Épisode 14...La rentrée des classes
Marie se réveilla en entendant le cadran de Pierre sonné. Elle ouvrit les yeux et poussa un cri.
- Pierre merde ! On n’est en retard à l’école ! Ils vont se poser des questions à l’école.
Pierre r’ouvrit les yeux et se mis à rire.
- Ils se poseront bien plus de question s’ils te voient comme ça.
Marie se regarda, elle avait enfilé le T-shirt de Pierre par erreur. Elle le retira aussitôt et se mit à chercher le sien, qu’elle trouva enfin, cachant à moitié l’écran de l’ordinateur. Ils se levèrent et s’habillèrent en vitesse, Pierre emprunta la voiture de sa mère puis ils filèrent à l’école. Là à l’entrée les attendaient la directrice, elle les foudroya du regard.
- Vous êtes en retard !
- On sait. Répondit Marie.
- Vous me décevez Mlle Desrosiers, tant qu’à vous Mister Bouvier vous auriez pu vous forcer pour au moins ne pas avoir de retenu le jour de la rentré.
- Bah ce n’est pas de ma faute... mon réveille à sonné trop tard...
- Eh vous mademoiselle qu’elle est votre excuse ?
Marie regarda Pierre.
- Son réveille m’a réveillé trop tard...
La directrice les regarda scandalisé.
- Vous voulez dire que...vous et lui ?
- Bah euh...oui...
La femme les regarda puis leurs remis leur feuille de retenu.
- Ah ses ce bon vieux Reeves qui va être content de nous revoir, lança Pierre mais, la directrice le regarda cruellement. Puis ils filèrent en cours.
Pendant ce temps là, Véro et David était ensemble avec un cours d’édu. Après s’être changé, ils se retrouvèrent sur le banc qu’ils avaient si souvent partagé. David regarda Véro et l’embrassa.
- Oh tu as une coupure sur le bras, remarqua David.
- Ouais une petite égratignure, rien de grave.
- Tu parles ! Elle semble plutôt profonde, pauvre chouette. Avec…
David fut interrompu par le remplaçant. Un jeune homme qui devait être dans la trentaine apparut avec un ballon dans les mains et ne semblait pas vouloir rigoler.
- Vous deux, vous allez vous lever ! dit-il sur un ton qui n’amenait pas la discussion.
- Il y a un problème monsieur ? dit finalement David.
- Bah non, tant que vous participiez, répondit-il sèchement.
David et Véro ne prirent pas la peine de discuter et se levèrent d’un bond. Le remplaçant leurs indiqua qu’ils allaient jouer au jeu des planètes, un jeu qui pour lui pouvait démontrer la force de chaque personne. Il expliqua que c’était comme une guerre, que tout le monde se plaçait en équipe et que lorsqu’il le décidait, une équipe allait attaquer une autre en essayant de retirer le plus de personnes possibles. David se mit à rire en entendant ça.
- Vous avez quelque chose à dire Monsieur ? dit-il en regardant David.
- C’est ridicule, c’est tout.
- Vous allez bien vite constater que ce n’est pas si ridicule que ça, dit-il en se retournant, car il avait entendu la porte se refermer.
Pierre était rentré et alla rejoindre David et Véro qui était devant le professeur.
- Bonjour monsieur…euh dites-moi votre nom.
- Bouvier, Pierre.
- Alors Monsieur Bouvier, un retard ?
- Ça va la directrice m’a fait le discours tout à l’heur. Je suis venu pour autre chose que vous me fassiez la morale, alors on fait quoi ?
- Monsieur Desrosiers se fera un plaisir de vous expliquer ce jeu stupide.
Pierre se retourna vers David intrigué. David s’empressa de lui expliquer ce que le remplaçant avait dit et Pierre en vint à la conclusion que c’était un jeu stupide.
- Au fait Dav, le remplaçant connaît déjà ton nom ?
- Ouais, je suis quelqu’un de très connu dans pas mal tous les cours !
- Non, c’est qu’il a osé dire que ce jeu était stupide, dit Véro en riant.
- Ah je suis certain que plusieurs pense comme moi, dit David en haussant les épaules et en embrassant Véro.
Le remplaçant se pointa et poussa David pour qu’il bouge et qu’ils puissent enfin commencer le jeu. Véro tira la langue dès que le prof eut le dos tourné ce qui fit rire la moitié de la classe qui l’avait vu. Ils commencèrent, puis David, Pierre et Véro étaient ensemble. Après quelques minutes de jeu, Véro dû arrêter de jouer, car elle avait mal partout. David décida d’aller la voir, puis le remplaçant vint les rejoindre.
- Alors comment est mon jeu stupide, Monsieur Desrosiers ?
- Il déchaîne et fait mal à ma blonde ! dit David.
- Oh vous êtes ensemble, bien sûr.
Il se tourna vers Véro pour voir comment elle allait.
- Ça ira mademoiselle ? demanda-t-il.
- Bof, j’ai mal partout. J’ai l’impression que mes bras vont tomber et j’ai des égratignures partout et vous croyez que ça pourrait aller.
- Ouais monsieur, dit David.
- Ce n’est pas ma faute si elle s’est blessée, répondit-il. Vous pouvez aller vous changez tous les deux, vous avez bien jouer. Bonne fin de journée.
Seb fixait le dos de Géraldine depuis le début du cours, il retourna sur terre lorsqu'il entendit.
- Mademoiselle Desrosiers, c'est gentil de vous joindre à nous!
Marie ne répondit pas et alla s'asseoir à coté de Seb qui lui passa un papier « Pourquoi t’es en retard t’es à l'heure d'hab ». Elle répondit et lui donna « C'est le réveille à Pierre qui n’a pas sonné le premier coup. » « Ah ok eh c quoi la réponse du numéro trois? » « B » « ok merci » puis la cloche sonna et ils sortirent du cours.
David et Pierre se changeaient dans le vestiaire.
- Alors vous avez fait la grâce matinée ce matin, dit David en riant.
- Ouais mais, si t'aurait pas appeler on n'aurait peut-être penser à ce foutu réveille, maintenant on n'est en retenu, mais bon Reeves comprendra.
- Oh tu m'accuses, ce n'est pas moi qui fait des cochonneries avec ma sœur donc, ce n’est pas de ma faute.
Non, toi t'en fait avec Véro et tes tombé d'un arbre. C’est vrai ce n’est pas de ta faute, on n’est complètement différent, répondit Pierre moqueur.
David fit semblant de le bouder, puis ils sortirent des vestiaires rejoindre les filles qui parlaient au casier. Pierre prit Marie dans ses bras.
- Alors ce cours, comment c'était ?
- J'étais avec la vielle Gagnon, elle a essayé de me passer un savon. Je déteste ton réveille trésor.
- Ouais mais, on n'était bien avant qu'il sonne.
- Ouais j'avoue.
Il s'embrassèrent et Allison passa.
- Pff vous êtes pathétique !
Marie pivota dans les bras de Pierre.
- Non, tu sais ce que je trouve pathétique? Toi, Allison ! Rabaisser les autres tout le temps, t’es vraiment nul de faire ça. Et tu sais quoi ? Je me fou de ce que tu penses, moi j'ai le gars que j'ai toujours voulu avoir, donc je me fou de ton opinion.
Elle se tourna vers pierre et l'embrassa. Allison partit furieuse en murmurant pour elle même.
- On verra bien s’il va te rester longtemps, puis elle élabora un plan dans sa tête.
Véro se tourna vers Allison en demandant à David de la lâcher un peu, puis se mit à courir pour aller la rejoindre. David, Pierre et Marie restèrent surpris et la suivit. Lorsqu’ils arrivèrent, Véro donnait une gifle à Allison, ce qui attira le regard de tous les élèves vers eux.
- Ah Véro tu viens de gâcher mon visage, dit Allison en donnant un coup de point dans la figure de Véro.
- Je te déteste, dit Véro en se couvrant l’œil.
- Té vraiment folle ! Je ne comprend toujours pas ce que David te trouve. D’ailleurs, tu as aimé la nouvelle de tes parents ?
- De quoi tu parles ?
- C’est moi qui leurs a conseillé de t’interdire de voir David en dehors de l’école.
- De quoi elle parle ? Demanda David en s’approchant de Véro pour la prendre dans ses bras, car elle s’était mise à pleurer.
- C’est mignon pareil de voir Véro pleurer et son chum venir la consoler.
Allison regarda David et lui dit sèchement.
- Tu as choisi ton camp David, tu fais maintenant partit de mes ennemies. Enfin, pas directement bien sûr, mais tu verras Véro souffrir et moi je viens bien rire.
- Oh quel belle rime Allison, dit une fille derrière elle.
- Merci. Oh Véro, tu as l’œil bleu et tout enflé, pauvre toi, tu es affreuse !
Véro allait s’avancer pour la frapper de nouveau, mais David la retint pour ne pas qu’elle ait d’autres problème. Il lui prit la main et l’entraîna plus loin, puis Jeff arriva.
- Hey qu’est-ce qu’elle a eu ? Demanda Jeff en regardant Véro.
- C’est Allison qui l’a frappé, dit Pierre en le retenant pour pas qu’il essaie d’aller la retrouver et de venger Véro.
- Mais elle est folle ! Dit Jeff en se tournant pour voir si Allison était dans les parages.
- Jeff, laisse tomber, dit enfin Véro en entraînant David pour qu’ils soient un peu seul.
Véro avait comprit que David avait besoin de lui parler un peu seul à seul, alors elle l’entraîna dans un coin tranquille.
- Je crois que tu as des explications à me donner Véro, dit David après s’être assit auprès de Véro.
- Bah par rapport à quoi ?
- En vrai, je ne sais pas trop. Enfin, ça va toi ? Tes parents t’ont vraiment interdit de me revoir ?
- Bah c’est ce qu’ils ont dit, mais je vais demander à Jeff de parler en ta faveur.
- Ah bon. C’est quoi les raisons qu’ils t’ont donné ?
- Bah ils ont su que tu montais dans ma chambre par l’arbre.
- Comment ils ont fait ça ?
- Bah ils m’ont dit qu’il y avait tes traces.
- Bah c’est ridicule, je faisais toujours attention de ne pas trop faire de traces et il y en a tellement devant ta fenêtre que ce n’est pas que mes traces.
Véro haussa les épaules et mit caressa le visage de David en le regardant dans les yeux.
- Hey ma puce, ça ira. Je te le promet !
- Je ne sais plus David, hier j’avais tellement de peine.
- On trouvera le moyen de convaincre tes parents ou encore un moyen pour se voir en cachette, mais on n’arrêtera pas de ce voir. D’ailleurs, tu auras bientôt 18 ans et ils ne pourront rien dire contre toi.
- Bah tu as sans doute raison, mais je ne veux pas te perdre de vue.
- Allez cesse de t’inquiéter.