Épisode 37

17 Juillet 2008

- C'est quoi ça merde ?
- Réveille !
- De quoi réveille ? Hein ?
- Chouette ! C'est aujoud'hui et on a bien du travail à faire, nous là ! Allez, réveille la grande !
- Euh... il est quel heure ?
- 5:30 et si tu ne te lèves pas immédiatement, ça voudra dire que mon horaire aura des complications. Il faut absolument commencer maintenant si je veux que tout fonctionne à merveille !
- Ça ne rentrait pas dans ton horaire ça ? Que j'aie besoin de dormir !
- Pas tellement, non. Allez, debout ! VÉRO !
- T'es vraiment pas cool Marie ! Tu fais chier, non mais vraiment, j'ai le goût de dormir ! Je faisais un beau rêve en plus.
- Hey ! Ce n'est pas moi qui a décidé que tu te mariais aujourd'hui, la grande ! Allez, beauté ! Il faut bien quelqu'un pour te réveiller, même si je sais que ce n'est pas toujours plaisant, mais on n'a pas le choix.
- Peut-être, mais là, c'est un peu tôt. Non ? Ça ne prend pas mille ans se préparer.
- Pour David, je ne crois pas, mais toi t'as plein de choses à préparer encore. Allez, en plus, on a une surprise pour toi !
- De quoi ?
- Laisse tomber et vient avec moi.
Véro se leva alors, la tête toute endormie encore. Avait-elle le choix d'abord ? Marie ne lui en avait pas laissé le choix. Elle la força même à prendre une douche à l'eau glaciale, elle disait que ça la réveillerait. Véro ne broncha pas, sachant qu'effectivement, ça la réveillerait, mais cela ne pouvait réussir à enlever le stress que Véro ressentait, évidemment. Ce n'était pas le remède miracle pour enlever le stress qu'un mariage entraîne. En faites, Véro se demandait tout simplement si c'était une bonne idée pour elle de se marier. Peut-être, mais peut-être pas. En faites, elle ne doutait pas trop, mais elle se demandait si elle n'était pas un peu jeune pour ça ou bien si c'était des dépenses vraiment nécessaire pour que leur couple fonctionne vraiment, mais d'un autre côté, elle avait envie de se sentir comme une princesse, comme la star principale d'une journée. Elle avait toujours rêvé d'une journée pour eux, David et elle. Une journée qui définirait plus qu'une simple fête d'anniversaire. En plus, ça pouvait peut-être l'aider à rendre sa vie amoureuse stable. Véro avait magasiner sa robe longtemps avant de trouver la bonne, car celle qu'elle avait déjà remarqué auparravant ne lui allait plus, puisqu'elle avait perdu plusieurs livre depuis. En faits, Véro était très maigre, car elle s'était décidée à faire attention à ce qu'elle mangeait et s'en était devenue une grande obsession, elle n'était pas encore diagnostiqué anorexique, mais presque. Enfin, cela n'importait peu, elle avait tout simplement magasiné une robe plus petite et David n'aurait pas pu lui faire la remarque, car depuis environ un mois, ils n'avaient pas fait l'amour tous les deux, se disant que ça serait encore mieux pour la nuit de noce. Et puis, lorsqu'elle regardait Jessy, elle se disait qu'elle ne pourrait pas se rendre dans un état aussi critique que celui-là et elle se sentait toujours triste pour son amie, elle se demandais pourquoi elle n'arrivait pas à chasser cette maladie. Après tout, elle semblait super heureuse et elle avait un chum qui l'adorait. Entre temps, Véro avait cru être tombé enceinte après sa nuit de folie sous la pluie, mais ça l'avait été un faux espoir. Par contre, cela ne l'avait pas démoralisé, car elle se disait que c'était mieux ainsi. De plus, elle regardait Marie et se disait qu'elle n'aimerait peut-être pas être dans sa situation, car à cause du bébé qui s'en venait, l'été était épouvantable. Marie allait accouchée dans un mois et cela semblait épouvantable. Elle avait réussi à être là pour l'enregistrement quand même, mais Marie ne pourrait peut-être pas assister à tous les concerts. Alors, ils avaient prévu que Véro la remplacerait au chant le temps qu'elle s'occupe de son bébé, puis qu'elle remplacerait David à la bass pendant que celui-ci remplacerait Pierre, car il est important pour un père aussi d'être près de son enfant. Pour le plan professionnel, ils avaient réussis à s'arranger, mais Véro ne se voyait pas vraiment à la place de sa meilleure amie, elle aimait trop vivre sa jeunesse à fond que d'être obligé de se reposer souvent par fatigue.
- Tu veux que j'appelle la coiffeuse pour m'assurer qu'elle ne nous a pas oublié ? Demanda Marie.
- Non, ça ira Marie ! Pas à cette heure là, en plus ! Je me fais sécher les cheveux et je te rejoins, mais fais rien pour le moment. Au pire, appelle chez vous pour voir si Dav et Pierre sont réveillés !
- Bonne idée ça !
Marie téléphona à Pierre, mais se fut David qui répondit. Il fut content de parler à sa soeur et lui dit que Pierre dormait encore. Cela ne surprit pas du tout Marie, car en faites, c'était du genre à Pierre, il aimait bien dormir et cela l'importait peu, du moins qu'il n'était pas trop en retard et que David, lui, était réveillé.
- Ça n'a pas été trop difficille, je n'arrivais plus à dormir ! C'est fou comme j'ai hâte que l'heure arrive ! Sauf que ça fait bizarre parlé à une sorcière par un aussi beau matin ! La preuve que je vais bien, je n'en fais même pas tout une histoire.
- De quoi une sorcière ? Je croyais que tu finirais pas arrêter, dit Marie en riant.
- Peut-être, mais à l'époque, Véro me faisait du chantage, mais là, je le mérite bien. Après tout, ça fait un mois que je n'ai rien eu et puis, elle ne pourra plus jamais me résister, elle ne sera pas capable elle-même de me couper de ce que j'aime pour te faire plaisir. Alors habitue-toi, vilaine sorcière de l'Ouest, que j'adore !
- Au moins, tu m'adores. Au fait, ta Dorothé va bien.
- J'aime mieux, Sexyangel ! Ou encore ma déesse de la beauté. Dit David. Et puis, vous ne pouvez pas dire que je ne suis pas original dans mes surnoms !
- Véro l'est aussi, j'aime bien Peter Pan, moi.
- Oh ne commence pas avec lui ! Je ne le sens pas !
- Et pourquoi ? Pourtant, il te représente bien. Il veut rester jeune et il porte drôlement bien des collants vert.
- Justement. Je ne suis pas comme lui, je n'aime pas le vert et encore moins porter des collants ! Et peut-être que je veux rester jeune, mais dans mon esprit, car j'aime bien ma vie d'adulte.
- Bon, comme tu veux. Alors, t'es toujours certain que tu veux Véro pour ta femme ?
- Oui ! Quel question ! Comme si j'avais pu changé d'idée en une nuit.
- Oh. Tout peut se passer en une nuit, frérot.
- Ouais, je suis d'accord, mais pour moi, ça n'aurait pas pu changé. Impossible ! Et toi, ça va ?
- Oui, c'est sûr. Je me sens en forme aujourd'hui ! Très en forme !
- J'espère que ton bébé me ressemblera !
- En quoi il pourrait te ressembler ? Demanda Marie. Et moi, je n'ai pas autant le goût que toi, en faites.
- Ne dis pas n'importe quoi Marie. Il a du sang de Desrosiers dans les veines et si ça se trouve, il pourrait ressembler un peu à son tonton David. D'ailleurs, j'ai bien l'intention de lui apprendre ce qu'est la vie à ce petit morveux là.
- Je ne te laisserai pas faire ! Fit-toi sur moi. Il ne faudrait pas qu'il soit aussi fou que toi, dit Marie d'un ton sérieux.
- Tu crois qu'il ne sera pas fou s'il ressemble à Pierre ? Je te rappelle que Pierre est Rafiki et que c'est un singe, alors attends-toi à ce qu'il grimpe partout et qu'il est un langage étrange et limitée. Ou même qu'il se prenne pour un fou avec sa canne !
- Le singe c'est plutôt toi ! Je te rappelle que c'est toi qui grimpait aux arbres devant la fenêtre de Véro et elle m'a dit que rescemment, tu l'as fait de la fenêtre de votre appartement, pour lui rappeler des souvenirs. Et puis pour le langage, il serait agrâvé s'il était élevé par toi, mais je n'ai pas d'inquiétude puisque tu es que le parain et l'oncle par le fait même. Puis, connaissant Véro, elle ne te laissera pas faire n'importe quoi avec un enfant, surtout pas avec celui de sa meilleure amie.
- Et du beau Pierre, faut pas l'oublier celui-là, dit Pierre, qui était réveillé et qui écoutait la conversation sur l'autre téléphone.
- Non, il ne faut pas, dit Marie.
- Peut-être, mais là, on parlait de Véro qui ne me laisserait pas faire n'importe quoi et quand on ajoute le beau Pierre, ça sonne bizarre à mes oreilles, dit David en y réflichissant un instant.
- Bah non... Véro me trouve beau, alors la phrase est correct, dit Pierre en rigolant. Qui est-ce qui peut penser le contraire ?
- Moi, dit David.
- Ouais, mais je ne parlais pas de toi, je sais très bien que tu n'as pas de goût de toute manière, dit Pierre.
- Fais attention avec ça, par exemple, car ça voudrait dire que le choix de Véro, c'est-à-dire ma future femme, n'est pas de goût, dit David qui jouait avec les mots pour coïncer Pierre.
- Ce n'est pas de Véro que je parle et tu le sais très bien, dit Pierre. Sinon, ma belle Marie, vous allez bien, mes deux amours de ma vie ?
- Très bien chéri. Ça ne pourrait pas aller mieux, répliqua-t-elle, trouvant un peu bizarre l'échange à propos de Véro, mais ne voulant pas trop s'avancer sur le sujet.
- Et que fait ma femme ? Demanda David.
- Elle sort à peine de la douche. Une douche froide, pour bien la réveiller, alors ne t'inquiète pas, tu vas l'avoir en forme ta petite femme, frérot !
- Alors elle est toute nue là ? Dit David.
- Sûrement, qu'est-ce que t'en pense ! Dit Pierre en souriant de son côté.
- Bah ouais, mais elle doit s'habiller, j'imagine. J'en sais rien Dav, elle est là-bas et je suis ici. Puis, ça te fais quoi d'abord de savoir ça ? Demanda-t-elle en riant un peu de la question de son frère.
- Tout ce qui se rapporte à Véro m'intéresse, je te signale. Enfin, ma soeurette, pourquoi tu m'appellais exactement ?
- Je voulais m'assurer que vous étiez réveillés et je voulais savoir comment ça allait par chez vous, répondit Marie. En plus, Véro est dans la douche et je n'avais pas le droit de faire autre chose que ça, alors voilà la raison.
- C'est une très bonne raison, répliqua Pierre. J'aime toujours entendre ta voix à mon réveille, ça commence bien ma journée.
- Vous avez le droit de vous aimez, je l'ai accepté, pas le choix, mais là, n'exagèrez pas ! Vos petits mots d'amours, vous vous les direz quand je vais raccrocher ! Pour le moment, retenez-vous.
- Alors, imagine de quoi ça avait l'air pour Jeff quand il vous a découvert dans le placard au centre de ski ! S'exclama Marie. Puis après ça, tu dis qu'on exagère. Ah David, tu as tendances à exagérer toi-même, quand vas-tu le remarquer ?
- Jamais. Et puis, je blague moi ! Tandis que Jeff, lui, il voulait me tuer après ça. Je ne vous ment pas, il m'en voulait vraiment d'avoir voulu posséder sa soeur en plein centre de ski dans un placard à balai pas très grand et qui ne se vérouille même pas ! Je ne comprend pas ce qu'il lui a prit, dit David avant de rire. C'était le bon temps pareil, ça me manque.
- Ben vous avez qu'à recommencer vos folies, dit Pirre. Rien ne vous en empêche, faites-le dans la voiture, sur une plage, au studio, je ne sais pas moi ! Soyez imaginatif, mais ne nous casse pas les oreilles avec ça !
- Ah mais on n'a pas tout arrêté, se mit à penser David. Moi et Véro, on l'a fait sur notre balcon, sous la pluie l'autre soir ! Bah au début des vacances là, je crois la nuit après le bal et on a attrapé une grippe à cause de ça ! Mais c'était trop génial, on était couvert d'un drap d'étoile et observé par la lune, très inspirant mon Pierre. Tu devrais prendre notre exemple, car j'ai écrit une super bonne chanson après ça.
- David ! S'exclama Marie.
- Quoi ? Répliqua celui-ci.
- Ah David, je t'aime ! S'exclama Véro, qui venait de prendre le combiné.
- Ma belle Véro, c'est toi ! Moi aussi, je t'aime et j'étais en train de raconté à nos amis d'où venait mon inspiration pour ma nouvelle chanson, dit David.
- Tu veux dire celle que tu as écrit alors qu'on avait tous les deux la grippe à cause de nos folies, dit Véro.
- Exactement celle-là. Puis, Marie ne semble pas avoir aimé mon histoire, c'est dommage, mais j'ai quand même conseillé à Pierre de suivre notre exemple. C'est vrai que c'est très inspirant sous les étoiles !
- Tout à fait, approuva Véro.
- Écoutez, je ne suis pas obligée de le savoir ça, dit finalement Marie découragée, mais tout de même amusée.
- Non, continuez, ça m'intéresse, dit Pierre tout en blaguant.
- Bah là Pierre ! Ne les encourage pas en plus, s'il-te-plaît, intevint Marie, qui reprit un peu de sérieux. Si tu les encourages, ils n'arrêteront pas de nous parler de leur histoire de couchette.
- Je rigolais, voyons ! Se défendit Pierre. Je blaguais là ! Vous aviez compris quand même ?
- Oui, ne t'inquiète pas Pierre, dit Véro.
- On le sait Pierrot, t'aimes ça et c'est correct, moi aussi j'aime ça parler, dit David. Sauf que là, j'ai faim.
- Ouais, c'est vrai, il faudrait raccroché. N'est-ce pas Marie, toi qui m'a tiré du lit de force, il faudrait bien lâché le téléphone et faire ce que l'on a à faire, puis surtout aller manger, j'ai une faim de louve.
- Bye les filles, dit alors Pierre avant de raccrocher le téléphone.
- Salut, dit Marie, qui raccrocha à son tour.
- J'ai hâte d'être ta femme ! S'exclama Véro. Je t'aime tellement. Faites que la journée passe vite jusqu'au moment critique et qu'après, elle soit super longue pour faire durer le moment.
- J'aimerais ça aussi. Bon, Pierre me crie dessus, alors bye ma belle louve, je t'aime.
- Moi aussi mon Peter Pan préféré, qui ne porte pas de collant vert ! Toute manière, tu sais bien que je préfère bien plus quand tu ne portes rien du tout, ça met plus en valeur ton côté masculin et ta virilité. Bon, j'y vais, Marie s'impatiente, je t'aime chéri.
- Je t'aime aussi Sexyangel !
Véro et David raccrochèrent en même temps, sachant que s'ils ne le faisaient pas maintenant, ils ne le feraient probablement jamais.

Pierre avait raccroché le téléphone, il n'aimait pas trop parler avec Véro et David à la fois, il se sentait bizarre à chaque fois et parfois, il avait l'impression de trahir son meilleur ami, par la relation que lui et Véro entretenait en cachette. Selon Pierre, ce n'était pas nécessaire d'en parler aux autres, car il se disait qu'ils ne comprendraient peut-être pas ce qu'ils faisaient. Puis, de toute manière, ça ne paraissait pas et ils étaient quand même discret. Après tout, ils ne faisaient rien de mal. Seulement, ils entretenaient une grande amitié où était absent tout ce qui appartientenait à David, mais les câlins et les petits becs sur le front étaient souvent de la partie. En faites, lui et Véro, se voyaient souvent pour parler du passé, fermer les yeux et pensé tout en chantant tous les deux, leur voix se mélangeaient parfaitement. Ils s'étaient mis d'accord pour entretenir une relation d'amitié en dehors du travail, ils aimaient passer du temps ensemble. Ça permettait à Pierre de confier ses inquiétudes de futur père ou encore parler des mésententes qu'il avait avec Marie. De son côté, Véro faisait de même et parfois, elle pleurait ou dormait sur son épaule, mais la raison qui faisait qu'ils ne voulaient pas le faire devant tout le monde, était qu'ils voulaient passer du temps comme dans le passé. Puis, comme David était au courant du passé, ils pensaient qu'il pourrait prendre cela mal ou encore que Marie n'avait pas à se douter de quoi que se soit qui s'était passé auparravant, mais aussi parce qu'ils ne voulaient pas déranger personne avec ça. Cela le mettait tout de même un peu mal à l'aise, lorsqu'il était devant David et Véro à la fois, mais cela passait assez vite habituellement. Et puis, ça valait la peine de continuer, car il ne voudrait pas être privé des précieux moments qu'il passait avec son amie.
Lorsque David vint le rejoindre quelques minutes après avoir parlé avec Véro, il comprit que celui-ci ne tenait plus en place, car il sautait presque partout dans la pièce. Pierre se mit une oreillé sur la tête avant de se lever et de s'habiller rapidement, tout en écoutant David parlé.
- Je te dis Pierre, c'est le plus beau jour de toute ma vie ! S'exclama-t-il.
- Tu as dit ça bien des fois, mon David, ça finit qu'il y en a plusieurs plus beau jour.
- Ouais, mais c'est normal. Après tout, ma vie entière est belle et tous les jours mériteraient d'être le plus beau d'entre tous, mais finalement, quand on y pense, c'est presque toute égal, sauf qu'il y en a des meilleurs que d'autres, c'est sûr.
- Je comprend ça. Bah c'est mieux que ta vie soit belle, à place qu'elle soit affreuse et que t'aie envie de t'en sauver, dit Pierre. En plus, t'as beaucoup de chance en amour, ça suffit souvent pour rendre un homme heureux.
- Bah toi aussi, alors.
- Ouais, bon.
- Pourquoi tu dis ça comme ça ? Ça va avec Marie. Non ?
- Oui, oui. C'est sûr, mais ça fait encore bizarre de s'imaginer qu'on va être parents et je crois que je commence à avoir peur. Je ne suis pas sûr d'être prêt pour ça, moi.
- Ah non ? Pourtant, tu semblais content d'être un père et puis, Marie aussi.
- Marie l'est toujours, quoi qu'elle trouve ça dur des fois, mais ça reste que c'est pas trop mal. Ça passe bien, mais moi, je ne sais pas, plus que le temps avance et plus je me demande si j'aurais vraiment dû faire ça.
- Pourtant, je ne vois pas ce qui peut te faire peur.
- Alors, imagine-toi, avec un flot dans les bras à l'heure qu'il est. Avec la tournée qui s'en vient et l'album qui va bientôt sortir. Tu vas réaliser que ce n'est pas si évident que ça pour moi, en plus m'essemble que je suis encore jeune pour penser à être père. J'ai juste 19 ans.
- C'est un an de plus que moi. Non, mais sérieux Pierre. Qu'est-ce qui te prend d'un coup ? Tu vas avoir un enfant, à toi... et à Marie, bien sûr. Tu vas voir, Pierre, ça va bien aller, puis c'est normal que t'hésites un peu, moi je pense que je partirais en courant. Ouais, j'aimerais avoir une famille avec Véro, mais pas maintenant, alors je suis content qu'elle soit enfin d'accord avec moi, mais sérieusement je n'hésiterais pas une seconde. Si jamais elle l'avait dans son ventre maintenant. C'est sûr, j'aurais peut-être peur, mais je suis certain que je prendrais ça avec le sourire et que j'encouragerais, ma blonde.
- Tu dois penser que je ne réagis pas de la bonne façon, dit alors Pierre. J'ai peut-être l'air d'un sans coeur, mais là, je ne suis plus capable.
- Non, je comprend Pierre, mais là, t'as pu le choix ! T'avais qu'à pas faire un enfant à Marie, ça aurait jamais posé problème. Mais écoute je te comprend, car j'en prend des risques sur ce plan là aussi, puis je ne voudrais pas que Véro m'annonce qu'elle est enceinte, mais là, fait-toi à l'idée. Marie est enceinte, puis tu vas être père ! Essaie de penser aux bons côtés de ça.
- T'as raison, David.
- Au pire, t'auras qu'à venir nous voir de temps en temps, quand t'es plus capable, proposa David. Je vais être là, puis Véro aussi, on va vous aider, c'est certain, mais garde ta tête sur tes épaules jusqu'à l'accouchement, après ça ira beaucoup mieux, tu vas voir.
- J'espère que tu as raison et merci de proposer ton aide.
- C'est normal Pierre, c'est ça des amis. Bon, si on oubliait un peu ça, puis qu'on pensait à mon mariage à la place ! C'est ma journée, je te rappelle !
- Celle de Véro aussi, je te signale, dit Pierre en souriant, content de changer de sujets, car ça commençait à le déprimer un peu.
- Ouais ! C'est certain ça ! Si tu savais comme je l'aime ! En tout cas, moi, je n'ai aucun regret sur ce que je vais faire aujourd'hui ! Car tu sais, ce n'est pas d'être célibataire qui va me manquer. Aucunement, puis je sais très bien que je n'aimerais pas d'autres filles que Véro, alors c'est ma meilleure décision à vie.
- Moi qui croyait que c'était parce que tu t'étais cogné la tête en tombant de l'arbre, je ne pensais pas que tu étais sérieux d'épouser Véro, dit Pierre.
- Bah voyons ! J'aime tellement Véro, j'en suis presque dépendant donc il est très normal que j'aie envie de l'épouser, dit David.
- Sérieux, t'as jamais eue un faible pour une autre fille à part Véro ? Ça m'intrigue un peu.
- Non. C'est comme toi avec Marie... euh non, ça ne se compare pas, dit David. Toi, t'en as eu beaucoup de filles dans ta vie.
- Pas tant que ça. J'en compte que deux.
- Tu en as eu plus que ça, mais c'est qui les deux ? Et pourquoi que deux ? Tu sais très bien que tu en as eu des dizaines.
- Ouais, mais il y a eu juste deux filles que j'ai vraiment aimé comme un fou, les autres c'était des relations superficielles, c'était pas du sérieux. Et puis, c'est Marie, évidemment que j'ai choisi de toutes les filles que j'ai connu.
- Et c'est Véro l'autre fille de ta vie ? Demanda David.
- Disons ça, oui. C'était ma première vraie relation avec une fille, dit Pierre, qui retrouva son sérieux.
- Tu l'as vraiment aimé. Hein ?
- Oui, beaucoup. Je ne sais pas si tu te souviens de quoi j'avais l'air quand elle m'a laissé.
- C'était pas beau à voir ! On avait dit que t'allais mourir, tellement tu ne faisais plus attention à toi. Par contre, devant elle, tu gardais toujours la tête haute. Puis après, ça s'est replacé parce que tu regardais MA SOEUR !
- Ne cris pas ! Vois les choses du bon côté, au moins, Véro est à toi maintenant, dit Pierre en rigolant. T'étais jaloux, dis-moi ?
- Non...
- Sérieux, on en est aux confidences du passé. Franchement, t'étais jaloux ? Demanda Pierre.
- Comment je n'aurais pas pu l'être ? Répliqua David. Tu ne cessais pas de me parler d'elle et même de ce que vous faisiez au lit ! T'étais vraiment pas gêné, puis je ne savais pas tellement que je l'aimais dans ce temps là ou plutôt je ne voulais pas me l'avouer, surtout qu'elle sortait avec toi, mais ça me faisait chier ! Ah maudit que tu me faisais chier quand tu me parlais d'elle ou plutôt de VOUS !
- M'essemblais que tu ne pouvais pas avoir été indifférent à cette histoire.
- Ben là. Je le dis, Véro est la femme de ma vie et ce, depuis sa naissance, alors c'est sûr que ça m'a fait de quoi, mais je ne voulais juste pas me l'avouer. Puis, je me disais que vous étiez heureux, que c'était ce qui comptait.
- C'est bien ce que tu dis.
- Bah disons que tu comprends pourquoi j'ai super mal réagit quand j'ai su que vous vous étiez embrassés au bal, dit David sur un ton un peu plus sérieux.
- Qu'est-ce que tu as fait ?
- J'ai paniqué ! J'ai crié sur Véro des choses atroces, puis je m'en suis voulu tout de suite. Enfin, après on s'est réconcilié et on a fait l'amour sous la pluie, c'était parfait mon Pierre. C'est là que j'ai réalisé que Véro m'aimait vraiment.
- C'est sûr Dav. Oublie pas, Véro m'a laissé pour toi, c'est pas le contraire. Alors, il est clair qu'elle t'aime et elle m'en a souvent parlé.
- Ouais, je sais maintenant. Puis, je sais aussi que toi t'aime beaucoup ma soeur et que tu vas être content d'être père. N'est-ce pas ?
- On peut dire ça. Bon Dav, on fait quoi là ? Demanda Pierre, très mal à l'aise.
- Bah... on parle. Tu vois pas ?
- Oui, je sais ça, mais on pourrait faire autre chose. Je ne sais pas moi, mais je n'ai plus rien à dire sur le sujet, de toute façon.
- Moi non plus, mais je ne sais pas trop ce qu'on peut faire. Et puis Pierre, sent-toi pas mal à l'aise pour tout ça, je sais que t'as aimé Véro et que c'est du passé, puis que vous avez gardé une bonne amitié et je respecte ça.
"Si c'était que ça, de l'amitié, se dit Pierre à lui-même." Il était tout de même content de constater que dans le fond, David n'était pas fâché et que c'était une très bonne chose pour lui et Véro, mais il aurait aimé que se soit exactement ce qu'il avait dit. Pierre et David se regardèrent un moment avant de décider d'aller manger un morceau pour ensuite commencer regarder la télé. C'est après avoir manger un peu sur l'heure du dîner qu'ils décidèrent enfin d'aller prendre une douche et de commencer à se préparer. Et là, David ne tenait vraiment plus en place, il ne cessait pas de parler et faisait les cents pas dans le salon. Pierre le regardait et l'écoutait, mais ne savait pas quoi faire pour le calmer, ce n'était pas dans son habitude de le faire, car habituellement, c'était Véro qui le faisait. Alors, Pierre le regarda et une fois de temps en temps, il lui disait qu'il devrait peut-être un peu s'asseoir ou aller prendre l'air dehors, que ça lui ferait du bien.

Jessy et Géraldine s'étaient réunies dans la même maison, chez Jessy, pour discuter un peu avant d'aller chez la coiffeuse. Elles avaient décidé de se préparer dans cette maison, car pour Véro, c'était le premier endroit où elle et David s'étaient embrassés. Ça l'avait été un moment magique pour tous les deux et Jessy avait insisté pour préparer un petit quelque chose pour son amie. Elle avait en faites préparé un petit vidéo de Véro et David quand ils étaient jeunes jusqu'à maintenant. Soit elle les avait suivit dernièrement, pour placer d'autres merveilleux bouts dans son montage où elle avait demandé à tous ces amis de trouver des vieilles vidéos de leur enfance.
- Véro va trouvé ça génial ! S'exclama Jessy, en plaçant la vidéo dans son dvd.
- C'est sûr et il faudra le montrer à David aussi, je suis sûr que ça va lui rappeler de nombreux souvenirs, dit Géraldine, en mettant la table.
- Bah j'ai déjà pensé à ça, c'est Chuck qui va lui montrer un peu avant qu'il aille le chercher. Bah je veux dire, avant la cérémonie, quand ils vont se rejoindre.
- C'est une bonne idée, sérieux. Faudrait juste pas faire pleuré Véro, ou bien on lui fait son maquillage après. Ah mais j'imagine qu'elle doit être toute exitée, c'est le grand jour aujourd'hui. Puis moi, je le suis depuis que je suis debout et ce n'est même pas mon mariage.
- Ah Gege, je crois qu'on vit tous un rêve à travers le sien, aujourd'hui, dit Jessy. C'est tellement cute leur couple et le mariage, si beau ! Wow j'en reviens pas qu'après toutes les épreuves qu'ils ont du surpassé ben qu'ils sont encore plus heureux qu'avant.
- C'est bien vrai, mais ça les a rendu plus fort ! Ils sont maintenant inséparables.
- Rappelle-toi un peu Jess, ils l'ont toujours été inséparable ces deux là ! C'est fou, moi je me souviens quand Véro a passé un week-end de ski avec ses parents, David était en train de devenir fou chez lui. Il était carrément déprimé.
- Ouais, il faisait pitié le pauvre. Et puis, on s'était quand même forcés pour le faire sourire, impossible ou presque, il avait que Véro en tête.
- Quand même, il exagérait un peu. Il ne faut pas être totalement dépendant d'une personne !
- Oui, tu as raison Gege. Sauf que lui, bah il l'a toujours aimé, même tout jeune.
- Je sais, j'ai entendu parlé que David passait plus de temps avec Véro qu'avec sa propre soeur et puis qu'il traînait Véro avec lui partout. Pauvre fille pareil, avoir passé tant de temps avec Dav, je comprend son caractère maintenant.
- Très drôle, mais c'est vrai après tout, il est si énervant parfois celui-là. Une chance que mon Chuck est plus sage que lui parce que je ne sais pas ce que je ferais avec. C'est sûr, c'est toujours le fun d'avoir un clown dans une gang, deux aussi, mais à temps plein, pas pour moi !
- Je te comprend. Pierre est pareil. Non, il ne l'est pas, mais il est aussi stupide par bout. Quoi que Marie est un peu plus terre à terre que Véro, elle le tient un peu en laisse, dit Géraldine en se faisant une image dans la tête.
- Tu crois que Pierre est tenu en laisse ? Demanda Jessy.
- Rassure-toi, c'est pas pour être méchante ! Au contraire, je veux dire que Marie porte un peu plus les culottes dans le couple et ça l'a bien du sens. Quoi que Véro et David, c'est pas mal pareil tous les deux, mais Marie, au moins, ne laissera pas Pierre l'embrasser comme un débile un peu partout.
- Tu crois qu'il le ferait sinon ?
- Non, parce que même avec Véro, il l'embrassait en cachette, dit Géraldine.
- De quoi Véro ? Véro et Pierre ? Tu rigoles, ça ne pourrait jamais être réalise, mais de quoi tu parles.
- Bah disons qu'au bal, ils se sont laissés allez en s'embrassant sur les lèvres et puis pas deux secondes ! Dit Géraldine. Comme c'est passé et réglé, je ne crois pas que ça dérange qui que se soit que je t'en parle.
- Marie et David le savent ?
- Oui, affirma Géraldine. Apparemment, ça n'a pas dérangé trop. Tout cas, Sébastien m'a dit que Véro et Pierre ont eu une relation amoureuse lorsqu'ils étaient plus jeunes, mais ça, je ne crois pas qu'on a le droit d'en parler à Marie par exemple.
- Je n'aime pas trop cacher des choses à mes amis.
- Ouais, mais c'est du passé. Alors, vaut mieux pas revenir là-dessus Jess, sérieux. Je ne pense pas que Marie aimerait savoir que Véro et Pierre se voyaient en cachette pendant qu'elle était plus jeune et alors qu'elle aimait déjà Pierre.
- Comment tu sais ça toi ? Demanda Jessy.
- C'est Sébastien, je te l'ai dit. Ça faisait à peu près 4 mois que Véro et Pierre sortaient ensemble alors qu'il a enfin avoué à Marie qu'il l'aimait. Leur couple était mignon, ça marché pendant 6 mois, mais après Marie l'a laissé en lui avouant ses sentiments pour Pierre. C'est sûr que Seb n'a rien dit, il ne le devait pas, mais il est allé s'informé, puis apparemment, il a trouvé Véro et Pierre dans le même lit.
- Ils couchaient ensemble ! S'exclama Jessy. Ça alors, on en apprend tous les jours sur nos amis !
- Ouais, mais c'est du passé.
- Peut-être, mais ils se sont quand même embrassés au bal, ça c'est assez ressent.
- Oui, peut-être, mais même David ne veut pas qu'on parle du passé avec Marie, il ne pense pas qu'il soit nécessaire que sa soeur sache ça.
- David le sait alors.
- Bah oui. Paraît que Pierre parlait de tout même de ce qu'il faisait au lit avec Véro, le plus terrible c'est que David en était terriblement jaloux, mais il ne pouvait pas le montrer, car Pierre ça toujours été son meilleur ami, expliqua Géraldine. C'est pourquoi il est inutile de revenir sur le passé, mais bon, je t'en parle parce que j'ai confiance en toi.
- T'as raison, je n'en parlerai pas à d'autres, promis. Se serait trop terrible que ça soit entendu par les mauvaises personnes du style de Alison.
- Parlant d'elle. Je l'ai vu l'autre jour, elle promenait son chien et elle semblait très déprimé. La pauvre, elle ne doit plus avoir d'amis à l'heure qu'il est.
- La pauvre, tu parles ! Moi, j'ai aucun remord et ça me fait bien plaisir ce que tu me dis, sérieusement. Non, mais il est impossible d'avoir de la pitié pour une fille qui en a aucune envers personne !
- C'est vrai. Je pense pareil, tu sais bien que je rigolais.
- J'espère bien, répliqua Jessy en rigolant. Bon faudrait peut-être appeler Marie et Véro, pour leur dire qu'il faudrait se rendre chez la coiffeuse. Il ne faudrait pas prendre de retard juste parce que nos cheveux sont pas coiffés à temps.
- Ouais, t'as bien raison. Je me charge de les appeler.
- Pas de problème, je vais téléphoner Chuck, pour voir comment ça avance de leur côté.
- Bonne idée.
Les deux filles prirent chacune leur cellulaire pour avoir des nouvelles des autres, car l'heure approchait rapidement et tout devait être parfait à temps.

Lorsque Chuck répondit, il était encore endormie dans son lit et Sébastien était assis devant la télé, mais au moins il était douché. Chuck ne reconnut pas la voix de sa blonde du premier coup, car en fait, il était encore endormie.
- Chuck, c'est moi, Jessy. Ça va ?
- Très bien ma belle. J'étais juste encore endormie.
- Sérieux ? Bah faudrait que tu penses à te lever là. Il se fait tard, ne me fait pas croire que tu n'as pas assez dormi.
- Non. Ça va. J'avais juste oublié de mettre mon cadran, mais bon, je suis debout là. Ne t'inquiète pas, je vais être prêt à temps pour passer te chercher.
- Parfait ça. Seb est où ?
- Il doit être devant la télé. Je ne sais pas moi, je suis encore dans le lit, je te signale.
- D'accord, alors s'il dort et bien réveille-le ! Puis, prenez vos douches aussi, il faut que vous soyez tout beau.
- Je sais Jessy. Ne t'inquiète pas pour moi.
- Je t'aime Chuck.
- Moi aussi. Je t'aime comme un fou, ma belle. J'ai déjà hâte de te voir !
- Et moi dont.
- Bon, dans ce cas, je vais te laisser et aller prendre ma douche. On se revoit tout à l'heure, ma belle. Salut.
- Bye.
Chuck raccrocha et se leva immédiatement. Il se sentait encore un peu fatigué, car les gars et lui avaient bien fêté la veille, sauf David qui avait modéré sur la bouteille, il se disait que c'était la moindre des choses avant un mariage, qui allait être un des moments les plus importants de toute sa vie. Par contre, Pierre ne se disait pas qu'en temps que futur père, il allait modéré sur la bière. Chuck non plus, il aimait bien se laisser aller une fois de temps en temps, puis ça ne pouvait pas faire de tord à personne, puisque c'était que pour le plaisir. Lorsqu'il repensa à tout ça, il se mit à sourire, en pensant qu'un de ses meilleurs amis allait se marier. Il en était très content. Chuck se leva vite fait, puis alla rejoindre les deux autres gars dans le salon. Sébastien et Jeff se faisaient une petite partie de jeux vidéo, comme à l'habitude, évidemment. Ces deux là ne se tannaient jamais de passer des heures devant la télé à jouer à la console. Lorsque Chuck s'installa sur le sofa, les deux gars lui firent un léger salut avant de continuer leur tableau.
- Hey les gars, Jessy m'a appelé.
- Ouais, on sait bien. C'est pas nouveau, c'est ta blonde ! Répliqua Jeff.
- Je sais, mais elle m'appelait pour nous dire qu'il faudrait se préparer un peu. Ah et Seb, Géraldine te dit salut, dit Chuck en les regardant jouer.
- Cool. Je l'aime tellement ma Gege, dit Sébastien en posant la manette par terre, car il venait de gagner. Bon, Chuck a raison, il faudrait se doucher un peu pour être super beau quand on va aller chercher nos femmes.
- Alors, vas-y Seb, dit Jeff.
- Ouais, dit-il en se levant.
- Pis Jeff comment tu trouves ça que David épouse enfin ta soeur ? Demanda Chuck. Là, t'auras plus le choix, Dav va être ton beau-frère.
- Laisse faire le beau-frère ! Sérieux, je préfèrerais que tu ne l'aies pas dit. Non, mais David, dans la famille de manière officiel, j'arrive juste pas à le croire. C'est tout un cauchemar, mon Charles.
- Pourquoi ? Tu devrais être plutôt content pour Véro, elle heureuse, enfin.
- Et ça, pour combien de temps encore ? Répliqua Jeff. Elle ne pourra jamais trouver le parfait bonheur dans les bras de David, ce n'est qu'un enfant, gâté par la vie, car de mon avis, j'ai toujours trouvé que Véro méritait mieux.
- Mieux, tu dis. Comme qui ?
- Je ne sais pas, moi. N'importe qui sauf cet enfant de David.
- Il est pas si pire que ça David, à comparé à tous les violeurs, les profiteurs, les menteurs de ce monde. Bien sûr, David n'est pas parfait, un peu comme toi ça, toi qui est trop protecteur envers ta soeur. De mon point de vue, David est l'homme parfait pour Véro !
- Ouais m'essemble.
- T'accepteras dont jamais que Véro soit amoureuse de lui ? Demanda Chuck sérieusement.
- Non. Je ne pourrai jamais. Désolé, je suis peut-être con, mais je te rappelle que David a causé bien du trouble dans la vie sentimentale de Véro.
- Tu veux plutôt dire que Alison les a manipulé et que lui, il a souvent dû réparé les pots cassés. David a toujours été patient avec Véro, elle de même. La preuve, il l'a pardonné pour bien des erreurs qu'elle a pu faire, parce qu'il l'aime et ça, c'est la chose la plus importante dans un couple.
- Ouais, mais je continue à croire qu'il va finir par la mettre enceinte et briser la vie de Véro.
- Là, c'est Marie qui est enceinte, je te signale et je ne suis pas prêt à dire que sa vie est finie. C'est vrai que ce ne sera pas facile pour elle et Pierre, mais ce n'est pas la fin du monde. De plus, Véro et David me l'ont dit, ils ont abandonné tout projet concernant fondé une famille pour l'instant.
- En voilà une bonne nouvelle, au moins. Tu crois pas que Véro a bien assez d'un enfant dans les bras.
- Moi le seul problème que je vois, c'est toi. Si t'es pour venir au mariage et dire que tu es contre cette idée, alors vaut mieux que tu restes ici ! De mon avis, je déteste vraiment ce que tu dis là. Véro est ta soeur et tu te dois de respecter ses choix et ceux de ton futur beau-frère, David. Même si ça te plait pas, tu n'auras pas le choix, ils ne vont pas s'empêcher de se marier juste parce Jeff n'est pas content.
- Essaie dont de comprendre. Imagine que Seb décide d'épouser Géraldine.
- Je serais content pour eux, évidemment. Je ne me souviens pas avoir fait une crise comme tu fais là, à propos de ma soeur et son chum. Puis, je trouve qu'il est bien parfait pour elle, car il a l'essentiel, il aime ma soeur comme un fou, alors je serais bien content pour eux.
- Ouais, peut-être parce que Seb, c'est pas David.
- Si elle sortait avec David, je serais content quand même, Jeff. Mes amis, se sont des vrais et je ne parle pas dans leur dos comme tu le fais ! S'exclama Chuck, qui commençait à perdre patience. Je te trouve tellement égoïste et sans coeur.
- Mais c'est David qu'il l'est.
- David, égoïste et sans coeur ? Mais tu rigoles ou quoi ! Il aime tellement Véro et ne pense qu'à elle, puis ses amis vont bien sûr passer avant lui, j'en suis certain. Ne dis pas n'importe quoi, Jeff. Puis, même David a fini par accepté la relation de Marie et Pierre. Alors, fais-en autant ou bien ne viens pas au mariage, je n'ai pas envie que tu gâches leur journée juste parce que tu es qu'un con !
- Ouais, ouais, c'est ça. Je me demande quand même ce que Véro lui trouve.
- Je me demande plutôt ce que Jessica te trouve, ouais. T'es détestable, mais vraiment détestable ! Je ne comprend pas, mais une chose est sûr, c'est que je ne vous empêcherai jamais de continuer votre relation. Je respecte Jessica et toi aussi, même si ça m'étonne encore.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Demanda Sébastien, en arrivant dans la pièce, les cheveux tout trempés.
Chuck expliqua à son ami le désaccord de Jeff à propos du mariage de sa soeur et de David. Cela frustra Sébastien, qui lui dit ce qu'il pensait de ça, sans faire attention du ton qu'il prenait.
- Criss que t'es con mec ! Moi qui croyait que tout allait pour le mieux dans la gang, parraît qu'il y a encore du moisi et puis, c'est pas prêt de disparaître, malheureusement ! Dommage que tu sois important pour le groupe, car je te casserais vite fait les deux bras et les deux jambes ! Jeff, t'es qu'un con ! T'as pas compris que Véro et David ont vécu plein d'épreuves difficiles et qu'enfin, ils ont retrouvé un certain équilibre et que là, c'est leur journée, une des plus belle de leur vie. Et toi, tu réussis à chialer, puis à dire la pire des affaires qu'on puisse pas entendre, que tu sois en désaccord avec le mariage de ta soeur ! Tu devrais essayer de penser un peu à ta soeur à la place de penser à ce que TOI tu veux.
- Seb, ferme-la ! Ça va, Chuck m'a déjà tout dit ça !
- C'est à toi de te la fermer Jeff Stinco ! Répliqua Seb, en colère, en poussant Jeff un peu.
- Arrêtez ça. Ça pourrait mal tourner, dit alors Chuck.
- Je ne laisserai pas un gars laisser dire des vacheries sur mes amis comme ça, ça n'a pas de sens ! Répliqua Seb. Si t'es pas avec moi, et bien, je vais m'en occuper tout seul.
- Laisse-le faire, Chuck est un peureux ! Dit Jeff en riant.
- Toi ta gueule ! Cria Sébastien.
Cela frustra suffisamment Jeff pour qu'il fasse un geste épouvantable, il frappa Sébastien au visage. Après ce coup, Sébastien en donna un dans le visage de Jeff, à son tour, ce qui déclancha un bagarre. Chuck essaya alors de les séparer, mais il eut simplement un point au visage également, alors il s'écarta et les laissa faire, car il ne savait absolument pas quoi faire pour les arrêter. Au bout de plusieurs coup, la bataille s'arrêta d'elle-même, car Sébastien gisait inconscient sur le sol, ce qui paniqua encore plus Chuck. Jeff cracha du sang sur le tapis avant de dire qu'il l'avait bien mérité.
- T'es fou Jeff ! Criss y'é pas bien là !
- C'est tant pis pour lui, répliqua-t-il en haussant les épaules.
- Sors d'ici Jeff ! Va t'en chez vous et ne reviens jamais, puis tu es mieux de ne pas te pointer au mariage, car je raconte à tout le monde ce qui s'est passé et j'appelle la police. Va t'en criss ! Cria-t-il voyant que Jeff ne bougeait pas. Tu disais que David était un enfant, mais toi t'en es vraiment un. Tu réalises que t'as mit ton ami à terre pour des niaiseries ? Et tu crois que ta soeur voudra encore te parler après ça. T'es devenu fou !
Jeff lâcha un sacre avant de quitter la maison de Sébastien tout en claquant la porte derrière lui. Chuck se précipita alors sur le corps de Sébastien et constata avec soulagement qu'il respirait encore et qu'il lui répondait doucement. Ce fut au bout d'environ une heure que Sébastien se remit complètement sur pied, car ça l'avait sonné, mais pas tué. Par contre, il ressentait une haine épouvantable envers Jeff et ne savait pas si ça finirait par se régler un jour. Il se nettoya alors un peu le visage, en ruminant sa haine, puis insista pour que Chuck aille se préparer, car il n'était pas question qu'il manque le mariage pour des conneries causés par Jeff.

Après quelques temps chez la coiffeuse, Marie, Jessy, Géraldine et Véro étaient à leur meilleur. Stacy avait insisté pour se préparer de son côté et elle avait promis qu'elle les verrait rendu là-bas, tant qu'à Jessica, elle s'était proposée pour aider Véro à s'habiller et à se préparer avant le grand moment, mais qu'entre temps, elle avait des trucs à faire de son côté.
- Ah Véro, t'as l'air d'une vraie princesse comme ça ! David n'en croira pas ses yeux, t'es d'une beauté époustoufflante ! S'exclama Marie, alors que les filles rentraient chez Jessy. Tu es magnifique !
- Merci, répondit Véro. Vous l'êtes toutes aussi !
- Ouais, on n'en doute pas, mais c'est quand même toi qui rayonne aujourd'hui, dit Jessy. Alors comment tu te sens ?
- Je ne sais pas trop. Tout exitée, je crois. J'ai si hâte, mais il est certain que je me sens très bien et que je suis très heureuse ! On dirait que je réalise pas encore que je me marie aujourd'hui, qu'à partir d'aujourd'hui, je vais vraiment appartenir à quelqu'un et porter le nom de celui que j'aime. C'est débile les filles comment je me sens et je vous le souhaite vraiment de ressentir ça. C'est chouette !
- Je suis vraiment contente de te l'entendre dire, dit Marie, en souriant. Dire que ma meilleure amie va finalement de marier avec mon débile de frère, on aura tout vu ! En plus, tu m'en as tant parlé, il fallait bien que ça arrive.
- C'est vrai, tu en parlais vraiment TOUT LE TEMPS de David ! Ajouta Géraldine. Je ne t'ai même pas connu depuis le début et je sais que tu en as parlé vraiment beaucoup, alors je n'imagine pas Marie ! Toute une vie. Ça alors.
- Bah toute une vie... répéta Marie. Peut-être pas. En faites, y'a un bout où elle m'en parlait comme s'il était la peste, elle le détestait, car il ne cessait pas de l'agacer. Puis avant ça, bah je ne la voyais pas si souvent, David et Jeff l'amenaient toujours avec eux, alors je me ramassais souvent toute seule.
- Pauvre Marie ! Dit Véro. Dis pas des choses comme ça, ça me fait sentir coupable.
- T'as pas à l'être, voyons ! Répliqua Jessy pour Marie. C'est évident que c'est du passé et que l'important, c'est maintenant, pour le reste on s'en fou un peu.
- Elle a raison, approuva Marie. Tu sais Véro, je ne t'en ai jamais vraiment voulu pour ça. Puis, j'avais la paix, quand David partait comme ça. Disons qu'il ne m'a pas toujours donné la vie facile, mais je l'admirais beaucoup. Sauf qu'il te préférait, dans ma tête d'enfant, je ne trouvais pas ça très juste, mais bon, j'ai eu Pierre, qui m'a servit un peu d'ami et de grand frère dans ce temps là. Il ne venait pas si souvent, mais quand il venait, il était toujours gentil avec moi ! Vous croyez qu'il m'aimait déjà ?
- Bah... je sais pas Marie, dit Géraldine en repensant à l'histoire de Véro et Pierre. Il a eut d'autres blondes quand même.
- Ouais, mais il m'a dit qu'il ne les a pas vraiment aimé, ni Myriam, Chantale, Patricia et j'en saute. Enfin, ceux que je connais, il a dit qu'il sortait avec elles que pour le plaisir, mais il n'y avait pas d'amour, dit Marie. Enfin, peut-être qu'il en a aimé une autre que moi...
- Et ça ferait une différence dans ta vie ? Demanda Véro. Parce que vous êtes heureux et le passé, c'est pas important, même s'il a déjà aimé.
- Elle a raison, tu peux aimé deux à trois fois dans ta vie, la preuve j'en ai aimé un autre, dit Géraldine. Puis, ça ne m'empêche pas d'être certaine que Sébastien c'est vraiment un homme pour moi !
- Non, je ne crois pas que ça me dérangerait qu'il me dise qu'il a aimé avant moi, dit sérieusement Marie. Enfin, je ne sais pas. C'est sûr que ça ferait sûrement une petite différence, regarde David, il affirme avoir aimé que toi, Véro. Ça doit être sécurisant, je ne sais pas, mais au moins, t'es sûr de ne pas avoir des ex autour !
- Bah non. Sauf que c'est pas important pour moi, car j'ai moi-même aimé d'autres personnes avant David et ça ne fait aucune différence dans notre relation aujourd'hui, dit Véro. C'est sûr que lorsqu'il dit, j'ai jamais aimé d'autres filles que toi, bah je ne peux pas répondre que moi aussi, mais ça il le sait et ça fait rien.
- Je comprend ça, mais met-toi à ma place. Je n'ai jamais entendu parlé d'autres amours que Pierre a pu avoir, alors faut dire que ça me surprendrait un peu d'apprendre ça maintenant.
- Ouais, j'imagine, affirma Jessy. Mais est-ce que Pierre t'a déjà dit qu'il a aimé que toi ?
- Bah non, je ne me souviens pas, dit Marie. Enfin, c'est pas important, je sais qu'il m'aime à la folie et c'est suffisant ! Et je ne vois pas pourquoi il s'en irait en voir une autre ou je ne sais quoi alors qu'on va avoir un enfant ensemble !
- Tsé Marie, faut pas que tu penses trop comme ça et que tu sois trop certaine que rien ne peut vous arriver, dit Jessy. Tout peut arriver, ma belle, on ne souhaite aucun malheur, mais tout peut arriver. Mais bon, c'est bien ton côté optimiste, mais ça pourrait juste te surprendre.
- Je sais, dit Marie. Mais je ne crois pas que Pierre me quitte pour le moment, j'ai confiance en lui. À moins que vous sachiez quelque chose que je devrais savoir.
- Oui ! S'écria Véro, en mettant une main sur sa bouche.
- Quoi ? Demanda Marie, qui ne savait plus trop quoi penser lorsque Véro se mit à rire. Pourquoi tu ris ?
- Je sais que tu devrais savoir que Pierre est fou amoureux de toi et qu'il m'en parle souvent ! Très souvent en plus, continue à avoir confiance, Marie, c'est l'homme de ta vie, dit-elle en souriant.
- Tu m'as fait peur toi ! S'exclama Marie. Ne refait jamais ça, je t'en pris. Tu parles souvent à Pierre ? Ajouta-t-elle.
- Oui, quand même. Il appelle souvent à l'appartement, dit Véro. Puis, il a toujours été un des meilleurs amis de David et de moi par le fait même, car j'ai toujours adoré Pierre ! Alors, ouais, on s'appelle et il me parle souvent de toi et de ta grossesse ! Souvent, c'était quand tu dormais.
- Ah ok. Bah tant mieux, je n'aurai plus à me sentir coupable de dormir l'après-midi et d'aller marcher ou faire les courses sans lui !
- Faut pas te sentir coupable pour ça, dit Géraldine. C'est normal que t'aies besoin de dodo un peu plus que les autres et Pierre a qu'à se trouver autres choses à faire ou bien à dormir lui aussi !
- Elle a raison, approuva Jessy. Bon, on fait quoi là ?
- Véro a ta robe, ma chérie, ça va bientôt être l'heure, dit Géraldine en regardant sa montre. D'ailleurs, ça l'a passé vite !
- Merde déjà ! S'exclama Véro. Je... je ne suis pas prête pour me marier, moi ! En plus, il reste plein de choses à faire, je n'aurai jamais le temps.
- Détend-toi ma belle, dit Jessica en entrant dans la pièce. J'ai tout arrangé, reste plus qu'à enfiler ta robe et à régler les derniers détails pour que tu sois en grande beauté ! Puis ton futur mari est prêt, il va être à l'heure lui aussi et il a très hâte. D'ailleurs, il veut que je te dise qu'il t'aime comme un fou et que si l'heure n'arrivait pas, il aurait bien fallu l'envoyer à l'hôpital psychiatrique.
- Très drôle. Je suis contente que tu sois là, Jessica ! Dit Véro en allant la prendre dans ses bras. D'ailleurs, tu es très jolie !
- Merci, dit Jessica. Allez les filles, on se bouge les fesses !
Les filles allèrent alors enfiler robe, elle se maquillèrent, mirent leurs chaussures incroyable et prirent place dans la limousine qu'ils avaient loué pour l'occasion. Plus le temps avançait et plus Véro était énervée, même que si Marie ne lui tenait pas la main discrètement, elle se serait sauvée en courant. Rendu à l'église, elle regarda un long moment avant de débarquer, il y avait quelques personnes encore à l'extérieur, les autres devaient être à l'intérieur, comme David qui attendait. Véro ne savait plus si elle devait descendre, elle hésitait vraiment beaucoup et se sentait presque idiote d'attendre comme ça, alors elle sortit d'un coup, puis afficha son plus beau sourire pour entrer dans l'église. Après ce moment mémorable où les yeux de David et Véro s'étaient croisés, la cérémonie défila rapidement aux yeux des jeunes mariés. L'échange des voeux et des bagues, les prières, les lectures, chansons et le baiser, tout se passa très bien, c'était magique, merveilleux et même que les filles versèrent quelques larmes pendant l'échange des voeux. David et Véro étaient maintenant officiellement mari et femme.