The time of a life
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Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour

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Véro
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Véro


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Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour Empty
MessageSujet: Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour   Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour EmptyMer 16 Mai 2007 - 23:32

Épisode 40...On naît tous pour mourir un jour


Jessy et Chuck avaient fait la grasse matinée, après tout, ils s'étaient épuisés la veille à faire quelques folies qu'ils n'étaient pas habitués de faire. Ils n'avaient pas envie de faire grand chose, après tout, la journée étaient bien avancée et ils n'auraient pas le temps de faire grand chose.
- Et si on commençait par manger ? Demanda Jessy alors qu'ils essayaient de trouver quelque chose à faire pour le reste de la journée.
- Ouais.
- Ça va nous éclaircir les idées. Je dois dire que je me sens comme si mon cerveau avait prit des vacances pendant bien longtemps et qu'il n'était pas prêt à se remettre à travailler maintenant.
- Wow les belles métaphores à matin. C'est la preuve que ton cerveau fonctionne quand même.
- Ouais, vu de même. Sauf qu'on n'est plus le matin, mon beau Charles.
- Ah non ? Il est quelle heure ?
- Bah... il est 2 heures, dit Jessy en s'étirant pour regarder sur le cadran.
- Bon t'as raison. Allons manger. J'ai terriblement faim et tout le monde sait que la chose la plus importante dans une journée, c'est de bien se nourir. Alors, faisons ça.
- Mais j'ai pas le goût de me lever...
- Parfait ! Alors attends ici, je vais nous chercher quelque chose.
- Ben non... je vais me lever.
- Non, attends ici. Allez, je ne serai pas trop long et ça me fait plaisir de faire ça pour toi.
- Peut-être, mais ça me fait sentir paresseuse.
- Tu sais bien que tu n'es pas paresseuse ! Après tout, ça ne nous arrive pas si souvent de profiter du temps comme ça. Allez, laisse-moi faire. Pour une fois que je me montre gentil, tu devrais en profiter.
- De quoi pour une fois ? Ça t'arrive souvent !
- Ah si tu le dis. Mais une fois de plus ne fera de tord à personne.
Sur ces mots, Chuck alla à la cuisine et remarqua un petit livret sur le comptoir des Deschênes. Il le prit et remarqua que c'était un guide des aliments. Cela ressemblait au genre de choses que les gens anorexiques utilisaient pour manger le moins de calories possible. Chuck se demanda si sa Jessy avait toujours des problèmes avec son poids. Il se promit alors d'apporter des aliments hyper caloriques et il allait observer sa réaction. Il était vrai que Jessy avait perdu un peu de poids depuis la fin de l'année scolaire, mais Charle ne s'en était pas inquiété. Après tout, pratiquement tout le monde avait perdu un peu de poids avec l'arrivée de l'été. Ils faisaient tous un peu plus d'exercices et mangeaient un peu moins. Mais si Jessy avait perdu du poids parce que sa maladie la rattrapait, Chuck ne se le pardonnerait jamais. Après tout, il s'était promit de la surveiller de près, il ne voulait tellement pas la perdre qu'il devait tout faire en son pouvoir pour l'aider. Il le savait, il allait également la complimenté sur sa beauté. Après tout, il était vrai que Jessy était magnifique aux yeux de Chuck, même parfaite. Il ne comprenait pas comment une fille pouvait se trouver trop grosse alors qu'elle avait déjà une taille de guêpe. C'était une maladie après tout... Il remonta avec un cabaret plein de cochonneries, c'était déjà bien qu'il y en ait dans la maison, et il souria en voyant Jessy qui somnolait assise sur le lit.
- Pourquoi t'apportes des chips, du chocolats... enfin des trucs hyper gras ? Tu veux nous tuer ! On vient de se lever, dit-elle en voyant le plateau.
- Faut combattre le feu par le feu. Ça va nous remettre d'aplomb et nous redonner toute l'énergie dont on a besoin. Et puis, on est bien jeune, il faut en profiter alors que notre estomac accepte encore ça.
- Je ne sais pas...
- Allons, c'est pas grâve. Ce n'est pas comme si on mangeait tout ça à tous les jours !
- Ouais, t'as raison !
- Et puis, on peut bien se le permettre, on est tellement beau !
- Quel est le lien ?
- Je ne sais pas. C'était une façon détourné pour te dire que t'es belle. Il y a aussi que ça me prenait une raison de plus pour te convaincre. Et puis c'est vrai, on est beau ! Non ?
- Oui, tout à fait. De vrais dieus de la beauté !
- Je suis content de te l'entendre dire. Tu ne pouvais pas dire plus vrai en parlant de nous. Et puis, juste toi, t'es vraiment la plus belle du monde entier ! T'es parfaite !
- Merci. Que me vaux ces compliments ?
- Bah je t'ai vu, je l'ai pensé et je te l'ai dit. Bon et si on mangeait !
- Viens un peu par ici, toi !
- Oui mademoiselle ! S'exclama-t-il avant de se jeter sur le lit après avoir déposé le cabaret.
Il chatouilla Jessy et l'embrassa. Il était content de voir qu'il avait eu peur pour rien. Jessy n'était pas retombé dans cette maladie, l'anorexie n'existait plus dans leur vocabulaire. Ils pourraient vivre le parfait bonheur !

Pierre avait été forcé de sortir alors que l'état de Marie n'allait pas pour le mieux. Elle s'était évanouie quelques secondes après que Pierre lui ait dit ces doux mots qui avaient résonné à son oreille : "Je t'aime." Pierre avait tellement peur que se soit les derniers mots qu'il ait prononcé de sa voix pour sa Marie. Il finissait pas reprendre le dessus de ses émotions lorsqu'il pensait qu'au moins, elle saurait qu'il l'aimait. Pierre était content de l'avoir vu, mais d'un autre côté, il avait de plus en plus peur et était terriblement inquiet. Cela faisait déjà une heure qu'il attendait depuis qu'on l'avait obligé à sortir de la salle. Entre temps, ses parents et ses beaux parents étaient arrivés. Pierre trouvait que ça faisait beaucoup trop de monde inquiet alors que personne ne savait ce qui allait se passer et pourquoi il y avait des complications. En fait, une femme était venue expliquer sommairement la situation, mais personne n'avait comprit, c'était un peu compliqué qu'elle avait fini par dire. Elle avait affirmé que tout se déroulait comme prévu et que si cela continuait comme ça, ils verraient une Marie en forme dans peu de temps et un beau bébé en santé. L'infirmière affirma que le médecin faisait tout en son pouvoir pour que tout fonctionne et que Marie ne souffre pas, alors ils l'avaient endormi. Ils allaient donc l'ouvrir pour sortir le bébé avant qu'il ne meure dans son ventre. Elle les assura que dès que se serait terminé, ils seraient au courant de tout.
- C'est facile à dire pour eux que tout se passe comme prévu, dit alors madame Desrosiers. Seulement, on ne sait pas dans quel état on retrouvera ma fille ! Elle sera peut-être paralysé, ça s'est déjà vu.
- Et le bébé, renchérit madame Bouvier. S'il fallait qu'il décède, Marie ne s'en remetterait jamais. Pierre non plus.
Les femmes pleuraient et les hommes gardaient le silence, ne sachant pas comment exprimer leurs émotions. David frottait frénétiquement le dos de Véro et elle, elle caressait les cheveux de Pierre qui avait déposé sa tête sur l'épaule de son amie. Elle lui chuchotait parfois que tout irait bien, que l'infirmière semblait confiante et que Marie était forte. Pierre ne disait rien, il se concentrait pour faire taire ses pensées, il essayait de se calmer, de se reposer, de seulement écouter la voix mélodieuse de son amie. Il se concentrait que sur la douceur que Véro lui apportait, essayant d'oublier où il était et ce qu'il vivait. Ses yeux étaient fermés et ses larmes s'étaient assèchés. Au bout de trente minutes, il dormait sur l'épaule de Véro, celle qu'il aimait vraiment. Ses parents n'avaient alors rien dit, se disant que cela lui ferait du bien et probablement moins de mal que s'il serait resté éveillé à se tourmenter toute la nuit. Véro était contente que Pierre se soit endormie, elle savait entre autre pourquoi il était si tourmenté et se doutait que se devait être épouvantable à supporter dans une telle situation.
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MessageSujet: Re: Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour   Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour EmptyMer 16 Mai 2007 - 23:32

- Véro, murmura David.
- Quoi ?
- Je ne veux pas que ma soeur nous quitte maintenant.
- Allons mon beau David, ta soeur est forte. Elle a réussi à t'endurer si longtemps, rien ne lui fait peur maintenant. Tu verras, elle va s'en sortir.
- Ce n'était pas assez que je passe près de te perdre, il fallait qu'ils lancent une dure épreuve à ma Marie. C'est moi qui fait toujours le con et c'est vous qui en payez.
- Allons David, tu ne vas pas commencer aussi à mettre tout ça sur ta faute !
- Désolé.
- Je comprend ta peine. Tu sais, j'ai si peur. J'aimerais tant être à sa place, elle ne mérite pas ça.
- Personne ne le mérite les enfants, dit alors monsieur Desrosiers. Arrêtez de vous blâmer ! Elle est là, elle vit ça, rien ni personne n'est responsable de tout ça. Écoutez-moi bien, vous n'y êtes pour rien ! C'est trop facile de dire que c'est de notre faute, mais on ne peut rien faire. Il faut attendre, juste attendre. Vous pouvez pleurer, vous inquiétez, mais ne vous en voulez pas pour des choses qui n'ont aucun lien avec vous.
- Tu as raison papa, on est désolé, dit alors David.
- C'est seulement que vous allez vous rendre malade à force de tout mettre sur vos épaules, ajouta monsieur Desrosiers. Et ne parlez pas trop fort, Pierre dort et ça va lui faire du bien. Ce n'est pas facile pour lui.
Véro et David acquièscèrent en silence. Après tout, il avait raison. Seulement, ils se sentaient si impuissants face à la situation que cela les démolissaient. Ils ne savaient plus quoi penser, quoi faire, ils avaient juste envie de voir une infirmière pousser les portes et leur dire que tout allait bien. Que Marie avait eu un beau bébé et que le lendemain, tout irait comme prévu. Ils iraient à leur voyage de noce, Pierre serait si heureux de voir son bébé qu'il ne voudrait plus le quitter et les grand-parents commenceraient à compétitionner côté cadeaux. Ils attendirent très longtemps avant que le médecin sorte lui-même et vienne rencontrer la petite fille.
- Monsieur, j'imagine que c'est vous le père, dit-il en s'adressant à Pierre.
- Oui, oui. Qui a-t-il ? Marie va bien ?
- Marie, oui. Très bien. Il faudra lui laisser une semaine ou deux pour qu'elle se rétablisse, mais tout est sous contrôle, répondit-il avec un calme surprenant.
- Et le bébé ? Demanda madame Desrosiers.
- Et bien, le bébé n'est pas tiré d'affaire, répliqua le docteur. Nous l'avons placé sous incubateur, mais nous craignons vraiment pour sa vie. De plus, s'il survie, il aura peut-être des problèmes de santé mental dû au manque d'oxygène au cerveau.
- Pourquoi ? Demanda Pierre.
- L'opération a duré un peu trop longtemps et c'est également parce que la mère est arrivée un peu tard à l'hôpital. Votre bébé a manqué d'air, il a resté trop longtemps sans air dans le ventre de madame Bouvier.
- Mademoiselle Desrosiers, corrigea le père de Marie.
- Oui, et bien, nous allons tout faire pour que cette petite fille s'en sorte, mais nous ne pouvons vous confirmer quelque chose maintenant. Le temps nous le dira. Pendant ce temps, je vous conseille de rentrer chez vous, il est tard et nous allons garder le bébé et la mère à l'hôpital sous surveillance. Votre présence sera inutile ici.
- Je ne pourrais pas voir Marie ? Demanda Pierre.
- Non, elle dort à l'instant. Elle est sous l'effet de calmant, ce qui fait qu'elle n'est pas en position de discuter et d'être en contact. Pas maintenant, elle est trop faible encore. Vous pourrez probablement venir la visiter demain et puis, vous pourrez lui apporter des vêtements et des effets personnels, dit le médecin. Je dois repartir, bonne fin de soirée et je vous le promet, je ferai tout ce que je peux pour votre petite famille.
Ils se regardèrent un moment sans rien dire. Tout le monde se sentait bizarre. Après tout, l'on parlait d'un bébé nouveau que l'on n'avait jamais vu, mais qu'il était de la famille. Que se bébé allait peut-être avoir des problèmes. Une petite fille. Pierre souriait en pensant à cette nouvelle, Marie avait gagné, elle avait toujours dit qu'elle aurait une fille alors que lui se disait qu'il aurait un garçon. Peut-être que c'était un sixième sens chez la mère qui lui permettait de deviner quel était le sexe de l'enfant qu'elle portait.
- Ça va aller ? Demanda finalement Véro un peu plus pour elle que pour les autres.
- Oui, affirma Pierre. Marie va bien, c'est une bonne nouvelle. Nous devrions rentrer maintenant, je suis fatigué.
- Veux-tu que David te ramène ? Demanda Véro. Je vous suivrais et le ramènerait après, ça t'éviterait de conduire.
- Non, ça va aller, affirma Pierre. Je vais aller dormir en arrivant chez moi pour être en forme afin de revenir tôt demain matin. Et je me sens assez bien pour rentrer seul.
- Nous devrions peut-être annuler notre voyage, dit alors Véro.
- Non, ne faites surtout pas ça ! S'exclama Pierre. Allez-y, je vous tiendrez au courant, promis, mais vous n'avez pas le droit d'arrêter de vivre pour ça. La Terre continue de tourner, nous ne pouvons rien y faire.
- Il a raison, affirma madame Desrosiers. Vous êtes de jeunes mariés, vous avez droit à vos vacances. Et le médecin l'a affirmé, ne ne pourrions pas être utile, il suffit d'attendre pour savoir comment notre bébé va s'en sortir. Allez mes enfants, rentrez pour être en forme demain.
- Oui, bon, je ne sais pas si je passerai de si belle vacance si je sais que Marie et ma nièce sont à l'hôpital, dit alors David. Enfin, avec Véro, c'est certain, mais je vais m'inquiéter tout le séjour.
- Allons, elle a raison, il ne faut pas s'arrêter de vivre pour ça. Et puis, je serai là, je vais m'en occupai et vous transmettre les nouvelles par message texte, dit alors Pierre.
Tout le monde repartit alors chez eux. Ils décidèrent tous d'aller dormir, même David et Véro, ils n'avaient plus du tout le coeur à la fête.

Au même moment, Jessica appelait Matt pour lui dire comment s'était passé sa discussion avec Jeff.
- Salut ma belle ! Ça va ? Demanda-t-il.
- Oui, à merveille. Je ne croyais pas que se serait aussi facile de rompre avec Jeff. Il la prit correctement et il n'a pas été fâché, même qu'il s'en doutait. Enfin, on est d'accord pour rester amis et il va se rattrapper auprès des autres.
- C'est une bonne nouvelle. Et nous deux, ça s'annonce quand ?
- Bah je ne sais pas. Mais j'y ai réfléchit et je me suis dis que nous devrions faire les choses dans le bon ordre. C'est-à-dire, on va se fréquenter un peu, apprendre à se connaître mieux et après, on annoncera tout de manière plus officiel. Je ne veux rien gâcher cette fois-ci, alors prenons le temps qu'il faut pour se connaître.
- Je suis d'accord. Après tout, on aura bien du temps pour crier au-dessus des toits que nous nous aimons. Alors, on aura qu'à aller au cinéma. Demain soir, ça t'irait ?
- Demain... Ah oui, pourquoi pas.
- Je passerai te chercher vers 3h30. On prendra une marche, puis on ira manger au restaurant. Après, on ira voir je ne sais pas trop quel film, mais au moins, on va avoir le temps de discuter. De plus, ça va nous laisser le reste de la journée pour nous remettre de cette soirée.
- C'est une merveilleuse idée ! Affirma Jessica. Je serai prête à 3h30 demain après-midi, promis. J'ai tellement hâte de te revoir, je m'ennuie déjà.
- Moi de même. J'aimerais que tu sois avec moi, je me sens seul dans ma chambre d'hôtel.
- Oui, mais il faut faire ce qu'il faut. Après tout, ce n'est pas une nuit qui va nous empêcher de vivre.
- Non, c'est vrai. Ah et j'ai vu Jessy et Chuck tantôt.
- Ah oui ?
- Bah ouais. Ils étaient assis dans un parc. Enfin, je les ai vu et je suis allé leur parler. Je leurs ai dit que Jeff était revenu, ils semblaient soulagé. Et je le suis aussi, surtout de savoir qu'il ne t'a pas fait de mal.
- Oh non. Il n'aurait jamais osé me faire du mal ! Jamais. Je m'attendais à ce qu'il cri, mais pas à ce qu'il soit violent avec moi. Je n'avais aucune crainte de ce côté là. Jeff n'est pas méchant, encore moins avec moi. Il peut perdre patience, être un peu jaloux, faire le party tout le temps, mais il n'est pas violent ! Ça c'est certain.
- Et tu crois qu'il va se trouver une autre fille bientôt où il va avoir de la difficulté à vivre votre séparation ?
- Ah Jeff est irrésistible, il va s'en trouver une autre ! Je ne sais pas quand, mais je ne suis pas inquiète.
- Ouais. Surtout qu'il va devenir guitariste professionnel !
- Sûrement. Je n'en doute pas vraiment. Surtout si tu es leur gérant, tu vas les amener loin. Pour ce qu'il est du talent, Simple Plan en a vraiment beaucoup !
- C'est vrai. Quand je les ai entendu, je n'ai pas hésité une seconde. Ils ont de l'avenir.
- Bon Matt, c'est bien beau tout ça, mais on aura le temps de s'en reparler demain. Pour l'instant, il se fait tard et je suis fatiguée. Je voulais t'appeler avant d'aller dormir, mais mes yeux commencent à fermer tout seul.
- Tu es très raisonnable. Moi aussi je m'endors un peu. Alors bonne nuit ma belle Jeff et à demain.
- Oui, bonne nuit.
Ils raccrochèrent content de ce qui s'était passé. Jessica aimait de plus en plus Matt. Juste le son de sa voix avait réussit à la faire sourire, juste le fait qu'il lui dise bonne nuit l'avait fait rougir. Elle aimait beaucoup ce jeune homme et elle attendrait avec impatience le moment où il viendrait la chercher. Elle prendrait soin de choisir ses plus beaux vêtements et de bien se peigner pour lui. Elle voulait lui faire plaisir, mais cela lui ferait passer le temps plus vite également. Elle appelerait peut-être Véro et David pour leur souhaiter bon voyage. Enfin, elle ferait tout pour que le temps passe plus vite.
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MessageSujet: Re: Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour   Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour EmptyMer 16 Mai 2007 - 23:33

Véro et David dormirent jusqu'à tard dans l'avant-midi. Plus par fatigue que par envie, car lorsqu'ils ouvrèrent les yeux, ils paniquèrent en voyant l'heure qu'il était. Ils ne savaient pas trop s'ils auraient le temps d'aller à l'hôpital, de terminer leur bagage et de vérifier si Jeff serait revenu. Il leur semblait que le temps avait passé bien trop vite et que celui qui restait avant leur départ allait faire de même. David et Véro s'habillèrent très rapidement et allèrent déjeuner sans trop d'entrain. Finalement, Véro prit quelques minutes pour appeler Pierre.
- Salut mon beau Pierre ! S'exclama Véro. Ça va ?
- Ça pourrait aller mieux. Enfin, tu as l'air de bonne humeur, quoi qu'on voit ton inquiètude. Mais je te rassure, Marie va bien ! Je suis allée la voir tout à l'heure. Elle était réveillée et bien comme d'habitude. Elle s'est mise à chialer après les infirmières et elle riait de bon entrain quand je lui ai raconté que David s'était endormie la veille et qu'il avait renversé tout son café froid sur lui. Elle a trouvé ça drôle.
- Et le bébé ? Elle a dû s'en inquiéter...
- Bah Marie n'a aucun souvenir du bébé. Je ne sais pas, le médecin dit que c'est dû à un traumatisme crânier, que ça va revenir correct au bout d'un certain temps. Il ne faut juste pas lui en parler pour le moment et essayer de la distraire un peu, expliqua Pierre.
- Oui, mais as-tu des nouvelles de ta fille ?
- J'ai vu le médecin, il m'a dit que Marie pourrait probablement sortir au courant de la semaine, dit-il en ignorant la question de Véro à propos du bébé.
- Es-tu avec Marie là ?
- Non. Elle dort, je ne peux pas rester avec elle.
- Alors pourquoi évites-tu de parler du bébé ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Il n'est pas mort toujours !
- Bah non. On a juste la confirmation que le bébé aura des troubles mentaux toute sa vie. Ça force s'il pourra parler ou encore marcher.
- Oh non. C'est dont ben triste !
- Ouais, bah disons que c'est si elle survit. Je n'espèrerais pas trop pour ça.
- T'es sérieux ? S'exclama Véro. C'est trop cruelle la vie ! Un si petit bébé ne peut pas mourir. Oh non, dit-elle en pleurant.
- Voyons Véro, pleure pas. Marie est en vie, c'est toujours ça. Et crois-tu vraiment qu'elle serait heureuse toi ? Demanda Pierre. Je sais, je peux parraître cruel, mais je ne crois pas que se serait mieux qu'elle reste en vie. On aurait tellement de supervision à faire, on n'aurait plus de temps pour nous. Et elle serait triste de ne pas être comme les autres. On aurait toujours peur de la perdre. C'est peut-être con de penser comme ça, mais peut-être est-il mieux de faire son deuil maintenant que dans 4 ou 6 ans.
- Je comprend, mais c'est tout un choc.
- Oui. Et Marie ne pourra plus avoir d'enfants, selon les médecins...
- Merde Pierre ! Toi qui voulait tant fonder une belle famille. Je sais, tu n'étais pas prêt maintenant, mais tu m'en as si souvent parlé, tu voulais plein de petits enfants !
- Je sais, mais qu'est-ce que je peux y faire ? Dit-il en haussant la voix.
- Calme-toi Pierre... Je sais, c'est pas facile. Je suis désolée. Si tu veux, je passe te voir à l'hôpital ! Il faut juste que l'on termine nos bagages.
- Je vais venir moi... À moins que ça dérange ?
- Oh non. C'est que je croyais que tu retournerais voir Marie...
- Je ne peux pas. Je vais juste pouvoir ce soir et vous serez en route vers l'aéroport. Pour le moment, j'ai du temps en masse à tuer et je ne préfère pas être tout seul.
- Oh je comprend. Écoute, tu es le bienvenue chez nous tout le temps. On va être ici une bonne partie de la journée. On doit faire nos valises. Veux-tu que je dise tout ça à David ?
- Non. Je le ferai moi-même quand je le verrai. C'est sa soeur, il pourrait mal le prendre.
- Et toi, c'est ta blonde et tu sembles bien t'en tirer...
- Ouin, dit-il à voix basse.
- Bon, alors, viens quand tu veux ! Dit Véro, qui essayait de retrouver son enthousiasme pour montrer le bon exemple à Pierre. Et fais attention à toi mon beau Pierre !
- Toi aussi, ma belle Véro ! Dit-il avant de raccrocher.
Véro alla ensuite aider David à ranger les dernières choses dans les grandes valises noires qu'ils avaient eut en cadeau de mariage de la part de la mère adoptive de Stacy.
- J'ai quand même hâte d'y être, dit alors David.
- Moi aussi Dav. C'est certain, mais le coeur n'y sera pas complètement.
- Je sais, mais on fera des efforts, ma belle. Il ne faut pas gâcher nos vacances pour tout ça. En plus, le médecin l'a dit, Marie va bien aller et le bébé aussi ! Ils vont s'en sortir, même si on est loin d'eux. Pierre va veiller sur ses deux femmes ! J'ai confiance en mon ami.
Véro ne dit rien, elle aimerait tellement croire que tout irait bien. Seulement, elle savait que si Pierre avait le choix entre garder le bébé ou le laisser mourir, il le laisserait mourir. Pierre ne se batterait pas pour la survie de sa fille, il avait été clair sur le sujet d'une certaine façon. Il n'osait même pas parlé d'elle, il évitait toujours le sujet et même la veille, il ne s'était jamais informé sur le bébé. Il n'en avait même pas fait mention. Et Marie ? Véro redoutait le moment où elle se souviendrait de tout et réaliserait que sa fille ne sera pas normale ou encore qu'elle sera morte. Va-t-elle s'en sortir ? Et va-t-elle accepté l'idée de ne plus jamais avoir d'enfant ? Véro savait que si c'était elle qui n'avait plus la capacité de faire des enfants, elle s'en voudrait et aurait beaucoup de peine.
- À quoi tu penses ? Demanda David, alors qu'il mettait les dernières vêtements dans sa valise.
- À tout plein de trucs. Spécifiquement à Pierre...
- Pierre ?
- Oui. Ça me fait de la peine pour lui. Je sais à quel point c'était important d'avoir des enfants et combien il tient à Marie.
- Écoute Véro, je ne veux pas être méchant, mais je n'ai jamais cru en l'amour que Pierre prétend avoir pour Marie. Je les ai laissé faire par respect pour eux, mais je n'y crois pas une seconde ! Tu sais, lorsque je t'avais dit que si ces deux-là ça se pouvait, c'était que la neige mauve existait aussi, ben c'est encore ça. Tu sais, Pierre ne l'aime pas vraiment, avouons-le franchement.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Il t'aime toi ! Non de dieu, ne me fais pas croire que tu ne l'as pas remarqué. Je me souviens quelle tête il avait alors que tu venais de le laisser et qu'il était venu me voir. C'est pour ça que je ne le croyais pas trop quand je l'ai vu embrassé Marie. Je lui ai donné le bénéfice du doute, mais maintenant ça se confirme de plus en plus, Pierre est toujours amoureux de toi. Il s'est inventé un amour avec Marie, mais c'était seulement dans le but de t'oublier.
- Oh David, ne dit pas n'importe quoi ! Ça doit être la fatigue, l'inquiètude et la tristesse qui te font dire des trucs pareils.
- Non, Véro. Je suis sérieux. Et si je te dis ça, c'est que je veux que tu te surveilles. Que tu fasses attention pour ne pas le blesser, mais en même temps, ne le laisse pas te sauter dessus !
- Je ne ferai jamais ça Dav ! C'est toi que j'aime, voyons. Bon, cessons d'en parler, je crois qu'il est arrivé, j'ai entendu un bruit de portière.
Effectivement, Pierre venait d'arriver dans la cours. Il monta tranquillement les escaliers et fut content de se faire accueuillir avec autant d'enthousiame par ses amis. Il n'avait pas trop envie de voir des faces d'enterrement, personne n'était mort après tout. Il avait juste envie d'un peu de réconfort et voulait se changer les idées, qui de mieux que David pour faire ça. Il savait que son ami finirait pas trouver quelque chose pour les faire rire. C'est pourquoi il expliqua sommairement la situation de Marie et effleura à peine celui du bébé, puis il enchaîna en disant qu'il n'était pas venu pour parler de ça.
- Écoutez, on pourrait en parler pendant des heures, mais je n'ai pas le goût de faire ça, dit alors Pierre. Déjà qu'on m'en parle tout le temps à l'hôpital et que la moitié de mes pensées me ramènent toujours à la réalité. Je préfèrerais que vous soyez comme d'habitude. Et pour une fois, Dav, fais dont ton fou, ça pourrait me changer les idées.
- Ah je suis le roi pour ça ! S'exclama David. T'inquiète pas, on va pas ruminer des mauvais sentiments toute la journée. Pour le moment, amène tes fesses Rafiki et aide-nous à faire la vaisselle pour qu'on n'ait pas à la faire en revenant !
- Pas de problème ! Quoi que mieux que la vaisselle pour se changer les idées ! S'exclama Pierre, en riant. Ah et Peter Pan, ne t'avise jamais à recommencer à m'appeler Rafiki. Je ne suis pas un singe, c'est plutôt toi qui tiendrait bien ce rôle. Après tout, il était fou ce vieux sage !
- Ouais, mais David est loin d'être sage et de philosopher, dit alors Véro en rigolant.
- Ah je vous adore ! Dit David. C'est à croire que vous me trouvez stupide !
- Euh oui, c'est un peu ça, dit alors Pierre. Faut pas t'en vouloir, mais j'ai toujours été plus intelligent que toi. N'est-ce pas Véro ?
- Il a raison. Sauf que nous on t'aime comme ça. Ça prend bien un fou dans notre gang, sinon ça pourrait être ennuyant. Quoi que quand Pierre s'y met, il est très drôle. Mais vous l'êtes encore plus lorsque vous êtes ensemble. Ah et pis David, si je ne t'aimais pas, je ne serais pas avec toi.
- Bah à t'entendre parler, Pierre ferait un meilleur mari que moi, dit-il boudeur afin de rigoler un peu.
- Je n'ai pas dit ça ! S'exclama Véro. Voyons, tu es parfait comme mari. Je t'aime beaucoup. Bah oui, Pierre ferait un excellent mari, mais il n'est pas le mien puisque c'est toi que je veux, mon beau David. T'es pas d'accord mon Pierre ? David l'est parfait pour moi.
- Bien sûr, vous formez un couple exemplaire, dit alors Pierre. Je n'ai aucun doute là-dessus.
Pierre savait qu'il devait mentir pour rendre la justification de Véro plus crédible. Pierre haussa les épaules et se mit à rire.
- Quoi que non, finit-il par dire.
- Quoi ? Demanda David.
- Je ne crois pas que tu sois parfait pour Véro, répondit Pierre.
- Et pourquoi ? Demanda Véro, curieuse de savoir ce que Pierre allait répondre.
- Ah et bien parce que David, t'es pas assez musclé ! Véro me l'a toujours dit, elle aime les gars musclé. Faudra alors que tu te mettes à l'entraînement ! Je peux être ton coach personnel, mais faudra faire de quoi !
- Haha très drole, dit alors David. C'est vrai Véro que t'aimerais que je m'entraîne ?
- Ah bah oui, c'est sûr, dit alors Véro approuvant tout à fait ce que Pierre avait dit. Pas que je ne te trouve pas beau maintenant, c'est juste que ça te metterait en forme de t'entraîner avec Pierre. Il a eut une bonne idée.
- Si vous le dites. Bon, faudrait se brancher, la vaisselle ne se fait pas toute seule !
Ils firent tous la vaisselle sans trop d'entrain, mais plus par obligation.

Jeff se réveilla avec un doux sourire au visage. Il semblait que rien ne pouvait aller mal maintenant. Il se sentait mieux, il avait fait un ménage de sentiments la veille, il était maintenant prêt à vivre sa vie à fond. Il était de nouveau célibataire, tant pis, il pourrait fêter plus. La seule chose qui le tracassait vraiment, c'était sa soeur. Il ne l'avait jamais laissé tombé auparravant et maintenant, il l'avait fait le jour le plus important de sa vie. Il se leva et alla à la cuisine où il y trouva ses parents.
- Bonjour Jeff, dit alors monsieur Stinco d'un ton neutre.
- Ah Jeff, mais tu es revenu ! S'exclama sa mère.
- Oui, dit-il simplement. J'ai faim, je vais me prendre à déjeuner.
- Qu'est-ce qui t'a parit de ne pas venir au mariage de ta soeur ? Demanda son père. Elle était terriblement déçue. Tu ne crois pas que ce n'est pas très bien pour une jeune mariée de s'inquiéter pour son frère ?
- Je sais, j'ai été con. Je ne voulais pas lui faire de la peine, dit-il.
- Faudrait que tu ailles t'excuser avant qu'elle parte. Tu devrais même l'appeler après avoir déjeuner, dit alors madame Stinco. Je ne crois pas qu'elle soit fâché trop longtemps, seulement, elle était très inquiète.
- C'est beau là, je le sais ! Arrêtez de me rappeler tout ça, dit-il. Laissez tomber. Je crois que je le paye déjà assez comme ça, déjà que Jessica me laisse tomber, alors laissez-moi tranquille ce matin sur les leçons de morale.
- Pourquon on ne t'en ferait pas Jeff ? Demanda son père. Tu as été violent envers ton ami et tu te moques assez de David pour aller jusqu'à te moquer de ta soeur ! On t'a cherché hier nous.
- Pourquoi ?
- David s'inquiétait et savait que Véro avait beaucoup de peine pour toi. Il a proposé qu'on aille faire le tour du quartier pour aller te voir.
- Vous voulez vraiment me faire croire que c'est David qui a demandé à ce qu'on me cherche ?
- Oui. Et Sébastien était avec nous.
- Seb ? S'étonna-t-il. Je pensais qu'il m'en voudrait assez pour ne plus vouloir me parler.
- Et bien, ça bien l'air que lui, c'est un bon ami. Il ne laisse pas tomber ses amis pour des niaiseries, c'est un bon garçon lui aussi. Écoute Jeff, je ne veux pas savoir pourquoi tu as fait ça, je te conseille juste de réfléchir comme il se doit et de réparer les pots cassés, car si tu fais encore des conneries du genre, tu devras te chercher un autre endroit où rester.
- Ouais, ouais, répondit-il simplement.
Il se fit à déjeuner avant de remonter dans sa chambre. Il voulait bien appeler sa soeur, mais il se doutait qu'à cette heure-ci elle devait dormir après ce qu'elle aurait pu faire avec David. Après tout, il n'était pas obligé de l'appeler si tôt. Il alla alors prendre une douche, il se sentait un peu sale et il avait envie de se rafraîchir. Il faisait tellement chaud.
Lorsqu'il se décida finalement à appeler Véro, il était une heure de l'après-midi. Il se disait qu'il ne pouvait pas attendre plus longtemps, car elle finirait pas partir. Il ne se souvenait pas de l'heure que son avion partait. Lorsque l'on déccrocha, Jeff pu entendre des rires, il cru reconnaître Pierre parler en bruit de fond.
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MessageSujet: Re: Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour   Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour EmptyMer 16 Mai 2007 - 23:33

- Salut, dit David.
- Ah David. C'est Jeff...
- Oh non, pas toi ! S'exclama-t-il.
- C'est qui ? Cria Véro de la cuisine.
- C'est ton idiot de frère ! Répondit David. Que veux-tu ? Demanda-t-il à Jeff.
- Parler à Véro.
- Elle est un peu occupée. Elle joue aux cartes avec Pierre et elle gagne plus souvent qu'elle perd.
- Pierre ?
- Bah ouais. Il est venu nous rendre visite.
- Il n'est pas avec Marie ?
- Marie est à l'hôpital. Ah mais c'est vrai, tu ne pouvais pas savoir, tu avais disparu ! S'exclama-t-il.
- Haha très drôle. Sérieux, qu'est-ce qu'elle a ?
- Elle a eut un accouchement difficile... Elle doit se reposer tout simplement. Et puis, comment dire, son bébé est entre la vie et la mort.
- Sérieux ?
- Oui. Vraiment. C'est pas très drôle, j'ai vraiment beaucoup de peine pour ma soeur. Mais on ne peut pas être avec elle, on nous l'a interdit, elle doit dormir.
- Et Pierre réussit à rire avec tout ça ?
- Pierre est venu ici parce qu'il avait besoin de se changer les idées, répliqua David. Il se change les idées voilà tout. C'est déjà assez difficile pour lui comme ça, il ne doit pas s'appitoyer sur son sort tout l'après-midi. Puis, oui, il rit, mais on le voit bien, Véro et moi, que l'ambiance est tout de même triste et que parfois nos rires sonnent faux.
- Désolé.
- C'est plutôt à Véro et Pierre que tu devrais dire ça. À moi, je ne suis pas certain que se soit sincère !
- Bah sérieux Dav, je suis vraiment désolé. J'te déteste pas dans le fond. T'es mon ami, je t'apprécie ben, c'est juste que j'sais pas, j'aurais plus vu ma soeur avec un autre gars.
- Genre ?
- Je ne sais pas. Mais je croyais qu'elle regardait plus chez quelqu'un de sérieux.
- C'est peut-être que tu ne connais pas assez ta soeur pour dire ça. Ta soeur n'est pratiquement jamais sérieuse ! Ah bien sûr, elle l'est quand même, mais comme moi je peux l'être. On se ressemble beaucoup Jeff. J'ai changé, mais elle aussi. On est un peu différent du moment où on portait des couches tsé. C'est normal.
- Je sais.
- Ben prouve-le Jeff. J'attend juste ça. J'ai passé l'âge de faire des guerres de fusils à l'eau fack arrête de m'en vouloir pour des conneries. Tu n'arrêtes pas de dire que je suis jeune et con, mais à te regarder aller, t'es pire que moi.
- Peut-être.
- Non, pas peut-être, c'est bien ça. Bon, si tu veux parler à Véro, elle vient d'arriver.
- Hey Dav, je suis désolé pour hier.
- Moi je m'en fou ! Ça n'a pas gâché ma journée encore moins ma nuit. C'est ma femme qui a eu le plus de peine. Même Seb y s'en fou.
- Alors, c'est pas vrai ce que mon père a dit... que c'était toi qui était venu me chercher ?
- C'était vrai. Mais ne pense pas que je l'ai fait parce que, moi, je m'inquiètais. Je l'ai fait simplement pour Véro. Je suis ben content que tu sois revenu, ça enlève un problème sur les épaules de Véro, pour le reste bah je ne m'en occupe pas. Bon, je te la passe.
David donna le téléphone à Véro et retourna voir Pierre. Il allait lui faire un résumé sur la conversation. Véro discuta un bon moment avec son frère. Il lui expliqua combien il était désolé de ne pas être venu à son mariage. Il lui raconta comment Jessica l'avait laissé et Véro remarqua que la voix de son frère était tremblante à ce moment. Il se resaisit en disant que ça lui ferait plus de temps pour faire de la musique et s'amuser. Véro soupira et lui demanda de faire attention à lui, que c'était facile de tomber dans des mauvaises habitudes, mais difficiles de s'en détacher. Jeff lui promit qu'il allait tout faire pour réparer les erreurs qu'il avait fait. Que tout ça commençait par sa petite soeur qu'il aimait tant. Qu'après, il irait voir Seb et il espérait toujours que Davir finisse par le pardonner. Véro lui expliqua que David n'allait pas lui pardonner comme ça, qu'il avait trop été déçu de son comportement. Elle lui dit par contre qu'elle allait le pardonner et laisser faire tout ça. Elle lui dit combien elle était déçue que Jeff n'ait pas été présent à son mariage, mais qu'elle devait raccroché pour aller dire au revoir à Pierre avant qu'il parte et qu'eux-même parent pour aller prendre leur avion. Jeff n'éternisa pas la conversation et raccrocha, content de la conversation qu'il avait eu avec Véro.

Sébastien regardait par sa fenêtre le soleil se levé tranquillement dans le ciel. C'était si beau qu'il se demandait pourquoi il ne faisait pas ça plus souvent, regarder la beauté que la nature lui offrait. Il faisait chaud, les oiseaux chantaient, l'air était fraîche, tout était parfait. Sa Géraldine était endormie dans son lit et semblait très bien dormir. Elle était si belle. Juste sa Gege était un paysage magnique, personne ne pouvait l'égaler à ses yeux. Évidememnt, il y avait sûrement des filles plus belle qu'elle, mais pour Sébastien, c'était impossible. Celle qu'il aimait, c'était aussi celle qu'il trouvait la plus belle ça allait ensemble. Il en regardait d'autres filles, mais jamais elles ne lui faisaient autant d'effet que Géraldine alors qu'elle ne lui faisait qu'un simple sourire à son réveil.
- Tu es jolie Gege comme ça.
- Merci Seb. Qu'est-ce que tu fais ?
- Je regarde la vie défiler devant mes yeux. C'est beau tout ça, le paysage dehors, les gens qui marchent et qui respirent la joie.
- Wow. C'est inspirant.
- Bah ouais. M'essemble que si j'étais bon, je me metterais à peindre le paysage pour reproduire exactement cette magie sur papier. C'est dommage, je suis nul en dessin, dit-il.
- Pas moi. Faudrait bien que je prenne du temps pour peindre. J'aimais ça en France. Je ne suis pas une artiste peintre, mais je me débrouille assez.
- Ah je ne savais pas ça de toi !
- Je ne m'en vante pas vraiment. Je ne suis pas super douée non plus.
- Ça reste à voir. Si tu veux, aujourd'hui, on va acheter des trucs de peinture au centre commercial et tu t'y mets. Je suis curieux de voir ça si tu n'es pas super douée. Disons que ça m'étonnerait !
- Écoute, je ne dis pas non. J'aime vraiment ça.
- Alors, allons manger et on commence par aller acheter de quoi qui a de l'allure. Pour peindre, il faut bien de la peintures et des toiles et je suis désolé, mais je n'ai pas ça ici.
- N'en soit pas désolé, mais j'avoue que je suis contente que tu t'intéresses à ça.
- Bah je suis juste surpris de ne pas l'avoir appris avant que tu aimais dessiner. J'dois être aveugle.
- Ben non puisque je te dis que je n'en parle pas vraiment. Ça m'est même un peu sortit de l'esprit, la musique passe avant la peinture pour moi, même bien avant.
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MessageSujet: Re: Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour   Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour EmptyMer 16 Mai 2007 - 23:33

Sébastien lui sourit et la suivit à la cuisine où ils mangèrent du pain doré. Après avoir bien dégusté leur déjeuner, ils partirent en direction du centre d'achat où ils croisèrent Alison.
- Tiens, ça fait longtemps qu'on t'a pas vu AAAliSon ! S'exclama Géraldine en la voyant.
- Heureusement pour moi. Ce n'est pas un grand plaisir de voir des gens de piètre qualité trop souvent, répondit-elle.
- C'est de mon avis, c'est dommage qu'ils acceptent des gens comme toi dans cette ville. Car sans toi, se serait bien parfait ici, l'air serait plus pure, répliqua Géraldine.
- Et comment va Pierre ? Demanda Alison en ignorant la remarque.
- Il va bien, il attend avec impatience la naissance de son bébé, dit Sébastien. Ah et David et Véro se sont mariés juste hier.
- Quoi ! S'exclama Alison. Je n'étais même pas au courant.
- Crois-tu vraiment que l'on t'aurait invité ? Demanda Géraldine. C'est normal que tu n'aies pas été au courant, personne ne voulait te voir là.
- J'arrive pas à croire que David a fait ça, dit Alison pour elle-même.
- Et toi, j'imagine que tu es encore toute seule. Ce ne serait pas étonnant que personne ne veule de toi, dit alors Sébastien.
- Pourtant, Pierre a longtemps voulu de moi !
- Tu dis n'importe quoi Alison, dit alors Géraldine. Pierre n'a pas eu une seule pensée pour toi, jamais ! À part peut-être pour penser qu'il te déteste.
- Et de toute manière, il était avec quelqu'un pendant plusieurs années, dit alors Seb. Et je ne crois pas qu'il ait eu un doute entre toi et elle pendant ces années là. Oublie-le Pierre, il ne voudra JAMAIS de toi. Il est heureux comme ça. Et si jamais ça tournait mal avec Marie, il ne viendrait jamais te voir en premier.
- Avec qui il sortait ? Demanda-t-elle. N'essayez pas de m'inventer des trucs, Pierre n'a pas eu de blonde pendant bien longtemps. Tu sais, pendant tout le moment où tu étais avec Marie et bien après aussi... je comprend que ça n'est pas duré avec Marie, elle est stupide. Enfin, Pierre était souvent avec moi, je suis certaine qu'il m'aimait.
- Il était avec Véro, dit alors Géraldine.
- Et ça ne te concerne pas ! Ajouta Sébastien. La vie de Pierre ne te concerne pas une seconde et ne t'avise pas à essayer de l'avoir pour toi !
- Bon, c'est pas tout, mais moi et Seb avons des choses plus importantes à faire. Quoi que tout serait plus important que de parler avec toi. Alors, salut ! S'exclama Géraldine en tournant les talons, Seb à sa suite.
- Hey attendez ! S'exclama Alison. Je... je voulais m'excuser.
- Pourquoi ? Demanda Géraldine.
- Pour tout. Je réalise que j'ai vraiment été méchante, surtout envers vous... et toi, Géraldine. Je n'aurais pas dû jouer avec tes sentiments comme je l'ai fait. Je suis toute seule depuis un bon moment et je réalise que c'est triste de ne pas avoir d'amis, je veux dire des vrais. Je vous envie beaucoup...
- Ah pour ça, je te comprend ! S'exclama Géraldine. On vit tous le parfait amour, le bonheur est toujours présent à presque chaque journée. On va bientôt travailler sur notre album et faire des enregistrements ce qui va précéder une super tournée. Véro et David se sont mariés, le temps est à la fête. Et Marie aura bientôt son bébé... je comprend que tu nous envies. C'est pas donné à tout le monde d'être assez sympa pour avoir des amis en or.
- Ouais, c'est pas des chipies comme toi qui pourront avoir ça. Et ça me plait de t'entendre dire que ça te rend triste, peut-être vas-tu changer... mais ne crois pas que l'on va te pardonner, dit alors Sébastien. Ça serait trop triste pour nous, car je dois dire, je me plais bien à te voir comme ça ! C'est à ton tour de payer.
- T'es vraiment con Seb. Tu ne crois pas que c'est déjà assez humiliant pour moi ? Et tu en rajoutes, dit Alison. C'est difficile pour moi.
- Oh mais je n'en doute pas, dit alors Sébastien. Mais ça ne me dérange pas, ça ne va pas m'empêcher de dormir, loin de là. Alors, arrête de te faire des accroires encore. Si c'est encore un de tes plans pour essayer de foutre la merde dans notre gang, ben on ne se fera pas encore avoir ! Oublie ça. Salut !
Géraldine ne put se retenir de rire. En effet, Sébastien avait raison, c'était plus drôle que triste pour eux. Après tout, elle avait été si méchante avec eux depuis longtemps, il n'aurait pas été normal qu'ils éprouvent de la pitié pour la personne qu'ils détestaient le plus. Sébastien éprouvait une sorte de contentement, il était content de voir que celle qui avait été si stupide envers eux payait maintenant ses agissements. Elle était toute seule. Tant mieux ! Elle ferait probablement moins de mal comme ça.
Ils allèrent finalement acheter ce dont ils avaient besoin et ils retournèrent chez Seb où Géraldine s'installa pour peindre. Il commença par peindre le paysage autour d'elle, mais trouva cette image sans vie, alors elle ajouta des personnes et évidemment, Sébastien y figurait.

Jessica était prête pour sortir avec Matt. Elle était si excitée qu'elle dû s'étendre sur son lit pour se calmer un peu. Après tout, c'était qu'un rendez-vous pour officialiser leur rencontre, pour mettre les cartes sur table, pour remettre les choses dans l'ordre. Matt n'était pas gênant, elle ne devait pas s'énerver, la soirée serait parfaite. Comment pourrait-elle l'être autrement ? Matt et elle s'étaient si bien entendu dès la première parole, dès les premières secondes, il était évident que tout irait bien une seconde fois. Elle allait lui dire combien elle était heureuse de le connaître. Qu'elle était soulagée que Jeff ait si bien prit la nouvelle. C'est un peu plus tard que Matthew fini par sonner à la porte. Jessica prit alors une grande respiration et descendit pour lui ouvrir.
- Wow ! T'es dont belle Jessica ! Ça l'a dû te prendre du temps... tu es splendide.
- Merci. Tu es très beau aussi. Comme hier, tu n'as pas changé, tu es aussi parfait, aussi sexy.
- Toi non plus, lorsqu'une fille est parfaite, elle ne peut pas l'être davantage.
- Merci, merci, dit-elle en rougissant.
- C'est la pure vérité. Et si on y allait maintenant ? Vous êtes prêtes mademoiselle ? Demanda-t-il en tendant le bras.
- Oui. Allons-y, répondit-elle en prenant le bras de Matthew.
Elle sourit en voyant toute la galanterie de Matthew. C'était bien différent de Jeff, elle trouvait ça mignon. Elle aimait la façon dont il la traitait, toujours avec respect, galanterie et il avait toujours son magnifique sourire qui la faisait fondre. Jessica l'aimait déjà. Matthew amena d'abord Jessica près d'un sentier où il décida de garer sa voiture. Il expliqua qu'il ne connaissait pas vraiment l'endroit, mais qu'un habitant du coin lui avait fortement conseillé d'y aller, que les paysages étaient magnifiques et que la tranquilité était très présente en tout temps. Ils entreprirent alors leur promenade dans ce sentier.
- Alors, dis-moi, c'est quoi que tu aimerais faire plus tard, Jessica ?
- Danser. J'aimerais bien devenir danseuse professionnelle, mais je crois bien que je vais finir en professeure de danse.
- Pourquoi dis-tu ça ? Si ton rêve est de danser sur une scène, tu pourrais très bien y arriver ! Bien sûr, prof, c'est un dériver, mais si tu veux vraiment être une vedette de la danse et bien je suis persuadé que tu y arriveras. Suffit de persévérer, de ne jamais lâcher. J'ai dansé avec toi et j'ai bien vu que tu avais beaucoup de talent.
- Peut-être. Enfin, j'aimerais bien ça.
- Et bien, je t'encourage. Si jamais je peux, je ferai parler de toi ! Ma spécialité, c'est la musique, mais la danse c'est un parallèle, alors si je peux t'aider et bien je le ferai.
- C'est très gentil.
- Oh mais c'est normal. Et t'es pour les mariages en blanc toi ? Comme Véro et David ?
- Ouais. Je dirais que c'est un truc de fille ça... On rêve tous au prince charmant, à la belle robe blanche et aux carillons qui sonnent répendant la joie autour.
- Bah peut-être que tu as raison, mais je suis peux être traditionnaliste aussi. Quoi que me marier devant la communauté ou devant Dieu ne changerait rien pour moi. Ou bien juste devant nos amis, juste une célébration pour montrer à tout le monde qu'on s'aime ferait mon affaire. L'essentiel c'est que je sois amoureux et que cette fille le sache. Si ça prend un mariage pour le rendre officiel, je suis d'accord.
- Oui, tu as raison. L'important dans un couple, c'est l'amour, sinon c'est perdu d'avance.
- Jeff voulait se marier ? Demanda Matthew. Si ça t'embête que je parle de lui, je ne recommencerai pas.
- Non, ça va... Enfin, oui, je crois. Je pense que si ça aurait duré un peu plus longtemps, il aurait voulu m'épouser. Mais on n'en a pas parlé beaucoup. Et je sais qu'il n'était pas contre, mais pas pressé non plus.
- Je comprend. Et je suis peut-être d'accord avec lui, il n'y a rien qui presse. Quoi que d'un côté, si tu es certain de ton choix, faut pas trop attendre et laisser passer les années.
- Ouais. Enfin, chose est sûr, c'est que je veux des enfants !
- Moi aussi... Mais pour le moment, ma carrière prend trop de place pour penser famille.
- Oh je suis d'accord. De toute manière, je suis un peu jeune pour être mère. Et puis, je compte profiter du temps que j'ai pour le passer avec toi. Après, on verra pour les enfants, mais pour le moment, tout ce que je veux, c'est être avec toi. Tu me fais tant de bien, juste ta présence à côté de moi me fait plaisir.
Ils passèrent toute leur promenade à parlé du temps. Que se soit de l'avenir, du passé ou du moment présent, ils passèrent par plusieurs sujets certains plus importants que d'autres. Ils apprirent, au file des secondes, à se connaître mieux, à se découvrir des qualités ou des défauts. Par la suite, ils reprirent la voiture afin d'aller manger au restaurant où ils continuèrent leurs diverses conversations. C'est lorsqu'ils furent assis dans la salle de cinéma que les rapprochement se firent. Matt passant son bras autour des épaules de Jessica, celle-ci appuyant sa tête sur l'épaules de Matt. Et par la suite, leurs yeux se croisèrent, ce qui les amena à s'embrasser et à se chucoter des mots d'amour. Le film passa sans qu'ils y prêtèrent une grande attention. Leur histoire était bien plus intéressante pour le moment. La soirée passa rapidement, puisque c'est toujours ce qui arrive lorsqu'on est bien et heureux. Matt ramena Jessica chez elle et celle-ci le fit entrer. Il ne resta pourtant pas à dormir, se disant qu'ils avaient décidé de faire les choses dans l'ordre et qu'il était mieux pour lui de rentrer chez lui en gentleman. Il lui promit de la rappeler et de la revoir le lendemain, après tout, ils étaient tous les deux en vacances.
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MessageSujet: Re: Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour   Épisode 40 : On naît tous pour mourir un jour EmptyMer 16 Mai 2007 - 23:34

Alors que Véro et David partirent le coeur lourd en direction de l'aéroport, s'inquiétant de plus en plus de ce qui allait se passer, Pierre retourna à l'hôpital afin de veiller sur Marie. Sa douce Marie, celle qui l'avait aidé à surpasser son mal si intense qu'il aurait pu y passer. Cette fille qu'il admirait tellement, celle qui l'avait touché par sa maladresse ou par son entêtement inutile. Marie l'avait souvent fait sourire, juste parce qu'elle parlait, tombait ou encore ridiculisait David. Elle avait mille et une qualitée, mais ce n'était pas suffisant pour qu'elle ait tout son amour juste à elle. Il le savait que ce qui se passait à l'instant allait décider du reste de sa vie. Si le bébé mourrait, si sa fille y restait, il quitterait Marie. Il ne pouvait plus continuer cette relation basé sur des mensonges. Il aimait bien Marie, mais c'est justement pour cela qu'il devrait cesser cette relation. Ce serait mieux pour lui et pour elle, il ne pouvait plus continuer à faire semblant. Il partit à l'hôpital avec cette pensée. Lorsqu'il la vit, cela rendurcit son idée de lui dire la vérité et de la laisser de manière correct. Il n'espérait pas qu'il aurait de nouveau Véro après, mais il savait qu'il se sentirait libéré. Il se sentait maintenant trop mal en la présence de Marie, il avait toujours l'impression de lui mentir, de la tromper. Il n'aurait plus ce sentiment après et Véro serait toujours là pour lui et pour consoler Marie. Et bien sûr, il resterait ami avec sa Marie, il l'aimait beaucoup trop pour l'abandonner complètement. Pierre lui demanderait de transformer leur relation en amitié. Et l'appartement, il lui la laisserait ou si elle le désirait, il pourrait resté et ils vivraient en colocataire. Après tout, la chambre qui était supposé d'être consacré au bébé serait libre. Pierre se sentait mal pour sa fille qu'il écartait trop de ses pensées, mais il commençait déjà son deuil, il savait qu'autrement se serait trop difficile pour lui. Plus le temps avançait et plus il redoutait le moment où il verrait un tout petit cerceuil se faire mettre en terre. Il espérait vraiment que se serait moins pire s'il ne laissait pas le temps à sa fille de se faire une place dans son coeur. Quoi que, c'était fait même avant sa naissance, mais il n'en voulait pas plus, il ne le supporterait jamais. Il pouvait accepté le fait qu'il n'aimait plus Marie et qu'il lui causerait sûrement beaucoup de peine, mais il pouvait s'en convaincre que c'était pour son bien. Cependant, sa fille, il ne pourrait jamais l'accepter. C'était un être vivant, un bébé, une petite fille... c'est la sienne qui luttait pour sa vie. Avait-elle droit de battre la mort ?
- Pierre ! S'exclama Marie en le voyant entrer dans la chambre.
- Ah salut, dit-il sans grand entrain.
- Ça va ?
- Si on veut... Je suis allé chez Véro et David. Ils sont partis pour l'aéroport.
- Ah. J'espère que tu leur as souhaité bon voyage de noce de ma part ! S'exclama-t-elle sans trop d'enthousiate.
- Ça va pas Marie ?
- Non.
- ...
- J'ai apprit pour ma fille. Je trouvais ça bizarre de ne plus la sentir dans mon ventre et lorsque l'infirmière est venue et que j'ai vu ma cicatrice, j'ai compris...
- Tu ne la sentais pas avant ?
- Bah non, ils m'ont donné des anti-douleurs, je ne sens pratiquement rien.
- Et t'as des nouvelles ?
- De quoi ? D'Ariane ?
- Ariane ?
- Oui. Ils ont demandé quel nom on lui donnait. Et je me suis donnée le droit de le choisir.
- C'est correct, mais... t'as des nouvelles d'elle ? Demanda-t-il avec espoir.
- Pourquoi j'aurais des nouvelles ? Notre fille est morte, dit-elle avant de se mettre à pleurer.
- Elle... elle est... morte... Dit-il en tremblant. Déjà ?
- De quoi déjà ? Demanda Marie au bout de quelques minutes alors qu'elle avait prit le dessus de ses émotions.
- Ils ont parlé qu'elle luttait pour sa vie. Ils ont dit qu'ils ne croyaient pas qu'elle allait s'en sortir et que si c'était le cas, elle ne serait pas comme les autres à cause qu'elle a manqué d'air au cerveau.
- Et tu le savais lorsque tu es venu me visiter ce matin ?
- Oui.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit Pierre ?
- Les médecins préfèraient que je ne dise rien. Que c'était préférable, car ils voulaient éviter les trop gros troubles émotionnels.
- Ils devaient se douter que je l'apprendrais tôt ou tard ! S'exclama Marie. Il est normal qu'une mère est des informations sur son enfant ! Ils auraient dû me prévenir immédiatement.
- Pour que tu n'arrives pas à dormir à cause de l'inquiétude. Non, je crois qu'ils avaient raison. Tu avais besoin de repos, de beaucoup de repos pour t'en sortir. Alors, ils ont bien fait d'attendre. Sinon, t'aurais pu y rester toi aussi. Tu étais très faible, Marie.
- Tu as raison. Tu sais Pierre, une chance que je t'ai. Je t'aime tellement. Je vais tant avoir besoin de toi pour passer au travers ! Je comprend maintenant ce que Véro a pu ressentir !
- Ouais.
- Tu ne dis rien de plus ?
- Bah... je ne sais pas ce que je devrais dire.
- J'ai besoin que tu me rassures Pierre ! S'exclama Marie. J'ai besoin de toi, plus que jamais !
- Oh Marie... Je serai là pour toi.
Marie resta silencieuse un moment. Était-ce la peine qui rendait Pierre ainsi. Habituellement, il sortait de ces discours qui la rassurait toujours, surtout sur son amour pour elle. Mais là, alors qu'elle en avait le plus besoin, il semblait si peu sans soucier et ne disait presque rien. Il semblait totalement indifférent à ce qu'elle pouvait ressentir. Marie se sentait un peu bizarre, elle avait mal à l'âme, mais d'un autre côté, elle n'arrivait pas vraiment à pleurer ou à être triste. Elle avait mal, mais elle avait simplement l'impression que le lendemain matin, tout irait mieux. Et si elle ne tenait pas tant à sa fille ? Ariane... Non ! C'était impossible, elle l'avait si longtemps attendu. Si longtemps espéré. Qu'adviendrait-il de leurs projets, à elle et à Pierre, et leur carrière ? Marie ne ressentait plus du tout l'envie de chanter. En fait, elle n'avait plus le goût de faire quoi que se soit, que se soit pleurer ou rire, chanter ou danser, vivre ou mourir. Peut-être que tout cela allait se replacer, Marie se promit de demander à Véro, après tout, elle avait passé par là. Marie avait peur de ressentir ce vide à tout jamais, de ressentir cette douleur au ventre tout le reste de sa vie.
- Écoute Marie, je ne pourrai peut-être pas rester longtemps...
- Je comprend.
- Je vais avoir à m'occuper de prévenir nos proches, de m'informer des procédures à suivre pour mettre en terre cette petite fille et... et je vais avoir besoin de repos.
- C'est vrai. Tu es tout pâle, tu devrais rentrer faire une sieste. Ou même dormir dans le lit à côté, il est libre...
- As-tu besoin de moi ?
- J'aimerais que tu restes, mais je vais comprendre si tu as des choses à régler. Et, tu as le droit de vivre cette peine de ta manière, je vais comprendre et accepter.
- Je vais rester un peu, décida-t-il.
Il regarda sa montre et en conclut qu'il était temps de manger. Il demanda à Marie si elle avait faim et celle-ci lui dit que si, mais que la nourriture de l'hôpital n'était pas très bonne. Pierre décida alors d'aller leur chercher du lunch au restaurant un peu plus loin. Pierre se disait à lui-même qu'il allait attendre peut-être une semaine ou deux avant d'annoncer à Marie qu'il la quitterait. Il devait l'aider à se relever avant de disparaître. Surtout qu'elle avait tant insisté sur le fait que sa présence l'aiderait beaucoup. Il le ferait pour elle, mais aussi pour leur couple, il se devait de faire les choses comme il fallait. Il ne pouvait pas quitter une fille avec qui il avait passé tant de temps trop vite. Et lui, contrairement à Marie, il ressentait un puissant besoin de chanter. Il savait que de chanter un peu l'aiderait à se calmer, alors il alla dans sa voiture et leva le volume et se mit à chanter. Après, il entreprit d'appeler ses proches et tous ses amis pour leurs annoncer la triste nouvelle. Les parents de Marie dirent immédiatement qu'ils prenaient les choses en main et qu'ils s'occuperaient de toutes les paperasses pour eux. Que Pierre avait un travail encore plus important à faire auprès de Marie. Cela lui mit un peu de pression, il devrait préparer le terrain avant de laisser Marie, sinon il décevrait bien plus qu'une personne.
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