Épisode 15...Après le soleil, l'orage

Géraldine se leva ce matin là avec un sourire. Elle allait enfin avoir la note de son examen de chimie, elle avait tant travailler et étudier, qu’elle espérait avoir une bonne note. Elle dévala les escaliers, dès qu’elle fut prête et se fit un toast au beurre de cacahuète. Chuck descendit à son tour.
- Tu sembles bien en forme-toi aujourd’hui, dit-il.
- Ouais quand j’oublie mes problèmes…
- Continue, dit Chuck qui voyait que sa sœur n’allait pas continuer sa phrase.
- Bah rien.
- C’est quoi tes problèmes ?
- Ah rien d’important, un truc de filles.
- Pas trop certain, d’habitude tu ne sors jamais comme raison que c’est un truc de filles, tes problèmes sont généralement plus important.
- Bah, ils sont important.
- Et c’est quoi ?
- Je t’en parlerai une autre fois.
- Moi, je dis que c’est peut-être en rapport avec tes amours.
- Ouais possible.
- Disons avec Seb.
- Pourquoi tu parles de Seb ? Je ne suis pas avec lui, mais avec Joël !
- Non, mais tu aimerais qu’il soit toujours célibataire.
- Pourquoi tu dis ça merde ?
- Simple, je te vois très bien que quand Sébastien parle de sa Bénédicte, tu détestes ça.
- Non !
- Bien sûr que si. Je crois qu’en fait, tu es jalouse.
- Bah…
- Allez tu peux l’avouer, je ne te jugerai pas. Promis.
- Bah en fait ouais, j’aime peut-être plus Seb que je ne le croyais.
- Et j’imagine que là, tu ne sais pas trop quoi faire avec ça.
- Bah ça ressemble à ça, oui.
- Je vais te dire quoi faire moi. Va en parler avec Seb, mais fait attention, il risque de peut-être t’en vouloir.
- Pourquoi ?
- Parce que tu as toujours ignoré ses déclarations ou ses petites attentions envers toi, alors possible qu’il t’en veut.
- Merci du conseil Chuck, je vais m’en occuper aujourd’hui. Je vais l’appeler.
- Bonne idée.
Chuck fila en haut pour s’habiller convenablement avec un toast à la main.

David se réveilla en sursaut en entendant la porte de Marie claquer. Il allait se lever pour lui crier après, mais elle était déjà entrée dans la salle de bain, alors David s’habilla puis fila à la cuisine. Il se versa un grand verre de jus d’orange et mangea un bol de ses céréales préférés. Puis, Marie vint le rejoindre.
- Ah salut petite sœur !
- Euh salut Dav, dit-elle sans enthousiasme.
- Hey c’est gratuit de faire un sourire !
- Je sais.
- Alors, fais-moi en un !
Marie lui fit une grimace et alla s’asseoir au côté de David avec deux toasts au beurre.
- Il y a une différence entre un sourire et une grimace, gentille sorcière !
- Ça y est, tu me redonnes un surnom stupide !
- Il n’est pas stupide, il c’est juste un simple surnom. Allez, dis-moi ce qu’il y a.
- Comme si tu ne le savais pas.
- En effet, je ne sais pas. Je croyais que tu aimais toujours Pierre et que…
- Je l’aime toujours, mais j’ai comme une impression que ça nous fera du bien d’être en break quelques temps.
- Si tu le dis, mais pour que ça te fasse réellement du bien, il faudrait que je te vois sourire.
- Bon, tu m’as eu. C’est juste que j’ai besoin d’un peu de temps. Tu peux bien comprendre ça, puis Pierre devrait aussi.
- Pierre, il t’aime.
- Si on parlait d’autres choses.
- Je veux bien, mais Pierre t’aime.
- Tu as appelé ta Véro, ce matin ?
- Non.
- Sérieux ? D’habitude c’est la première chose que tu fais en te levant.
- Bah là ça se trouve que je ne l’ai pas appelé. J’ai tout simplement oublié.
- TOI, oublié Véro !
- Je n’ai pas oublié Véro, mais simplement de l’appeler. De toute façon, elle ne m’en voudra pas !
- Bah je ne sais pas.
- Les filles ne sont pas tous comme toi et ne le prend pas mal. C’est juste que Véro me fait confiance et elle sait que je l’aime même si je ne l’appelle pas en me levant.
- Si tu le dis. Bon, moi je vais aller à l’école tout de suite, j’ai quelques trucs à finir et je vais les faire à l’école.
Marie se leva et alla à l’entrée pour mettre son manteau et sortirent dehors en direction de l’école. David savait qu’elle avait fait ça pour ne pas être obligée de faire le trajet au côté de Pierre. Il ne dit rien, puis monta à sa chambre pour téléphoner à Véro. Le téléphone sonna plusieurs coup, puis David entendit la voix de Jeff qui semblait endormit.
- Qui appelle à cette heure là ?
- C’est David. Tu n’est pas encore levé !
- Non. Pourquoi ?
- Il y a de l’école, aujourd’hui !
- Ah c’est vrai. Bye.
Jeff raccrocha avant même de demander à David pourquoi il avait appelé. David se dit qu’il allait rejoindre Véro chez elle plus tard.

Jessy avait décider de partir un peu plus tôt ce matin là, elle et Marie devait faire une travail ensemble. Alors, elle sortit dehors, puis il faisait encore un peu noir. Elle marcha rapidement et croisa Pierre qui déblayait la cour d’un de ses voisins. Elle le salua et il lui fit signe d’aller le voir.
- Salut Jess ! Ça va ?
- Salut. Je vais bien.
- C’est bien ça.
- Toi en revanche, tu m’as l’air plutôt bizarre.
- Bah non. Je déblais les entrées de cours pour me faire un peu d’argent.
- Non, je ne parle pas de ça. Tu as l’air triste.
- Ah.
- Tu es triste!
- Bah non. Pourquoi tu dis ça aussi certainement ?
- Quand j’ai dit que tu avais l’air triste, tu aurais été supposé dire dans le genre, non ou encore pourtant je ne le suis pas.
- Et alors ?
- Té triste ! Explique pourquoi.
- Marie…
- Quoi Marie ?
- On est en break en ce moment et ça m’énerve, car je l’aime vraiment beaucoup et j’ai peur qu’elle ne veule plus de moi.
- Oh. Je ne savais pas, mais fait confiance en la vie, ça va s’arranger.
- Je ne suis pas si sûr.
- Enfin, je dois aller la rejoindre à l’école, on a un travail. On se revoit plus tard.
- Bah euh ouais d’accord, répondit Pierre qui se remit au travail.
Pierre se mit à penser à Marie de plus en plus, il l’imaginait en plein travail ou l’embrassant, il détestait penser à ça quand Marie était peut-être fâché contre lui. Il devait absolument lui parler, Pierre allait quitter l’endroit, mais se rappela qu’il devait finir avant de partir.

David sortit de chez lui et se dirigea chez Jeff. Il croisa Jeff qui était dans l’entrée.
- Véro est là ? Demanda David.
- Ouais, elle est dans sa chambre. Elle ne veut plus me parler, elle doit être fâché.
- Je vais monter la voir, mais avant pourquoi elle serait fâchée ?
- Bah hier ça mal tourné.
- Quoi dont ?
- Bah c’est très possible qu’on déménage et euh…mes parents lui ont tomber sur le dos.
- Ah merde. Déménager ? Vous allez déménager !
- Bah ça se peut oui.
- Criss
- Ménage tes mots men. Bon je m’en vais à l’école moi.
- Ouin.
David monta en direction de la porte d’entrée et cogna.
- Les parents sont pas là, alors tu peux entrer, dit Jeff en se retournant.
- Ok !
David se précipita dans la maison et alla cogner à la porte de sa blonde. Véro ne faisait aucun bruit, elle semblait dormir. Il cogna plusieurs fois, mais elle ne répondait toujours pas, David commençait à avoir le cœur serré, il avait peur qu’elle ait fait une fugue à cause de ce qui c’était passé la veille.
- Véro, ouvre-moi ! Merde là té pas drôle ! C’est Dav. Je veux vraiment te parler.
David n’entendit toujours rien et se dit que si Véro dormait, elle dormait vraiment dur.

Sébastien se réveilla et se précipita sur le téléphone pour appeler Bénédicte et lui dire la vérité, il ne voulait pas perdre une très bonne amie. Il entendit sonner plusieurs coup, puis finalement Bénédicte lui répondit.
- Salut Seb. Qu’est-ce que tu veux ?
- Te dire mes véritables sentiments.
- Bon, je t’écoute.
- Je t’adore, mais en amie. Je ne veux pas perdre contact avec toi, car en vérité j’ai adoré notre rapprochement. Je veux qu’on reste de bons amis, mais je ne t’aime pas comme un amoureux.
- Je comprends et je ne veux pas perdre ton amitié non plus.
- Alors, je crois qu’on est d’accord pour ça, mais tu ne m’en veux pas ?
- Pourquoi je t’en voudrais à cause que tu ne m’aimes pas autant que moi je t’aime ?
- Bah je ne sais pas. En fait, je voulais plus dire, si tu étais triste.
- Non. En fait, je m’y attendais un peu, car dès que tu entendais Géraldine tu devenais rouge et ça détournait ton attention. Je ne suis pas triste, parce que tu as le droit et je vais m’en remettre. Au moins, tu es toujours mon ami.
- J’aime ta façon de penser. Bon, je dois aller à l’école. On se reparle.
- Avec plaisir. Bye.
Sébastien raccrocha et partit en direction de l’école.

David décida de défoncer la porte, car il était de plus en plus inquiet. Si Véro avait disparu, il ne pourrait jamais le pardonner aux parents de sa blonde et encore moins à Jeff qui ne semblait pas avoir été de son côté. David entra et vit que Véro était assise par terre prêt de son lit et avait ses bras autour de ses chambres. Elle pleurait, en fait ses larmes coulaient sur ses joues.
- Oh mon bébé !
Véro leva les yeux et sembla surprise de voir que David avait réussit de rentrer, puis elle se mit à trembler lorsque David s’approcha d’elle. David s’installa auprès d’elle et Véro enfouit son visage sur l’épaule de son David.
- Allez ma belle, ça ira.
Véro releva la tête pour regarder David. Elle semblait vouloir parler, mais ses lèvres ne faisaient que trembler, David lui frotta alors le dos et commença à lui chanter une chanson pour la rassurer un peu. Elle devait se calmer et constater qu’elle n’était plus seule et que David était là que pour lui faire du bien.

Pierre arriva à l’école et avait en tête que de trouver Marie. Il alla voir à sa case, mais elle n’y était pas. Alors, elle se rappela que Jessy lui avait dit qu’elles avaient un travail à faire, alors il pensa aller voir à la cafétéria. Puis, il sourit en la voyant assise à une table. Jessy qui l’avait vu arriver, lui fit un signe et partit, alors Pierre alla s’asseoir à la place libre près de Marie.
- Ah Pierre té là…
- Bah ouais effectivement. Tu es fâchée ?
- Pas vraiment…en faites non.
- Tu m’aimes ?
- En faites, euh…oui.
- Alors, si tu m’aimes fais-moi plus souffrir !
- Euh…
- Je t’aime à la folie et en m’obligeant à faire un break avec toi me blesse tellement. Je m’en veux pour ce que j’ai pu faire, mais je voudrais que tu me pardonnes !
- Je ne t’en veux pas vraiment, en fait.
- Marie, dis-moi oui ou non. On reprends-tu ?
- Bah…
- Je veux une réponse clair.
- Alors, oui.
Marie se mit à pleurer et devant les larmes de Marie, Pierre se sentit mal. Son cœur était serré dans sa poitrine et lorsqu’il sentit le corps de Marie contre le sien, il sourit. Il serra Marie tellement fort qu’elle lui dit d’un ton étouffé qu’elle l’aimait toujours. Pierre relâcha un peu Marie et ils se mirent à rire, puis ils se levèrent, car la cloche venait de sonner.

Sébastien était rentré dans l’école et la première personne qu’il aperçut, c’était Géraldine. Il décida d’aller lui parler un peu, car elle était pour une des rares fois, seule.
- Salut Gege !
- Ah Seb. Tu vas bien ?
- Bof. Et toi ?
- Ça va, mais qu’est-ce qui ne va pas ?
- Moi et Béné c’est fini.
- Oh. Je suis vraiment désolée, dit Géraldine en enlaçant Sébastien.
- Ne soit pas désoler, en fait on était d’accord tous les deux. Ça ne pouvait pas marcher nous deux, alors on reste de bons amis.
- C’est spécial. Toutes tes ex sont restées tes amies.
- Bah c’est mieux comme ça, je trouve. Sauf que j’aurais aimé avoir une vraie relation de couple, aussi belle que celle des autres en fait. Moi, ça finit toujours vite, mais en bon terme et ça m’énerve peut-être un peu.
- Ah. Je comprend, ça ne doit pas toujours être cool.
- Ouais. Et toi avec Joël ?
- Bah ça va. Il avait un travail de bio avec une camarade de classe.
- Si tu veux mon avis, c’est faux. On est dans la même classe en bio et euh…on n’avait aucun travail à faire.
- Té sérieux ?
- Bah je suis très sérieux, mais je ne veux pas que tu lui en veules à cause de moi.
- Ça ne sera pas à cause de toi ! C’est à lui de ne pas être coureur de jupon. Enfin, je te remercie d’être honnête avec moi.
- Je le suis, car tu l’es aussi avec moi.
Géraldine se sentit mal à l’aise, car elle savait que ce n’était pas vraiment vrai sur toute la ligne. Géraldine avait découvert qu’elle était amoureuse de Sébastien, mais elle ne lui avait pas dit et avait tenté de l’oublier avec Joël. Elle sentait ses larmes montés aux yeux.
- Oh tu pleures Gege.
- Un peu, mais ça ira, dit-elle en un souffle.
- Allez, ça ira.
- Je lui ai refait confiance, mais j’ai eu tord !
- Allons, ce n’est pas ta faute si tu as un grand cœur, ma belle.
Sébastien regretta immédiatement d’avoir dit ma belle, mais Géraldine semblait avoir arrêté de pleurer en l’entendant dire ça.
- Merci Seb, dit-elle.
- Ce n’est rien. Tu es mon amie et c’est normal que je t’aide dans tes moments difficiles.
Le sourire de Géraldine s’effaça lorsque Seb prononça le mot amie. Seb le remarqua et empressa d’ajouter.
- Et puis, tu sais que je t’ai aimer et euh…je voulais que tu saches que ce sentiment existe toujours. Je t’aimerai toujours plus qu’un simple ami, mais je t’ai promit que je ne ferais rien pour t’avoir, car tu as été clair sur le sujet.
- Peut-être pas assez.
- Tu ne peux pas m’obliger à cesser de t’aimer Gege.
- Ce n’est pas dans ce sens là que je voulais dire ça. En fait, euh…
Géraldine ne trouvait pas de mot pour lui dire ce qu’elle ressentait pour lui, alors elle décida de lui expliquer en l'embrassant. Géraldine lui donna un petit baiser furtif sur le bord des lèvres ce qui fit rougir Sébastien.
- Tu…commença Sébastien.
- Je suis désolée si tu n’es pas d’accord avec ce geste, s’empressa de dire Géraldine.
- Non, mais je croyais que tu voulais rien savoir de moi.
- J’avais tord, car je t’aime.
- Ça alors Gege !
- Tu n’es tout de même pas fâché ?
- Pas du tout ! Bien au contraire, je suis tellement heureux !
- Moi aussi je suis heureuse de te l’avoir dit enfin. Je me sentais mal de te le dire seulement maintenant après t’avoir tellement repoussé et dit que c’était impossible.
- Je comprend Gege, mais je veux qu’on oublie ça maintenant.
- D’accord.
- Je t’adore ma belle française !
Géraldine rougit et Sébastien l’embrassa à nouveau.

Géraldine lui dit qu’elle devait aller parler à Joël, alors Sébastien alla rejoindre Jeff. Géraldine se rendit au local de Biologie, car elle avait un cour. Là, il trouva Joël en compagnie d’une jeune fille blonde. Elle s’installa à sa place et ne cessait de lui jeter des regards, puis la cloche sonna et ils s'embrassaient tendrement. Furieuse, Géraldine fonça sur Joël et le gifla avec force, celui-ci se mit à crier.
- Mais t’es folle !
- C'est la dernière fois que tu ris de moi, lui dit Géraldine d’un ton menaçant.
Puis, elle sortit en larme de la pièce. La blonde se mit à rire.
- Rit pas Allison ça fait mal !
- Ouais, bon c’est parfait on a fait du mal à Pierre et Marie, David et Véro et Géraldine, j'adore être méchante, maintenant Pierre va être à moi.
Elle descendit dans le hall pour trouver Pierre qu’elle se disait qu’il devait être effondré. Elle le trouva assis sur un banc à embrasser Marie. Allison était furieuse et se demandait pourquoi ils étaient encore ensemble. Elle se pointa devant eux.
- Pierre ! cria Allison.
- Quoi ? dit-il sèchement.
- Tu me trompes avec cette Marie ! Tu m’avais dit que c’était fini et que c’était maintenant que moi que tu aimais !
- Té folle, je ne t’aime pas Allison ! C’est Marie que j’aime, arrête d’inventer ! dit Pierre.
- Dégage Allison, tu as assez foutu de merde ! dit Marie furieuse.
Allison partit visiblement frustré de s’être fait avoir ainsi. Puis, Pierre se retourna vers Marie pour continuer à l’embrasser. Allison n'abandonnait pas si facilement, s’ils étaient décidés à rester ensemble, elle les attaquerait séparément. Elle commencerait par Marie vue qu'elle était vraiment plus vulnérable puis, ensuite se serait Pierre. Elle devait d’abord mettre son projet à exécution par rapport à David et Véro. Elle alla donc voir le nouveau qui venait d’arriver à l’école.
- J’ai un service à te demander, dit-elle.
- Qui es-tu ?
- Allison.
- Tu veux quoi ?
- Tu vois cette fille là-bas, dit Allison en pointant Véro.
- Ah la belle blonde ?
- Ouais disons.
- Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec elle ?
Allison lui expliqua son plan et le nouveau, Éric, accepta immédiatement la tâche que Allison lui demandait de faire. Allison lui dit qu’il devrait le faire ce week-end et Éric lui dit que ça serait fait selon ses désirs et ils partirent chacun dans leurs directions.

Jessy commençait sa journée avec un cours d’anglais, elle adorait ce cour. C’était un de ses préférés, mais son professeur lui dit qu’après son cours, elle devrait faire visiter l’école au nouveau jeune homme, Éric. Lorsque le cour fut finit, Éric alla voir Jessy. Elle proposa de lui faire visiter l'école. Pendant la visite, il ne semblait pas trop intéressé mais, n'arrêtait pas de la regarder. Elle finit par ce tanner et lui demanda.
- Quoi, j'ai quelque chose de travers ?
- Non, t’es juste vraiment belle.
Jessy rougit et se mit à penser à Chuck.
- Bon, savoir l’itinéraire de l'école est plus important que moi.
- Pour l'instant, je ne vois que toi.
Jessy préféra se taire et lui montra les locaux de biologie, lorsque Chuck sortit justement du local en face. Jessy lui sauta dans les bras et lui murmura à l'oreille.
- Sauve-moi ! Je lui fais visiter l'école et il me drague, je n'en peux plus.
Chuck regarda Éric, puis embrassa Jessy.
- Jess qu'est tu fait là ? T’es pas supposé être avec Marie là ?
Oh oui, c’est vrai. Bon Éric, je suis désolée, mais je vais devoir te laisser. Ah et je te présente mon chum Chuck !
Celui-ci serra la main d'Éric, puis partit avec Jessy. Éric haussa les épaules et se dirigea vers un groupe de fille qui le dévisageait depuis le début.

Jeff sortit de son cours et croisa Sébastien qui le retint pour qu’ils aillent aux casiers ensemble.
- Alors tout va bien avec ta Béna ? Demanda Jeff en souriant.
- On n’est plus ensemble.
- Pourquoi ?
- Gege.
- De quoi Gege ?
- Té pas vite men ! C’est que je suis encore amoureux de Gege et Béna l’a remarqué. Alors, ce matin je suis allée voir Géraldine pour lui dire mes véritables sentiments.
- Ah c’est plus clair !
- Il était temps !
- Alors, toi et Gege, vous êtes ensemble.
- Tu as tout comprit. Bravo Jeff.
- C’est cool pour vous deux je trouve !
- Ouais, merci.
Sébastien laissa Jeff à sa case, puis il alla à la sienne où Géraldine l’attendait. Elle s’approcha, puis embrassa langoureusement Sébastien.
- Je t’aime ma belle Gege !
- Moi aussi Seb !
- Jeff est vraiment pas vite !
- Comment ça ?
- Bah je lui parlais tantôt et ça lui a prit du temps avant de comprendre que nous deux on était ensemble.
- Ah il doit s’être couché tard hier soir !
- Tu crois ?
- Ouais avec Jessica.
- Oh.
- Bah c’est ce que je crois, dit Géraldine en riant.
Géraldine et Sébastien allèrent rejoindre leurs amis, main dans la main.

Marie aperçut Géraldine et Sébastien qui se tenait la main et le fit remarquer à Pierre.
- Ah c’est génial ça !
- Je trouve aussi, dit Pierre.
- Salut vous deux, dit Sébastien en arrivant près d’eux.
- Salut. Vous êtes ensemble ? dit Marie.
- Ouais, depuis ce matin, répondit Géraldine toute contente.
- Au fait, vous avez vu Véro et David ? Demanda Marie.
- Non, répondirent Géraldine et Sébastien d’une même voix.
- Ils sont où ? Dit Pierre qui commençait à s’inquiéter un peu.
- Bah David était bien ce matin, il devait aller la rejoindre chez elle, se rappela Marie.
Puis, Jeff vint les rejoindre à leurs tables.
- Tu sais où est ta sœur ? Demanda Sébastien intrigué.
- Non. Je ne lui ai pas parlé ce matin, elle est un peu chamboulé à cause d’hier.
- De quoi hier ? Demanda Marie.
- Bah c’est possible qu’on déménage et Véro ne l’a vraiment pas prit et elle ne me répond pas quand je cogne.
- Té sûr qu’elle y est toujours ? Demanda Pierre.
- J’en ai aucune idée Pierre, dit Jeff en haussant les épaules.
Tout le monde arrêta de parler, car ils s’imaginaient toute sorte de choses possibles qui auraient pu arriver à Véro.

Véro était toujours dans les bras de David et n’avait pas encore dit un mot. David trouvait bizarre que Véro porte un chandail long, car elle était toute chaud. Alors, sans rien dire, il lui « dézippa » le chandail et lui enleva. Puis, David remarqua une grosse plaie sur le bras de Véro, qui saignait encore un peu.
- Hey Véro, tu t’es coupé.
- Oui, dit-elle d’un ton très bas.
- Tu t’es fait ça toi-même ! Ça alors mon poussin, ça ne va pas à ce point là.
- Désolée David.
- Ne soit pas désolée, mais promets-moi de ne jamais recommencer. Tu comprends, jamais !
- Je ne sais pas.
- Hey Véro, je suis là. Tu n’es pas toute seule ! Il faut se battre. Ça va aller.
- D’accord.
- Dis-le Véro, promets-le. Si jamais tu te suicides, je vais te suivre.
- Fait pas ça !
- Je ne survivrais pas en sachant que tu as fait un tel geste Véro, alors promets-le moi !
- Je te le promets David. Je suis désolée, je ne voulais pas.
- C’est correct Véro, c’est du passé. Maintenant ça va aller.
- Je t’aime David.
- Moi aussi. Je t’aime tellement !
David embrassa Véro qui arrêta de trembler et de pleurer. David l’aida à se lever, puis la déshabilla pour l’aider à enfiler un pyjama. Véro se coucha dans son lit et David s’installa à ses côtés, puis ils s’endormirent ensemble tous les deux. David s’était tellement sentit mal en voyant la blessure sur le bras de Véro.

Marie et Pierre passèrent un bel après-midi, malgré que l’absence de Véro et David les inquiétait. Ils partirent ensemble pour revenir chez eux, Marie invita Pierre chez elle. Elle entra, puis remarqua que David n’était pas dans la maison et se demandait s’il était avec Véro. Elle remarqua qu’il y avait un mot de ses parents disant qu’ils ne rentreraient pas de la nuit, alors Marie invita Pierre à rester dormir.
- Cette fois, je m’occupe du réveil ! Dit Marie en riant.
- Bonne idée ! Au fait, appelle chez Véro, tu vas en avoir le cœur net.
- Tu as raison.
Marie appela chez Véro et c’est David qui répondit.
- Té chez Véro toi ? Dit Marie.
- Ça bien l’air oui. C’est mieux d’être une bonne raison, tu as réveillé Véro.
Marie entendit que Véro disait que ce n’était pas grave et David répondre qu’elle avait besoin de repos.
- Hey Dav ! Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Véro ne se sentait pas très bien, alors j’ai resté avec elle.
- Et…elle va bien ?
- Ouais, tu n’as pas à t’inquiéter. Puis, je vais dormir ici.
- Ah pas de problème et les parents ne dorment pas ici.
- Ah bon. Bon, je vais aller m’occuper de Véro. Bye.
Marie et David raccrochèrent. Marie alla rejoindre Pierre et lui raconta la conversation qu’elle avait eu avec David, puis ils allèrent dans la chambre de Marie, où ils finirent par s’endormir plutôt tard.

- Géraldine, attends-moi, s’écria Sébastien en courant pour la rattraper.
- Ah coucou Seb, dit-elle. Je ne suis pas habituer que quelqu’un m’accompagne ou d’attendre quelqu’un après les cours.
- Parce que tu ne rentrais pas avec Joël ?
- Non.
- Alors, tu as passé une belle après-midi ?
- C’était pas trop mal et toi ?
- Bah comme d’habitude, long et ennuyant. Enfin, j’avais hâte de venir te rejoindre !
- Je suis contente que tu sois là. Je t’aime beaucoup.
Ils parlèrent ensemble tous le trajets, puis rentrèrent chez eux en chantant. Géraldine était tellement contente de lui avoir finalement avoué. Sébastien était content que finalement la jeune nouvelle qu’il avait vu, l’aimait aussi.

Jeff finit par rentrer en demandant de sortir dix minutes d’avance pendant son cours d’édu. Il arriva chez lui et se précipita en haut, il remarqua que la porte de Véro était ouverte, puis vit que David et Véro dormait ensemble. Il remarqua que la porte avait été forcée et décida de réveiller David pour savoir ce qu’il avait.
- Ah Jeff, dit David en ouvrant les yeux.
- Viens, je veux te parler.
- Ok.
Ils allèrent dans la chambre de Jeff, puis Jeff ferma sa porte.
- Tu dormais ?
- Non, répondit David.
- Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Disons, que si je te le dis, je ne veux pas que tu ailles le répéter à tout le monde sans son consentement.
- Je te le promets David, mais c’est quoi.
- Elle a fait une tentative de suicide hier soir…
- Té sérieux men ?
- Oui. Je l’ai retrouvé assise dans un coin et j’ai découvert une grosse plaie sur son bras et un petit couteau tout près d’elle.
- Merde, si elle aurait été morte, je ne l’aurais même pas découvert tout de suite !
- Je sais, mais là elle va mieux. Puis, elle m’a promit qu’elle ne recommencerait pas. Elle a besoin de repos.
- Je comprend !
- Enfin, je vais aller la rejoindre, je suis fatigué.
- D’accord.
David sortit de la chambre de Jeff, puis alla rejoindre Véro, où ils s’endormirent tous les deux.