas, elle crut qu'il avait honte de l'avoir embrassé.
Véro se répétait que c'était une erreur de la part de David, sinon il ne serait pas repartit aussi vite.
Elle décida alors d'appeler Marie pour lui raconter. Elle était en larme mais savait que son amie allait comprendre.
Marie essaya du mieux qu'elle put de consoler Véro et de l'aider, mais Véro semblait garder dans la tête que c'était une erreur de la part de David.
Marie lui raconta a son tour la réaction de Pierre, puis elles se remirent à pleurer toutes les deux au téléphone.
C'est Marie qui la première se ressaisit et indiqua à Véro qu'il était mieux qu'elles dorment puisque le concours était le lendemain.
La jeune fille accepta, puis raccrocha épuisé elle se coucha sans même s'être déshabillé puis s'endormi en essuyant ses larmes.[/b]

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Véro essayait de dormir, mais elle n'y arrivait pas et se devait de parler à quelqu'un. Le nom de Pierre lui effleura l'esprit, peut-être qu'elle pouvait se confier à lui, peut-être qu'il l'aiderait... Elle devait tenter le coup, il avait toujours aimé prendre soin d'elle ! Même s'il y avait des rumeurs comme quoi il pouvait s'intéresser à Marie, Véro était persuadée qu'elle passerait en premier dans cette histoire... Du moins, elle ne doutait pas de l'amitié de Pierre, malgré la peine qu'elle lui avait fait. Alors elle l'appela.
- Salut, dit-il endormie. C'est qui ?
- C'est Véro...
- Ah toi ! Mais pourquoi t'appelle coup dont ? À... minuit dépassé.
- J'avais besoin de parler à un ami. J'suis toute perdue Pierre.
- Tu veux que je passe te voir ?
- Euh... sent toi pas obligé Pierre. Ça peut toujours attendre, même que c'est peut-être pas correct que je t'aie réveillé...
- Dis pas ça. Attends-moi, le temps d'arriver et je serai là. J'te promet, ça me fait plaisir.
- Merci. Salut.
- C'est normal... puisque je t'aime toujours, ajouta-t-il alors qu'il venait de raccrocher.
Pierre se pressa d'arriver chez son amie, de monter à l'arbre et d'aller la prendre dans ses bras. La pauvre était en pleure lorsqu'il arriva, mais elle était si belle. Elle n'avait même pas prit la peine de s'habillée et était toujours en sous-vêtement. Il lui sourit, puis il l'invita à tout lui dire ce qui la tracassait tant.
- D'abord, j'suis contente que tu sois venu !
- Y'a pas de quoi Véro. Alors ?
- David est venu me voir tantôt... et... il m'a embrassé.
- Et alors ? C'est pas ce que tu voulais ? Demanda Pierre sur un ton grave. Tu m'as laissé pour lui... Tu devrais être contente.
- Oui, mais non... C'est qu'il est repartit immédiatement après. Je crois pas qu'il le pensait vraiment, je crois qu'il l'a regretté.
- Dis pas ça Véro.
- Ben ça semble évident non ?
- Je sais pas...
- Écoute, toi tu t'étais pas sauvé après m'avoir embrassé ! Et Seb non plus, même si ça nous avait parut bizarre...
- Ouais, mais moi, j'avais envie de toi. J'aurais pas eu d'intérêt à...
- Justement ! S'exclama Véro en interrompant Pierre. Tu voulais de moi, alors t'es resté. Il ne voulait sûrement pas de moi...
- Dis pas ça. Allez Véro, pleure pas. J't'en supplie, j'aime pas te voir dans cet état.
- J'suis désolée...
- C'est sûrement juste parce qu'il ne te mérite pas.
- Mais je l'aime.
- En es-tu si sûr ? Demanda Pierre en la regardant dans les yeux.
- Oui, j'crois.
Véro ferma les yeux, elle savait où Pierre voulait en venir, mais ce qu'elle ressentait pour David était spécial. Elle l'avait toujours bien aimé David et il était mystérieux, ça l'attirait. Pierre était bien extraordinaire aussi, mais c'était différent... Et elle savait qu'il souhaitait qu'elle revienne avec lui, mais d'un autre côté elle n'était même plus certaine s'il la préfèrait à Marie.
- Voilà, t'en n'est pas certaine, dit Pierre.
- Et toi ? T'aime Marie ? Demanda Véro pour éviter le sujet.
- Ne me pose pas cette question.
- Et ta chanson ? Tu l'as écrit pour Alison ? Demanda Véro pour rigoler.
- Non, mais tu fais exprès ? Demanda Pierre. Tu sais bien que non ! Et je crois que tu sais c'était pour qui...
- Pour Marie ? Demanda Véro.
- Non. Quand je l'ai écrit, c'était pour toi. Mais j'avais pas eu le temps de te la chanter, faut croire que tout c'est passé si vite.
- Je sais. J'suis désolée Pierre.
- Mais j'ten veux pas.
Véro regarda alors Pierre, il semblait si triste qu'elle eut envie de le serrer dans ses bras avec l'espoir d'effacert toute cette peine qu'elle avait causé. Elle le savait qu'elle l'avait blessé, mais elle était portée à croire que Marie occupait toutes ses pensées à présent et qu'il ne lui ferait plus jamais confiance. Elle ressentit tout de même le besoin de toucher à ses lèvres. Pierre...
- Ça voulait dire quoi ça ? Demanda Pierre soudainement.
- Euh rien, j'suis désolée, fit subitement Véro. Ça t'a fait quoi à toi ?
- Rien, mentit-il blessé.
- Vraiment ?
- Écoute, je dois t'avouer que Marie m'intéresse un peu... Et pis j'ai fait mon deuil de toi, ça me fait plus rien.
- Tant mieux, dit-elle alors prête à se mettre à pleurer. C'était une erreur, j'avais besoin d'être consolé.
- J'espère pour toi que ça va marcher avec David, dit Pierre suivit d'un sourire forcé.
Véro le regarda longuement avant de le serrer dans ses bras et de lui donner congé, en lui disant que le concours allait arrivé vite et qu'elle était très heureuse qu'il se soit déplacé pour elle. Il la serra une dernière fois dans ses bras avant de quitté la chambre de son amie, celle qu'il aimait toujours, mais qui, apparemment, n'avait plus le droit.

Langue pendue Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 30/03/2006

Oh waw ! Elle aurait quand même dû lui sauter au cou ! Ou encore lui. S'ils l'auraient fait, y'auraient repris ensemble tous les deux... ben non y se rendent jaloux mutuellement.

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