Pierre et Marie entrèrent dans la chambre, car Pierre avait demandé de parler seule à seule avec elle. Il se sentait vraiment stressé, il savait que c'était maintenant ou jamais pourtant il ne savait pas trop comment débuter et comment elle le prendrait. Ce que Véro lui avait conseillé, c'était d'y aller directement de ne pas trop tourner autour du pot, mais de quand même préparer un peu le terrain.
- Tu sais Marie, je crois qu'il est temps pour moi de t'expliquer la raison de mon comportement des dernières semaines...
- Je m'attendais à ce que se soit ça la raison. Je t'écoute, dit-elle gravement.
- Écoute, sache que ce n'est vraiment pas toi. J'ai vraiment réalisé que t'étais une femme extraordinaire et je t'ai beaucoup aimé. Seulement, maintenant, je réalise que je m'étais trompé sur une chose... J'ai vraiment mélangé amour et amitié Marie avec toi.
- De ?
- Je crois qu'on peut pu continuer comme ça Marie. Ce serait te mentir ou juste me mentir à moi-même. T'es une fille exeptionnelle, mais moi, je ne t'aime pas comme tu le mérites. T'es une amie extraordinaire, mais je réalise que se sont les seuls sentiments que j'ai envers toi. Je l'ai réalisé surtout avec le bébé, j'ai vraiment réalisé que c'était sérieux et qu'il fallait que je prenne le contrôle de mon coeur.
- Et j'imagine que ça ne serait pas arrivé si Ariane serait toujours vivante ? Demanda Marie. Tu serais resté auprès de moi combien de temps Pierre avant d'en finir si elle aurait été là ? Tu m'aurais mentit combien de temps encore ?
- Écoute Marie, ça fait pas si longtemps que j'ai vraiment réalisé ça. C'est juste que d'un côté, c'est vraiment difficile d'avouer à une fille qu'on aime que ça ne peut plus continuer ! Écoute Marie, t'es mon amie et je veux vraiment que ça continue, mais je dois être honnête avec toi. Notre couple ne peut pas continuer parce que je ne t'aime pas comme il se doit.
- Je comprend...
- Tu ne dis rien de plus ?
- Écoute Pierre, je crois que tu m'avais envoyé un signale... C'est pourquoi j'ai vraiment redoublé d'effort pour ne pas te perdre, mais j'ai réalisé que ça ne marchait pas, dit-elle en laissant ses larmes coulés. Disons que je m'en attendais un peu Pierre. Même que je me demandais quand serait le moment où tu m'avouerais tout ! C'est sûr que ça me fait mal et beaucoup de peine, mais je ne peux pas t'empêcher de partir. Je suis contente que tu m'aies dit la vérité Pierre, même si c'est difficile. C'est pourquoi je ne suis pas fâchée. Et si tu veux resté ici, tu pourras Pierre, je ne te jetterai jamais à la porte.
- Écoute Marie, je ne veux pas te perdre complètement. J'espère qu'on pourra rester amis !
- Je l'espère aussi Pierre. T'es trop important pour moi pour que je reste fâché contre toi. C'est sûr, ça va me prendre un peu de tems pour réaliser tout ça, mais j'accepte ton amitié.
- Merci.
- Et tu peux rester à l'appartement en tant que coloc. On réaménagera la petite chambre pour que tu en aies une à toi.
- Mais si tu préfères que je parte, je ferai ainsi.
- Non, sinon je ne te proposerais pas de rester.
Pierre fit un sourire, puis s'avança vers Marie pour la serrer dans ses bras. Il la remercia d'être aussi compréhensive et correct avec lui. Il s'étaient attendu à bien pire et était soulagé qu'elle le prenne comme ça. Après tout, il ne voulait pas la détruire, il voulait seulement être honnête et se donner une chance. Pour lui, c'était fini avec Marie, mais il restait toujours un sentiment qu'il ne pourrait jamais effacé. Il ne l'oublierait jamais et se souviendrait toujours des bons moments qu'ils avaient passé ensemble, mais il était temps qu'il mette un terme à cette relation basé sur un amour à sens unique; celui de Marie.