Épisode 12...La fin et le début de l'année

Véro se réveilla dans les bras de David, elle resta surprise que son étreinte soit aussi serrée. Elle essayait un peu de bouger, mais David la serrait encore plus fort contre lui. Elle se sentait mal, mais ne voulait pas réveiller David trop brusquement, mais comme elle disait son nom, il n’écoutait rien.
- DAVID !
Il sursauta en relâchant un peu Véro et en ouvrant les yeux.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Relaxe, il n’y pas le feu !
- Où ça le feu !!!!
Elle se mit à rire et l’embrasser sur les lèvres pour le calmer.
- Tu profites de moi.
- Comment ça ?
- Bah tu t’arranges pour que je sois inquiet et tu profites de moi !
- Ouais, c’est terrible. Sauf que ce n’est pas tout à fait le cas, je voulais seulement te réveiller.
- Pourquoi ?
- Tu m’étouffais !
- Hein ?
- Bah ouais, tu me serrais top fort dans tes bras.
- Bah, j’y peux rien. Désolé.
- Pas grave, mon amour. Au fait, on fait quoi aujourd’hui ?
- Tu te sens en forme pour ton percing ?
- Tu crois que c’est ouvert le 31 décembre ?
- Ouais. Tu es prête ou tu es trop faible ?
- Bah je suis prête à condition que tu sois prêt à reprendre le volant !
- Tu y vas vite, je trouve !
- Je suis comme ça et apparemment tu m’aimes de même.
- Je sais. Je t’aime ma belle, mais je ne sais pas si je suis prêt.
- Ouais, tu l’es ! Au pire, je ferai le retour !
- Bah d’accord alors.
- Il faut que j’aille chez moi avant, mes parents vont s’inquiéter.
- Bah on déjeune et on y va.
- Comme tu veux chef !
Véro allait se lever, mais David lui dit d’attendre. Véro haussa les épaules en le voyant quitter la chambre. David descendit pour aller chercher le petit déjeuner de Véro et trouva Marie assise à la cuisine.
- Véro va comment ?
- Bien. À part ses blessures, c’est de nouveau normal.
- Bah, c’est cool ! Vous allez faire quoi ?
- Allez en ville, on n’a pas pu faire se qu’on avait à faire.
- Ouais, c’est une bonne chose.
- Vous pourriez venir.
- Je vais demander à Pierre, puis je t’en reparle après.
- Pas de problème ! Tu sais comment on fait des œufs ?
- Pourquoi ?
- Bah pour Véro !
- Té stupide. Allez, je vais les faire, moi !
- Merci petite sœur !
- C’est pour Véro que je le fais, pas pour toi !
- Bah, c’est l’intention qui compte.
Marie haussa les épaules et commença à faire les œufs.
- Je n’en fais pas pour toi David !
- Allez, fais-moi plaisir !
- Pourquoi je ferais ça ? dit Marie en riant.
- Bah, moi je me suis bien forcer pour ne plus te donner de surnom, comme la vilaine sorcière de l’ouest.
- Ouais, mais c’est parce que Véro te récompense.
- Tu veux une récompense ? dit David en s’approchant de sa sœur en faisant semblant de vouloir l’embrasser.
- Non ! Ça va, je les fais tes œufs, mais approche-toi pas de moi !
Marie et David ne purent s’empêcher d’éclater de rire. Lorsque David remonta avec le plateau, Véro était couchée sur le lit et lisait un texte.
- Qu’est-ce que tu fais Véro ?
- Ah te revoilà, dit-elle en déposant les feuilles sur le bureau près du lit.
- Je t’ai apporté ton petit déjeuner, mais qu’est-ce que tu lisais ?
Véro semblait troublé et il comprit qu’il avait lu la lettre qui était adressé à Allison.

Géraldine s’était réveillée avec une grosse envie de manger des crêpes encore une fois, mais elle remarqua qu’il ne restait même plus de sirop d’érable. Géraldine était têtu, alors elle décida d’aller au supermarché pour acheter du sirop d’érable. Lorsqu’elle entra dans le magasin, elle remarqua que Joël y était et sachant qu’elle ne pourrait l’éviter toute sa vie, elle décida d’aller le voir par elle-même.
- Salut Joël !
- Oh Géraldine ! Ça va ?
- Bah ouais. Quoi de nouveau ?
- Bah pas grand chose. Puis, toi, un chum ?
- Non.
- Tu as reçu mon message ?
- Ça dépend, mais je crois que oui.
- Écoute Gege, je suis tellement sérieux quand je te dis que je t’aime !
- J’aimerais le croire.
- J’ai tellement été surpris de ce sentiment que je ne connaissais pas, que j’ai eu peur, mais je suis réellement tomber amoureux de toi et c’est la première fois que ça m’arrive.
- Tu dis ça pour me faire plaisir.
- Je te jure que non ! Je t’aime pour vrai et je suis véritablement sérieux !
- Bah…
- Que tu ne m’aimes pas, ça se peut, mais que je ne t’aime pas…je sais que c’est impossible en ce moment Géraldine.
- Je t’aime aussi, mais ça m’a tellement fait de peine que tu me quittes pour cette fille. Puis, ça ne faisait qu’une simple journée qu’on était officiellement ensemble.
- Je suis vraiment désolé, c’était une erreur de ma part et je ne voudrais pas recommencer !
- Bah je ne sais pas, mais si je te fais confiance une autre fois, tâche de ne pas me briser le cœur une autre fois.
- Je te le jure Gege ! Et je peux prendre ça pour un oui ?
- Ouais, dit alors Géraldine en souriant.
Joël se pencha pour l’embrasser et ils sortirent ensemble de l’épicerie pour aller manger un petit quelque chose au restaurant du coin, car Géraldine lui avait dit qu’elle n’avait pas encore manger.
- Tu veux manger quoi ? dit-il en regardant Géraldine.
- Des crêpes ! répondit-elle en souriant.
- D’accord, alors allons-y pour les crêpes !
Il fit signe au serveur de venir prendre leurs commandes et lui indiqua qu’il voulait des crêpes. Géraldine était aux anges, elle était tellement contente de sa décision finalement. Elle était de nouveau très joyeuse et elle espérait que ce moment ne finisse pas, elle était un peu sur ses gardes, mais elle avait retrouvé une certaine confiance. Elle avait l’impression que Joël était son prince charmant. Lorsqu’ils eurent terminé, Joël l’invita à aller chez lui, Géraldine était tellement heureuse qu’elle accepterait n’importe quoi, tant qu’elle passerait du temps avec son chum.
- Tu veux qu’on fasse quoi ? demanda Joël lorsqu’il entra dans sa maison.
- Je t’aime.
- Moi aussi, ma belle.
Il la prit dans ses bras et commença à l’embrasser et allait retirer son chandail, mais Géraldine refusa.
- Attends. Je préfère attendre sinon, ça serait comme si tu aurais reprit avec moi que pour ça.
- Je te jure que ce n’est pas ça, mais bon je veux bien attendre. On fait quoi alors ?
- Un film, ça te dis ?
- Ouais, bonne idée, dit Joël en souriant.
Joël entraîna Géraldine dans le salon où ils commencèrent à écouter un film d’action.

Marie avait terminé de manger et avait décider d’appeler Pierre.
- Salut.
- Oh salut Pierre ! Tes boxers troués sont prêt à être jeté ?
- Ouais. Tu veux qu’on aille en ville aujourd’hui ?
- Ouais, on continue se qu’on a commencé, il y a deux jours.
- Bonne idée. Véro et Dav viennent ?
- C’est David qui me l’a proposé, alors oui !
- Parfait ça. Vous partez quand ?
- Véro va se changer et on part pas trop longtemps après et c’est David qui conduit.
- Oh merde. Té sûr ?
- Apparemment Véro a insisté.
- Ah bon.
- T’as peur ?
- Bah non pas du tout. C’est juste que je ne croyais pas qu’il reprendrait le volant aussitôt.
- Bah, c’est une bonne chose je trouve. Bon, désolé Pierre, mais comme on part bientôt. Je dois aller me préparer immédiatement.
- Pas de problème. Bye.
- Bye et à tantôt.
Marie se dépêcha de se préparer, mais prit un temps fou à bien coiffer ses cheveux.

Véro s’était mise à pleurer quand elle avait dû soutenir le regard de David. Elle venait de lire une lettre d’amour adressé à Allison et bizarrement, la date était de la semaine passé. David ne parlait pas et semblait très surpris.
- Allez Dav, j’attends des explications, dit Véro entre deux sanglots.
- Bah…
- Je ne sais pas si je veux savoir.
- De quoi tu parles ?
- Té con men ! De la lettre adressé à Allison !!!!
- Merde de quoi tu parles ? Je pensais que tu capotais à cause de la chanson que j’ai écrite.
- Non. Quel chanson ? Criss tu me caches ben des affaires.
- C’est quoi cette affaire là de lettre ?
- Celle que tu as écrit !!!!!
- Quoi ?
Véro lui tendit l’enveloppe en perdant patience.
- C’est écrit Véro dessus ! C’est toi qui l’a écrit !
- J’ai jamais écrit ça à Allison !!!!!!! Pis lis dont la lettre, c’est ton nom en bas !
David était découragé et se mit à lire la lettre qu’il croyait de Véro, mais qu’il avait décidé de ne pas lire immédiatement, car sur l’enveloppe il était écrit de la lire en présence de Véro. Finalement, David comprit que c’était un coup monté contre lui.
- Véro, je n’ai pas écrit ça, je te jure !
- C’est qui alors ?
- Aucune idée, crois-moi.
- Regarde l’enveloppe, je te jure que je l’ai laissé dedans l’enveloppe !
- Comment tu l’as eu ?
- Bah…dans ma case…quelqu’un doit l’avoir glissé dedans.
Véro n’étais pas sûr si elle devait le croire, mais elle finit par se dire que se devait être un coup d’Allison.
- Je croyais, je suis désolée Dav.
- Pas grave ma belle, mais j’ai l’impression qu’il y a du monde qui veule vraiment qu’on se sépare.
- Je crois aussi.
David embrassa Véro et essuya ses larmes. Elle quitta la chambre sans rien ajouter en déchirant la lettre. Elle prévint Marie d’aller la rejoindre dès qu’ils soient prêt chez elle, qu’elle allait faire vite.

Sébastien était assis sur son lit et ne cessait de regarder par la fenêtre, Géraldine lui avait promit qu’elle viendrait le rejoindre en début d’avant-midi, mais elle n’était toujours pas là. Surtout que lorsqu’il appelait pour lui dire, personne répondait et cela le mit très inquiet. Il décida de partir aller voir lui-même, il resta surpris en entendant la mère de son amie lui dire qu’elle était chez un garçon et qu’elle venait à peine de l’appeler. Sébastien se questionnait beaucoup, elle ne pouvait pas être chez lui, sinon il l’aurait rencontré. Il décida de revenir sur ses pas et d’appeler les autres gars en espérant qu’il obtiendrait une meilleure réponse et saurait où était sa Gege. Après avoir fait le tour de toutes ses connaissances, il se dit que c’était bizarre.

Marie sauta dans les bras de Pierre lorsqu’il arriva.
- Arrête ça Marie !
- Quoi ?
- Bah tu m’as fait mal !
- Comment ça ?
Pierre enleva son manteau et lui montra son cou, il y avait un pansement et Marie en déduit que c’était à cause de l’accident.
- Oh désolé, je n’avais pas remarqué ! dit Marie.
- Je sais, ce n’est pas vraiment grave.
- Oh pauvre chou.
- Je te dis que ce n’est pas grave ! Allez, David est prêt ?
- Ouais, il semblait bouleversé tout à l’heur.
- Comment ça ?
- À toi de le découvrir, dit Marie en enfilant son manteau.
- Justement David, on parlait de toi, dit Pierre en souriant lorsqu’il vit David descendre les escaliers.
- Qu’est-ce que vous me voulez ?
- Bah, Marie m’a fait remarqué que tu semblais vraiment bizarre tout à l’heur et on ne part pas tant que tu n’auras pas dit le problème !
David allait dire que tout allait bien, puis qu’ils étaient simplement paranoïaque, mais se décida enfin à parler.
- Bah en fait, c’est que ce matin Véro a découvert une lettre adressé à Allison et signer avec mon nom.
- David ! cria Marie, furieuse d’apprendre ça.
- Ce n’est pas ça le problème, puisque ce n’est pas moi qui l’a écrite. En fait, quelqu’un la glisser dans mon casier en me faisant croire que c’était une lettre de Véro et sur l’enveloppe la personne avait marqué « Lire en ma présence. Véro » Alors, je me suis dit que je devrais l’attendre, mais Véro l’a ouvert avant que je la lise moi-même.
- Merde, lâcha Pierre.
- Enfin, on en est venu à la conclusion que quelqu’un veut qu’on soit fâché l’un contre l’autre, dit finalement David en soupirant.
- C’est bien stupide ça, dit Marie. Qui aurait une idée aussi ridicule et méchante ?
- Allison ! dirent aussitôt les trois jeunes d’une même voix.
- Je vais lui faire payer, dit alors David.
- Ouais, mais nous on sort parce que Véro va nous attendre, dit Pierre.
Pierre et Marie sortirent de la maison, Marie ne lâchait plus le pansement des yeux. Pierre se retourna alors et lui demanda.
- Pourquoi tu me dévisages comme ça ?
- Bah je regarde ton pansement, dit alors Marie franchement.
- Ça t'attriste tant que ça que j'ai une petite blessure ?
- Bah oui, premièrement je t'aime et deuxièmement, c'était ma place préférée pour t'embrasser dans le cou, dit-elle en souriant.
- Bah ce n’est pas grave, j'ai un autre bord de cou !
Marie le regarda déterminé.
- J'ai une idée, dit alors Marie.
Pierre la prit dans ses bras.
- Quel idée, demanda Pierre.
- Je ne t’embrasse plus jusqu'à se que ça guérisse.
Pierre la regarda terrifié.
- Tu n’es pas sérieuse là ?
- Bah oui, puis elle se dirigea vers la voiture. Il couru pour la rattraper, mais elle perdu son sérieux.
- Bien sur que je n’étais pas sérieuse, Pierre. Je blaguais, ajouta-t-elle en riant.
David sortit et leur dit d’amener la voiture jusque chez Véro, car lui y allait en marchant pour aller la chercher et qu’il prendrait le volant juste après.

Géraldine était dans les bras de Joël et sursauta en voyant l’heur.
- Tu as froid Gege, dit Joël en la regardant.
- Bah non, mais j’avais promit à Seb d’aller le rejoindre chez eux et je suis visiblement très en retard !
- Pas grave.
- Bah, je sais. Sauf que c’est mon ami et il ne mérite pas ça.
- Appelle-le ou bien va le rejoindre.
- Je préfère aller le rejoindre.
- Vous allez faire quoi ?
- Il me donne des cours de guitare !
- Ah bon, alors vas-y, mais appelle-moi dès que tu reviens.
- Je te le promets, dès que je peux te t’appelle !
Puis, Géraldine partit et se dirigea immédiatement chez Sébastien.

Véro était montée à l’étage et avait décider de prendre une douche rapide. Elle enleva ses vêtements et ne put s’empêcher de pleurer lorsqu’elle vit son corps remplis de blessures un peu partout. Elle ne s’habituerait jamais, elle avait déjà hâte que ça parte. Lorsque l’eau tomba sur ses blessures, c’était insupportable. Elle finit par sortir, et se sécha rapidement. Elle décida qu’elle ne dormirait plus chez David jusqu’à se que son corps soit de nouveau normal. Elle enfila des jeans et un chandail colle roulé et manche longue qu’elle avait emprunté à sa mère. Elle décida de laisser ses cheveux détachés, car ils cachaient un peu la grosse plaie sur son visage. Elle se mit plein de maquillage pour masquer un peu les bleus qu’elle avait et descendit en bas. Elle remarqua que David se dirigeait déjà chez elle, alors elle prit son manteau et sortit immédiatement avant même qu’il ait eu le temps de monter les quelques marches.
- Oh Véro, tu es prête ! dit David un peu surpris par la rapidité que Véro avait eu.
- Ouais.
- Tu sens bon, dit David après avoir embrasser Véro.
- Merci.
David enleva une mèche de cheveux qui cachait les yeux de Véro et constata qu’ils étaient rouge. Véro eut le réflexe de remettre la mèche où elle était.
- Ça va mon poussin ? dit-il un peu inquiet.
- Ouais, j’ai juste eu du savon dans les yeux.
- Ah, c’est pas cool ça !
- Je sais, mais ça ira.
- Tant mieux, allez viens ma puce.
Arrivé au en ville, ils allèrent immédiatement pour faire le percing de Véro, car c’était le premier but de ce déplacement. Véro était assise sur une chaise et avait les doigts crispé sur les bras de la chaise.
- Détends-toi Véro, dit alors Marie en posant une main sur l’épaule de son amie.
- Facile à dire !
Lorsque Véro eut l’obligation d’enlever son manteau, tout le monde restèrent surpris de voir le chandail que Véro avait décider de porter. Véro l’avait remarqué, mais décida de ne rien dire et alla s’installer. Lorsque le bijou fut installer, Véro sourit lorsque David déposa un baiser sur son ventre.
- Té belle Véro, dit-il en l’aidant à se relever.
- Même avec cet horrible chandail ?
- Bien sûr ! Pourquoi tu as mit le chandail de ta mère ?
- Je voulais cacher le plus de mes coupures.
- Allons, il ne faut pas avoir honte de ça !
David avait remarqué que Véro avait son jolie T-shirt blanc en dessous, alors il lui retira le vieux chandail de laine et l’embrassa sur les lèvres. Elle s’approcha ensuite de Marie, puis lui montra son percing.
- Super Véro ! dit Marie en souriant.
- Au fait Véro, Dav a raison tu es belle tout le temps, dit Pierre pour l’encourager.
- Bah merci, dit Véro visiblement gênée.
- Ah, mais Véro tu n’as pas à t’inquiéter, moi aussi j’ai une vilaine blessure dans le cou, dit Pierre. Puis, tu es belle, mais toi aussi Marie.
Pierre se retourna pour embrasser Marie. Ils allèrent ensuite dans un magasin à grande surface et Marie acheta de nouveaux boxers pour Pierre. David décida d’acheter le string rayé noir et blanc pour Véro, car il ne pouvait s’en empêcher en le voyant. Ils passèrent le reste de la journée à s’acheter des petits cadeaux et ils s’amusèrent tout le reste de la journée.

Jessy avait reçu un message étrange qui disait d’aller rejoindre la personne au restaurant « Desolets », qui était à une heure de chez elle. Elle prit donc la voiture de sa mère pour s’y rendre, elle se devait d’aller voir, car elle était très intriguée. Elle traversa la ville et finit enfin par trouver le restaurant en question et remarqua qu’elle avait un peu de retard. Elle entra et remarqua qu’Allison était assise dans le fond et lui faisait des signes. Elle décida d’aller voir, car elle n’aurait pas fait une heure de voiture pour repartir sans savoir ce que cette peste avait à dire.
- Salut Jessy, dit Allison en souriant. Allez, installe-toi !
- Si tu agis de même, c’est que tu te prépares à me dire de quoi de malsain.
- Tu me connais bien, j’aime ça. Allez, installe-toi, je paie la boisson.
Allison fit signe au serveur de venir les voir et bizarrement, il alla à leur table avant d’aller à la table juste avant la leur. Jessy haussa les épaules et enleva son manteau en regardant Allison.
- Qu’est-ce que tu as à me dire ? Puis, pourquoi aussi loin ?
- C’est que je suis ici pour aider à mon cousin et je n’avais pas envie de retourner chez nous pour toi.
- Ça m’étonne pas de toi !
- Ouais. Ce que j’ai à te dire, c’est rien en particulier. Je voulais prendre des nouvelles de vous.
- Té bizarre Allison.
- Non. Alors, votre groupe va comment ?
- Bien.
- J’ai entendu dire que Véro et David avaient fait un accident, il n’y a pas de mort ?
- Bah non ! Pourquoi tu t’intéresses à eux ? Il y avait Pierre et Marie aussi.
- Bah parce que je dois t’avouer, David est mon préféré.
- Et bien lâche-le !
- Je me demande comment Véro aime la lettre que David m’a écrit. La pauvre.
- De quoi tu parles ?
- Peu importe.
- Tu comptes vraiment leurs pourrir la vie ?
- Non, ils le font tout seul. C’est vrai que je leurs donne un petit coup de main.
- Arrête de faire ça Allison ! Ils s’aiment tous les deux et tu n’as pas le choix de t’y faire, car ils ne sont pas prêt à se laisser pour toi !
- Ah, mais tu verras bien.
- Je ne verrai rien !
Jessy remit son manteau et se leva. En partant, elle bouscula le serveur qui apportait leur boisson, Jessy ne se retourna pas et sortit du restaurant au plus vite. Elle prit sa voiture et rentra chez elle, elle avait détesté cette discussion avec cette folle, en plus elle l’avait fait déplacer pour des conneries. Jessy était maintenant furieuse. Puis, elle décida de jouer de la guitare puis alla ensuite rejoindre Chuck, car ils se rendaient tous chez Véro ensemble.

Géraldine arriva chez Sébastien qui la fit entrer et ils montèrent dans sa chambre.
- Je croyais que tu ne viendrais pas, dit alors Sébastien.
- J’étais chez mon chum, dit-elle en haussant les épaules. Je suis désolée de t’avoir oublié.
- Tu as un chum ?
- Ouais, depuis ce matin en faites. J’ai reprit avec Joël.
- Ah bon. Finalement, ton frère te cherchait.
- Chuck ?
- Ouais, il dit que Jessy et lui t’attendent.
- Pourquoi ?
- Bah ce soir, vous allez fêtez la nouvelle année chez Véro.
- Ah ouais, c’est vrai ! Pourquoi tu as dit vous au lieu de nous ?
- Je n’y vais pas, moi.
- Pourquoi ?
- Je vais chez une amie.
- Ah bon.
- Bah, c’est l’amie de ma cousine. Puis, j’avais promit à ma cousine de fêter la nouvelle année avec elle, elle était supposée venir chez Véro, mais finalement elle va chez son amie, qui est la mienne aussi.
- Ah super.
- Ouais, alors je ne veux pas te mettre dehors, mais j’allais partir.
- Pas grave et je suis désolée.
- Je sais. Salut.
Géraldine voyait bien qu’il n’avait pas trop aimé entendre qu’elle avait reprit avec Joël. Géraldine retourna chez elle déçu que Sébastien l’ait prit comme ça. Jessy et Géraldine se préparèrent ensemble, puis Géraldine décida d’appeler Joël. Joël proposa à Géraldine, qu’elle vienne le rejoindre chez lui, mais Géraldine lui dit qu’elle allait chez Véro, alors elle décida de l’invita se disant que ça ne dérangerait pas Véro. Ils se rendirent alors tous les quatre chez Véro, dès que Joël arriva.

Les deux couples étaient revenus chez Véro et ils commencèrent à tout préparer pour la soirée, puis Jeff les aida. Jeff était assis dans le salon avec David et Véro, puis décida de partir une conversation.
- Alors, vous deux, c’est pour quand le mariage ?
- Jamais, dit alors David en riant.
- Pourquoi jamais, demanda Véro.
- Bah je ne suis pas vraiment pour ça.
- Ah bon, dit Véro déçu. Je vais aller aider Marie avec le repas, dit-elle en quittant le salon.
- Je n’aurais pas dû parler de ça, dit soudain Jeff.
- Pourquoi ?
- Bah Véro a toujours voulu se marier, dit Jeff.
- Oh et j’imagine que je viens d’éteindre ses rêves, dit David désolé.
- Bah vous êtes jeunes de toute manière, dit Jeff.
- Pourtant, elle était déçu, constata David.
- Bah, c’est qu’elle voit loin et dans sa tête, elle espère toujours qu’un prince charmant vienne la demander en mariage. Puis, elle croyait que tu allais le faire un jour.
- Ah bon. Bah je n’ai pas dit non.
- Je sais. Elle n’est pas fâchée. Tu lui en reparleras.
- Ouais, je vais aller la voir.
- Non, je ne préfère pas.
- Pourquoi ?
- Laisse-la avec Marie.
- Ok. Té bizarre Jeff !
- Pourquoi ?
- Bah tu étais prêt à me tuer, car j’aimais ta sœur et maintenant tu parles mariage.
- C’était pour rigoler que je vous ai demandé ça !
- Ouais peut-être.
- Qu’est-ce que vous faites les gars, dit Pierre en sortant de la cuisine.
- On discute, dit David en riant.
- Bah cool. Je ne l’aurai jamais deviné! Vous parlez de quoi ?
- Des filles, répliqua Jeff.
- Alors, je viens parler des filles avec vous, dit Pierre en s’installant sur le sofa près de David.
- Tu sors de la cuisine Pierre, alors Véro va comment ? demanda David.
- Ah c’est toi qui l’a mit dans cet état ?
- Quel état ? demanda David inquiet.
- Aucun état, je blague.
- Ah toi ! Tu m’énerves ! dit alors David en riant.
David alla lui-même ouvrir lorsque Chuck, Géraldine et Jessy arrivèrent.
- JOËL ! s’écria David en le voyant entrer avec Géraldine.
- Ah salut David. Comment ça va avec ta blonde ?
- Bien, mais qu’est-ce que tu fais ici, demanda David. Et Seb est où ?
- Bah il est venu avec moi, dit Géraldine. Puis, Seb allait chez l’amie de sa cousine.
- Euh d’accord, dit David. Bah venez les filles font le repas.
- Je vais aller les rejoindre, dit alors Géraldine en s’assurant que ça ne dérangeait pas Joël.
Tout le monde mangèrent et fêtèrent à la fin de la nouvelle année. Tout le monde accepta la présence de Joël et ils l’intégrèrent sans problème. À minuit pile, tous les couples s’embrassèrent en même temps. Jeff était avec Jessica, car elle venait d’arriver, en fait tout le monde était en couple ce soir là. Puis, quelques heures plus tard, les gars partirent pour laisser quatre filles heureuses de se retrouver ensemble.

Sébastien était assis à côté de son amie, Bénédicte.
- Hey Seb, tu n’as pas l’air super bien !
- Bah je le suis, je suis juste un peu fatiguée.
- Ah bon. Tu as des projets pour la nouvelle année ?
- Bah pas encore. Et toi ?
- J’en ai quelques-uns oui.
- Lesquels ?
- Bah je compte avouer mes sentiments à un gars.
- C’est une bonne résolution, dit Seb en souriant.
- Ouais.
À minuit pile, Bénédicte se pencha pour embrasser Sébastien, il eut le réflexe de la repousser.
- Oh, je n’aurais peut-être pas dû faire ça, dit alors Bénédicte.
- Non, c’est correct. Je suis désolée d’avoir réagi comme ça.
- Je t’aime Seb.
- C’était ça ta résolution.
Béné n’eut pas eu le temps de répondre que Sébastien avait déjà recommencé à l’embrasser.

- LA SOIRÉE ÉTAIT GÉNIAL, cria Marie en entrant dans la chambre de Véro.
- Je suis d’accord, dit Véro en se couchant sur son lit. Je suis vraiment fatiguée.
- Moi aussi, dit Jessy.
- Je suis aussi fatiguée, dit Jessica qui avait été invité aussi à passer le reste de la soirée avec les filles.
- Moi je suis encore sur un nuage, dit Géraldine en souriant.
- Ouais, tu es avec Joël depuis quand ? demanda Marie, visiblement contente pour son amie.
- Bah depuis ce matin, dit Géraldine en souriant.
- Ah c’est super ! dit Marie. Je suis contente pour toi, Gege !
- Merci, dit Géraldine gênée.
- J’ai encore des doutes, dit Véro.
- Allons Véro, il a fait ses preuves, dit Jessy.
- Désolée, mais c’est comme ça, dit Véro en se changeant.
Véro se glissa sous ses couvertures et se tourna vers le mur. Jessy alla s’asseoir près d’elle et passa une main dans son dos.
- Allez ma puce, il faut faire confiance un peu, dit Jessy.
- Ce n’est pas ça.
- C’est quoi alors ?
Véro lui expliqua à propos de la lettre qu’elle a lu et que David ne voulait pas se marier. Les filles éclatèrent de rire.
- Allons Véro, il ne faut pas s’en faire pour ça ! dit Marie en souriant.
- Pourquoi vous riez ? C’est loin d’être drôle, dit Véro honteuse en essuyant ses larmes.
- Met ça sur la faute de la fatigue, dit alors Jessy en riant.
- Non, mais Dav a sûrement dit qu’il ne voulait pas se marier maintenant, dit Marie.
- Il a dit Jamais! dit alors Véro. Jamais, c’est pas maintenant, ni dans le futur.
- Je sais bien, dit Marie en soupirant.
- Je vais dormir, dit alors Véro en se retournant vers le mur.
- Bonne idée, dit alors Jessy en allant se coucher où on lui avait désigné.
- Bonne nuit les filles, dit Géraldine en éteignant la lumière.
Elles répondirent tous ensemble bonne nuit et les quatre filles s’endormirent en pas grand temps.

Du côté des garçons, l’ambiance était à la fête. Ils étaient tous chez David, même Joël qui avait accepté de finir la fête avec eux. Ils sortirent de la bière et plein de trucs, puis sortirent les instruments. L’ambiance était à la fête toute la nuit. Ils s’installèrent pour discuter.
- Les gars, je crois qu’on est les gars les plus chanceux ! dit Chuck.
- Moi, j’en suis certain, dit Pierre.
- Bah, moi je dirais ça aussi, commença David, mais apparemment il y a quelqu’un qui s’arrange pour gâcher mon bonheur. Je veux dire notre bonheur, à moi et Véro.
- Ouais, c’est poche, dit Pierre en soupirant.
- On voit des rayons de soleil dehors, remarqua Joël qui regardait par la fenêtre.
- Êtes-vous fatigués ? demanda Chuck.
- Non, dirent les gars en même temps.
- Alors, si on allait jouer dehors, proposa Pierre.
- Bah David devrait aller se coucher, dit Joël.
- Pourquoi ? demanda David.
- Parce que tu es blanc ! répondit Joël.
- Bah c’est bien ça, puis je vais aller dehors pour prendre d’autres couleurs, dit David. Je ne suis pas pour aller dormir pendant que vous vous éclatez dehors !
Ils sortirent tous dehors et commencèrent à se jeter des boules de neiges en pleine figure.

Sébastien avait finalement ramené Bénédicte chez lui, puis ils avaient dormis ensemble sans toutefois rien faire. Au matin, Béné regarda Sébastien et le réveilla.
- Enfin, tu es réveillé, dit-elle.
- Bah là je n’y peux rien, j’ai besoin de sommeil !
- Moi aussi, amis pourtant je suis réveillée depuis déjà une heure.
- C’est des choses qui arrive ça, dit Sébastien, puis il embrassa Bénédicte dans le cou.
- Je t’aime Seb !
- Moi aussi Béna. Tu veux qu’on fasse quoi aujourd’hui ?
- Je ne sais pas vraiment, je ne veux rien faire d’extravagant !
- Moi non plus, je pourrais peut-être te jouer un peu de musique.
- Ah c’est vrai, tu es un musicien. Je veux dire, un grand musicien !
- Allons, je ne suis pas si extraordinaire, mais je me débrouille.
- Je suis certaine que votre groupe a un bel avenir !
- Merci. Toi, tu chantes ?
- Un peu.
- Alors, tu vas chanter !
- Non, je ne préfère pas. Tu chantes mieux que moi.
- Allons, je t’y oblige !
Bénédicte finit par accepter et attendit que Sébastien sorte son livre de partition.
- Choisis la chanson que tu veux chanter dans se cartable.
- Il y en a beaucoup !
- Pas tant que ça, c’est juste ceux que j’ai apprit à jouer.
Bénédicte tourna les pages et s’arrêta sur une chanson anglaise. Elle lui dit qu’elle adorait cette chanson, alors Sébastien commença à la jouer. Il l’aida pour les premières notes et Bénédicte se mit à chanter. Sébastien était très content d’être avec cette fille qu’il n’avait pas vraiment remarqué avant à cause de Géraldine. Lorsque Béné eut terminé de chanter, Sébastien l’embrassa tendrement avant d’applaudir.
- Tu chantes vraiment bien Béna !
- Merci, dit-elle en rougissant.
- Je me disais qu’il y a des personnes qui dirait qu’on va vite tous les deux, mais moi je suis tout à fait content de notre situation. Je t’aime vraiment beaucoup et je te remercie de m’avoir ouvert les yeux !
- Bah je savais que ton esprit était ailleurs, mais moi je t’aimais depuis longtemps, alors je me suis dit que je devais te le dire.
- Je suis content de ta franchise, sinon je ne sais pas si je te l’aurais dit moi-même.
- Je suis certaine que oui, mais peut-être beaucoup plus tard.
- Tu as sans doute raison, dit-il et l’embrassa.

Les filles s’étaient fait réveillé par une boule de neige lancé dans la fenêtre, elles se réveillèrent en sursaut. Véro se leva vite du lit et alla voir à la fenêtre, elle remarqua que les cinq gars étaient en bas et leurs faisaient signes d’aller les rejoindre. Les filles étaient à peine réveillées et regardait Véro pour savoir se que c’était.
- Allez les filles, debout, dit Véro.
- Pourquoi, dit Géraldine en baillant.
- Et c’était quoi ce bruit, demanda Marie en s’étirant.
- C’est les gars qui sont en bas, ils ont lancé une boule de neige et ils veulent qu’on aille les rejoindre, expliqua Véro.
- Ils sont matinale, dit Jessy en se levant.
- Ou ils ne se sont pas couchés, dit Jessica en s’habillant.
- Je suis plutôt d’accord avec l’hypothèse de Jess, dit Véro en riant.
- Alors, vite on s’habille et on va les battre, dit Marie.
- On est certaine de gagnées, car nous on a dormit, dit Géraldine en souriant.
Les filles s’habillèrent et se dépêchèrent de sortir dehors. Les gars étaient assis dans les marches de l’escalier et les attendaient. Véro sortit la première et prit une boule de neige pour la mettre dans le cou de David.
- Ah té folle !!!!! dit David en essayant de retirer la neige qui le glaçait.
- Bah non, je ne suis pas encore folle, dit Véro en riant. C’était pour te réveiller un peu, tu semblais endormi.
- Attends toi, tu vas le regretter, dit David en se levant puis en soulevant Véro.
Véro se mit à embrasser David et partit à courir en criant aux filles de se dépêcher à venir la rejoindre. Les filles se firent des munitions et s’installèrent derrière un monticule de neige. Les gars et les filles s’amusèrent dans la neige durant toute la journée avant de décider de rentrer à l’intérieur tout trempé, car la neige était mouillante.
- Je recommencerais tous les jours, s’exclama Joël en entrant dans la maison de Véro.
- Bah avec nous, c’est pas mal amusant comme ça tous les jours, dit Véro en riant.
- Bah super, j’aurais dû venir vous rejoindre il y a longtemps, ajouta Joël.
- Je le crois aussi, dit Géraldine avant de l’embrasser.
Les 10 amis prirent un chocolat tous ensemble et décidèrent de rentrer chacun chez eux.

David et Marie se chamaillèrent à cause des gars qui n’avaient pas ranger la maison.
- Vous auriez pu vous forcer, reprocha Marie à David.
- Bah que veux-tu, nous on est pas aussi stupide que vous !
- De quoi tu parles ?
- Bah au lieu de faire le ménage, on fait la fête au maximum.
- Et tu te ramasses seul pour tout ranger.
- Je ferai ça demain, là je suis trop fatiguée.
- Normal si vous n’avez pas dormi hier !
David haussa les épaules et monta à sa chambre pour aller se coucher, puis Marie le suivit après avoir laver les verres que les gars avaient utilisés.

Géraldine et Chuck rentrèrent ensemble pour aller se coucher immédiatement, puis ne prirent pas beaucoup de temps avant de s’endormir. Jessy, Joël, Jeff, et tous les autres s’endormirent sans problème, car la journée les avait tous beaucoup épuisés. Sébastien avait promit à Bénédicte qu’il la rappellerait le lendemain, puis alla se coucher et s’endormit habillé.