The time of a life
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Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 45 : L'amour, la guerre

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Véro
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Véro


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MessageSujet: Épisode 45 : L'amour, la guerre   Épisode 45 : L'amour, la guerre EmptyDim 19 Aoû 2007 - 11:20

Épisode 46 : L'amour, la guerre



Deux semaines plus tard, Marie n'avait toujours pas reparlé avec Pierre et Véro, puis David fulminait chaque journée. Il détestait de plus en plus d'être avec Pierre parce qu'il ne cessait pas de raconter ses folies avec Véro et là, ils se montraient avec elle très souvent. C'était comme ça depuis leur visite chez eux. Marie était déçue, car elle aurait cru que ça aurait aidé David puisqu'elle avait aussi cru que Véro se serait montré plus accueillante. Mais David était toujours aussi jaloux, même plus. Il revenait toujours en jurant contre Pierre.
- C'est pas croyable ! S'exclama David en entrant dans la voiture de Marie pour rentrer chez eux.
- Quoi encore ?
- C'est Pierre, il fait exprès !
- Comment ça là encore ? Comme si ça m'étonnait que t'allait chialer contre lui.
- Bah là... Imagine-toi dont que Pierre a parlé qu'il avait amené Véro chez ses parents pis qu'ils l'ont adoré. Et il a même été jusqu'à dire qu'ils ont fait l'amour dans la piscine pendant que ses parents étaient couchés. Il fait exprès !
- Tu lui as dit que ça te dérangeait qu'il raconte tout ça ?
- Non.
- C'est sûr que moi non plus je n'aurais pas aimé savoir qu'il lui a fait l'amour dans la piscine, mais c'est pas la fin du monde.
- Ben là. C'est pas que ça. Il est toujours en train de parler d'elle, comme s'il n'y avait qu'elle dans la vie.
- Tu faisais ça toi aussi avant Dav. Y fait pas ça pour te provoquer, voyons. Y doit juste pas savoir que ça te rend si mal à l'aise. Mais les autres gars, ils en disent quoi ?
- Bah disons qu'ils savent tous un peu de quoi elle est capable. Bah je sais pas. Ça pas l'air à leur déranger et je verrais pas pourquoi non plus.
- Écoute Dav. Réalises-tu que t'arrêtes pas de parler contre lui tout le temps. J'veux dire, t'exagère un peu. J'commence à être tanné de ta jalousie !
- J'suis pas jaloux !
- Avoue-le dont David que tu l'es. À chaque jour, c'est pareil. Tu dis toujours que Pierre raconte des choses que tu ne voudrais pas savoir ou encore qu'il n'est pas drôle ou pas respectueux.
- Pas à tous les jours.
- Oui. Nos seules conversations que l'on a depuis notre visite chez ton ex ben c'est contre Pierre. Même des fois c'est contre Véro que tu t'en prends et tu le sais très bien que tu ne le penses pas ! L'autre fois quand t'as dit que Véro n'était même pas jolie et qu'elle ne faisait que t'énerver, je suis certaine que ce n'est pas vrai ! Voyons tu l'as toujours trouvé belle !
- Bah j'aime pas sa nouvelle façon de se coiffer !
- De quoi ? C'est très jolie, voyons.
- Je ne trouve pas. C'est trop extravagant, compliqué pour rien. Ça ne la ressemble pas, elle a l'air archi superficielle ! C'est énervant. Et pis ses maudites rallonges, ça non plus c'est pas beau. Et pis elle m'a toujours énervé, je ne lui ai juste jamais dit parce que je la respectais.
- Fais-moi dont croire ça. Voyons Dav ! Soit raisonnable, je sais très bien que tu ne le penses pas du tout.
- Peut-être pas, mais j'y arrive plus ! Je ne pensais pas que se serait pire que le moment où elle m'a dit que tout était fini. Faut croire que je n'avais pas encore réalisé tout ce que ça impliquait ! J'avais basé tout mes rêves sur elle, tout ! J'ai plus rien si elle n'est plus là et il n'y a aucun moyen de changer ça. Et pis c'est vrai que je la trouve toujours belle, même trop. On dirait qu'elle fait tout pour épater Pierre et elle réussit, c'est toujours beau ! Elle fait cent fois plus tourner les têtes, même si elle le fait pour juste une personne. Et elle m'ignore !
- Comment ça elle t'ignore ? J'ai pas remarqué ça.
- Bah tantôt, elle est venue rejoindre les gars et pis elle s'est assise sur Pierre, évidemment. Et euh bon je suis arrivé pour lui parler d'une chanson que j'avais écrite et elle a tourné la tête pour embrasser Pierre.
- Et tu lui en as parlé après ?
- Ben non Pierre s'est fait un plaisir de lui parler de cette chanson et moi j'étais trop fâché pour rester près d'eux, je suis allé rejoindre Jeff.
- Et lui, il réagit comment à tout ça ?
- Ça fait chier ça aussi. Ben disons qu'il comprend ma peine, mais il adore voir sa soeur dans les bras de Pierre. Finalement tout le contraire de moi quand j'étais avec elle ! Au lieu de les fuir ou d'être dégoûté, il les encourage à s'embrasser et à se coller ! J'y comprend rien. Il m'a expliqué que c'était parce qu'il les avait toujours vu ensemble, qu'ils étaient si beaux que lui, il voulait prendre leur exemple.
- Prendre leur exemple ?
- Bah il a le goût de se remettre en couple.
- Je croyais que Jessica était suffisamment amoureuse de Matt qu'il y avait renoncé.
- Justement. Il a ouvert les yeux et s'est bien aperçu que Nath est cent fois mieux pour lui. Elle est sportive, elle adore la musique, elle n'est pas attiré par les paroles déjà écrites d'avance même si c'est romantique. C'est tout bon pour Jeff finalement. Bah tsé il aime la simplicité et il n'a pas envie de faire mille et une chose pour impressionner une fille. Ben surtout pas avec des mots finalement parce qu'il ferait tout pour en impressionner une...
- Et elle, tu crois qu'elle peut s'y intéresser ?
- Bah il m'a raconté que la première fois qu'il la rencontré c'était dans un bar et après qu'il se soit trompé de nom rendu au matin, elle est quand même restée et l'a pardonné. Elle s'est d'abord offerte pour rester son amie, mais ils partageaient toujours le même lit et il parraît qu'il manquerait juste qu'il lui dise les mots "je t'aime" pour que tous les deux forment un couple officiel.
- Wow. Bah tu m'en redonneras des nouvelles quand tu en sauras plus. Mais il faudra penser un peu à nous mon beau Dav, faut trouver une solution parce que ça ne va plus.
- Je sais.
- Écoute David, je sais que ce n'est pas facile du tout les cottoyer et tout, mais on n'a pas le choix. Et pis on ne doit pas se pourir la vie parce qu'une histoire d'amour s'est terminée dans notre vie.
- Mais comment tu t'en sors toi ? Comment tu fais pour ne pas serrrer les dents quand tu les vois s'embrasser ? Ou encore comment tu fais pour ne pas chialer contre tout et ne pas être jalouse ? Parce que je l'avoue, moi, je n'y arrive pas du tout !
- J'en sais rien ! Je sais pas pourquoi car on dirait qu'avant j'aurais été du genre fâché dur et je n'aurais même pas voulu sortir... Enfin, on dirait que j'ai juste pas la force d'être fâché ou tout simplement triste. Je ne suis pas capable d'avoir des sentiments trop forts encore.
- Mais quand même !
- C'est pas plus facile pour moi non plus ! C'est pas parce que je ne cris pas ou que je ne pleure pas que tout va bien et que je m'en sors mieux que toi. Au fond de mon coeur, ça brasse beaucoup ! J'essais quand même de surmonter ça et c'est pour ça que j'arrive à m'amuser de temps en temps.
- Bah moi j'y arrive pas. J'vois Pierre et pis ça me coupe mon fun assez vite.
- Même si Véro n'est pas avec lui ?
- Oui ! Même que je n'ai pas réussit à enregistrer mon bout dans une chanson parce que ça me déconcentre. Si ça continue, il va piquer les nerfs.
- Tu joues mal ? Bah voyons, j'croyais pas que tu pouvais être déconcentré David. Surtout pas pour une connerie comme ça. Allez Dav, reprend-toi ! N'oublie pas que la musique est ce qui est de plus important dans ta vie en ce moment, tu ne dois pas laissr passer ta chance d'en faire ta vie !
- Je sais Marie...
- Et si on sortait à soir ?
- Pour aller où ?
- Bah en ville. On fait la tournée des bars et on rencontre du monde, ça peut pas nous faire du tord voyons ! Et pis ça peut très bien nous changer les idées de rencontrer du nouveau monde !
- Hum...
- Allez Davis, dis oui ! J'en ai envie.
- Bon d'accord, allons-y, mais si ça ne nous aide pas, on revient immédiatement.
- Promis. De toute manière, c'est moi qui te suit, j'ai pas envie de conduire ce soir. Alors laisse moi quelques minutes pour que je me métamorphose un petit peu et on part !
David n'ajouta pas un mot et fit un signe en signe d'accord et fila à la chambre que Marie lui avait léguer pour se changer un tout petit peu. Sa vie était loin d'être parfaite, il n'aurait jamais pensé vivre en appart avec sa soeur et il vivait de jalousie, mais au fond de tout ça, de toute cette tristesse, David trouvait une lueur d'espoir de temps en temps. Il se remémorait les moments où il avait passé du temps avec Véro avant leur union et il se disait que c'était presque aussi parfait que s'ils étaient ensemble. Il se promettait à chaque soir avant de s'endormir de faire des efforts pour retrouver cette complicité. Il était conscient qu'il ne pourrait jamais ravoir Véro dans ses bras, mais au moins, tout espoir n'était pas perdu, il pourrait peut-être s'en faire une bonne amie. Le seul obstacle à cette idée c'était bien entendu Pierre. Ça l'avait été son ami longtemps, mais pour l'instant, il éprouvait que de la jalousie. La même qu'il avait déjà ressentit quelques temps plus tôt et pour le même sujet. David ne savait pas ce qu'il devait faire pour enlever ce sentiment, mais il l'espérait. Il ne croyait pas redevenir un grand ami avec Pierre dans l'année, mais il l'espérait de tout coeur. Par contre, la petite discussion de Marie l'avait réveillé. Elle avait raison, il était important qu'il se réveille et qu'il mette tout son énergie dans la musique à présent. Il n'avait pas le choix, c'était la première place où il devait changer les choses et reprendre le dessus sinon, il n'y arriverait jamais. Il devrait se rendre là-bas la tête haute et être suffisamment concentré pour faire avancer leur disque. Après, quand viendrait le temps d'établir une tournée et de la faire, tout serait différent, car au moins, il partirait avec sa musique et bien sûr ses amis même si deux d'entre eux le troublait. Il devait y arriver pour sauver sa vie.
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MessageSujet: Re: Épisode 45 : L'amour, la guerre   Épisode 45 : L'amour, la guerre EmptyDim 19 Aoû 2007 - 11:20

Géraldine se réveilla contente de ses dernières semaines et surtout de la veille. Elles avaient eut la chance d'entendre une chanson toute terminée et elle était très fière. Du côté des filles, tout allait bien et les chansons allaient presque toutes être enregistré dans peu de temps. Elle était très contente du résultat, mais aussi du travail des autres. Elle voyait qu'en peu de temps, elles avaient beaucoup prit d'expérience dans la musique et qu'elles allaient faire un malheur, elle en était persuadée. Par contre, Sébastien lui avait raconté plusieurs de ses journées et du côté des garçons, ça avançait beaucoup moins rapidement. Apparemment, David ne s'était pas du tout remit de leur rupture et il faisait retarder tout le déroulement. C'était dommage, car tous les autres gars devaient être patient pour lui même si c'était loin d'être facile, car ils avaient tous hâte de terminer.
- Mais tsé Gege, si c'était pas de David, je ne crois quand même pas que ça irait aussi bien que vous...
- Pourquoi ça ? Demanda-t-elle.
- Ben y'a aussi Jeff qui se prend pour le boss tout le temps.
- Mais c'est pas supposé être un énorme problème. Nous, c'est plus Véro qui prend les décisions et puis qui tranche quand il y a des débats. C'est comme si c'était elle la leader, mais ça ne nous ennuie pas du tout. C'est utile je dirais, sinon ça n'irait pas aussi bien. C'est quoi le problème alors ?
- Ouais bah la différence c'est que David est pas mal bougon c'est temps-ci et ça lui arrive de chialer pour rien. Surtout à propos de Pierre parce qu'il se prend pour un boss ou encore quand Pierre chiale après Jeff quand il a prit une décision sans nous en parler. En gros, ça chiale plus que ça fait de la musique. Y'a que Chuck qui reste sérieux.
- Et toi ?
- Bah ça m'arrive de perdre patience aussi !
- Ouais j'imagine...
- Et Marie s'en sort ?
- Oui, très bien. Elle est en forme, elle s'amuse bien aussi. Elle est super douée, franchement le poste qu'elle a lui va à merveille et les back vocals qu'on a ajouté avec elle ça fait magique !
- Alors tu crois que ça va pour elle ? J'veux dire avec l'histoire de Véro et Pierre...
- Marie ah oui ! Ben elle reparle avec Véro. Ben elle dévit pas du sujet de la musique, mais elle réussit à lui parler convenablement et elles ont recommencé à rire ensemble. On voit bien que Véro surveille ses paroles, mais elle a recommencé à lui raconter certaines histoires concernant son couple et Marie semble pas trop mal et on la voit de plus en plus en rire quand c'est drôle évidemment.
- Et bien tant mieux ! J'avais peur qu'elle sombre dans le noire et qu'elle n'arrive plus à en sortir. C'est très facile de se mettre à déprimer, dit Seb. Mais toi...
- De quoi ?
- Bah tu sais, ce qui t'es arrivé... Ça fait longtemps qu'on n'en a pas reparlé et je me demande si tu fais des cauchemars ou si ça t'embête encore. Je veux dire, si ça te hante encore.
- Encore un peu, c'est sûr. Mais ça ne me nuit pas, j'arrive à vivre. Et un coup que je suis réveillée et que je te vois près de moi, je fais juste me coller un peu plus et j'arrive facilement à me rendormir, car je sais que c'est passé et que tu es là pour me protéger. Et puis, je n'ai pas envie de me ruiner la santé à déprimer pour une connerie qu'un gars à fait ! Disons que ça serait plus convenable que lui souffre plutôt que moi. Je ne lui ferai pas le plaisir d'avoir du mal pour ça. Oh non ! Je suis heureuse et j'ai la chance d'avoir une belle vie moi au moins.
- T'as raison, dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Pareil à moi. Je t'ai par amour moi, ça vaut bien plus la peine !
- En voilà un raisonnable !
- Oh mais rassure toi, je ne suis pas le seul. On a la chance d'avoir des amis avec les mêmes valeurs que moi.
- À part Jeff qui a dévié un peu, on vit tous d'amour et d'amitié. C'est notre base et je crois que ça passe avant la famille, c'est une force d'avoir ces valeurs.
- Mais je crois qu'on a tous tendance à passer l'amour avant l'amitié.
- Tu dis ça pour David et Pierre j'imagine.
- Bah oui. Ils seraient bien plus heureux tous les deux s'ils redeviendraient amis plutôt que de se bitcher. Pierre semble faire exprès de parler des moments intimes à David, mais lui semble tout faire pour attirer la colère de Pierre. Il fait souvent des coups bas. C'est très triste parce qu'ils étaient les meilleurs amis du monde avant. Je ne sais pas comment faire pour les aider.
- Est-ce que vous allez vous rencontrer bientôt les gars ? Véro m'avait parlé que se serait en même temps que nous, les filles, on se voit pour souper.
- Oui, ça pas changé je crois.
- Et bien c'est là que ça va peut-être changer.
- Si David vient...
- Pourquoi il ne viendrait pas ?
- Ben c'est chez Véro que la soirée de fille se fait, alors il ne se sent pas obligé de sortir. Donc, à cause de Pierre, ça semblait pas trop y tenter.
- Ouin... Dommage. Mais quand même Seb, fait tout ce que tu peux pour le faire changer d'idée !
- Écoute ma Gege, je veux bien essayer, mais s'il est trop boudeur pour venir fêter avec nous, je ne veux pas gâcher tout mon temps pour lui.
Géraldine le regarda d'un regard qui ne voulait rien de bon. Seb haussa les épaules, mais ne changea tout de même pas d'idée. Ça ne l'intéressait pas vraiment de jouer les sages et d'essayer de réconcillier deux gars qui se voulaient la guerre pour une fille trop superficielle à son goût. Toute manière, c'était loin de le concerner, car à part côté musical, leur chicane ne le changeait pas beaucoup. Au contraire, ça le divertissait un peu, sans nécessairement aimer ce genre de comportement Seb trouvait ça tellement ridicule qu'il trouvait tout ça drôle. Et s'il advenait qu'un des deux aille trop loin, alors là, Seb interviendrait pour de bon. Sinon, ça n'était pas la fin du monde. Bien sûr, David pouvait peut-être déprimé, mais Seb croyait plutôt qu'il était trop en colère pour penser qu'il ne lui restait plus rien. Oh non ! David s'en sortirait, car pas même le diable semblait pouvoir le convaincre que la mort était mieux que la vie.
- Bon on fait quoi ce soir ? Demanda Seb.
- T'as le don de changer de sujet comme si de rien était toi !
- Et ça t'ennuie ?
- Ben un peu...
- Comment ça ?
- Te rends-tu compte que tu trouves drôle que deux de tes amis seraient prêts à s'entretuer pour des conneries ?
- Bah oui. Tu trouves pas ça drôle toi ? Et franchement, va pas croire leur sarcasme, ils ne se feraient jamais de mal voyons ! Ils s'aiment trop pour ça. Même si Dav est très fâché contre Pierre ça change pas au fait qu'il a été son meilleur ami toute sa vie. Même quand Véro et Pierre sont sortis ensemble la première fois, Dav est resté ami avec même s'il savait le risque qu'il prenait. Voyons, ils ne sont pas assez épais pour rendre vrai leur menace.
- Ben je sais pas moi. J'peux pas en être aussi certaine et j'pas capable de passer à côté de ça comme si de rien était.
- Et pourquoi se serait à moi de faire tout pour qu'ils se réconcillient ? Les autres s'en fou autant que moi pis si c'est pas plus. J'veux dire que quand la chicane part et qu'on croit qu'elle va partir pour de bon, souvent on sort prendre une marche, on va manger de quoi ou ben on rentre dans le studio pour faire notre job. Parce que la chicane éclate le plus souvent dehors avant même qu'on rentre ou ben sur l'heure du dîner. En gros, quand ça nous adonne de sortir.
- Ah. Mais vous devriez faire un effort. Parles-en aux gars.
- J'en ai déjà parlé.
- Alors on le fera, mais par l'intermédiare des autres filles...
- Et pourquoi tu parles pas à Véro ?
- Pour lui dire quoi ? Parce que je te rappelle que je lui parle souvent et qu'il n'y a pas de problèmes de notre côté.
- Dis-lui de convaincre Pierre de tout faire pour se réconcillier avec Dav.
- Je vais faire ce que je peux Seb, mais fais ta part toi aussi ! S'il-te-plaît, fais-le pour moi.
- Ok.
Géraldine lui fit un large sourire et lui sauta au cou. Il se mit alors à l'embrasser sur les lèvres, dans le cou et encore sur les lèvres. Pendant un long moment, ils restèrent enlacer l'un contre l'autre, puis Géraldine le repoussa gentiment après lui avoir glissé un doux merci à l'oreille. Sébastien et Géraldine continuèrent alors à parler des choses qui se passaient dans leur gang respective, puis ils allèrent se coucher et non dans l'espoir de dormir un peu...
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MessageSujet: Re: Épisode 45 : L'amour, la guerre   Épisode 45 : L'amour, la guerre EmptyDim 19 Aoû 2007 - 11:20

Matt arriva à l'appartement, qu'il avait loué, après avoir passé une dur journée. Il commençait à croire que les gars n'auraient peut-être pas autant d'avenir qu'il se plaisait à croire. Ils n'étaient pas une gang unis, ça n'irait pas loin et ça ne marcherait pas longtemps ! Il était déçu, car ce n'était pas le talent qui manquait chez ces jeunes hommes. Par contre, du côté des filles, ça continuait d'avancé. Beaucoup plus vite que les gars, mais elles partaient également de beaucoup plus loin, l'expérience n'y étant pas, mais il manquait un peu d'harmonie entre les joueuses. Maintenant, ça paraissait à peine tellement les filles semblaient se savoir par coeur, elles jouaient beaucoup mieux depuis quelques temps et Matthew en était très content. Il s'était fait assez amis avec ce groupe de personne pour comprendre que la tension qu'il ressentait, c'était dû à une fille. Et puis, il avait également eut peur que se soit de sa faute, mais lorsqu'il avait rencontré la blonde de Jeff, il avait alors détourné la question. Nathalie était charmante et le jeune couple semblait très amoureux. Matt avait par contre ressentit une pointe de jalousie dans la voix de Jessica lorsqu'ils s'étaient retrouvés tous les quatres devant une table de restaurant, mais il ne lui en avait pas parlé, ayant suffisamment confiance en sa Jessica. Puis une semaine plus tard, Jessica lui avait avoué que ça lui avait fait tout drôle de se retrouver devant un Jeff aussi amoureux, tel qu'il l'avait été la première fois qu'ils s'étaient fréquentés. Elle lui avait avoué qu'elle avait eut peur d'avoir encore des sentiments pour lui, mais avait vite balayé l'idée, car quand elle avait tourné les yeux vers Matt, elle avait comprit que c'était encore mieux ainsi. Puis, c'était une évidence pour tout le monde, elle et Jeff s'étaient finis, il n'y avait plus d'étincelle. Elle avait donc espéré que Nathalie et Jeff auraient cette douce étincelle plus longtemps qu'eux. Jessica s'étaient alors blotit dans les bras de Matt pour lui dire combien elle l'aimait.
- Je suis de retour mon ange !
- Matt ?
- Oui chérie ?
- J'aimerais que tu viennes voir un instant.
- Quoi ?
- Viens et ne pose pas de questions.
Matthew avança et remarqua que Jessica était étendue sur leur lit habillé de façon à ce qu'il ne perde plus de temps sur le bord de la porte. En effet, depuis une semaine exactement, les deux tourteraux avaient aménager ensemble dans le petit appart de Matt, car ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre. Ils vivaient une vie parfois banale, parfois romantique à l'eau de rose et parfois parsemé de piquant.
- En quel honneur ma belle ? Demanda Matt entre deux baisers.
- Aucune idée. Ah je sais, je m'ennuyais de toi !
- Moi aussi.
- Je sais, ça sera pas cool quand tu vas repartir pour plusieurs mois, je vais t'attendre patiemment, mais tu vas me manquer encore plus ! Je voudrais être avec toi à tous les instants de ma vie !
- Moi de même mon coeur. Tu peux en être certaine ! Mais Jess, ce jour là est loin d'être arrivé.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Juste que les gars ça n'avancent pas fort et que les filles ont encore du chemin à faire. Oh je crois en eux, mais ce sera peut-être pas quelque chose de fait naturellement. Je vais devoir les pousser un peu.
- Ouais.
- Ah mais peu importe, y'a au moins un endroit où je me sens bien et où c'est totallement réussit !
- Ah oui. Où ça ?
- Ici, avec toi. Avec toi, c'est réussit, je me sens si bien ! Je t'aime ma belle Jessica.
- Moi too. Maintenant, arrête de parler et embrasse-moi.
- Je n'attendrai pas une seconde de plus, crois-moi !
Matthew se plaça alors au dessus de Jessica et se mit à l'embrasser tendrement. Il était très content de cet acceuil venant de sa blonde. Il l'adorait, elle était parfaite. Leurs conversations ne se résumaient pas aux choses ordinaires de tous les jours, ils parlaient souvent de l'actualité et dans tous les domaines. Ils parlaient beaucoup de tout et de rien ou bien, ils ne parlaient juste pas. Souvent en s'enlaçant, s'embrassant ou en faisant l'amour, le jeune couple savait ce que tout ces gestes voulaient dire.

Véro ne savait plus où donner la tête depuis quelques temps. Pierre commençait à l'exaspéré, elle ne savait plus quoi faire, car ils ne faisaient que se chicaner pour des futilités. Bien sûr, ça l'avait toujours un lien avec leur passé et ça commençait à énerver Véro, car elle ne pouvait pas croire que Pierre soit jaloux de David. C'était un manque de confiance de sa part et cela la désolait, mais le pire était qu'il comparait souvent leurs anciennes relations à celle qu'ils avaient en ce moment. Elle était bien contente de voir qu'il l'appréciait plus que celle qu'il avait avant, elle se sentait importante et aimer. Cependant, elle n'acceptait pas trop le fait qu'il rabaisse parfois David ou encore Marie et Véro ne manquait pas de lui reprocher. Cependant, Pierre devenait vite frustré et il se chicanait pendant de longues minutes où à la fin, Pierre dormait sur le divan et Véro s'enfermait dans sa chambre. Au matin, ils se réconciliaient, mais c'était souvent à recommencer. Par contre, devant les autres, ils filaient le parfait amour, il n'aurait pas fallu que les autres croient que leur couple battait de l'aile en ce moment. Non, ils devaient jouer le jeu et ça finissait souvent par les rapprocher un peu. Véro avait ensuite accepté un contrat qui faisait d'elle la miss Juillet d'un calendrier pour une association médicale. Véro était contente d'aider et en même temps, de pouvoir avoir son visage dans un calendrier qui sera vendu un peu partout. Cela lui faisait un petit velour et ça lui rapportait un bon montant d'argent pour une simple journée de travail. C'était d'ailleurs le lendemain que la séance de photo allait être et Véro avait bien hâte et évidemment, ce serait une photo de maillot de bain puisqu'elle allait apparaître dans le mois de juillet.
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MessageSujet: Re: Épisode 45 : L'amour, la guerre   Épisode 45 : L'amour, la guerre EmptyDim 19 Aoû 2007 - 11:21

- Ah Pierre...
- Quoi ?
- J'avais oublié de te dire, mais demain j'ai une séance de photo.
- Ah bon. Et pourquoi ?
- Pour un calendrier. Je vais être dans le mois de juillet.
- Et t'as accepté ?
- Bien sûr ! Et c'est demain. C'est pour une association médicale, un truc bien quoi. Je me souviens plus le nom de l'association, mais c'est pour une bonne cause.
- Vas-tu être payé ?
- Bah oui.
- Que comptes-tu faire de cet argent ?
- J'ai ma petite idée...
- J'imagine qu'il est inutile que j'insiste pour savoir ce que ce sera.
- Exact. Tu le sauras en temps et lieu.
- Et quel est le concept ?
- La plage, évidemment. Ils vont me prêter un bikini et il y aura un joli décor. J'ai bien hâte de voir les résultats.
- Je ne suis pas sûr que se soit une si bonne idée alors.
- Et pourquoi ça ?
- Ben voyons Véro, tout le monde va te voir à moitier nu. Ils ne se forceront pas pour te prêter un maillot qui couvre tout ! Je t'assure, après ça, plein de gars vont te dévorer des yeux.
- Et alors ? Ça m'embête pas.
- Moi oui !
- T'as pas à être jaloux mon beau Pierre, c'est toi le plus prévilégié ! T'as mon corps à toi tout seul, eux auront qu'une image.
- Bah c'est pas complètement vrai puisque je couche sur le divan depuis un bon moment déjà.
- Je suis désolée.
- Désolée de quoi ? C'est autant ma faute que de la tienne. On se chicane pour des stupidités, mais à chaque fois on les refait.
- Mais je t'avoue franchement que j'aimerais que ça change. J'aime pas ça quand on se chicane et que tu ne dors pas près de moi. Je dors vraiment mal quand je pense que tu es peut-être encore fâché contre moi ou que tu dors mal sur le divan. J'aimerais que ce soir tu reviennes dans notre lit.
- Ça me fera un grand plaisir Véro. Et tu crois que je peux venir demain ?
- Je dirais que oui.
- Alors je viendrai avec toi. Et si t'es trop déshabillée à mon goût, je te ramène de force mon coeur. Et crois-moi, c'est par pure dignité que je fais ça, c'est pour toi ! Je ne voudrais pas qu'une gang de poisson pourri te court après dans la rue en te suppliant de te voir tout encore !
- Haha. Bien sûr. Quelle belle attention Pierre.
- C'est tout naturel ma déesse !
- Mais écoute Pierre, j'aimerais que tu comprennes que j'adore pas quand tu fais allusion à nos relations passé.
- Pourquoi ?
- C'est pas parce qu'on n'est plus avec David et toi avec Marie que l'on doit parler contre eux. Et j'aime pas quand tu fais des comparaisons ou que tu parles contre David, cessons de parler de ce sujet, ça m'attriste plus qu'autres choses et ça revient toujours au même. Je te dis pas si t'apprend du nouveau à propos de Dav, mais sinon on évite d'en parler.
- D'accord.
- T'es sûr ?
- Écoute, je suis conscient que c'est ça qui est la source de nos chicanes, alors vaut mieux arrêter d'en parler, je suis d'accord. Puis, je préfère pouvoir te prendre dans mes bras et te dire je t'aime plutôt que d'être seul de mon côté et de me faire dire que je suis qu'un idiot.
- Oh mais tu fais l'idiot des fois ! Haha.
- Ouais bon, mais tu m'aimes comme ça. N'est-ce pas ?
- Bah oui grand innocent ! Approche un peu que je te montre comment je t'aime quand même !
Pierre s'approcha et Véro l'enlaça longuement. Elle était contente qu'il ait accepté d'arrêter enfin de parler de leur ruptures avec Marie et David. Il était temps pour eux de tourner la page. Véro savait que Pierre n'était peut-être pas d'accord avec ça, car la dernière fois qu'elle lui en avait parlé, il avait piqué les nerfs et était sortit en disant qu'il ne pouvait jamais s'exprimé comme il le voulait avec elle. Que Véro le contrôlait et qu'il ne serait jamais bien avec elle, car elle se sentait supérieure à lui.
- Ah et c'est pas vrai que je ne peux jamais être bien avec toi.
- J'espère... Ça m'a fait de quoi ce que tu as dit la nuit dernière.
- Je suis désolé pour tout ça.
- Mais écoute Pierre, crois-tu que c'est nous deux qui ne peut pas marcher ?
- Voyons dit pas ça !
- Et si on ne pouvait jamais s'entendre sur rien ! Et si on était toujours en train de vouloir mordre l'autre et de dire des méchancetés..
- Allons Véro, il y a au moins une chose sur laquelle on est d'accord...
- Laquelle ?
- C'est qu'on s'aime. À moins que tu sois pas d'accord ?
- Ben non, je suis d'accord. Je t'aime vraiment. C'est pour ça que l'on doit faire des efforts Pierre, je ne veux pas te perdre alors que je viens de te retrouver. J'ai tant rêvé à toi que je ne veux plus te quitter et je veux que tu continues à m'aimer.
- Voilà, tu viens de répondre à ta question. Notre couple va toujours être correct tant que tu as ça en tête. Dès que tu oubliras que tu m'aimes, ce sera fini pour nous deux. Et je te jure sur ma tête que s'il advient un jour où je ne crois plus en mon amour pour toi, je te le dirai. Même si je prend un énorme risque et si je rencontre l'amour ailleurs, tu seras la première qui saura. C'est la seule chose que je te dois mon coeur.
- T'as raison. Vraiment. Je te le dirai moi aussi.
- Si tu as chaud dans d'autres bras, je veux être le premier qui l'saura, c'est important. Avant qu'on essaie de trouver c'est la faute de qui cet échec, faudra s'aimer assez pour se le dire ! Assez pour se laisser partir, même si dans le fond on ne prendra pas la bonne décision. Jamais je t'en voudrai de me quitter si t'es honnête et que tu le fais parce que tu m'aimes, que tu me quittes pour me sauver, pour nous sauver.
- Je serai honnête envers toi Pierre. Mais je ne peux pas te cacher que ça me ferait de la peine d'être dans cette situation.
- Mais Véro, rappelle-toi la première fois que tu m'as quitté. Mieux valait que tu me quittes tout de suite plutôt que d'avoir une aventure avec Dav et me le dire après.
- C'est sûr, mais c'était pas la bonne décision.
- Au moins, j'ai su te pardonner ! Et maintenant, on est de nouveau ensemble. Faut toujours jouer la carte de l'honnêteté, il faut tout se dire ! C'est vraiment important. Et je t'aime plus que tout maintenant que je sais que tu peux être honnête envers moi peu importe la situation.
- Oh Pierre, si c'est ta façon de t'excuser pour les derniers jours et bien c'est très bien partit. C'est vraiment beau ce que tu me dis, je suis touchée. Et pis t'es tout pardonné, j'espère que c'est de même pour moi. Je te promet de faire des efforts pour ne plus me fâcher contre toi.
- Crois-tu que je vais avoir d'autres contrats pour des séances de photo après demain ?
- J'en suis persuadé, t'es tellement belle. Mais oublie pas ta priorité.
- C'est quoi ?
- La musique voyons !
- Ah vraiment. Moi je croyais que c'était toi.
- Hum... d'accord, t'as raison cette fois !
- Cette fois. Hahaha.
- Tchut.
Pierre la prit dans ses bras pour l'embrasser tendrement, il n'était pas nécessaire d'allonger encore la conversation, ils s'étaient dit les choses qu'ils devaient. Et là, tout ce qu'il avait envie, c'était de finir leur pardon d'une tout autre manière qu'en parlant. Il avait juste envie de rattrapper la dernière semaine où ils n'avaient rien fait et où Pierre avait dormi sur le divan dans le salon. Il s'était vraiment ennuyé de cette complicité, mais il était peut-être trop orgueilleux pour l'avoir avouer avant, mais il ne regrettait pas d'avoir fait la paix. Il était content de retrouver sa Véro et de s'être excusé pour les choses insencés qu'il avait dit. Pierre s'était sentit coupable tout de suite en les disant ces mots, ces paroles fausses de toute évidence.

Jessy sortait de la douche quand on cogna à la porte d'entrée. Cela ne pouvait pas être Chuck, d'abord il ne cognerait pas chez lui et il venait à peine de partir pour faire l'épicerie. Elle prit vite une serviette puis elle descendit afin d'aller répondre, elle était intriguée, elle n'attendait pas de visite... bah Chuck ne lui en avait pas parlé. Elle ouvrit la porte et resta figée, mais qui était ce bel homme ?
- Salut, dit-elle maintenant intimidée.
- Oh je te dérangeais à ce que je vois, je suis désolé. Moi c'est Mike, un ami de Chuck.
- Enchantée Mike, dit-elle en tendant la main, mais en la reprenant immédiatement sentant que sa serviette allait tomber. Désolée...
- Oh pas grâve, ça m'ennuie pas tu sais. T'es très jolie.
- Merci. Et bien... ah ! Je ne me suis pas présentée, moi c'est Jessy !
- La copine de Charles ?
- Et ouais...
- Ah et bien il a bien trouvé lui ! T'es magnifique.
- Arrête tu vas me faire rougir.
- Mais j'y peux rien, je cogne et je te vois presque nue, c'est exitant pour un gars comme moi et puis wow, t'es parfaite.
- C'est très gentil.
- Je suis désolé si ça t'ennuie tout ça.
- Oh non, ça va. C'est gentil et ça fait toujours plaisir d'entendre ça. Et euh... t'es très beau toi aussi ! Très sexy. Wow ! J'savais pas que Chuck avait des amis aussi beaux. Écoute... euh... je crois que je vais quand même aller m'habiller et je te reviens tout de suite.
Elle se retourna et monta quelques marches et se retourna aussi vite. Elle regarda Mike d'un sourire gênée et ajouta qu'il pouvait aller l'attendre dans le salon juste à côté, Chuck était à l'épicerie et ses parents ailleurs. Donc, il serait tranquille le temps qu'elle se change. Au bout d'un moment, elle alla le rejoindre dans le salon et ne dit pas un mot tellement elle était obsédée par sa beauté. Elle le trouvait si beau qu'elle ne voulait que trop faire bien et elle ne savait pas par où commencer quels mots dire pour bien paraître. Heureusement, il ne semblait pas s'ennuyer et il commença à parler le premier.
- Alors c'est donc toi la fille si merveilleuse dont Chuck me parlait.
- Ouais.
- Et tu joues de la musique ?
- Oh oui ! Bien sûr, dans le groupe Angels of the music comme batteuse. J'espère bien que tu seras un de nos fans et que t'aimeras notre musique.
- Sûrement ! Vous allez faire un CD ?
- Oui, on travaille sur ça en ce moment. Les gars aussi.
- Ah je savais pas. Mais c'est cool ! J'ai bien hâte de voir le résultat.
- Et toi tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis policier.
- Non sérieux ? Wow un homme de la loi dans la maison.
- Ouais.
- C'est un beau métier, je crois.
- Oh mais il faut que tu aimes ça, tout simplement. Moi j'aime ça, mais je savais qu'il n'y avait pas que de l'action comme dans la film. Le métier de policier n'est pas comme à la télé, il y a assez de bureautique et la patrouille peut être bien long pour quelqu'un qui cherchait à faire des poursuites et tout. Haha. Moi je ne suis pas de ce genre là, alors oui c'est un beau métier pour moi.
- Tant mieux. On cherche tous notre voie et un fait ce que l'on aime. C'est pour ça que je suis super contente de faire partit d'un groupe, je ne me verrais pas ailleurs.
- Tu dois être sexy sur une scène.
- Tu jugeras par toi-même, je compte bien t'inviter à notre premier show.
- Et en quel honneur ?
- Bah parce que t'as un trop beau regard et ton sourire ferait fondre un iceberg !
- T'es gentille. Je continuerais bien dans les compliments pour toi, mais j'ai peur que tu racontes tout à Chuck et qu'il m'en veule.
- Laisse tomber Charles ! Voyons, il ne pourrait qu'être fier que son ami apprécie beaucoup sa blonde. Je lui parlerai que de ça, bien sûr. Et ça me fait plaisir de recevoir des compliments de toi. T'es très gentil.
- Écoute Jessy, si c'était pas de Charles justement, je t'inviterais immédiatement à aller prendre une longue marche pour te faire la cour au milieu d'un paysage romantique. Enfin, je vais me retenir, mais tu m'inspires beaucoup. Tu sais, j'écris des textes et je crois bien que tu seras ma nouvelle muse sans vouloir t'offenser.
- Toi t'écris ! Wow ! Tu n'es pas qu'un monsieur muscle, mais t'as des talents d'artiste. T'es parfait quoi.
- C'est pas ce que tout le monde dit.
- Ah bon et pourquoi ?
- Bah tu sais quand tu te fais une copine et qu'elle commet un délit en voiture ou un truc du genre, si t'es de service tu te dois d'appliquer la loi même sur elle. Souvent, ça l'a nuie dans mon couple. Disons que mes blondes avaient tendance à penser que parce qu'elles couchaient avec un policier, bah elle pourrait rouler vite et y'aurait pas de trouble. Disons que c'est pas comme ça que ça marche pour moi, mais il y en a qui le font évidemment. Enfin, je ne suis pas le mec parfait pour ces demoiselles.
- C'est qu'elles ne sont pas assez bien pour comprendre que ça ne se fait pas de profiter de ton titre !
- Je suis d'accord, mais c'est pas facile de trouver une fille qui le dit et qui le fait par la suite sur la route.
- C'est dommage, car t'as trop l'air d'un type bien.
- Merci.
- Écoute, je te garderais bien pour moi, mais je ne suis pas libre. Haha. Enfin, je pourrais peut-être te présenter une amie à moi qui a ces valeurs là aussi.
- Ça serait gentil, mais je n'adore pas les rendez-vous arrangé.
- Ah mais c'est pas un rendez-vous arrangé, c'est une invitation pour te présenter à mes amis.
- J'aime mieux ça, mais tu devrais attendre de voir si Chuck va me replacer et s'il ne voudra pas me mettre à la porte quand il me verra.
- Voyons je ne crois pas. Il sera sûrement content de te revoir.
- Ça reste à voir. La dernière fois que l'on s'est vu, c'était pas dans un ambiance très joyeux. Enfin, je verrai bien et j'espère qu'il n'aura pas gardé que de mauvais souvenirs de moi.
- Sinon je lui ferai ouvrir les yeux. Mais si c'est pas trop indiscret, tu pourrais me dire ce...
- Qu'est-ce que tu fais ici Mike ? Demanda Chuck qui venait de rentrer.
- Bah je suis venu pour te voir.
- Qu'est-ce que t'as à dire si je te dis que j'ai pas tellement envie de te voir moi ?
- Je te dis que tout le monde a droit à une erreur et que tu te dois de me donner une chance de te prouver que j'ai changé. Écoute Charles, je suis venu ici pour faire la paix, mais aussi parce que je voulais de tes nouvelles, si je peux avoir les deux, ça ne pourra qu'être parfait.
- Écoute Mike, j'imagine que tu travailles pas encore, que tu te donnes encore comme défaite que tu sais pas quoi faire dans vie... mais en vrai c'est que tu es paresseux !
- C'est pour ça que je suis devenu policier, que je me lève tous les matins content de commencer ma journée. Et j'ai su quoi faire assez vite merci.
- Ah bon policier.
- Ouais, c'est ça.
- On ne peut plus faire confiance à personne encore moins à certains policiers. Où notre monde est rendu ? Dit Chuck.
- Voyons Chuck, fais-lui un peu confiance. Il ne doit pas avoir fait quelque chose de si grâve que ça. Enfin, donne lui une chance, il a peut-être réellement changé, dit Jessy qui trouvait cette discussion presque ridicule.
- J'en sais rien, dit Chuck.
- Et bien quand même, t'as rien à perdre, insista Jessy.
- Peut-être pas, mais quand même.
- Écoute Chuck, assis-toi et parlons tranquille. Après ça quand on aura bien parler, tu me diras si je n'ai pas changé du tout et enfin tu décideras si tu veux me revoir ou pas.
Charles ne se fit pas trop prier et s'installa en face de Jessy et de Mike, il voulait bien lui laisser une autre chance. Mike commença alors en posant quelques questions et répondit à ceux de Chuck. Il parla de tout, du reste de son enfance sans Chuck, de sa carrière, de ses amours, de sa famille, de tout.
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