2 juillet 2007
- C'est quoi qui se passe ? Demanda Marie, en criant. T'es tanné d'être avec moi ? Une grosse fille enceinte, c'est pas attirant.
- Voyons Marie, je n'ai jamais dit ça ! J'ai juste dit que je ne savais plus si j'allais être capable de te supporter en tant que chum et père de notre enfant.
- Justement ! Tu veux partir ! C'est ça.
- Non. Je ne veux pas partir, mais je ne sais pas, je ne sais plus si je suis prêt pour ça. Marie, comprend-moi, de quoi ça va avoir l'air quand je vais partir en tournée ?
- T'auras qu'à nous amener.
- La gardienne avec ? Sérieux Marie, je commence à penser que ce n'était pas le bon moment pour ça.
- Et tu me dis ça maintenant ! Avoir su, je t'aurais sacré là avant.
- De quoi tu m'aurais sacré là ? J'ai pas dit que je ne voulais plus de toi, au contraire, c'est de toi que j'ai besoin en ce moment.
- J'avoue que je ne comprend plus ! Surtout que depuis un temps, t'es jamais là avec moi.
- Je suis souvent là.
- Ouais bah je me demande bien où tu vas dans ce cas.
- Marcher. Ça te va ? J'ai besoin de prendre l'air, peux-tu comprendre que c'est nouveau pour moi et que je ne sais plus quoi faire.
- Tu crois que ce ne l'est pas pour moi ?
- Marie...
- Quoi ? Je ne peux rien y faire, moi, Pierre. Je vais l'avoir le bébé, y'a plus d'autre choix... mais je ne veux pas te perdre, dit-elle en sentant ses larmes montés aux yeux.
- Pleure pas, ma belle, dit-il en la prenant dans ses bras.
- Comment veux-tu que je réagisse ? Ça me fait peur, moi aussi, puis de te voir réagir comme ça... Ça ne m'encourage pas du tout. J'ai besoin de ton appuie, j'ai besoin que tu sois là pour moi, que tu m'aides à passer au travers.
- Je suis désolé.
- Je comprends Pierre que tu aies un peu peur de ce qui s'en vient, mais jure-moi que tu ne me quitteras pas quand je vais avoir l'enfant et sinon, pars maintenant.
- Je ne partirai pas. Je vais resté, tu as raison, il faut se serrer les coudes même si ça risque d'être difficile au départ.
- Si tu crois que je n'ai jamais pensé aux conséquences qu'un enfant va apporté dans nos vies, alors tu te trompes. Pierre, j'ai vraiment peur, mais je suis sûr que quand on l'aura, notre bébé, tout va aller comme sur des roulettes. Ça sera parfait ! On va l'aimer et en prendre soin, on va se débrouiller.
- Oui, tu as raison. Je suis désolé de m'être emporté.
- Allez viens, on va aller prendre l'air un peu. Ça va nous remonter le moral.
- Oui, tu as raison.
Pierre posa ses lèvres sur ceux de Marie et il prit sa main avant de sortir à l'extérieur.