Épisode 16...La préparation

Épisode 16...La préparation

Véro se réveilla, ce matin là, avec un mal de tête atroce, David lui caressait doucement les cheveux, puis elle se mit à paniquer. David était dans sa chambre, ses parent allaient crier.
- David, mes parents, va t'en !!
- Chut! T’inquiète ma puce, Jeff s’est occupé de tes parents, on n’a rien à craindre.
Véro se détendit un peu et posa sa tête sur l’épaule de David, qui lui fit un sourire.
- Tu te sens capable d’aller à l’école?
- Je...je vais essayer et si ça va vraiment pas, je rentrerai ici.
David hocha la tête.
- C’est correct comme ça, dit-il en lui caressant les cheveux.
- Ouais, je le crois aussi.
Véro se leva, s’habilla et mit des fausses manches pour cacher sa blessure. Ils allèrent alors chez David histoire que David change de vêtements. La porte de la chambre de Marie était entrouverte et David aperçut Pierre et Marie qui étaient endormi. Un sourire se dessina sur son visage, il se tourna vers Véro et se dit que rire lui ferait du bien. Sans faire de bruit, il rentra dans la chambre se mit à crier.
-Tout le monde debout y fait jour!!!
Pierre sursauta et fit tomber Marie au sol, sur l’effet de la surprise, il se leva à moitié nu.
- Dav?...qu’es-tu ...qu’est-ce que tu fais là??
- Ça alors vous me décevez !! dit David.
Marie se massa la tête, puisqu’elle se l’était cognée en atterrissant sur le plancher et se mit à crier.
- David dehors!!!!
David sortit mort de rire, Véro n’avait put s’empêcher de rire aussi.

Pierre et Marie se remettaient de leur réveille brutal lorsque David ouvrit soudainement la porte.
- Ah au fait beau boxer Pierre! Puis il referma la porte.
Pierre alla s’asseoir à coté de Marie et la prit dans ses bras, puis tout en l’embrassant dans le cou, il lui dit.
- Les réveilles ne sont pas mieux ici que chez moi.
- Bah au moins on n’est pas en retard. Se moqua t’elle. Et tu ne t’es pas vue ! La tête que t’as fait, c’était trop drôle !
- Bah je ne m’attendais pas à ce que ton frère débarque comme ça, je n’étais pas habillé, rien.
- Oh t’exagère, il t’a déjà vue en boxer quand même, et moi je n’étais pas mieux, tu m’as vue, j’ai juste un drap, c’est pire que toi ça.
- Ouais, je sais qu’il m’a déjà vue en boxer, mais dans le lit de sa sœur à moitié nu, non. En plus c’est quand même mon meilleur ami...
- Bah il s’en remettra. Répondit-elle en lui tournant la tête pour l’embrasser.
- Ouais t’as raison, dit-il en souriant et en essayant de passer sa main sous le drap, mais Marie l’en empêcha.
- Dav a raison, on a de l’école allez debout.
- Depuis quand tu me donnes des ordres ?
- Depuis euh...depuis quelques minutes.
Il se mit alors à la chatouiller et à l’étendre sur le lit. Ils sortirent de la chambre une dizaine de minute plus tard, assez décoiffé.

Jessy se réveilla de bonne heure, Chuck était en dessous de sa fenêtre et lançait des petits cailloux dans sa fenêtre pour lui signaler sa présence. Elle se leva et ouvrit la fenêtre.
- Salut ça va ? demanda Chuck.
- Ouais et toi ?
- Ouais mais, je m’ennuyais de toi, tu viens marcher ?
- Ok, attend je descend.
Elle s’habilla, descendit se prit un toast et sortit rejoindre Chuck à l’extérieur. Ils marchèrent pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’ils soient complètement gelés. Puis, ils se donnèrent rendez-vous devant la case de Jessy. Lorsque Jessy rentra chez elle, sa mère l’attendait les poings sur les hanches.
- Que voulais Charles à cet heure?
- Ah rien d’important, il ne comprenait pas son devoir.
- Ne me ment pas Jessy, je l’ai vu t’embrasser...
- Ouais et alors?
- Il est plus vieux que toi !
- D’un an seulement ! Et puis, Marie sort bien avec Pierre et il est plus vieux qu’elle.
- Je me fou que telle autre voisine sorte avec tel autre voisin. Ce qui m’importe, c’est toi !
- Mais il a un an de plus que moi, ce n’est pas la fin du monde. T’en a bien trois de différences avec papa.
- Ton père et moi c’est différent, j’étais majeure quand j’ai commencé à sortir avec lui, toi tu n’es encore qu’une petite fille.
Jessy devint furieuse.
- Justement si tu ouvrirais les yeux, tu verrais peut-être que justement je ne suis plus une petite fille !!
Puis elle monta dans sa chambre pour aller chercher son sac. Lorsqu’elle passa devant sa mère pour partir, elle ne l’embrassa même pas sur la joue et sortit en direction de chez Marie.

Jeff s’était levé assez tôt pour s’arranger que ses parents ne remarquent pas la présence de David dans la chambre de Véro. Il s’en voulait d’avoir été du côté de ses parents l’autre soir, alors il alla les rejoindre dans la cuisine.
- Bonjour Jeff. Tu sais où est ta sœur, je veux dire que ça fait un bout que je ne l’ai pas croisé, dit monsieur Stinco.
- Ah Véro est très bouleversé par la terrible nouvelle, répondit Jeff avec un peu d’improvisation.
- La terrible nouvelle ? Répéta la mère de Jeff.
- Bien oui, le déménagement et euh…votre interdiction de voir son chum.
- Son chum, comme tu dis, n’est pas convenable pour ma fille, dit le père de Jeff.
- Il n’est pas convenable pour Véro, mais pour moi en tant qu’ami. Vous n’êtes pas trop logique ! Puis, je peux vous dire, qu’il met du bonheur dans la vie de Véro, je suis souvent avec eux et je vois bien qu’ils ne font rien de mal. C’est que si vous continuez à leurs interdire de se voir, ça pourrait entraîner un départ précipité.
- Que veux-tu dire par départ précipité ? Demanda Nadia Stinco, mère de Jeff.
- David pense avoir son appartement bientôt et bien sûr, amené Véro avec lui, mais il attend les 18 ans de Véro. Sauf que si vous êtes contre le fait qu’ils se voient, il pourrait avoir envie de louer cet appartement bien avant.
- Peut-être, qu’en effet, c’était un peu sévère, constata Nadia.
- J’en suis sûr maman, il ne faut pas oublier que Véro n’est plus un bébé !
- Je sais, dit Roger, le père de Jeff.
- Alors, faites de quoi pour le prouver ! Dit Jeff qui commençait à perdre patience.
- Je vais y repenser, dit Nadia.
- Ne faites pas que penser, dit Jeff.
Jeff venait de voir David descendre les escaliers, puis Jeff lui fit un signe discret pour dire qu’il pouvait passer sans problème.
- Ça va Jeff ? Demanda Robert.
- Bah oui. Pourquoi ?
- Non, rien. Tu semblais d’accord avec le déménagement, ajouta Robert.
- Bah pas vraiment, en fait. On est très bien ici.
- Je sais. Bah en parlant d’être bien ici, j’en ai parlé hier à mon patron et finalement, si tout va bien, on pourra rester ici. Puisque, je continuerais à travailler dans la région.
- C’est une bonne nouvelle, dit Nadia en souriant. Puis, pour David, je veux bien qu’ils se revoient, mais pas dans le lit de ma fille !
- Je vais leurs faire le message, dit Jeff content de lui.
- Tu devrais aller déjeuner pour être certain de ne pas être en retard, dit Robert en regardant l’horloge accroché au mur.
- C’est ce que j’allais faire !
Jeff sortit du salon et alla manger un bol de céréales, puis il remonta à sa chambre pour appeler Jessica.

Géraldine se leva et alla chercher son agenda pour y coller une photo de Sébastien, qui remplaça celle de Joël. Géraldine dessina à plein d’endroit son nom pour passer le temps, puis elle entendit enfin le téléphone sonné, qu’elle attendait avec impatience.
- Salut !
- Ah Gege ! Je suis contente de t’entendre.
- Pourquoi ?
- Bah ça aurait fait bizarre d’entendre Chuck réponde et que je doive dire que ce n’est pas à lui que je voulais parler.
- Ouais, c’est vrai.
- Passez une belle nuit ?
- Oui ! Toi ?
- Je ne peux passer qu’une belle nuit en rêvant à toi !
- Oh c’est gentil ça.
- C’est pourtant très vrai ! Je t’adore ma petite Gege et ça depuis que je t’ai vu la première fois à l’école.
- C’était pour ça que tu nous avais suivit ! Ce moqua Géraldine.
- Bah ouais.
- Moi je t’avais trouvé plutôt collant !
- Ouais, mais j’étais un beau gars collant.
- Ouais, c’est vrai. Je t’ai toujours trouvé très beau. Puis, encore aujourd’hui.
- Tu as de la chance d’être avec moi !
- Oh ça je sais Seb ! Je t’aime vraiment beaucoup et je sais que d’autres filles aimeraient être à ma place.
- C’est évident, moi et les autres gars, on est des dieux.
- Toi, tu es un dieu gentil, car tu inclus tes amis dans ton moment de gloire.
- Il faut bien ! Au fait, vous êtes prête pour le show ?
- Merde, c’est ce week-end !
- Bah oui. Il y aura plein de monde, ça sera génial !
- Ah je commence à être stressé, elle remonte à loin notre dernière pratique avec les filles.
- Allons, ça va bien se passer. Vous n’avez qu’à pratiquer ce soir et demain, car samedi, vous n’aurez plus grand temps.
- On est déjà mercredi ?
- Bah oui déjà. Tu avais oublié que le show était samedi ?
- Euh…en faites oui. Je le croyais beaucoup plus loin !
- Et non. Bon, je dois te laisser, il faut que j’aille prendre une douche. Puis, j’irai te rejoindre chez toi.
- D’accord, je vais t’attendre.
- Je t’aime !
- Moi aussi. Bien mon Seb.
Ils raccrochèrent et Géraldine se précipita pour prendre une douche, car ses cheveux étaient plutôt long à sécher. Chuck arriva devant la porte et se mit à cogner.
- Bordel, tu sors de là ?
- Excuse-moi, mais je devais me laver les cheveux et tu sais que c’est long !
- Ouais, mais ouvre !
- Attends dont ton tour merde. Ce n’est pas la fin du monde ! J’ai presque fini.
- Ah les filles !
- Arrête dont de chialer !
- Si Seb ne m’aurait pas réveiller, je ne chialerais pas !
- Arrête dont ! Quand Jessy t’appelait et me réveillait, je ne disais rien !
- C’est pas vrai ça.
- Bon, j’ai finit, dit Géraldine en ouvrant la porte.
- Il y a une chaleur étouffante ici ! dit Chuck en entrant dans la salle de bain.
Géraldine haussa les épaules et alla dans sa chambre pour finir de brosser ses cheveux et de se maquiller un peu. Puis, Sébastien arriva devant chez elle, il n’eut même pas eu le temps de sonner que Géraldine avait ouvert la porte et le faisait entrer.
- Je crois que tu surveillais mon arrivée, dit Sébastien en entrant dans la maison.
- Ah ça paraît à ce point là ? Dit Géraldine en riant.
- Bah que tu m’ouvres la porte avant même que j’aie cogné, oui ça paraissait à ce point là !
- Bah d’accord, j’attendais ton arrivé.
- Bon, on y va ?
- Oui !
Géraldine enfila son manteau et sortit main dans la main avec Sébastien.

Véro et David prirent leurs petits déjeuner rapidement et David ne cessait d’agacer Pierre avec ses boxers ou encore à cause de la tête qu’il a fait quand il s’est fait réveillé.
- Ah arrête Dav ! Ce n’est plus drôle, dit Marie.
- Elle a raison, c’était bien comique sur le coup, mais maintenant arrête, dit Véro en l’embrassant, car elle savait qu’il allait l’écouter.
- C’est bon, j’arrête, dit-il en souriant. Bon, Pierre, il faut que je te le répète, mais oublie pas la pratique de ce soir !
- Quel pratique ? interrogea Marie.
- Bah avec le groupe, car le show est samedi, puis il nous reste des trucs à vérifier.
- LE SHOW EST SAMEDI ? Dit Marie surprise.
- Bah oui, répondit simplement David.
- On ne s’est pas assez préparé, dit Marie qui paniquait.
- Allons Marie, on est prête, dit Véro calmement.
- Je retrouve ma Véro calme et réaliste, dit David en l’embrassant dans le cou.
- On va pratiquer ce soir nous aussi, décida Véro pour calmer un peu Marie. Ça ira.
- Si tu le dis, finit par dire Marie.
- Bon, on devrait y aller, dit Pierre.
- Tu n’as pas aimé être en retard à l’école la dernière fois, dit David en riant.
- Qui aimerais ça ? Dit Véro.
- Hum moi, répliqua David en souriant.
- Pourquoi ? demanda Véro intriguant en se levant.
- Bah la dernière fois que j’ai affronté la directrice, c’était pour qu’elle me donne des travaux communautaires, puis j’étais avec toi et je dois avouer que j’ai adoré ça, dit-il en mettant son manteau.
- J’ai adoré aussi…non c’est faux.
- Pourquoi ça ?
- Bah il y avait un dessin sur le mur qui était écrit Pierre et Marie, que d’ailleurs j’avais dessiné moi-même et euh…tu avais dit que c’était aussi ridicule que si nous deux on sortait ensemble.
- J’ai dit ça ?
- Oui.
- Je m’en souviens, dit Marie. Véro se sentait tellement mal !
- À ce moment je ne m’étais pas encore avoué que je t’aimais, mais j’avais apprécié être avec toi. Je ne me souvenais pas avoir dit ça par contre.
- Et bien oui, dit Véro en ouvrant la porte pour sortir.
Ils aperçurent Sébastien et Géraldine qui marchaient à peine plus loin d’eux et ils eurent un petit sourire.
- SÉBASTIEN ! GÉRALDINE ! Cria David.
- QUOI ? cria Géraldine qui s’était retournée en entendant son nom.
- ATTENDEZ NOUS ! cria David en riant.
- Tu sais, chez David, la subtilité n’existe pas, dit Véro à l’intention de Marie.
- Tu n’es pas toujours très subtile toi non plus, lui dit David qui avait entendu.
- Ah bon et donne-moi un exemple, répliqua-t-elle.
- La soirée au cinéma, ce n’était pas trop subtile !
- Bon d’accord, répondit-elle en riant.
- Vous parlez de quoi ? Demanda Géraldine quand ils furent assez prêt pour qu’elle puisse leurs parler sans crier.
- De subtilité, répondit Pierre qui avait finalement réussi d’arrêter de rire.
- Hum…vous parlez de David, dit Sébastien, qui avait une petite idée.
- Aussi de Véro, dit Marie en souriant.
- Oh je vois, dit Géraldine en reprenant la main de Seb.
- Moi, non, dit Sébastien intrigué.
- Bah la soirée du cinéma, dit Géraldine qui n’avait pas oublié cette soirée là, même si elle était avec Joël.
- Ah ouais, vous avez raison, alors, dit Sébastien en souriant.
Ils parlèrent de tout et de rien jusqu’à l’école et allèrent chacun à leurs casiers pour rangers leurs sacs et leurs manteaux, que tout le monde avait hâte de ne plus être obligé de le porter.

David décida d’abord d’accompagner Véro à sa case, car il ne voulait plus la laisser seule, depuis qu’elle avait essayé de se suicider. Il n’avait pas trop aimé la voir triste et brisé comme la veille, alors il voulait être près d’elle, si jamais Allison voulait venir lui casser les oreilles avec ses histoires inventés de toute pièce.
- Tu sais David, tu n’es pas obligé de me suivre partout comme un chien de poche, dit Véro en ouvrant sa case.
- Non, je sais.
- On s’en est déjà parlé, que en fait tu pouvais avoir ta liberté. Que tu n’es pas obligé de me suivre tout le temps.
- Je sais, mais je veux être avec toi.
- C’est à cause d’hier ?
- Entre autre. Écoute, j’avais tellement la tête ailleurs, je pensais à tout sauf à toi, réellement. Je veux dire que je ne pensais pas que toi tu avais des problèmes, alors je n’ai rien vu. J’étais trop préoccupé à d’autres choses et je m’en veux tellement.
- Il n’y avait rien à voir. Tu ne pouvais pas vraiment le savoir, quand je faisais tout pour le cacher.
- C’est la première fois que tu te mutilais Véro ?
- Non.
- Alors, j’aurais dû le voir !
- Bah non, je m’arrangeais pour bien le cacher.
- On a quand même couché ensemble plusieurs fois et je les voyais tes blessures, mais je ne m’étais jamais posé de questions, j’aurais tellement dû.
- Arrête de t’en vouloir pour un truc qui n’est vraiment pas ta faute !
- Je veux bien, mais bon je me sens mal pareil. Tu es trop importante pour que je passe à autre chose ou que je ne m’en veuilles pas.
- Je vois ça, mais oublie un peu. Du moins, arrêtons d’en parler.
- Je veux bien. Je t’aime ma belle Sexyangel !
- Moi aussi Peter Pan !
- Hum…les bons vieux surnoms stupides que j’aime tant.
- Ouais, mais ange sexy, c’est plutôt beau. Non ?
- Bien sûr que oui ! Mais, si je t’aurais appelé Doroté, ça aurait été vraiment les bons vieux surnoms stupides.
- Ça me faisait rougir que tu m’appelles Doroté. Ça me faisait tout drôle.
- Ouais, mais quand tu avais cinq à six ans, ça te faisait rire.
- C’est pour ça que tu continuais ?
- Bah ouais. J’aimais bien te faire rire. Tu étais toujours rendu chez nous ! Sinon, tu étais avec Jeff, alors pour moi tu étais comme ma petite amie plus jeune.
- Té drôle !
- Non, mais moi je pensais ça ! J’ai même déjà dit à ma mère que tu étais ma petite amie et elle m’avait dit que ce n’était pas vraiment vrai, car tu étais trop jeune pour ça.
- Ah ouais ?
- Bah oui. Vu que tu étais presque aussi souvent avec moi que maintenant.
- C’est vrai.
David embrassa Véro sur les lèvres et ils allèrent à la case de David, pour qu’ils puissent prendre ses choses.
- J’aime bien parler avec toi, dit David en souriant.
- Ah bon.
- Avec les autres aussi, mais avec toi c’est toujours intéressant. Même avant qu’on soit ensemble, j’adorais parler avec toi, car tu es très ouverte d’esprit et tu ne jugeais pas une personne qu’importe ce qu’elle peut te raconter.
- Bah c’est normal.
- Pas tout en fait, je veux dire que ce n’est pas tout le monde qui arrive à dire des commentaires sans juger, juste en donnant des conseils.
- Je ne suis pas la seule qui y arrive, mais je vais prendre le commentaire et te dire merci.
- Oh, mais tu le mérites !
- Té super gentil ! Je t’aime comme ça.
- Moi aussi.
- Bon, dépêchez-vous ! Vous allez être en retard, dit Mme. Smith en passant près d’eux.
- Oh, mais ne vous inquiétez pas madame, dit David en se tourna pour regarder la directrice. Nous arrivons toujours à l’heur malgré nos conversations extrêmement intéressante.
- Oui, mais à force de vous embrassez, vous pourriez passer tout droit, dit-elle en marchant dans la même direction qu’eux.
- Allons madame, on ne s’embrassait pas, dit Véro en se retenant pour ne pas éclater de rire.
- Bon, alors je vous souhaite une bonne journée jeunes gens, dit-elle en tournant dans la direction opposé.
Véro et David se dirent salut et se dirigèrent à leurs cours pour ne pas arriver en retard, sinon la directrice s’en mêlerait certainement.

Jessy était immédiatement allée à sa classe quand elle avait entendue à cloche sonnée, elle avait un cours avec Reeves et elle devait lui parler un peu avant le cour.
- Oh mademoiselle, vous êtes un peu d’avance. Enfin, je peux t’aider ?
- J’aimerais simplement vous inviter à notre show ce week-end, enfin le notre et celui des gars.
- Ah ! Merci de l’invitation, mais j’y allais déjà. J’ai même prit mon billet à l’avance ! J’ai bien hâte de voir ce que mes élèves auront fait.
- Ouais. Enfin, je crois que vous allez apprécié. On y travail fort depuis un bon moment.
- Je m’en doute beaucoup et je suis certain que vous ferez un super show. Au fait, vous allez jouer de vos compositions ?
- En particulier, oui. On va présenter d’autres chansons aussi, mais on tient à se faire connaître un peu, dit Jessy en affichant un léger sourire.
- Ça se comprend. D’ailleurs, j’ai fait passé le message à plusieurs de mes amis, alors vous allez avoir un auditoire comprenant des professionnels dans le domaine.
- Vous êtes sérieux ?
- Tu peux me tutoyer et oui, je suis sérieux.
- Ah merci monsieur !
La cloche sonna et Jessy alla s’asseoir à sa place, la chaise devant le bureau de Reeves. Véro entra en vitesse dans la classe.
- Je suis un peu en retard, dit-elle en s’approchant du professeur.
- Oui, j’avais remarqué Véro. Quel est la raison ?
- Il n’y a pas vraiment de raison.
- Est-ce David qui vous retenait ?
- Si, on veut.
- C’est comme ça avec David, il a du mal à quitter sa Véro sans lui avoir dit salut correctement, dit Reeves en riant.
- Ouais… Enfin, je suis désolée.
- Ce n’est pas bien grave. Tu peux aller t’asseoir, on va commencer.
- Merci !
Véro alla s’asseoir au côté de Marie, Géraldine et Jessy, car pour la musique, elles étaient toutes dans la même classe. Reeves leurs enseigna plusieurs trucs pour la guitare et passa le restant de la période à se promener entre les groupes d’amis pour aider ceux qui avaient plus de difficulté. Les quatre filles passèrent la période à jouer leurs compositions et à parler de leur chum. Reeves le savait, mais il les laissait parler, car il voyait très bien que ces quatre filles étaient très douer pour la guitare et qu’elles pouvaient se permette de prendre beaucoup de leur temps pour parler. Les filles écrivirent l’ordre des chansons qu’elles joueraient dans le show et parlèrent un peu de ce qu’elles auraient envie de mettre. La cloche finit par sonner ce qui les fit sursauter, car elles étaient très concentrées. Elles rangèrent leurs choses et sortirent de la classe sans cesser de parler du show de samedi.
- Alors, vous semblez bien concentré, dit Jeff en passant près d’eux.
- On parle du show, dit Jessy en souriant.
- Moi aussi je ne pense qu’à ça, dit Jeff. Au fait, David voulait que je te dise un truc Véro, mais euh…je ne sais plus trop bien.
- Jeff, réfléchis un peu ! dit Géraldine.
- Oui, c’est bon. Alors, il veut que tu acceptes de chanter votre chanson. En fait, il a dit que ça serait la dernière chanson de notre partie. Vous la feriez acoustique et la chanteriez tous les deux, il veut absolument que tu dises oui.
- Bah je ne sais pas. Il faut d’abord que les autres soient d’accord, répondit Véro en jetant un regard vers ses amies.
- Nous, ça nous dérange pas du tout, dit Marie en souriant. D’ailleurs, on ne l’a jamais entendu cette fameuse chanson.
- Je ne savais pas non plus que vous en aviez écrite une ensemble, dit Géraldine.
- Alors, il ne reste que toi à décider, car les gars sont tous d’accord, ajouta Jeff qui attendait toujours que sa sœur réponde.
- Alors, c’est oui, répondit-elle.
- Ah oui Jeff, tu diras aux gars que Reeves à invité des personnes professionnels au show, dit Marie.
- Euh qui ça ? Demanda Jeff intrigué.
- J’en ai aucune idée, mais ça pourrait nous aider dans notre carrière, répondit Jessy.
- Ah cool, je leur dire ça.
Jeff sourit et s’empressa d’aller retrouver David pour lui dire ce que Véro avait répondu.

Après les cours, les filles se retrouvèrent tous chez Véro pour pratiquer à fond leurs chansons afin d’être plus que prête pour le show, surtout que Reeves leurs avaient dit qu’il y aurait des professionnels dans la salle. Elles pratiquèrent toutes la soirée, puis Nadia, la mère de Véro, vint les voir pour leur dire qu’il était tard.
- Au fait, je vous écoutais depuis tantôt et j’ai remarqué que vous êtes vraiment mieux que les premières pratiques que vous avez fait ici, dit-elle en souriant.
- Merci madame, dit Marie en rangeant ses choses.
- C’est tout à fait normal. J’ai bien hâte de vous voir et de voir les gars aussi, je me demande bien comment ils se débrouillent ce soir, dit Nadia. Au fait, ils allaient pratiquer où ?
- Chez Pierre, dit Véro d’un ton sec, qui était toujours fâchée contre sa mère.
- Au fait, Véro, ton père voulait que je te dise qu’on ne déménagera plus. Ce n’est plus nécessaire, car il a eu une augmentation.
- Pour vrai, s’exclama Véro.
- C’est une bonne nouvelle, dit Marie en la serrant dans ses bras. Je suis contente que tu restes finalement.
- Moi aussi, dirent Géraldine et Jessy d’une même voix.
- Bon, je ne veux pas vous mettre à la porte, mais vous devriez partir, car il est tard, dit la mère de Véro en montant les escaliers pour retourner à l’étage.
Les quatre filles se dirent alors au revoir, puis se dirigèrent tous chez eux, le sourire aux lèvres.

Les gars ne s’entendaient vraiment pas bien depuis le début de la pratique. Ils avaient tous leurs idées d’ordre de chansons et ne voulaient pas changer ce qu’ils avaient trouvé.
- Vous allez arrêter de crier, dit Pierre pour les faire taire.
- Désolé, dit Sébastien.
- Bon, on fait de la manière à David, car c’est lui qui a le plus de sens de ce côté, puis on ne discute pas, dit Pierre qui était très tanné.
- Il a raison, on est mieux d’arrêter de chialer et de pratiquer un peu, dit Jeff, redevenu calme.
- Bon, enfin on comprend que ma manière était la meilleure, dit David en prenant sa bass pour l’accorder comme il faut.
- Ah ta gueule Dav ! Dit Chuck en riant.
Les gars pratiquèrent un partie de la soirée, puis Pierre demanda ce qui était arrivé à Véro la veille. David jeta un coup d’œil vers Jeff, qui lui fit signe qu’il pouvait leur dire.
- Alors, euh…si je vous dis la vérité, j’aimerais que ça reste entre nous, commença par dire David.
- On te le promet, dit alors Pierre très sérieusement.
- Alors, je l’ai retrouvé dans sa chambre et j’ai découvert qu’elle a fait un tentative de suicide qui a échoué, dit David tranquillement en essayant de se retenir pour ne pas pleurer.
- Merde, dit Sébastien.
- Enfin, j’aimerais que vous fassiez comme si de rien était, dit David avant d’entendre d’autres commentaires dans le genre.
- Tu peux compter sur nous, dit Chuck.
- Merci les gars, c’est cool de votre part, dit David. C’est d’ailleurs hier dans la journée qu’on a écrit la chanson qu’on veut chanter au show de samedi.
- Ah ouais, dit Jeff plutôt surpris.
- Ouais, dit simplement David en rangeant sa bass. Je vais y aller, moi.
- Ouais, moi aussi, dit Jeff.
- Bon, alors on se revoit demain, dit Pierre en se levant à son tour.
Les gars rangèrent tous leurs instruments et partirent chez eux.

David se dirigea chez lui et remarqua que Marie y était déjà, alors il monta pour aller lui parler, avant d’aller dormir.
- Ah salut Dav, dit-elle en levant les yeux.
- Salut. Alors, comment a été votre répétition ?
- Super bien ! Disons que Jessy a le don de tout prendre en main.
- Elle doit tenir ça de Chuck.
- Sûrement. Au fait, je peux l’entendre la chanson que tu as écrite avec Véro ?
- Si tu veux.
David alla s’asseoir à côté d’elle en prenant la guitare que Marie avait déposé près de son lit et commença à la jouer. Marie trouvait que son frère chantait bien, mais ce qui la surpris vraiment, c’était l’intensité avec laquelle David chantait. Marie comprit avec les paroles, que c’était leurs histoires, à David et Véro, puis elle ne put s’empêcher de verser quelques larmes, ce qui fit sourire David.
- C’est trop beau, dit Marie en souriant.
- Bah d’accord, la prochaine fois on s’arrangera pour que ça soit juste beau, dit David en riant.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire.
- Je sais bien. Bah merci.
- C’est tout à fait normal, je dois dire. C’est vraiment bon.
- Merci. Bon, je dois aller me coucher.
- Ah. Bon, alors bonne nuit.
- Bonne nuit sorcière de l’ouest !
David partit en riant, puis Marie éclata de rire. Elle rangea sa guitare et défit son lit pour se coucher. Elle s’endormit en penser au show qu’ils avaient samedi.

Jeff monta immédiatement à l’étage et jeta un coup d’œil dans la chambre de Véro et remarqua qu’elle était profondément endormit, il sourit et entra dans sa chambre. Il laissa un message à Jessica pour lui dire que Véro allait mieux et se coucha après avoir ranger sa guitare à sa place.

Sébastien appela Géraldine dès qu’il arriva, mais elle lui dit qu’elle était couchée, alors Sébastien lui dit que ce n’était pas grave et qu’il attendrait le lendemain pour lui parler. Géraldine insista pour lui dire qu’ils pouvaient parler, mais Sébastien finit par raccrocher pour aller se coucher. Géraldine ne se posa pas de question et reposa sa tête sur son oreiller et se rendormit très vite.

Pierre avait rangé les verres qu’ils avaient utilisés après les avoir lavé, il était très fatigué lorsqu’il monta pour se coucher et ne prit que quelques minutes avant de s’endormir profondément en rêvant à Marie.

Chuck avait décidé d’appeler Jessy lorsqu’il arriva chez lui, car il avait envie de parler et Géraldine était déjà couché.
- Ah Chuck salut !
- Salut ma belle Jess. Je ne t’ai pas réveillé, j’espère ?
- Non, tu ne m’as pas réveillé, mais j’allais bientôt me coucher.
- Ah bon. Tu veux bien qu’on parle un peu quand même ?
- Bien sûr ! Je ne refuserais pas d’entendre ta voix.
- Même si c’est à une heure aussi tardive ?
- Même si c’est à une heure aussi tardive. Je t’adore Chuck, alors ce n’est pas la fatigue qui va m’empêcher de te parler !
- Tant mieux ! Je t’aime ma belle.
Chuck et Jessy parlèrent de tout et de rien pendant plus d’une heure, puis ils décidèrent de raccrocher, car ils allaient s’endormir dans leurs cours le lendemain.