Épisode 13...Vive les vacances !

Jessy se réveilla et fit sa routine matinale. Elle s’habilla, se brossa les dents, une douche rapide et le déjeuner. En peu de temps, Jessy était prête à entamer la nouvelle journée. Elle regarda sur son calendrier et constata qu’il ne restait plus qu’une semaine avant le show. Elle commença à stresser, surtout que le lendemain, les cours recommençaient. Jessy alla chercher son sac d’école et commença à faire son devoir de français qu’elle avait négligé pendant les vacances. Elle passa tout le matin sur ce devoir et celui de chimie, puis finalement rangea ses choses pour se changer les idées. Elle descendit au rez-de-chaussée pour trouver quelque chose à faire, sa mère était au salon, alors elle alla la rejoindre.
- Salut maman, dit-elle en entrant dans le salon.
- Oh Jessy. Ça va ?
- Ouais. Tu veux bien que je joue un peu de piano ?
- Bien sûr, vas-y.
Jessy sourit à sa mère et alla s’installer sur le banc devant le piano. Elle commença à jouer un peu, puis sursauta en entendant le téléphone sonné.
- Jessy, c’est pour toi, dit alors sa mère en lui tendant le téléphone.
- Ah passe-moi le.
Sa mère alla lui porter le téléphone et Jessy reconnut Pierre.
- Ah Pierre, pourquoi tu m’appelles ?
- Bonne question.
- Hein ?
- Je rigole. On a décidé de louer des motoneiges, puis on m’a confié la mission de faire passer le message.
- Hum d’accord.
- Qu’est-ce que tu faisais ?
- Je jouais un peu de piano.
- Cool, je ne savais pas que tu savais en jouer !
- Bah un peu comme ça, je ne suis pas championne.
- Moi non plus. Enfin, tu veux venir avec nous ?
- Bah volontiers !
- Cool et bien viens nous rejoindre chez nous !
- Je n’ai jamais fait de motoneige…
- Pas grave, de toute façon on en a que cinq. Alors, tu embarqueras avec Chuck et s’il veut, il te montrera comme on conduit.
- Bah je suis partante alors, laisse-moi le temps de me changer et d’arriver.
- Pas de problème. On t’attends !
- Génial. Bye Pierre !
- Bye Jess.
Ils raccrochèrent et Jessy sortit du salon, elle revint immédiatement sur ses pas en entendant sa mère.
- Tu vas où ?
- Bah Pierre vient de m’appeler et je vais chez eux.
- Faire quoi ?
- De la motoneige !
- C’est dangereux ça.
- Pas du tout, bon je dois y aller. Ils m’attendent.
- Ils en ont déjà fait ?
- Chuck oui et j’embarque avec lui.
- Bah d’accord, bonne journée ma grande.
- Merci maman.
Jessy s’empressa de mettre son habit de neige et prit le casque de son père. Jessy sortit et alla chez Pierre en marchant.

Marie venait d’arriver chez Pierre suivi de David et Véro qui ne cessait de s’embrasser et ça commençait à agacer Marie.
- Ah vous voilà, dit Pierre en les voyant arriver.
- Ouais.
- Dav et Véro sont pas encore arrivés ?
- Ils arrivent, mais tu les connais. Ils traînent encore sur le chemin !
- Ah bien sûr, j’aurais dû m’en douter. Je viens d’appeler Gege et Seb, ils arrivent bientôt.
- S’ils viennent, il va manquer une motoneige.
- Non, Joël ne vient pas.
- Bah d’accord. C’est bien comme ça, sinon Seb aurait été mit à part.
- Je sais. D’ailleurs c’est Géraldine qui a convaincu Seb a venir, sinon il ne serait pas venu.
- C’est une…
- SALUT, cria David en entrant chez Pierre.
- David, tu as interrompu Marie, dit Pierre.
- Et alors ? dit David en haussant les épaules.
- Ah c’est pas grave, ce n’était pas important, dit Marie.
- On fait quoi en attendant, demanda Véro.
- Euh…je ne sais pas, dit alors Pierre.
- Véro, tu n’as qu’à chanter, proposa David.
- Pourquoi ? dit alors Véro.
- C’est une bonne idée, approuvèrent Pierre et Marie.
- Non, je préfère qu’on fasse autre chose, dit Véro gênée.
- Pourquoi ? demanda David. Allez une petite chanson.
- Je ne chante pas moi, je joue de la bass.
- Tu chantes très bien Véro, dit Marie pour l’encourager.
- Si elle veut pas, il ne faut pas la forcer, dit Pierre pour aider un peu Véro.
Pierre invita ses amis à s’asseoir en attendant les autres, puis David embrassa Véro.
- Véro, tu veux bien chanter pour moi ?
- Pourquoi tu y tiens tant ?
- Je veux que tout le monde ait la chance d’entendre ta super belle voix, c’est pourtant simple.
- Je ne chante pas si bien que ça, mais comme tu insistes je veux bien. Sauf que si je chante mal, arrêtez-moi tout de suite. Je ne veux pas vous faire souffrir trop longtemps.
Pierre éclata de rire, puis lui dit qu’il était certain qu’elle ne ferait souffrir personne. Alors, Véro commença à chanter, puis Sébastien et Géraldine arrivèrent. Tout le monde écoutait Véro qui chantait, puis l’applaudirent tous après qu’elle eut terminé. Véro était rouge et était très gênée, elle s’efforça de sourire et se leva pour dire qu’ils pourraient partir, car tout le monde était arrivé.
- Je te l’avais dit Véro que tu chantais bien, dit David pour l’agacer.
- Oh ça suffit, dit Véro.
- Non, Dav a raison, tu chantes bien, dit Seb en ouvrant la porte pour sortir à l’extérieur.
- Si vous le dites, mais on arrête d’en parler, dit enfin Véro.
- Tu embarques avec moi ? Demanda David à Véro.
- Non, je vous suit à pied, dit Véro en riant.
- Très drôle! Tu veux conduire ?
- Ouais ! Embarque en arrière, dit Véro en embarqua sur la motoneige bleu qui était devant elle.
Tout le monde prit place sur un des cinq engins et ils partirent suivant le sentier qui allait dans un petit bois derrière la maison de Pierre. Véro était la première dans le sentier, car elle connaissait bien l’endroit, elle y était allée plusieurs fois l’année dernière avec son frère. Sébastien avait un peu de problème, alors tout le monde dû arrêter pour l’aider, car il était prit dans la neige. Véro arriva en riant.
- Tu es mal arrangé là Seb !
- J’ai remarqué, je suis sûr que tu n’aurais pas fait mieux, dit Seb pour se défendre.
- C’est ce que tu crois! J’ai grandit comme un petit gars, alors je sais comme ces machines fonctionne !
- Bah moi aussi, dit Seb insulté.
- Ok, alors laisse-moi sortir la motoneige et si j’y arrive du premier coup, tu devras admettre que je suis meilleure que toi !
- Super ça Véro, dit David en riant.
- Je suis sûr que tu n’y arriveras pas, dit alors Jeff.
Véro n’écoutait plus ses amis et étaient sur la motoneige. Elle mit suffisamment de poids par en arrière pour que la motoneige recule tranquillement. Véro replaça la motoneige de Seb derrière celle de Jeff et se mit à rire.
- C’était un jeu d’enfant !
- Bah c’est parce que je l’avais presque déjà débloqué, dit Seb visiblement gêné.
- Tu as quand même perdu !
- Alors, j’admet que Véro est la meilleure !
David s’approcha de Véro et l’embrassa.
- C’est bien sûr la meilleure qui est avec le meilleur ! dit David en riant et en entraînant Véro sur leurs motoneiges.
- Tu ne veux pas conduire Dav ? Demanda Véro.
- Non, pas vraiment.
- Té certain, car moi ça ne me dérange pas.
- Bah si tu veux, mais je ne suis pas super bon.
- Allons, ce n’est vraiment pas compliqué. Embarque à l’avant.
Elle lui expliqua comment faire avancer l’engin, puis David commença à avancer. David allait foncer dans un arbre, mais Véro eut le temps de l’éviter en donnant un coup dans le bras de David. Elle ne cessait de rire, car David avançait un peu croche. Puis, après un peu de temps, leurs motoneiges glissaient sur la neige parfaitement.
- Tu vois David, ce n’est pas si compliqué, dit Véro en l’embrassant dans le cou.
- Il fallait bien que je me débrouille un peu, car tu te moquais de moi !
- Désolée, mais c’était drôle à voir.
- Ouais, c’est bien drôle de voir que je suis nul !
- AH, MAIS VOUS ALLEZ VOUS LA FERMER ! Cria Géraldine.
Véro et David ne dirent plus un mot du trajet, ils étaient fâchés l’un contre l’autre, même si c’était pour une stupidité.

Sébastien n’allait pas trop vite, car il n’était pas vraiment habitué d’en faire et heureusement Chuck, qui le suivait, non plus. Sébastien parlait un peu avec Géraldine et lui avait parlé de sa blonde, mais Géraldine n’avait pas trop aimé savoir que Seb n’était plus seul. Elle n’avait rien dit, elle s’était contenté de l’écouter en silence.
- Je te la présenterai si tu veux !
- Ouais.
- Elle ne va pas à notre école, c’est pour ça que tu ne l’as sûrement jamais vu.
- Ah bon.
- Elle est super gentille cette fille.
- C’est quoi son nom ?
- Bénédicte.
- Oh quel jolie nom. Dis Seb, tu me permets d’essayer de conduire ?
- Si tu veux, oui.
Sébastien fit signe aux autres d’attendre, puis ils échangèrent de place. Géraldine dit qu’elle était prête et conduisait très bien ce qui surpris Seb, car Géraldine en n’avait jamais fait en France. Chuck avait même un peu de difficulté à les suivre.
- Tu es vraiment douée Gege ! Dit Seb visiblement content.
- Merci. J’en ai fait un peu avec Joël.
- Ah bon.
- Ouais, il m’a montré comment ça fonctionnait et j’ai apprit plutôt vite. Disons que Joël est un bon prof.
- Ah c’est une bonne chose, dit Seb essayant d’avoir l’air content.
- Ouais.
Géraldine se tourna pour vérifier que Chuck et Jessy les suivait toujours, puis constata que c’était Jess qui conduisait. Jessy semblait très bien se débrouiller sur la motoneige et cela fit sourire Géraldine et Seb qui avait remarqué aussi.

Pierre et Marie se débrouillaient aussi très bien. Les cheveux de Marie volaient dans le vent. Elle serrait fort Pierre et collait son visage contre son dos. Pierre finit par décider qu’ils devaient rentrer, car il avait vu les joues rouge de Marie. Alors, tout le monde firent un détour et rentrèrent en direction de chez Pierre. Pierre servit du chocolat chaud pour tout le monde et alla s’asseoir avec eux au salon.
- C’était cool faire de la motoneige, dit Jessy en buvant une gorgée de son liquide chaud.
- Ouais j’ai adoré, dit Chuck. C’est super les activités d’hiver ici !
- Content que ça te plaise Chuck, car on va refaire ça tous les ans, dit Seb en souriant.
Tout le monde était bien content de la journée et semblait somnoler.
- Réveillez-vous gang, cria David. Ils nous restent que quelques heures avant le retour en classe, alors il faudrait bien faire quelque chose de notre soirée !
- Tu veux qu’on fasse quoi ? Dit Marie qui s’endormait sur l’épaule de Pierre.
- J’en sais rien, dit David en haussant les épaules. Aidez-moi à trouver.
- Bah on pourrait aller au cinéma, il y a un bon film qui sortait en fin de semaine, dit Véro.
- Ah pourquoi pas, dit Jeff qui n’avait pas d’autres idées.
- On avait des devoirs à faire, demanda Marie avant d’accepter.
- Bah si tu as fait celui de français, je crois que c’est bon, dit Véro en haussant les épaules.
- Et chimie, dit Jessy.
- Non, on l’a fait il y a longtemps ce devoir Jess, c’est que toi tu ne l’as pas encore fait, dit Marie en riant.
- Ah oui, je me souvenais plus, dit Jessy.
- Je serait là ce soir, dit Seb. Ça dérange si j’amène Béna ?
- Béna ? Demanda Pierre.
- Ma blonde Bénédicte, répondit Seb.
- Tu peux l’amener, dit David. J’ai bien hâte de la rencontrer !
Géraldine se leva et dit qu’elle devait partir.
- Tu viendras ce soir, demanda Pierre.
- Je verrai avec ma mère, répondit-elle.
- Bah je suis sûr qu’elle sera d’accord Gege ! Tu peux amener Joël si c’est le problème, dit Chuck qui voyait son malaise.
- Ouais, je veux bien, répondit finalement Géraldine. On se revoit ce soir.
Géraldine sortit du salon et partit. Sébastien la suivit du regard pendant un moment et voyant qu’il la regardait, il se mit à regarder ailleurs. Il y eut un long silence et finalement Pierre dit qu’il allait commander de la pizza pour tout le monde. Tout le monde était d’accord avec cette idée et décidèrent de l’aider à payer une partie. Sébastien alla immédiatement appeler Bénédicte, après que Pierre ait appelé pour la pizza. Après que le livreur ait apporté le repas, tout le monde s’installèrent à la cuisine.
- C’est super bon, dit Véro après avoir fini sa pointe de pizza.
- Ça ne se voit pas beaucoup, tu n’as presque rien manger, dit David.
- Ah tu peux arrêter de vérifier ce que je mange ! dit Véro encore fâchée.
- Je n’aime pas quand on se chicane, dit David en essayant de l’embrasser.
- Moi non plus, mais je déteste que tu vérifies mes moindres faits et gestes. Je suis assez grande pour savoir si j’ai plus faim !
- Désolé, mais ça me fait peur quand tu ne manges presque pas. Tu n’es pas grosse et j’ai peur que tu finisses par disparaître.
- Allons Dav, elle ne peut pas disparaître, dit Marie en riant.
David se mit à rougir visiblement honteux. Il allait se lever, mais Véro l’embrassa sur les lèvres pour lui montrer qu’elle ne lui en voulait plus. David sourit et recommença à l’embrasser devant les regards heureux de leurs amis.
- C’est bien mieux vous voir comme ça, constata Jessica.
- Ouais si tu le dis, dit alors Jeff qui était toujours dégoûté.
- Bon, on devrait y aller, dit David visiblement gêné qu’ils soient le centre de l’attention.
- C’est vrai, je vais appeler Géraldine pour lui dire qu’on se rejoindre là-bas, dit alors Pierre.
Il se leva pour aller chercher le téléphone.

Géraldine était arrivée chez elle, elle ne savait pas ce qui lui avait prit de quitter aussi précipitamment la maison. Elle s’était sentie mal à l’aise en entendant Seb parler de sa Bénédicte. Elle avait promit qu’elle serait là, alors elle appela Joël pour lui demander son avis.
- Salut Jo !
- Ah Gege! J’ai essayé de t’appeler toute la journée, mais ça ne répondait pas. Tu étais où ?
- Ah en arrière de chez Pierre, on a fait un peu de motoneige.
- Ah bon. Tu veux qu’on fasse quelque chose ensemble, ce soir ?
- Ouais. Je t’appelais, car j’ai dit aux autres que j’irais les rejoindre au cinéma. Tu veux venir avec nous ?
- Bah euh…ouais.
- Si tu ne veux pas, ce n’est pas grave. On fera autre chose.
- Non, ça me va. Tu veux que j’aille te rejoindre chez toi ?
- Bah ouais, c’est une bonne idée et on ira ensemble en ville. Tu peux prendre ta voiture, car ma mère ne veut pas me passer la sienne.
- Bah ouais, je te l’aurais proposé sinon. Bon, le temps de manger un petit quelque chose et j’arrive ma belle.
- Parfait, je t’attends mon amour. Je t’aime fort Joël.
- Moi aussi.
Géraldine raccrocha et alla manger un peu. Elle se fit réchauffer des restants du repas de la veille et remonta se changer, car ses vêtements étaient un peu mouillé, à cause de la neige qui avait traversé son habit d’hiver. Joël finit par arriver devant chez Géraldine, il sonna à la porte et Géraldine se précipita pour aller répondre. Elle sourit lorsqu’il lui tendit le bouquet de fleur qu’il avait à la main, elle le fit rentrer et lui dit de l’attendre quelques instants, car elle allait les mettre dans l'eau. Lorsqu’elle revint, il était en grande discussion avec son père.
- Ah Géraldine, il est super intéressant ton copain, dit son père en la voyant arriver.
- Je suis contente que tu l’apprécies, dit-elle en alla rejoindre Joël qui était maintenant assis dans le salon.
- Tu es prête ma Gege ? demanda Joël en souriant.
- Ouais. Alors à plus tard papa.
Ils sortirent tous les deux main dans la main, puis Joël poussa sa galanterie en ouvrant la portière de Géraldine. Géraldine rougissait à chaque fois que Joël faisait le gars romantique, puis dans la voiture il lui récitait des poèmes se qui fit rire Géraldine.
- Avoue que tu as apprit ces vers avant de venir !
- Bon d’accord, c’est vrai, mais je voulais te prouver que je t’aimais vraiment.
- C’est super, mais tu n’as pas besoin de faire tout ça, car je le sais que tu aimes et je t’aime tel que tu es, sans que tu fasses le romantique.
- C’est ce que je voulais entendre, dit Joël en riant.
Il gara sa voiture dans le stationnement du cinéma et ils entrèrent à l’intérieur. Ils virent immédiatement la gang qui les attendaient. Pierre alla les voir pour leurs dirent qu’ils avaient penser leurs prendre un billet.
- Oh c’est gentil d’avoir pensé à nous, dit Géraldine en souriant.
- Je te dois combien ? demanda Joël en sortant son argent.
Joël paya Pierre, puis Marie et Véro vinrent les rejoindre, suivi du reste de la gang.
- Tu es jolie comme ça, complimenta Véro.
- Bah toi aussi tu l’es, répliqua Géraldine qui ne savait pas trop quoi dire.
- Ouais, je n’ai pas vraiment eu le temps de me changer, mais enfin. Le compliment était pour toi, alors ne parlons pas de moi, dit Véro en souriant.
- Alors, merci.
- Bon les filles, on ferait bien d’aller prendre une place avant que le film commence, dit David en s’approchant de Véro.
Tout le monde accepta et ils allèrent s’acheter quelques trucs, puis entrèrent dans la salle de cinéma. Le film commença peu de temps après qu’ils se soient assis et tout le monde l’écoutait, enfin presque tout le monde. Pierre ne cessait de détourner le regard pour observer Marie, puis David mettait du pop corn dans la bouche de Véro qui l’embrassait presque chaque fois. Jessica tenait la main de Jeff et ils étaient très concentrés sur le film, tout comme Géraldine et Joël. Sébastien jetait des regards furtifs sur Géraldine, mais Bénédicte le ramenait souvent à l’ordre en l’embrassant sur la joue. Jessy avait déposer sa tête sur l’épaule de Chuck et regardait le film avec attention. Marie se tourna vers Pierre pour savoir pourquoi il l'observait comme ça. Il lui répondit alors.
- Parce que tu es jolie et que je t'aime.
Elle l'embrassa puis, posa sa tête sur son épaule. Le film devint un peu plus effrayant et plusieurs filles se cachaient les yeux. Marie, elle embrassait Pierre, alors elle ne voyait rien puisque ses yeux étaient fermés. David poussait des petits cris en essayant de se cacher derrière Véro, se qui faisait rire toute la gang.
- Dav regarde pas si ça te fait si peur, chuchota Véro en se retenant pour ne pas rire.
- Bah je n’ai pas peur !
- Pourquoi tu cris depuis tantôt et que tu essaies de te cacher derrière mon dos ?
- Pour attirer l’attention sur moi, dit David après un long moment de réflexion.
- Bah ce n’est pas la meilleure façon, dit-elle.
Véro commença à embrasser David et il comprit ce qu’elle voulait dire. Il mit ses mains sous le chandail de Véro en le soulevant un peu ce qui fit retourner la dame qui était assise à côté de Véro. Véro enleva la veste de David. Jeff donna un coup de coude dans la côte de David.
- Mec lâche ma sœur !
David ne lâcha pas Véro pour autant et continua à l’embrasser en faisait le plus de geste possible et en quelques minutes, toutes les têtes étaient tournés vers eux. Jeff commença à se fâcher et Marie demanda à David et Véro d'arrêter puisque ça commençait à donner des idées à Pierre. Alors ils se levèrent et allèrent dans les toilettes tout en continuant le déshabillage jusqu'à la destination. Les personnes qui étaient dans les couloirs les regardaient croche et certains osaient même dire des commentaires dans le genre « Trouvez-vous une chambre d’hôtel ! ». David et Véro ne les écoutaient pas et rendu dans la salle de bain, ils verrouillèrent la porte et se mirent à rire.
- Alors tu aimes ça attirer le monde ? demanda Véro en riant.
- Ouais, tu m’as beaucoup surpris je dois dire !
- Pourquoi ?
- Bah je ne te savais pas comme ça en public.
- C’est comme ça juste avec toi, dit-elle.
- Et si on continuait où on en était ?
- Bonne idée, dit Véro en s’approchant de David.
Ils firent l’amour et restèrent surpris en entendant cogner à la porte, ils ne répondirent pas.
- C’est Jeff ! Vous devriez sortir de là.
David et Véro sortirent, devant l'air furieux de Jeff.
- Je te laisse sortir avec ma sœur et c’est ça que vous trouvé de plus intelligent à faire ?
- Ah c’est pas grave Jeff, répondit Véro. C’était mon idée.
- Peut-être, mais il aurait pu t’arrêter !
Marie arriva et entra.
- Jeff ça ne vaut pas la peine de venir leurs faire la morale, dit-elle. Allez viens.
- Non, il peut rester, répondit Véro. Nous on s’en va.
- Tu attends peut-être qu’il te mette enceinte Véro ?
- Non, c’est quoi le rapport Jeff, répondit Véro en se retournant fâchée.
- Vous n’aviez sûrement pas apporté de quoi vous protéger !
- Ta gueule Jeff, dit David.
- Tu dis ça Dav, car ce n’est pas toi qui va porter l’enfant, répliqua Jeff.
Jessica arriva et demanda des explications, Jeff s’emporta et lui expliqua ce qu’il avait vu. Elle sourit et prit Jeff par la main.
- Ils sont assez grand pour savoir ce qu’ils font Jeff et d’ailleurs, c’était bien drôle de voir les vieilles dames qui capotaient !
- Peut-être, mais c’est enfantin !
- Et alors ? Laisse-les dont un peu tranquille, dit Jessica. Allez, je dois retourner chez moi.
Jessica fit un clin d’œil en direction de Véro et David, puis entraîna Jeff dehors pour qu’il arrête de sermonner David comme si c’était le père de Véro. Véro et David se regardèrent et éclatèrent de rire.
- J’avoue que c’était bien amusant ce soir, mais recommencez pas, dit Marie.
- Bah la prochaine fois sera aussi drôle, mais on va essayer de se retenir un peu, dit Véro en rougissant.
Jeff raccompagna Jessica chez elle. Lorsque la jeune fille constata que sa sœur n'était pas là, elle fit rentrer Jeff. Il y resta toute la nuit. David raccompagna Véro tout en riant de ce qu'ils avaient osé faire, ils se laissèrent sur un baiser qui dura un bon deux minutes puis, David retourna chez lui et constata que Marie n'était pas là. Il décida de l'appeler sur son cellulaire. Elle répondit essoufflé et en colère.
- Dav ce n'est vraiment pas le moment de me déranger là !Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien je voulais savoir si tu allais dormir à la maison ? Dit-il en riant, il savait parfaitement la réponse mais, attendit que Marie lui dise juste pour l'agacer.
- Dav, il est minuit et quart. Non je ne rentre pas dormir chez nous, je dors chez Pierre...
- Ouais j'en doutais pas
- Pourquoi tu as appelé Dav ? Demanda alors Pierre aussi fâché que Marie.
- Bah juste pour vous embêter, j'crois répondit-il en riant puis il raccrocha.
Marie regarda Pierre et leva les yeux au ciel.
- Laisse-le faire baby, on n’en était ou déjà ? Demanda Pierre.
- À peu près là, répondit Marie en lui enlevant sa ceinture.
Pierre sourit en embrassant Marie.

Joël alla porter Géraldine chez elle, mais il ne voulait pas la laisser maintenant.
- Tu sais Gege, tu pourrais venir chez nous !
- Bah je ne préfère pas, on a de l’école demain.
- Ouais tu as raison, mais ce n’est pas vraiment grave.
- Pour moi si et sinon Chuck va se demander où je suis. Je ne peux vraiment pas.
Joël s’approcha de Géraldine pour l’embrasser. Géraldine le repoussa gentiment et ouvrit la portière.
- Bon, je dois vraiment y aller Joël. À demain !
Géraldine lui sourit et se retourna pour rentrer chez elle. Elle remarqua que Chuck y était déjà.

Sébastien ramena Bénédicte chez elle, mais lorsqu'il essaya de l'embrasser elle le repoussa.
- Ne m'embrasse pas si tu pense à elle...
Seb resta surpris.
- Penser à qui ?
- À Géraldine, je t’aie vue ce soir, tu ne la lâchais pas des yeux...si c’est vraiment elle que tu veux, va la rejoindre...
Puis en pleurant elle rentra chez elle. Seb rentra chez lui la tête embrouillé, puis à peine sa tête eut-elle touché l'oreiller qu'il s’endormit .

Véro entra dans chez elle et alla rejoindre ses parents au salon.
- Véro, tu étais où ? Demanda sa mère.
- Au cinéma avec les autres.
- On a découvert que quelqu’un montait par l’arbre jusqu’à la fenêtre de ta chambre, dit son père en appuyant ses mots.
- Comment vous avez fait ça ? demanda Véro sur le bord de la panique.
- Les traces de neige, répondit-il simplement. Et je ne veux plus que tu le revois tant que tu es sous notre toi.
Véro ne dit rien et monta dans chambre. Elle avait remarqué que Jeff n’était pas rentré, car elle l’aurait engueulé. Elle avait détesté la façon dont il avait traité David. En plus qu’elle venait de se disputer avec ses parents. Elle se mit à pleurer en voyant les plaies sur son corps.
- J’en ai marre, dit-elle en se regardant dans le miroir.
Véro sortit une lame de rasoir et se fit une petite coupure sur le bras et échappa la lame. Elle se mit à trembler et se demandait maintenant pourquoi elle avait fait ça. Elle alla rapidement mouiller une serviette, puis la mit sur son bras et retourna dans sa chambre où elle se coucha et s’endormit.

David ne s’était pas couché tout de suite après avoir appelé Pierre, car il devait terminer ses devoirs qu’il n’avait pas fait. David sortit son sac et finit tous ses travaux très tard cette nuit là. Il envoya un mail chez Pierre juste pour les agacer un peu. Il alla ensuite se coucher.