Épisode 38...

La Réception !!!

La réception se déroulait à l'extérieur, en faites, sous une grande tente ou encore un chapiteau. C'était surtout pour le repas, car en faites il y avait des chaises un peu partout sur le parterre, autour des arrangements de fleurs, qui dégageaient un doux parfum d'été. Le soleil était chaud, mais une douce brise était là pour rafraîchir. C'était un temps idéal pour une réception à l'extérieur et pour mettre des sourires dans tous les visages. Plusieurs personnes étaient arrivés et attendaient les nouveaux mariés, car ils devaient avoir été retardé pour les photos, ou d'autres invités. Tant qu'à Jessica, elle cherchait du regard son Jeff. Elle se demandait vraiment où il pouvaient bien être, il lui avait promis qu'il serait là, après tout, ça aurait été normal puisque c'était le mariage de sa propre soeur. Elle était terriblement inquiète et redoutait le pire. Lorsque Véro et David sortirent de la limousine, Jessica fit comme ses autres amis et alla les voir pour les féléciter.
- Oh Véro, c'était tellement cute que je me suis mise à pleurer, dit Jessy en souriant. Vous êtes trop beaux ensemble, je crois sérieusement que tous les couples devraient prendre exemple sur vous. Après toutes les épreuves que vous avez passé, on vous regarde aujourd'hui, et on jurerait que tout a toujours bien été.
- Moi aussi, j'ai versé des larmes et vous savez comme c'est rare venant de moi, dit Géraldine. J'étais vraiment émue. Bravo.
- Merci, murmura Véro, qui se retenait pour ne pas verser des larmes de joie, elle ne tenait pas à gacher son maquillage, surtout qu'elle savait que si elle se mettait à pleurer, les autres filles suivraient en peu de temps.
- Oh David, Véro... vous êtes vraiment super ! S'exclama Jessica. Je sais que ce n'est peut-être pas le moment et que je peux parraître bizarre, mais je cherche Jeff. L'auriez-vous vu ?
- Non, dit Véro. Je ne l'ai pas vu du tout, ni à l'église d'ailleurs. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé !
- Il doit s'être caché, dit Géraldine. Regardez Seb et faites le lien avec Jeff qui manque !
- Ouais Seb, j'ai remarqué ça. Qu'es-ce qui s'est passé ? Demanda David, d'un ton plutôt fâché. C'est Jeff qui t'a fait ça ?
- Bah disons que je n'ai pas trop compris ce qui s'est vraiment passé dans la tête de Jeff, mais il a complètement déliré à propos de votre mariage. Je ne voulais pas le laisser dire des absurdités, alors je l'ai cherché. Et oui, il m'a frappé... après que je l'aie poussé. Enfin, il est partit je ne sais pas trop où, mais à mon avis, il ne va pas bien du tout.
- Sûrement pas ! Il est complètement fou ! Dit Géraldine, qui était découragé par cet événement.
- Qu'est-ce qu'il disait à propos de notre mariage ? Demanda Véro, intriguée et inquiète.
- Des trucs dans le genre que David n'était pas un homme bien pour toi, répondit Chuck. Je ne sais pas, il a peut-être allumé que tu allais te marier aujourd'hui et il prend mal le fait que tu aies prit David comme compagnon de vie. Je ne sais pas, mais il a toujours été protecteur envers toi, je crois que c'est qu'il a peur. Il disait que tu ne serais jamais heureuse avec lui et que ça avait été prouvé après toutes les épreuves difficiles que vous avez vécu. De mon avis, c'est comme ça qu'il pensait, mais il ne tardera pas à s'en vouloir... Enfin, j'espère.
- Écoute Jessica, fait-toi en pas, ça va s'arranger, dit Sébastien. Il m'a peut-être frappé, mais je n'ai pas l'impression qu'il me voulait vraiment du mal. Il devait être fatigué, il a mal réagit...
- C'est épouvantable tout de même ! S'exclama David. Je suis certain que si s'aurait été moi qui aurait été là, je ne serais pas sortit vivant ! Il m'en veut toujours parce que j'aime sa soeur, c'est incroyable. Il ne m'a jamais vraiment aimé, mais ce n'est pas une raison pour ne pas accepter les choix de sa soeur !
- Ouais, même toi, tu as fini par te faire à l'idée que j'aime Marie, dit Pierre.
- Mais ne m'arrive pas avec des idées de mariage ! Dit David pour rire. Mais quand même Pierre, je n'ai jamais éprouvé de la haine pour toi... que de l'amitié. Je n'ai jamais douté que tu étais un homme bien pour ma soeur, j'étais surpris, mais j'ai juste voulu vous taquiner, rien de plus.
- Bah si je me souviens du moment où vous étiez jeune, Jeff ne t'a pas toujours aimé, dit Pierre. Je me souviens alors qu'on se retrouvait tous les trois chez Jeff, avec Véro, qui était toujours avec nous... Jeff ne t'aimait pas tant que ça David. Enfin, de ce que je me souviens, tu as déjà été jaloux et lui aussi, surtout parce que tu faisais toujours rire Véro et que Jeff n'y arrivait pas en tout temps. Je crois que cette histoire remonte à bien plus longtemps que ça, pour Jeff. Ça ne lui donne pas le droit de frapper, mais c'est ce qui expliquerait le fait qu'il n'approuve pas ce mariage.
- Ouais, peut-être, approuva David. Mais Seb, ça ira ?
- Oui Dav, ça va, dit-il. Faut pas gacher cette belle journée pour une connerie. Je n'en veux pas à Jeff, du moins, il me doit des excuses, mais je l'ai un peu cherché. J'aurais pu me la fermer et ça n'aurait pas posé de problème.
- J'aime pas trop ça quand même, dit Géraldine.
À ce moment, Jessica se mit à pleurer. C'était dur pour elle d'entendre parler du gars qu'elle aime comme un dérangé ou encore un homme violent. Elle n'aurait jamais imaginé que Jeff aille jusque là pour une question concernant sa soeur, c'était un peu bizarre. Elle n'était pas certaine que c'était que ça, elle espérait qu'il avait d'autres raison qui pourraient mieux justifier cet élan de violence. Jessica pleurait beaucoup et se sentait un peu coupable, de ne pas avoir su aider Jeff pour que rien de cela arrive. Jessica allait partir, car elle se sentait terriblement mal, mais Véro la prit dans ses bras, suivit de Marie et de tous les autres. La petite gang fit une grand accollade de groupe, ce qui les aida à retrouver un petit sourire. Véro expliqua alors à Jessica qu'il n'était pas question qu'elle se sente coupable pour quoi que se soit. Que son frère ne devait pas être le centre de l'attention pour le moment et que pour aujourd'hui, ils étaient mieux d'oublier cette histoire, qu'elle parlerait à Jeff le lendemain, avant son voyage de noce.
- Écoute Jessica, Véro a raison, faut oublier un peu ça et retrouver le sourire, approuva Géraldine. C'est une belle journée, alors on devrait en profiter !
- Vous avez raison, mais j'ai le coeur serré juste à penser à ce que Jeff a pu faire à Seb.
- Qu'est-ce qu'il a fait ? Demanda le père de Véro, qui venait d'arriver à l'instant auprès de sa fille.
David résuma la situation en précisant que ce n'était pas trop grâve et qu'ils feraient mieux de profiter de leur journée que de faire le procès de Jeff tout de suite. Après tout, c'était lui le pire dans tout ça, car il ne profiterait pas des joies du mariage de sa propre soeur. Lui qui disait l'aimer tant et être inquiet à cause de ses choix, il ne le prouvait pas tellement en manquant son mariage. Monsieur Stinco approuva et promit qu'après la réception, il irait à sa recherche pour avoir une bonne conversation avec lui afin de comprendre. Madame Stinco, tant qu'à elle, essuya la larme qui s'était formé dans son oeil et s'empressa de serrer Véro dans ses bras, tout en la félicitant.
- Oh ma fille, tu vieillis si vite ! Tu es rendues une belle jeune femme. On a réussi avec au moins un de nos enfants. Vraiment, je te souhaite tout le bonheur du monde avec ton David, mais je te le dis, fait attention à toi ! Je t'aime fort, ma belle Véro.
- Moi aussi maman.
Monsieur et madame Stinco serrèrent la main de leur gendre et allèrent à leurs occupations, afin de s'assurer que le repas allait être prêt à temps et que tous les invités avaient ce qui leur fallait. Stacy arriva un peu plus tard, main dans la main avec Jonathan et alla féliciter sa soeur. Elle était très contente pour elle et l'enviait un peu, elle aurait aimé être à la place de la mariée, dans les bras de son beau Jonathan. Elle l'aimait au point qu'elle voulait vivre avec lui pour le restant de ses jours, alors Stacy espérait avoir sa chance aussi un de ces jours. Monsieur et madame Desrosiers vinrent féliciter leur fils et dirent que leurs bras étaient toujours grands ouverts pour Véro. Qu'ils étaient fiers du choix de leur fils, car Véro était une jeune fille mature et brillante.

Véro se sentit le coeur léger, elle se sentait vraiment aimé et très bien entouré. Même qu'au bout de la soirée, elle oublia son frère. Tout était si beau qu'elle ne pouvait faire autrement. Ses invités venaient lui parler presque à tour de rôle, venant lui dire qu'ils l'aimaient et la félicitaient. Le repas eut un grand succès, c'était délicieux et tout le monde alla remercier le chef cuisinier. Le sourire de tous ses amis étaient revenus, la fête était merveilleusement réussie. Véro se sentait comme une princesse d'un conte de fée. À chaque fois qu'elle croisait le regard de David, elle se sentait fondre, la magie ne s'était jamais envolée de ses yeux lorsqu'elle le regardait. Le matin même, elle avait même fait le deuil officiel de ses deux petites filles et se sentaient maintenant véritablement heureuse pour Marie. Elle était contente de voir que sa grossesse allait bien et qu'elle allait bientôt être maraine. Elle était assise près de David et regardait tout d'un regard serin. Elle se sentait plus vieille, plus sérieuse, plus belle que jamais.
- David... je ne sais pas si c'est ton impression aussi, mais on dirait que j'ai prit un grand coup de maturité, d'intelligence et même de beauté, dit-elle en regardant David dans les yeux.
- Oui, j'ai un peu cet impression là. On dirait que maintenant, on me prend au sérieux. Que tous nos invités comprennent enfin tout l'amour sincère que j'ai pour toi ! Que je ne suis pas qu'un clown qui ne fait que déconner, que je peux être sérieux aussi, surtout dans l'amour. Je me sens plus grand intérieurement... Je t'aime.
- Je suis si heureuse David. Je ne savais pas que c'était comme ça lorsqu'on était enfin marié à la personne que l'on aime ! C'est si magique, si beau, si bon. J'ai l'impression que tous mes soucis sont derrière moi, que l'avenir ne peut qu'être bon puisque je suis à tes côtés. David, toi et moi, c'est pour la vie et on l'a promis devant Dieu ! Je t'aime tellement David. Mon rêve de petite fille s'est réalisée, à croire que les rêves peuvent devenir réalité. Avec toi, j'ai eu mon histoire, mon conte de fée et maintenant, c'est une vie merveilleuse que je vais vivre avec toi.
- Bah je ne savais pas que la réalité était un conte de fée, comme tu dis, mais moi peu importe ce que c'est en réalité, ça me plait et je n'ai aucune envie que ça se termine !
- J't'aime mon coeur ! Et j'imagine que t'as aussi hâte que moi pour la suite...
David réfléchit un instant et se mit à rire. Il aimait beaucoup le sourire malicieux de sa femme et il comprit que c'était parce qu'elle avait aussi hâte que lui de se retrouver dans la chambre à coucher. Après tout, ça faisait un moment déjà qu'ils n'avaient rien fait. Elle avait eut raison d'attendre, puisqu'il savait que cette nuit-là, serait aussi innoubliable que le reste de la journée. Il savait qu'ils s'aimeraient comme se doit de s'aimer un homme et une femme lorsqu'ils sont marier. Ils étaient peut-être un peu jeune, mais David voyait ça que d'une manière positive. Pourquoi pas maintenant ? Ils allaient pouvoir profiter de leur bonheur plus longtemps que s'ils auraient attendu encore longtemps, maintenant, ils étaient officiellement un couple.
Pendant un long moment, David regarda Véro. Il l'embrassa longuement avant de l'inviter à danser, car la première danse de la soirée leur était désigné. Marie avait donné quelques cours de danse à son frère spécialement pour la soirée, car David n'avait jamais vraiment dansé auparavant. Tant qu'à Véro, cette journée là, elle était évidemment avec Pierre et pour sa part, elle lui a montré plusieurs danse nouvelle, car à sa grande surprise, Pierre savait encore danser comme à l'époque où ils sortaient ensemble. Enfin, Véro et David dansèrent le premier slow, puis les autres couples invités se joignirent à eux.

Jessica dansa avec Matt, le gérant du groupe, qu'elle trouva très mignon et très gentil. Elle réussit même à oublier Jeff, en sa compagnie.
- Tu danses vraiment bien ! Dit-elle en s'installant près d'une table.
- Tu trouves ? Moi, j'ai plus l'impression que je suis gauche pour la danse, mais si tu as aimé, c'est l'important.
- Et bien, je trouve que oui, tu danses très bien. Tu m'as dit que tu t'appelais Matt, mais au complet c'est quoi ?
- Matthew. Et toi ?
- Jessica Bussière.
- Et bien, Jessica, je suis content d'avoir fait ta connaissance. Tu es très gentille et aussi très jolie.
- Merci. Tu es très bien aussi.
- Est-ce que tu connais Véro et David depuis longtemps ?
- Pas tellement. Enfin, pas autant que Pierre, par exemple, que lui les a connu alors qu'il portait encore des couches. Ils sont très gentils et ils forment un trop beau couple, je les envie un peu, parfois.
- Tu es en couple ? Demanda-t-il alors.
- Si on veut...
- Comment ça si on veut ? Ça ne va pas avec ton chum ou...
- En faites, disons que je ne lui ai pas reparlé, mais il m'a beaucoup déçu en faisant un certain geste, alors ça met en doute mon amour pour lui. Enfin, je ne veux pas t'ennuyer avec ça et je préfère oublier ce petit bout de ma vie, au moins pour la soirée. Puis comme c'est partit, je suis certaine que ça va bien se passer.
- Tu as raison, il ne faut pas être triste ! Si tu veux, on peut retourner danser.
- Non, pas maintenant. Je prendrais bien quelque chose à boire, par contre. J'ai très soif. Tu veux que j'y aille ?
- Non, non. Je vais aller nous chercher ça, attends-moi quelques secondes, dit-il en se levant.
Matt se dirigea alors vers le comptoir, installer spécialement pour les boissons, puis demanda deux verres. Jessica ne le quitta pas des yeux, pas parce qu'elle doutait, mais parce qu'elle était comme hypnotisée par sa beauté. Elle le trouvait vraiment beau et gentil. Elle doutait encore plus de son amour pour Jeff depuis qu'il était venu lui parler et lui avait demandé de danser un slow avec lui. Depuis ce petit moment, elle ne voulait plus le quitter des yeux et redouttait le moment où ils devraient partir. Elle n'avait vraiment pas envie que la soirée finisse, car après, elle savait qu'elle devrait reparler avec Jeff et voir ce que l'avenir va leur réserver, mais elle n'en avait pas envie. Elle avait un peu peur de perdre de vue ce jeune homme, car elle doutait vraiment de ses sentiments. Elle savait qu'elle aurait tout fait pour Jeff, elle l'aurait marié et elle se voyait très bien dans ses bras pour le reste de ses jours, mais à cet instant précis, elle n'était plus certaine que c'était l'avenir qu'elle voulait. Jessica savait que se doute là devait arriver, mais elle ne savait pas qu'un autre homme pouvait autant lui faire de l'effet. Était-ce un coup de foudre ou simplement une conséquence de cet histoire avec Jeff, qui la poussait à regarder ailleurs pour oublier ? Elle ne savait pas et elle s'en moquait. Elle était même prête à avoir une aventure avec ce bel homme même si c'était une erreur et que ce ne serait pas réciproque, elle en avait trop envie pour penser aux conséquences qui surgiraient après. Puis, Jeff... il avait été violent, il pourrait l'être avec elle et peut-être qu'il n'était pas son âme soeur de toute façon, la preuve que n'importe qui peut se tromper lorsqu'il est question d'amour ou d'attirance.
Matt revint avec deux verres de champagne, elle se dit que cela lui ferait du bien et surtout que ça les metterait encore plus dans l'ambiance. Elle sirota son premier verre tout en parlant de tout et de rien et elle écoutait attentivement tout ce que ce beau Matt pouvait dire.
- Tu sais, je n'ai pas rencontré quelqu'un d'aussi gentil que toi auparavant. À t'écouter parler, tu es aussi douce qu'un ange, dit-il en souriant.
- Ah oui, merci. Ça fait plaisir à entendre. Et toi, tu es intéressant et vraiment passionné, j'adore parler musique avec toi. D'ailleurs pourquoi as-tu décidé de devenir gérant d'artiste au lieu d'un artiste ?
- Je ne suis pas très doué pour la musique. J'adore bien sûr la musique, mais je ne me vois pas sur scène, du moins, pas maintenant. Si je suis devenu gérant, c'est que mon père faisait ce métier et que j'ai suivi ses traces, j'ai grandit dans cet univers et ça me plait. Surtout lorsqu'on est invité à des mariages d'artistes talentueux et que l'on peut rencontrer de jolie demoiselle comme toi.
- Oh c'est gentil. Je suis contente aussi d'avoir pu te rencontrer, tu sais. Je ne sais pas pourquoi, mais la vie est toujours bien faite, tu arrives au moment où j'avais besoin de te rencontrer. Crois-tu que c'est un signe du destin ?
- Je ne sais pas, mais moi je dis que l'on mérite un autre verre de champagne pour boire à notre nouvelle amitié ! Dit Matt avant d'aller remplir les deux verres en souriant.
Stacy vint alors s'asseoir près de Jessica, car Jonathan était également partit chercher quelque chose à boire et en attendant, elle avait envie de parler avec Jessica. Celle-ci lui souria lorsqu'elle la vit.
- Ça va toi ? Demanda Stacy.
- Oui, très bien, répondit-elle sincèrement.
- Tu es sûre. Tu sais, Géraldine et Sébastien nous ont appris ce qui s'est passé, enfin avec Jeff... Sais-tu ce que tu vas faire avec ça ?
- Non. Pour le moment, je préfère ne pas y penser. Puis, je préfère consacrer tout mon coeur et toute ma tête à la fête !
- Puis à ce jeune Matt aussi ? Ajouta-t-elle en lui faisant un clin d'oeil. Je dois avouer que je te comprend, il est super mignon et il semble sympa comme dix ! Mais s'il-te-plait, réfléchis comme il faut à ta situation, après la soirée. Ne fais pas trop de folie que tu pourrais regretter.
- Écoute Stacy, je ne crois pas que je vais me sentir mal si je flirt un peu. C'est amusant, ça me fait rire et s'il sa passe quelque chose, c'est que j'en aurai eu envie aussi. T'inquiète pas, je sais me servir de ma tête aussi, puis je vais me débrouiller. Et toi, ça va avec ton Jonathan ?
- À merveille ! Ce qui me désole un peu, c'est que je ne vous reverrai plus beaucoup, toi et le reste de la gang, mais en même temps, j'ai très hâte d'aménager avec lui.
- Je te comprend. Vous allez enfin avoir votre petit coin juste à vous.
- Oui, je l'aime tellement, j'ai l'impression de vivre dans un rêve depuis un moment, tu sais ! Puis en plus, ma soeur se marie, elle nous inspire beaucoup, quand on les regarde, on a confiance que l'amour ça existe et que ça peut être parfait quand c'est sincère. Je sais que c'est le grand amour entre moi puis Jonathan !
- Est-ce la deuxième jumelle qui va se marier ? Demanda Jessica, amusée.
- Non, je ne crois pas.
- J'aimerais flotter sur un nuage, moi aussi. Enfin, avec Jeff, je croyais que se serait parfait. Sauf que là, je ne sais pas, je découvre qu'il y a autre chose ailleurs et ça me donne envie de le découvrir.
- Je n'ai rien à te dire là-dessus. Fais ce que tu ressens, ce que tu crois qui est le mieux pour toi. Tu auras raison ou tord, mais tu auras choisis toi-même et c'est très important d'avoir le droit de choisir sa vie. Je te souhaite vraiment de vivre une situation semblable à la mienne ou à celle de Véro et David. Même Pierre et Marie sont merveilleux ensemble !<
- C'est vrai, dit Jessica pour toute réponse.
- Ah oui et je t'avais dit que je faisais partit de l'équipe régionale de basket féminin ?
- Non. C'est génial ça. Et vous gagnez beaucoup ?
- Aucune défaite à notre compte jusqu'à maintenant ! C'est vraiment génial ! On a une équipe formidable ! Et toi, la danse ?
- Parfait ! Je donne des cours et je me suis inscrite à des cours avancés, car je me dis toujours que je peux encore me perfectionner ! Surtout que j'adore danser.
- Salut les filles, dit Jonathan en donnant la coupe de champagne à Stacy.
- Merci, répondit-elle.
- Écoute Stay, ça ne t'embête pas si on va se promener un peu, car j'ai vraiment chaud ! Il y a du monde ici, ça rend fou, dit Jonathan en souriant.
Stacy répondit positivement d'un signe de tête, ayant compris le message subtile qu'il était mieux de laisser les deux nouveaux amis ensemble, puis elle suivit son prince charmant à travers la foule d'invité. Matt prit alors la place libre près de Jessica et déposa les verres sur la table. Il regarda autour de lui et remarqua que malgré le monde fou qu'il y avait sous le chapiteau, personne ne portait attention à eux. Alors ils étaient tout de même un peu tranquille pour discuter et faire plus ample connaissance. Surtout qu'il commençait à trouver Jessica vraiment à son goût et il ne voulait offusquer personne s'il advenait qu'il l'embrasse, car il savait que Jeff était le frère de Véro et qu'elle n'aimerait peut-être pas cela. Enfin, il la regardait d'un regard intense, ce qui fit rougir la jeune fille. Et pour cacher son embarras, elle prit son verre et en bu presque la moitié.
- Tu avais soif, dit-il amusé.
- Ouais. Jonathan a raison, il fait très chaud ici !
- Tu aimerais qu'on aille se promener quelquepart ? Demanda-t-il en se rapprochant d'elle, car à cause de la musique, il avait du mal à s'entendre.
- Oui. Ça ferait un peu de bien.
- Alors viens, on va aller marcher. Le ciel doit être magnifique ce soir, ça me plait toujours d'observer ces astres lumineux. Et toi, tu aimes regarder les étoiles la nuit venue ?
- J'adore ça. J'ai toujours l'impression de vivre un rêve lorsque je prend le temps de regarder le ciel, notre ciel. C'est quelque chose de si simple, mais de si apaisant. Un coup que j'ai prit l'air et regardé les étoiles, aucun soucis semble gros et très important, tout semble plus léger après.
Matt et Jessica allèrent alors à l'extérieur de la grande tente, sans toutefois attirer l'attention sur eux. Ils avaient compris tous les deux qu'ils avaient envie d'un peu de calme, de tranquillité. Même si à l'intérieur, personne ne s'occupait d'eux, la musique trop forte coupait tout ambiance romantique qu'ils voulaient laisser s'installer entre eux. Seuls leurs regards suffisaient à dire ce que des milliers de mots auraient été nécessaire d'être prononcé pour dire la même chose.

Pierre était assis tout seul au bout d'une table revêtu de blanc. Il n'avait pas le coeur à la fête, il avait envie d'être un peu seul pour penser à tout ce qui se passait ou allait se passer. Et plus il y pensait, moins il était heureux. Il regardait Véro et David qui discutaient et s'embrassaient un peu plus loin, avec une pointe de jalousie dans le coeur. La raison qui l'avait poussé à se retiré un peu des festivité, c'est qu'il se sentait coupable de ressentir pareil sentiment alors que ses meilleurs amis vivaient le plus beau jour de leur vie et que sa femme était repartie chez eux, car le mal de tête avait été fort. Bien sûr, elle avait beaucoup insisté pour que Pierre reste, car il serait rentré aussi, mais elle avait tellement insisté qu'il n'avait pu dire autrement. C'est pourquoi il était seul, attristé et en même temps honteux. Pierre se répétait toujours les mêmes questions, les mêmes phrases, ne sachant plus où arrêter ses pensées.
" Pourquoi je suis toujours amoureux de Véro ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à l'oublier ? Est-ce que j'aime suffisamment Marie, comme elle le mérite ? Ai-je bien fait de lui faire un enfant alors que dans mon coeur s'est un champs de bataille entre deux femmes ? Quelle est la vérité sur mes sentiments ? Que dirais Véro si elle savait à quel point je l'aime ? Et David, il me tuerait sûrement ! Est-ce que j'aime vraiment Véro ou je m'invente des histoires sur notre passé ? Est-ce un simple rêve fou de jeunesse que je ne réussis pas à oublier ? Vais-je finir par oublier cette histoire ? Est-ce que c'est la solution que de la voir encore plus souvent qu'avant ? Marie va-t-elle se sentir choqué si elle apprend la vérité sur sa relation de grande amitié avec Véro, qui s'avère à être plus forte que son couple ? "
Pierre ne savait plus du tout quoi faire, il aurait aimé se confié à quelqu'un, mais il n'avait personne à qui dire tout cela sans qu'il soit jugé. Bien sûr, Véro aurait été parfaite pour l'écouter sans dire aucun reproche, seulement dire son opinion sur le sujet, mais il ne pouvait pas lui dire qu'il l'aimait toujours et qu'il ne savait plus comment faire pour supprimer ces sentiments qui grandissaient encore. Il avait peur qu'elle lui réponde qu'il vallait mieux pour qu'ils se voient le moins possible et ça, Pierre n'en serait pas du tout capable. Il se sentait encore plus honteux en pensant comme ça, mais il s'ennuyait de Véro s'il ne lui avait pas parlé de la journée. Il avait besoin d'elle, c'était comme une drogue pour lui, il en était dépendant et se sentait coupable d'être aussi faible face à ses sentiments à l'égard d'une femme mariée et qui n'était pas la sienne.
- Hey Pierre ! Tu dors ? Demanda Véro.
- Hein ? Euh... non. Je faisais que penser, même que ça commençait à m'étourdir un peu.
- Tu devrais aller prendre l'air, t'as un teint vraiment pâle, tu m'inquiètes, mon chéri. Si tu veux, viens avec moi, j'allais justement marcher un peu, car dans une robe de mariée comme la mienne, il fait très chaud !
- Et où est David ?
- Oh David, il est partit avec mes parents, Seb et Géraldine pour une heure peut-être... Ils veulent chercher Jeff. Enfin, ils vont aller voir aux endroits où il est le plus souvent, puis ils vont revenir. Puis de toute manière, je n'ai pas besoin de lui pour aller marcher avec toi. Alors, ça te dis ?
- Oui. Mais n'allons pas trop loin, faudrait pas que les invités croient que tu t'es sauvée ! Dit Pierre en rigolant.
Véro sourit, puis emboita le pas de Pierre jusqu'à la sortie. Ils allèrent alors s'installer au pied d'un arbre, un peu plus loin, puis ils s'installèrent par terre, côte à côte. Pierre se sentait un peu mal à l'aise, tout d'un coup, de toucher aux doux tissus de la robe de Véro, sa robe de mariée... Il la trouvait si jolie comme ça.
- Ça va Pierre ? Tu trembles et tu sembles ailleurs.
- Ah oui, ça va. Je pensais que tu étais très jolie dans ta robe, je dirais même très sexy. Ça m'intimide, dit-il en rigolant.
- Haha ! Et tu crois que je vais avaler ça ? Voyons, tu m'as vu de bien d'autres manières et ça ne t'a jamais intimidé. Allons, dis-moi la vraie vérité, qu'est-ce qui se passe mon chéri ?
"C'est la deuxième fois qu'elle dit mon chéri. C'est quoi cette idée de surnom, tout d'un coup ? Elle m'appelait comme ça quand on était jeune, mais là... C'est supposé être à David qu'elle dise chéri, pas à moi. Et pourquoi elle a prit sa voix mieilleuse, celle qui me fait frémir. Celle dont je n'ai plus eu droit après notre rupture. Notre rupture... je me demande si elle souvient combien ça m'avait blessé."
- Chéri ? Répéta Pierre au bout d'un moment de réflexion.
- Oui, tu es mon chéri. Tu sais Pierre, si j'en suis ici, c'est en partie grâce à toi. Tu as été l'homme parfait, celui qui laisse partir sa bien-aimée, car il l'aime assez pour la voir heureuse avec un autre, en autant qu'elle le soit. Tu sais Pierre, je m'étais sentie si triste de te laisser, mais je suis contente aujourd'hui de mon choix et de ta compréhension. Je te remercie et je sais que tu resteras toujours mon chéri ! C'est vrai ce qu'ils disent, on n'oubliera jamais sa première relation et encore moins sa première expérience sexuelle et comme ça s'est passé avec toi, je ne pourrai jamais mettre une croix dessus. J'ai eu peur de mes sentiments pour toi et peur d'avoir l'obligation d'oublier ces doux souvenirs, mais je vois que je peux être heureuse sans oublier le passer et en t'aimant quand même. Tu sais quoi Pierre ? T'avoir tout près me motive encore plus à aller de l'avant, je me sens vraiment entouré et je sais que si David n'est pas là pour m'écouter, que tu le seras. Qu'est-ce qui va pas ? Tu pleures...
- C'est la fatigue !
- Oh Pierre, je crois comprendre... Tu m'aimes hein ?
- Tu fais comment pour toujours deviner ce que j'ai alors que je ne dis rien ? Demanda Pierre, surpris.
- Je le lis dans tes yeux. Tout ton âme parle Pierre, si toi tu ne le fais pas. Et qu'est-ce que se serait d'autres ? Tu trembles devant ma robe, tu avais envie de partir tôt, tu t'es retiré pour ne pas avoir à affronter la réalité. C'est ça ?
- Si on veut, oui. Mais je ne veux pas que tu vois ça méchamment, c'est que je ne savais pas que se serait aussi difficile de gérer mes sentiments.
- Je comprend. Mais Pierre, qu'est-ce que je peux faire ?
- Y'a rien à faire !
- Oh, ça va finir par aller Pierre, dit-elle en appuyant sa main sur la tête du jeune homme, afin qu'il appuie sa tête sur son épaule, ensuite elle lui caressa les cheveux comme on fait avec les enfants.
- Merci Véro d'être là. Seulement si tu savais comment j'ai honte.
- T'as pas à l'être, ça se contrôle pas tout ça. Je sais combien c'est difficile de gérer ses sentiments, c'est quasi impossible. Mais parle-moi de ce que tu ressens envers moi... Est-ce qui grâve ? Je veux dire, est-ce incontrolable ?
- C'est vivable, mais je m'ennuie et je rêve de toi. Lorsque tu je te vois, j'ai parfois des images du temps où on était ensemble qui me donne envie de te redécouvrir. Je n'ai jamais cessé de t'aimer, malheureusement... J'ai toujours espéré que tu me reviennes, c'est pourquoi j'ai pogné les nerfs en entendant que Marie allait être enceinte au début. Bien sûr, je finis par être un peu heureux, mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à t'oublier et à laisser toute la place à Marie.
- C'est comme ça depuis qu'on n'est plus ensemble ?
- Des jours, c'est pire que d'autres, mais il n'y a pas une journée où je ne pense pas à toi au moins vingt minutes.
- Et Marie ? Que penses-tu d'elle, sincèrement ?
- Je l'aime, c'est certain. Elle est belle, intelligente, parfois drôle et assez fonceuse. Mais c'est pas toi, c'est pas pareil comme avec toi. Je l'aime différemment, peut-être autant, mais je l'aime. C'est seulement que vos deux images se superposes souvent et je déteste ça. Je ne peux pas en aimer deux ! Véro...
- Oh Pierre, chut... Écoute-moi. Je ne sais pas comment je vais faire, mais on va arriver à passer au travers. Tu vas arriver à oublier ce sentiment ou du moins à vivre avec... Tu sais Pierre, je t'aime beaucoup aussi, alors je ne t'abandonnerai jamais. J'aurai toujours mon épaule à ta disponibilité, puis s'il t'en vient l'envie, je te laisserai goûter mes lèvres le temps d'un baiser. Je ne vois pas ça comme une marque d'amour ou de trahison, mais de la grande amitié. Et si c'est le contraire qui t'aiderait, je saurai garder mes distances avec toi. Peu importe, on va essayer et on va réussir !
- Merci.
- Ne te sens pas honteux, c'est pas ta faute.
- C'est plus fort que moi.
- Mais t'as pas à te sentir honteux, mon Pierre. T'aimes Marie et t'en doute même pas, alors il n'y a pas de véritable problème ! Tu auras ton enfant et tu vas vraiment l'aimer, je sais que ton coeur est grand pour aimer beaucoup autant de monde Pierre. Je ne suis pas inquiète, tu vas finir par vivre avec, puis à t'en accomoder. J'ai confiance.
- Oui, je vais finir par y arriver. Après tout, ça fait déjà longtemps que je te cotoies sans toutefois être malheureux parce que tu es avec David. Non, c'est un coup de blues à cause de la fatigue et du mariage, qui m'a rentré la vérité en pleine figure, mais en coup passé, ça va aller. Je te le promet Véro.
Véro n'ajouta rien, puis déposa un doux baiser sur les cheveux soyeux de Pierre. Il dessina alors un sourire sur ses lèvres, puis ferma les yeux. Véro le regarda et laissa venir à elle les plus beaux souvenirs qu'elle avait eu avec lui. Au bout d'un moment, ils s'endormirent.


Au même moment, Jessy et Chuck étaient les rois de la piste de danse. Ils s'amusaient vraiment beaucoup et étaient très doués en la matière. Cela leur avait arrivé de se mettre à danser au milieu du salon à la simple entente d'une musique entrainante. Cela leur servait maintenant, au milieu de tous les invités. Ils s'amusaient à attirer un peu l'attention sur eux et parfois, il réussissait à tout oublier, à voir que la beauté de la fête. Enchaînant, valse, slow, rock et bien d'autres danses. Ils se sentaient bien et étaient très en forme, ils respiraient la joie de vivre. Tout en la faisant virevolter, Chuck pensait à sa Jessy et était content de l'avoir rencontré et surtout qu'elle soit revenu dans le coin. Lui-même était revenu de France et ne s'ennuyait pas du tout de ce pays, il avait aimé y vivre, mais il s'était d'avantage ennuyé de sa vie ici. Il était fier de ses choix, car évidemment, sa mère l'avait consulté plusieurs fois pour savoir s'il avait envie de trouver un moyen pour rester en France, peut-être chez des amis, mais Chuck n'avait rien dit, car il était plutôt content de revenir. Il s'était dit qu'il allait revenir et que si ça ne lui plaisait plus, qu'il allait toujours être temps de retouner en France un bon jour, mais il n'avait pas hésiter une seule seconde lorsqu'il avait reprit sa vie au Québec. Et là, avec Jessy, jamais il oserait repartir sans elle, où que se soit et même s'il était payer des million pour le faire. Il aimait trop sa Jessy pour envisager une vie sans elle, pour lui, c'était impossible. C'est pourquoi il était heureux de commencer une carrière en musique à ses côtés, alors qu'elle faisait de même avec son propre groupe. Il adorait les nouvelles chansons qu'ils avaient composés. David et Pierre se surpassaient en paroles et Jeff était surprenant en musique. Jeff... Que lui était-il arrivé à celui-la pour qu'il vire crapaud à se point ? Il était devenu complètement fou de rage contre Seb, pourtant il n'avait rien fait qui poussait une telle attitude. Chuck ne comprenait pas le comportement de son ami, mais se doutait qu'il n'avait pas vraiment voulu lui faire du mal, que c'était qu'il avait besoin de sortir sa colère, mais qu'il n'avait pas trouvé le bon moyen pour le faire. Peut-être que des cours de boxe pourraient régler le problème, se dit-il en rigolant. Chuck regardait toujours Jessy, il l'aimait juste à la regarder. La tenir dans ses bras le rendait merveilleusement bien, c'est comme si rien de mal pouvait atteindre son coeur si Jessy était là pour l'aimer.
- Je t'aime mon amour, dit Jessy avant d'embrasser Charles.
- Moi aussi je t'aime. Un jour faudra que je découvre comment tu as fait pour m'envoûter à ce point. Peut-être es-tu une déesse ?
- Peu importe comment, l'important c'est qu'on s'aime maintenant et demain et jusqu'à notre mort et même après s'il faut !
- Ça me convient. Je jure de t'aimer jusqu'à la fin des temps, pour le meilleur et pour le pire. Même si on n'est pas marié ou sur le point de le faire, j'arrive aisément à dire ces mots, car je les pense vraiment. Je ne vois pas la différence que ça ferait si je te le disais lors du mariage, car ça l'a toujours été ça pour moi. Je te veux pour l'éternité et sans toi, je ne serai plus rien.
Jessy sourit et l'embrassa à nouveau avant qu'il recommence à la faire tournoyer.

Géraldine ne comprenait pas pourquoi Sébastien avait insisté pour venir avec les parents de Véro à la recherche de Jeff. Peut-être se sentait-il coupable de quelque chose, peut-être n'est-il pas si innocent qu'elle le croyait, dans cette histoire. Ou peut-être était-ce une simple marque d'amitié. Après tout, elle aurait sûrement fait pareil à sa place, car malgré sa colère contre Jeff, elle s'inquiètait quand même de son sort. Et s'il lui était arrivé malheur, peut-être se le pardonneraient-ils jamais de n'avoir rien pu faire pour lui. Géraldine ne cessait de resasser ses interrogations. Elle savait que ça ne changeait rien à la situation, mais elle cherchait à comprendre. Elle ne comprenait pas plus pourquoi David était venu avec eux. D'abord, c'était son mariage qu'il célèbrait et en plus, selon les dires de Seb, c'était à David qu'il en voulait vraiment, pas à Seb. Comment pouvait-il avoir envie de retrouver le gars qui le déteste plus que n'importe qui. Et pourquoi le déteste-t-il ? À cause de son amour pour Véro. C'est ridicule ! Peut-être qu'elle peut comprendre que David a beaucoup nuit Véro dans sa jeunesse, qu'elle a peut-être pleuré à cause de lui lorsqu'elle était jeune, mais il était évident qu'il avait changé. Pourquoi est-ce que Jeff refusait de voir tout ça, de voir que David était le meilleur mari que Véro aurait jamais pu avoir, qu'elle était heureuse avec lui ? Géraldine les admirait beaucoup, car juste à les regarder, on pouvait deviné qu'ils transpiraient l'amour ces deux-là. Qu'ils étaient unis, pas que par une alliance, mais par le sang, par l'amour et par l'esprit. Même les épreuves qu'ils ont dû surpasser n'a pas été suffisant pour juste ébranler leur confiance. Bien sûr, ils ont dû douté un instant, mais ils ne devaient pas douter longtemps de l'amour qu'ils ressentaient pour l'autre. Jeff saurait-il l'accepter un jour ? Géraldine ne savait pas, mais l'espérait vraiment. Maintenant, elle regadait Seb, il était bien silencieux. Il devait se poser des questions lui aussi, il devait essayer de comprendre ce qui s'était passé. Géraldine ne savait pas, elle n'arrivait pas toujours à deviner les pensées de son amour, parfois elle y arrivait, mais plus souvent, elle restait ignorante de ses véritables pensées. À moins qu'elle le questionne. Tant qu'à David et les parents de Véro, ils essayaient tous les trois de trouver un endroit où il pouvait être allé. Bien sûr, ils étaient aller vérifié dans sa chambre, mais il n'y était pas et chez Jessica aussi, mais il n'y était pas non plus. Ils essayaient de penser comme Jeff aurait pu le faire, mais cela s'avèrait négatif. À mesure qu'ils marchaient ou qu'ils roulaient, l'inquiètude augmentait toujours. Mais où pouvait-il être passé ? Ils savaient tous d'instinct qu'ils ne le retrouveraient pas ce soir, mais ils espèraient quand même, au cas où. Pendant plus d'une heure, ils firent tous les coins, en passant par le parc, le gym, le quartier de Jessica et celui où David habitait avec Véro, au cas où il aurait voulu les attendre.
- Il ne peut tout de même pas être disparu, dit monsieur Stinco découragé, alors qu'ils descendait les escaliers de l'appartement de sa fille.
- Si vous voulez mon avis, il s'est trouvé un endroit où passer la nuit loin d'ici, afin d'être tout seul. Il doit avoir besoin de réfléchir, dit David.
- Tu as raison, approuva madame Stinco. De plus, il faudrait peut-être retourner à la réception. Après tout, c'est ton mariage mon beau David, il ne faudrait pas que tu le rates.
- Ouais, on ferait mieux de rentrer, approuva Seb.
- Tu sais David, on est vraiment désolé que Jeff ne t'accepte pas dans la famille, dit monsieur Stinco. Il faut pas que tu crois que nous pensions pareil, on trouve que tu es le gendre parfait et que tu vas être à la hauteur pour rendre heureuse notre fille, on l'a vu assez vite. C'est dommage que Jeff n'ait pas remarqué cela.
- Oh c'est sûr. Mais ce qui me désole le plus, c'est qu'il se fasse du mal pour ça, répliqua David. C'est mon ami et j'aimerais avoir sa confiance, mais j'aimerais surtout qu'il aille bien et qu'il ne se fasse pas de mal en gardant une haine contre moi.
- Nous comprenons, dit madame Stinco. Nous comprenons.
- Bon, allez, on y va, dit monsieur Stinco, en démarrant sa voiture.
Finalement, ils en virent à la conclusion qu'ils étaient mieux pour eux de retourner à la réception. Durant le trajet du retour, monsieur Stinco avait dit qu'ils n'avaient plus le droit d'avoir des têtes triste, car cela était trop sombre pour une journée aussi pure qu'un mariage. Alors il commença à chanter, puis David enchaîna avec un rigodon, puis tout le monde retrouva le sourire, tout en gardant une petite boule sur le coeur. David était le mieux portant, car la joie de retrouver son épouse était encore plus grande que la tristesse qu'il éprouvait pour Jeff. Il était hâtif de la retrouver, il s'ennuyait déjà d'elle. Tous savaient qu'ils avaient droit d'être heureux, mais ils ne pouvaient tout effacer.