Épisode 17...Un vendredi pas comme les autres

Épisode 17...Un vendredi pas comme les autres

Jessy se réveilla ce matin là, en entendant son réveille sonné, elle bénit le ciel que se soit enfin vendredi. Elle se leva encore endormi, posa son pied sur le sol glacé puis, alla à la salle de bain, se prépara et descendit rejoindre les autres chez Marie et David. Lorsqu’elle arriva, Pierre et Marie s’embrassaient sur le divan, Jessy regardait Marie assise sur les genoux de Pierre, puis échappa un sanglot en pensant à Chuck et elle.

Marie entendit Jessy, lança un coup d’œil à Pierre puis se leva, elle la prit dans ses bras et l’emmena s’asseoir sur le divan ou elle la berça.
- Chut... chut qu’est qui se passe...
- Ma... ma mère m’interdit de voir Chuck...
Marie lui caressa les cheveux.
- Ça va s’arranger, on va parler à ta mère et en plus, Chuck n’est pas un mauvais garçon et ça ta mère le sait...
- Comment... comment ta mère l’a su toi, que t’était avec Pierre...
Pierre s’étouffa et Marie sembla assez mal à l’aise.
- Bah moi, ma mère l’a trouvé en boxers dans mon placard...
Jessy se mit à rire. Pierre avait les joues légèrement rose, puis tout le monde arriva.

La petite gang prirent le chemin de l’école, Marie s’était plaint du froid et Pierre avait eu l’idée de la mettre avec lui dans son manteau. David les regardait et râlait à son meilleur ami d’arrêter de gâter sa sœur, sinon la méchante sorcière allait revenir. Marie lui tira la langue, ce qui fit rire tout le monde.

Véro et David rentrèrent dans leur cours de chimie, qu’ils avaient en commun, puis ils allèrent s’asseoir dans le fond de la salle, là où le prof allait rarement. Ne voyant qu’une chaise, Véro alla s’asseoir sur les genoux de David, qui surprit de ce geste, posa ses mains glacées dans le bas du dos de la jeune fille, qui se releva en poussant un cri. Tout le monde se retourna vers elle, Véro lança un regard noir à David, qui riait comme un fou. Gênée, elle s’excusa, se prit une chaise et fit la tête a David le reste du cours de chimie, mais elle ne put résister bien longtemps aux yeux brun vert, suppliant de Dav.

Géraldine et Seb, eux, avaient un cours d’anglais. Seb était plutôt doué et aidait beaucoup Géraldine, qui le récompensait en l’embrassant. Le professeur tanné de les voir s’embrasser aux deux mots, leurs donna un travaille à faire à leur places mais, cela ne les arrêta pas, ils se passèrent une feuille de papier remplie de petits messages durant tout le cours.

Marie et Pierre avaient Éducation physique en commun et Pierre joua au basket, Marie, elle, resta sur le banc. Le basket n’était pas trop son sport, mais elle aimait bien regarder. Elle encouragea l’équipe de Pierre.
- Ouin, on a une belle majorette, lança un gars en s’approchant d’elle, pendant que Pierre parlait avec un de ses amis.
- Merci...
- T’es vraiment belle tu sais, la réserve est vide, donc si tu veux, on s’éclipse et...
- Ça ne m’intéresse pas désolé...
Pierre alla la rejoindre, la prit dans ses bras et regarda le gars qui semblait s’en intéresser de trop près.
- Oh tu... elle... elle est à toi, Pierre ?
- Ouais, Damien elle est avec moi, va dont tenter ta chance là-bas, je suis certain qu’elles seront ravies de te voir.
Damien partit en marmonnant des paroles incompréhensibles tout en se dirigeant vers sa bande d’ami.
- Hé Marie je me disais que puisqu’on est vendredi et que... mes parents ne sont pas la ce soir et en fin de semaine... qu’on pourrait se faire un petit dîner à deux ce soir...
- Une soirée rien que tous les deux, pas de David, ni personne d’autre ? Promis ? Demanda-t-elle en souriant
- Oui promis !
- Alors, c’est ok, j’ai déjà hâte à ce soir et cette fois, on n’aura pas besoin de ton réveille.
Ils se mirent à rire puis la cloche sonna.

Pour la pause, tout le monde se rejoignit dans un coin du grand hall d’entrée, où ils décidèrent de s’y asseoir. David fit signe à Véro de s’asseoir sur ses genoux, car il ne restait plus de place, mais Véro fit un signe négatif, ce qui surpris un peu Jeff.
- Si tu veux, tu peux prendre ma place, dit Jeff à l’intention de Véro.
- Non, ça ira. Je peux bien rester debout, répondit Véro sans le moindre sourire.
- Tu es encore fâchée contre moi à cause de tantôt ? Demanda David.
- Non, mais je n’ai pas aimé tes mains gelées dans mon dos, comme tu l’as fait, alors je ne voudrais pas que tu prennes plaisir à recommencer, répondit Véro un sourire en coin.
- Si tu venais me réchauffer les mains, elles ne seraient pas gelées comme ça, répondit alors David, ce qui fit rire Jeff.
- Vous allez arrêter de vous chicaner comme ça, c’est énervant, dit alors Géraldine qui était assise près d’eux.
- On ne se chicane pas vraiment, dit alors David. C’est qu’il faut mettre un peu de piquant dans notre couple, sinon c’est très ennuyant.
- Ouais, mais faites-le quand on n’est pas là, répondit Sébastien, en les regardant.
- Je crois qu’on devrait aller ailleurs, dit alors David en se levant. On est rejeté ici.
Véro ne put s’empêcher de rire en voyant David faire une face qui fait pitié.
- On ne voulait pas te vexer, David, dit alors Géraldine en pouffant de rire.
- C’est pourtant ce que vous avez fait, dit alors David qui ne pouvait plus se retenir de sourire.
- On peut quand même aller ailleurs, dit alors Véro en souriant.
- Où ? Demanda David intrigué.
- Ouais, vous iriez où ? Demanda Jeff qui écoutait la conversation depuis le début. À voir ton visage, Véro, ça n’inspire rien de bon.
- Arrête de t’en faire pour des riens ! Dit alors Véro. Je te promets que je n’entraînerai pas David à faire des trucs trop indignants avant ce soir. Je te le promets, Jeff, puis dans une école, ça enlève tout le plaisir.
- Véro ! Dit alors Jeff, en faisant une grimace. Je ne veux pas savoir ça ! Je n’aime pas les images que j’ai déjà vues, je veux dire de vous deux, alors épargnez-moi d’entendre ce genre de choses !
- Il exagère, dit alors David en se levant.
Véro et David se prirent la main, puis David fit une grimace à Jeff avant de partir en direction des casiers avec Véro.

Pierre et Marie n’avaient rien vu de ce qui s’était passé, car ils étaient bien trop occupés à s’embrasser. Pierre ne se gênait pas en mettant une de ses mains dans le dos de Marie, puis lui chuchotait des « Je t’aime. » à l’oreille, ce qui faisait sourire Marie et l’incitait à recommencer à embrasser Pierre. C’est finalement Jeff qui les dérangea en donnant une claque derrière la tête à Pierre.
- Pourquoi t’as fait ça, Jeff ? Demanda Pierre fâché.
- Parce que vous êtes trop concentrés pour avoir entendu la cloche ! Dit Jeff sur un ton sec.
- On est désolé, dit alors Marie en fixant Jeff.
- Ce n’est pas grave, dit alors Jeff. Je n’ai rien contre les couples, mais ça me manque que Jessica ne vienne pas à la même école que moi.
- C’est donc ça qui te fait répondre si bête, dit alors Sébastien en se levant.
- Possible, répondit-il en haussant les épaules.
Pierre embrassa une dernière fois Marie sur les lèvres, puis se dirigea vers les casiers avec Jeff et Sébastien, car Chuck n’était pas avec eux, ce que d’ailleurs Pierre trouvait étrange.
- Chuck est où ? Demanda-t-il à Seb en ouvrant sa case.
- J’en n'ai aucune idée, répondit-il. Il est sûrement avec Jessy, puisque nous ne l’avons pas vu non plus.

Jessy et Chuck étaient à l’extérieur, ils n’avaient pas entendu la cloche et ils se parlaient de la mère de Jessy, puis du meilleur moyen pour la faire changer d’idée. Après avoir donné plusieurs idées, ils remarquèrent qu’ils étaient en retard à leurs cours. Par chance, ils avaient le cours de Reeves. Jessy rentra à toute vitesse dans la classe en s’excusant à Reeves de l’énorme retard. Chuck, lui, rentra en cours de Math avec Pierre et se mérita une retenu pour son retard.
- Tu étais où tout à l’heur ? Demanda Pierre à voix basse.
- Avec Jessy. On essayait de trouver un moyen de faire changer sa mère d’idée, répondit-il.
- Tu t’es mérités une belle retenue pour ça, ce n’est vraiment pas dans ton habitude. Tu étais où ?
- Dehors, puis je sais que ce n’est pas dans mon habitude, mais ce qui est fait, est fait. Je ne peux rien y changer, puis ce n’est pas une retenue qui est le plus grave. Tu as une idée, toi ?
- Pour la mère de Jess ?
- Ouais, c’est ça.
- Laisse-moi un peu pense à ça, mais je vais essayer de vous aider si je le peux.
- Vous pouvez vous mettre en équipe, dit alors la prof de math.
Pierre colla son bureau sur celui de Chuck, puis sortit son cahier d’exercices tout en pensant à une idée pour faire changer d’avis la mère de Jessy. Ils se parlèrent de math pendant un bon moment, puis lorsqu’ils eurent terminer de faire leurs exercices, Pierre eut une idée.
- Chuck, Jessy sait pourquoi sa mère ne veut plus qu’elle te voit ? Demanda Pierre.
- Je ne crois pas, dit alors Chuck. Pourquoi ?
- Elle devrait d’abord lui donner une raison valable, mais je crois que Jessy devrait parler à sa mère de son passé. Je veux dire, lui demander si elle voyait des garçons puis, je suis certain que la réponse sera oui. Peut-être que de la faire réaliser ce que c’est l’amour à cet âge là, ça pourrait la faire changer d’idée.
- Ça pourrait peut-être marcher. Je vais en parler à Jess tout à l’heur.
Pierre sourit, content de les avoir aider, puis la cloche sonna et ils se levèrent pour aller rejoindre les autres.

Au dîner, Jeff eut la surprise de sa vie en voyant Jessica arriver. Elle lui expliqua qu’elle avait une après midi de congé et qu’elle avait décidé d’aller le voir. Pierre arriva suivit de Marie.
- Jessica à l’aide, se mit à dire Pierre terrifié. Jeff a essayé de me tuer tout à l’heure.
- Voyons, je n’ai pas frappé si fort que ça, dit Jeff.
- Ce n'était pas le coup mais, l’intention qui m’a fait mal, répliqua Pierre.
Il se mit alors à faire semblant de pleurer. Marie le prit contre elle tout en riant. Jessica se mit aussi à rire en prenant Jeff dans ses bras. Pierre n’avait pu se retenir d’aller verser sa bouteille d’eau sur la tête de Jeff, qui se mit à lui courir après. Véro et David arrivèrent.
- Qu’est-ce qui se passe ici ? Demanda David en voyant Jeff qui essayait d’attraper Pierre.
- Pierre lui a verser une bouteille d’eau sur la tête, dit Marie.
- Hey ! C’est mon job ça, répliqua David en riant et en se mettant aussi à courir après Pierre.
- Marie ! Ils veulent me tuer, cria Pierre en se cachant derrière son dos.
- David, viens ici, dit alors Véro en le voyant arriver près de Marie.
- D’accord chef, dit-il en jetant un dernier regard à Pierre, qui ne put s’empêcher d’éclater de rire.
Marie, se tourna pour regarder Pierre qui ne cessait pas de rire.
- Ce n’est pas cool d’avoir arroser Jeff, comme ça, dit Marie en essayant d’avoir l’air sérieuse.
- Si, c’était pas mal drôle ! Répondit-il en prenant Marie par la taille.
- Pour toi, mais moins pour Jeff, dit Marie, qui faisant toujours semblant d’être fâchée.
- Pour moi non plus, ce n’est pas drôle ! Cria David, qui avait prit Véro par la taille.
- Toi David, ta gueule, dit Marie en se tournant vers lui qui riait.
- Tu veux quoi ? Demanda Pierre en regardant toujours Marie.
- Un baiser, répondit-elle en souriant. Puis, que tu ne gaspilles plus ton eau sur la tête à Jeff.
- Vous êtes, méchant, dit Jeff qui était arrivé près d’eux.
- C’est notre façon de te dire que nous t’aimons, répliqua David en souriant.
Pierre et Marie s’embrassaient depuis un bon moment, alors ils ne s’aperçurent même pas que les autres étaient déjà partis pour se trouver une table à la cafétéria. David finit par s’en apercevoir, mais décida de les laisser tranquille, puis se dirigea vers une table libre au fond du local. Véro alla s’asseoir sur ses genoux et l’embrassa sur la tête pour lui montrer qu’elle n’était plus fâchée contre lui, ce qui fit sourire David.
- Je n’arrive toujours pas à croire comment tu es légère, dit David en caressant les cheveux de Véro.
Véro rougit à la remarque de David, puis se contenta de l’embrasser sur les lèvres.
- Bon les amoureux, vous allez faire quoi ce soir ? Demanda Jeff à l’intention de David et Véro.
- On ne sait pas encore pour le moment, mais pourquoi tu veux savoir ça ? Interrogea David.
- Parce que Jessica vient dormir à la maison et que je vous conseil fortement de nous laisser tranquille pour ce soir.
- Il n'est pas très poli ton frère, dit alors David en ignorant le regard de Jeff.
- Ce frère est aussi ton ami, mais on ira où ? Demanda Véro.
- Pas chez moi, mes parents vont être là et ils n’ont pas trouvé ça cool de te trouver dans mon lit la dernière fois, répondit David.
- Vous trouverez un endroit pour aller dormir, dit Jeff pour les encourager à trouver un endroit pour qu’ils le laissent seul avec Jessica.
David ne répondit pas, puis essaya de trouver un endroit où ils pourraient aller dormir tous les deux, sans qu’il soit obligé de prendre une chambre d’hôtel.

- Géraldine et Sébastien mangeaient deux dans la même assiette, ils s’embrassaient plus qu’ils mangeaient mais, en quelques minutes, le plat fut vide.
- Alors qu’est-ce qu’on fait ce soir ?
- Je ne sais pas. T’as une idée ?
- Non. Et si on n’allait au cinéma.
- Je ne sais pas, j’ai le goût de passer une soirée tranquille avec toi.
- Alors, j’ai la solution, une soirée ciné, mais à la maison.
- Tu n’es pas fou toi, répondit Géraldine en souriant.
Content d’avoir trouver un plan pour la soirée, ils s’embrassèrent.

Allison avait prit la table voisine de celles de ses pires ennemies. Elle les observait et les trouvait très ridicule. Elle avait bien hâte que son plan soit exécuter, mais elle devait attendre seulement au lendemain et cela la rendait furieuse. Elle était tannée d’attendre, alors elle se décida pour aller les voir pour mieux patienter.
- Alors, Véro, j’ai entendu des choses comme quoi que tu aies fait une tentative de suicide, dommage que tu te sois manqué ! Dit Allison, un sourire en coin.
- C’est quoi ton but de venir en disant ça ? Demanda Jessica frustrée, voyant que personnes d’autres ne semblaient réagir, à part David qui fulminait.
- Je venais dire ce que je pense, bien entendu, répondit Allison.
- Allison, dégage avant que je fasse quelque chose que je risque regretter, dit David en se levant pour être à sa hauteur.
- Tu ne peux pas me frapper et tu le sais, répliqua-t-elle toujours le sourire aux lèvres.
Véro se leva puis se mit entre David et Allison, puis jeta un regard noir à Allison avant de la pousser violemment. Allison recula devant le geste de Véro et celle-ci se mit à rire.
- Tu as peur Allison ? Tu peux attaquer avec des mots, mais tu es trop faible pour te battre ! Tu es trop ridicule. Tu crois vraiment que de venir me dire une de mes vérités, que je connais très bien, que ça va me faire pleurer. Allons Allison, regarde-toi. Ce n’est pas toi qui va me faire sentir mal parce que tu souhaites ma mort.
- Tu te penses cool parce que tu as David derrière toi, mais c’est stupide. Si je me décidais, tu te ramasserais par terre en quelques secondes.
- Alors, montre-moi le Allison ! Je n’attends que ça.
- Véro, laisse tomber, elle n’en vaut pas la peine, dit alors Pierre qui était assis près de Marie.
- Elle veut se battre, alors ce n’est pas moi qui vais m’en priver, dit alors Véro en se tournant vers Pierre et fut surprise de recevoir le poing d’Allison sur le nez.
- Oh ! Tu saignes, dit Allison avec un sourire sadique. Pauvre petit bébé, pareil.
Véro donna alors un coup de pied sur un de ses genoux, se souvenant que c’était sa faiblesse, puis lorsque Allison allait répliquer, Jeff l’en empêcha en la tenant par les bras.
- Vous allez arrêtes ça, dit alors Pierre qui c’était également lever, pendant que David avait prit Véro dans ses bras et que Marie les fixait les yeux grands ouverts.
- David, lâche-moi, dit Véro fâchée. Tu me serres trop fort, là !
- Je ne veux pas que tu t’attires des ennuies, Véro, répondit-il en relâchant un peu Véro, mais en la tenant par la main.
- Je ne ferai rien, David, dit-elle alors.
Jeff finit par lâcher Allison, puis elle se dirigea hors de la cafétéria en marchant croche à cause de son genou.
- Qu’est-ce qui t’a prit, Véro ? Demanda Pierre.
- Tu n’aurais pas réagit comme ça, toi ? Si elle avait attaqué Marie par exemple. Je n’accepte pas qu’on me traite comme ça !
- C’est bon, ne t’emporte pas, Véro. C’est seulement que là, tu as le nez en sang et du es blanche comme neige, ça fait peur te voir comme ça. Puis, c’est triste à dire, mais tu l’as cherché.
- Je sais, mais bon vous avez un papier mouchoir ? Demanda Véro aux autres.
- Attends, dit Jessica en ouvrant son sacre à main pour en sortir un petit paquet le donner à Véro.
Véro se nettoya du mieux qu’elle put, puis demanda à David s’il voulait aller marcher avec elle. David accepta, alors ils partirent tous les deux à l’extérieur pour prendre un peu l’air.
Jeff se retourna vers Jessica et l’embrassa puis, après quelques baisers, il se tourna vers Pierre.
- Elle n’a pas trop... t’aurais fait la même chose pour Marie !
- Non je suis capable de me défendre toute seule, répondit Marie. Je n’ai besoin de personne pour me défendre, mais c’est vrai qu’il ma secouru une fois...
Pierre regarda Marie, puis changea d’air, il avait maintenant l’air confus et triste. Sans avertir personne, il partit. Marie ne comprenant rien, se leva et alla le rejoindre. Elle erra un peu dans les couloirs remplis de monde et trouva enfin Pierre dans la salle de retenu de Mister Reeves. Il était assis dans le fond de la salle, les bras autour de ses jambes et le menton sur les bras. Marie s’avança doucement.
- Pierre... ça va ? Qu’est-ce qui t’a pris ?
Il leva les yeux et lui fit signe de s’approcher, alors elle alla se blottir contre lui.
- C’est ce que tu as dit, que tu savais te défendre toute seule... je suis là pour te rendre heureuse et te protéger mais, on dirait que tu n’as pas besoin de moi...
- Oh Pierre ! Je n’ai pas dit que je n’avais pas besoin de toi. C’est seulement que si c’est mon combat je ne voudrais pas que tu te battes à ma place et puis, il ne faut pas oublier que c’est toi qui es venu me secourir lorsque j’ai passé près de me faire violer. Je ne pouvais pas me défendre et c’est toi qui est venu, et ça, ça compte beaucoup pour moi.
Elle lui embrassa le cou et il la colla contre lui.
- Tu seras toujours mon héro, lui murmura Marie à l’oreille. Je t’aime Pierre...
Ils s’embrassèrent un peu et Pierre passa une main dans le dos de Marie puis, l’accota au pied du mur, mais, elle l’arrêta.
- Non, pas ici. Premièrement, c’est dangereux. Puis, deuxièmement, on se voit ce soir. Puis aussi que ça te fera patienter, dit-elle moqueuse.
- Mais, Marie, je ne suis pas très patient, tu le sais ça !
Elle se leva en souriant, puis elle lui répondit.
- Je sais, mais tu patienteras !
Elle lui prit la main et ils sortirent de la pièce.

Jessy, Véro, Géraldine et Marie avaient toutes les quatre un cours en commun, dans l’après-midi. Puis, Marie entra dans le local toute joyeuse.
- Hey ! Qu’est-ce qui te rend si joyeuse Marie ? Demanda Jessy
- Bah, on est vendredi et puis j’ai une soirée seule avec Pierre, répondit Marie.
- Moi, je passe la soirée avec Seb, on se fait une soirée cinéma maison, dit Géraldine souriante.
- Dav et moi, on a prévu de passé la soirée ensemble aussi...
Marie, à ses paroles, regarda Véro suppliante.
- Véro je t’en pris cache le téléphone !
Les filles se mirent à rire.
- Il faudrait d’abord qu’on se trouve un coin, Dav et moi, dit alors Véro en riant.
- Ouais, c’est vrai, dit alors Géraldine.
- Hé bien vous êtes chanceuse, moi je passe ma soirée à essayer de convaincre ma mère d’accepter que je sortes avec Chuck, dit alors Jessy.
Les filles lui sourirent en signe d’encouragement puis, la prof arriva.

Lorsque le cours fut finit, la gang reprirent le chemin de leurs maison respectif. Pierre ouvrit son manteau pour faire sortir Marie, mais lui laissa sa tuque, elle l’embrassa puis, prit le chemin de chez elle avec David en disant à Pierre qu’elle serait là pour 8 heures. Jessy et Chuck, eux, prirent le chemin de la maison de Jessy, ils savaient que les négociations allaient être difficiles. Seb rentra chez lui, sur la table de la cuisine, sa mère lui avait laissé un mot :

Ton père et moi sommes partit rendre visite à ta tante Suzanne, nous revenons dimanche soir, je t’ai préparé des repas qui sont au congélateur, passe une belle fin de semaine et ne fait pas de bêtises !

Maman
Xxx

Il sauta presque de bonheur et monta dans sa chambre se changé, puis attendit l’arrivé de Géraldine.

Véro arriva chez David lorsque Marie sortait, les deux amies se prirent dans leur bras, puis elle rentra dans la maison pendant que Marie traversait la rue. Lorsqu’elle rentra, elle entendit David chanter à l’étage, sans faire de bruit, elle monta et entrouvrit la porte pour l’entendre plus fort, elle se montra lorsque la chanson fut terminée. Ils s’embrassèrent puis chantèrent un peu et se couchèrent serrez l’un à coté de l’autre.
- Alors, je vais dormir, où, ce soir ? Demanda Véro en regardant les yeux pétillants de David.
- Dans mes bras, dit David en souriant.
- Je sais, mais ta mère s’attend à ce que je reparte pour la nuit.
- Puis, Jeff ne veut pas te voir chez lui, car il est avec sa Jessica.
- Je sais.
- Tu pourrais rester à dormir ici, mes parents vont croire que tu seras partit et ils ne remarqueront rien, dit alors David en se collant contre Véro.
- D’accord, dit Véro qui n’avait pas peur de prendre des risques.
- La prochaine fois que ça arrivera, je trouverais une solution, pour le moment contentons-nous du moment.
- Ouais, tu as raison.
Véro sourit à David, puis ils s’embrassèrent encore pour ensuite s’endormirent.

Jessy et Chuck rentrèrent dans la maison, la mère de Jessy était dans la cuisine, elle se retourna lorsqu’elle entendit sa fille rentrer mais, son sourire s’effaça en voyant Chuck arriver à ses côtés.
- Bonsoir Charles, dit-elle plus sèchement qu’à l’habitude.
- Bonsoir madame, répondit celui-ci.
- Maman, on doit parler...
- Ton père n’est pas là et je crois que ce serait une discussion à avoir aussi avec ton père.
- Papa n’a rien contre le fait que je sorte avec Chuck, je lui en ai parlé au téléphone hier.
Prise au dépourvue, la mère de Jessy enleva ses gants de vaisselle, posa son torchon et alla s’asseoir sur une chaise. Chuck et Jessy firent de même puis, ils commencèrent à parler.

Géraldine arriva chez Seb, ils sortirent pour aller au Club vidéo. Là ils s’amusèrent à trouver leurs acteurs préférés. Ils se prirent quelques films d’horreur et de comédie puis, rentrèrent chez Seb. Après s’être fait du pop-corn et s’être mit tous les deux, sous une couverture, collés. Ils commencèrent les films. Rendu au troisième, ils s’endormirent profondément, Géraldine blottit dans les bras de Sébastien.

Marie arriva chez Pierre, elle sentit la bonne odeur qui flottait, puis il arriva vers elle et la prit dans ses bras. Elle remarqua qu’il portait la chemise qu’il avait mit lorsqu’il l’avait sauvé. Elle sourit puis, il l’emmena dans la cuisine. Là, il avait dressé la table et allumé quelques bougies. Marie le regarda étonnée et l’embrassa tendrement.
- T’as fait tout ça pour moi ?
- Oui, je ne veux pas que tu oublies cette soirée. Parce que je vais avoir quelque chose à te demander et j’espère que la réponse sera positive...
Marie devint soupçonneuse, il la prit dans ses bras et l’emmena à la table où ils mangèrent et rirent. Après le souper, ils allèrent dans la chambre de Pierre.

Jessy et Chuck parlaient encore avec la mère de Jessy qui avait finalement cédé.
- Mais vous faites attention compris, je ne veux pas te voir arriver enceinte à l’âge de 17 ans, moi !
Jessy se leva et alla embrasser sa mère.
- Merci maman !
Puis ils montèrent dans la chambre de Jessy.

Véro était collée contre David qui dormait encore. Elle ne pouvait pas dormir, des millions de choses lui passaient par la tête, puis elle pensa à Allison. Elle commença à élaborer un plan pour qu’elle les laisse tous tranquille. Au petite heure du matin, elle finit par s’endormir, bien blottit dans les bras de David qui la serra un peu plus fort contre lui, par réflexe, car il avait toujours peur de la perdre.

Pierre serra Marie dans ses bras et il remonta les couvertures sur eux.
- Je t’aime, je t’aime, je t’aime, lui disait-il en riant.
Marie sourit.
- Alors, cette question, de quoi il s'agit ?
Pierre retrouva un peu son sérieux puis, lui dit tout en lui caressant le bras.
- Je vais bientôt avoir 19 ans et toi 18 donc, tu seras bientôt majeure... et puis j’en ai parlé à mes parents et ils seraient d’accord pour que je parte en appartement... j’en ai vu un très beau la semaine dernière, pas loin d’ici et... je me demandais si... tu voulais venir habiter avec moi ?
Marie se mit à rire.
- Bien sûr que je veux aller habiter avec toi, répondit-elle en souriant puis, elle le serra contre elle.
Pierre content, l’embrassa tendrement.
- Tu verras, c’est vraiment beau comme endroit, il y a une cuisine, une chambre et une petite pièce à coté pour...
Marie sourit à Pierre.
- Pour... ? Poursuivit Marie.
- Pour peut-être, nos futurs enfants... qu’est-ce que t’en dis ?
Marie perdit alors son sourire, elle n’avait pas pensé à ça, en fait elle n’avait jamais parlé de projet futur avec Pierre. Elle s’était contentée de vivre le moment présent, sans penser à ce qu’il arrivera demain ou dans un an. Pierre se rendit compte du changement d’expression de Marie.
- Hé, ma puce qu’est-ce qui se passe... t’as changé d’idée... ou... tu préfères être marier avant d’avoir des enfants ?
- Non... ce n’est pas ça... c’est que... je n’ai jamais vraiment pensé à.. notre futur...
- Bah ce n’est pas grave baby. Le futur, on le construira en tant et lieu. Mais, tu n’as pas changé d’idée, tu veux toujours habiter avec moi ?
- Non, pour ça, je n’ai pas changé d’idée, dit-elle en retrouvant son sourire. On va le visiter quand ?
- Demain, si tu veux. Il jeta un œil sur son réveille. Autrement dit dans quelques heures et si on a le temps avant le show. Et si on dormait, maintenant.
Marie hocha la tête, Pierre l’embrassa puis s’endormit. Marie, elle, garda les yeux ouverts quelques instants, elle repensait à ce qu’il avait dit ‘’une pièce pour peut-être nos enfants futurs...’’ Puis, elle s’endormit doucement.