Épisode 18...Ce n'est pas toujours rose
Marie ouvrit les yeux, elle avait les couvertures remontées jusqu'à la poitrine et elle était seule dans le lit. Elle se frotta un peu les yeux, puis attrapa son sac pour s'habiller, Pierre arriva lorsqu'elle finissait d'enfiler ses fausses manches, puis il la prit dans ses bras.
- Tu viens j’ai fait à déjeuner... J’ai appeler l’agent d’immeuble et elle pourra nous faire visiter l’appartement dans une heure. Tu te rends compte Marie, notre appartement à nous. Plus de rendez-vous quand les parents ne sont pas là, on pourra se voir quand on veut et puis il y a ce que je t’ai parlé hier...
- Ouais, une maison sans David, mon paradis.
Ils se mirent à rire, puis ils allèrent dans la cuisine, là où Pierre avait fait des crêpes. Pierre avait le sourire aux lèvres lorsqu’il mangeait et adressait souvent des regards à Marie qui mangeait ses crêpes avec un petit sourire aussi.
- J’ai bien hâte d’aller visiter l’appartement, dit Marie pour couper le silence qui c’était installé entre eux.
- Moi aussi j’ai bien hâte que tu vois ça.
Marie sourit, puis regarda à nouveau son assiette et ils parlèrent un peu de l’appartement pendant le reste de leur petit déjeuner.
Jessy se réveilla auprès de Chuck, car elle lui avait permit de dormir chez elle pour la nuit, puis que sa mère n’avait rien dit. Alors, elle se colla un peu contre lui et accota son menton sur le torse de Chuck, attendant qu’il se réveille aussi. Jessy finit par trouver ça long, alors elle s’avança pour embrasser Chuck sur les lèvres, puis il commença à ouvrir les yeux avec un sourire aux lèvres.
- Bon matin, mon amour, lui chuchota Jessy à l’oreille.
- Bonjour ma belle Jessy, dit-il en s’ouvrant les yeux complètements.
- Tu sembles avoir bien dormi.
- Toujours très bien, c’est normal quand je suis avec toi, dit-il avant d’embrasser Jessy.
- Tu es un amour, dit alors Jessy en souriant. On fait quoi aujourd’hui ? Je veux dire, à part le show.
- Je ne sais pas trop pour le moment. Que dirais-tu, pour l’instant, de faire la grâce matinée, dit-il en passant sa main sous les couvertures.
- Je ne suis pas contre l’idée.
Jessy embrassa Chuck sur les lèvres, puis lui dit simplement « Je t’aime » avant de l’embrasser à nouveau. Jessy et Chuck s’embrassèrent pendant un long moment, puis ils se firent interrompre par la mère de Jessy qui venait d’ouvrir la porte.
- Je suis désolée, dit-elle en les voyant, mais un peu soulagée de voir qu’ils étaient habillés.
- C’est quoi tu veux, maman ? Demanda Jessy en remontant le drap, machinalement.
- C’est simplement parce que Géraldine vient d’appeler et elle te demande, dit-elle en affichant un sourire gêné.
- D’accord, je vais l’appeler de ma chambre, merci maman, dit alors Jessy.
La mère de Jessy fit un signe de tête positif avant de refermer la porte derrière elle pour laisser sa fille un peu tranquille. Jessy s’excusa à Chuck, puis se leva pour s’habiller rapidement et alla prendre le téléphone pour appeler Géraldine.
- Salut Géraldine.
- Ah Jessy ! Je ne voulais pas vraiment que tu rappelles, mais comme tu y es, alors salut.
- Pourquoi tu ne voulais pas que je rappelle là ?
- Je ne voulais pas te déranger, puisque je me doutais que tu étais avec Chuck, c’est tout.
- Ce n’est pas grave. Sinon, pourquoi m’avais-tu appelé ?
- Moi et Seb, on se demandait quoi faire, alors on s’est dit qu’on pourrait faire quelque chose en gang.
- C’est une bonne idée, je vais en parler à Chuck, mais pour faire quoi ? Demanda alors Jessy.
- Je ne sais pas vraiment. On pourrait peut-être aller à la piscine ?
- Je vais demander à Chuck, dit alors Jessy.
Jessy demanda l’avis de Chuck, puis celui-ci lui dit que c’était une bonne idée, mais qu’ils devaient faire un test de son en fin d’après-midi, alors tout le monde décida de partir immédiatement pour la piscine. Chuck s’habilla rapidement et ils durent passer chez lui pour qu’il prenne un maillot et une serviette et ils partirent pour aller rejoindre Géraldine et Seb là-bas.
Véro et David se firent réveiller en sursaut, car le père de David venait de cogner à la porte, il devait avoir vu les bottes de Véro, car il ne cogna pas doucement. David enfila ses boxers, puis Véro s’habilla rapidement avant que David finisse par ouvrir la porte encore endormie.
- David, on n’aime pas vraiment ça quand ta blonde reste à coucher, dit-il en rentrant dans la chambre et en regardant David et Véro alternativement.
- Si tu crois que ça me fait quelque chose, dit David en haussant les épaules. Véro n’avait nul part où dormir hier, alors elle est venue dormir ici, c’est tout.
- Elle n’avait qu’à aller dormir chez elle !
- Je suis désolée, bafouilla Véro. Mon frère était avec sa blonde, alors je ne pouvais pas rester là. Je…je suis vraiment désolée, monsieur.
- Papa ! Regarde ce que tu fais, là ! Tu mets Véro mal à l’aise et tu lui fais peur avec ton air bête. On n’a rien fait de mal, alors redescend voir maman et arrête de nous embêter.
- Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, dit-il alors à l’intention de Véro avant de repartir comme il était venu.
Véro avait les yeux luisants et se retint pour ne pas verser de larme lorsque David la prit dans ses bras.
- Je suis désolé qu’il ait fait ça, dit alors David à l’oreille de Véro.
- C’est la dernière fois que je dors ici, dit Véro en baissant la tête. Tes parents vont finir par me jeter dehors ou m’interdire de mettre les pieds ici.
- Je ne veux pas que tu penses comme ça, ma belle sexyangel. Je t’aime et pour le moment, j’habite ici, alors laisse faire un peu mes parents. Il t’aime bien, c’est simplement qu’ils ont peur que tu tombes enceinte et que tu m’en veuilles pour ça, ils sont un peu fatiguant pour ça, mais laisse-les faire.
- D’accord, dit Véro en essuyant d’une main les larmes sur ses joues. Je t’aime aussi, David.
- Je n’ai pas aimé la façon de me faire réveiller, moi. Et si on se recouchait ?
- Tu as d’autres idées en tête, dit simplement Véro. Je ne crois pas que c'est de dormir qui t’intéresse.
- Tu me connais trop, dit-il en allant verrouiller sa porte.
David s’approcha de Véro et l’embrassa tendrement avant de la coucher sur son lit et de lui retirer son chandail qu’elle venait de mettre un peu avant.
Pierre et Marie étaient maintenant garer tout près de l’appartement que Pierre avait envie d’acheter, ils sortirent tous les deux ensemble, puis Pierre prit la main de Marie avant de monter à l'appartement du haut. L’agent d’immeuble les fit entrer, puis Marie ne put s’empêcher de sourire en voyant la grandeur des pièces. La chambre principale était au moins deux fois plus grande que la sienne. Elle adorait trop l’endroit et lorsque Pierre lui demanda comment elle trouvait l’endroit, elle ne put s’empêcher de l’embrasser.
- C’est trop beau, ici, Pierre ! J’adore ça.
- Moi aussi. On sera sûrement bien, ici.
- C’est sûr. Tu ne peux vraiment pas refuser une offre pareille et je dois dire que j’ai déjà hâte d’y emménager.
- Alors, êtes vous prêt, monsieur Bouvier, à parler pour acheter ? Demanda l’agent d’immeuble, poliment.
Pierre consulta Marie du regard et celle-ci acquiesça d’un signe de tête.
- Oui, dit alors Pierre en souriant à l’agent d’immeuble.
- Allons nous asseoir, dit-il à l’intention de Pierre.
Il entraîna Pierre et Marie dans le salon, puis ils parlèrent affaires pendant une bonne heure, puis lorsque Pierre et Marie repartirent, ils venaient de signer les papiers officiels pour louer l’appartement. Pierre se mit alors à chanter dans la voiture, tellement il était content. Il jetait tout le temps des regards à Marie qui affichait un grand sourire.
- Alors, prête pour le deuxième événement de la journée ? Demanda Pierre après avoir finit sa chanson.
- De quoi ?
- Je parle du show, là.
- Je n’y pensais plus pendant un bon moment. Je crois que je commence à être stressé.
- C’est normal. Je crois que si tu ne m’avais pas dit ça, j’aurais eu peur que tu sois malade. Les seules personnes que je connais qui ne paraît pas stressé, c’est Dav et Véro.
- C’est vrai. Alors, tu es stressé aussi ?
- Oui, très. C’est simplement que ça ne paraît pas vraiment car, de savoir que je vais habiter avec toi, ça m’a changer les idées.
- A moi aussi, mais pas pour assez longtemps, dit-elle en regardant la route.
Pierre ne dit plus rien avant d’être arriver devant chez Marie et il décida de débarquer aussi, car Marie voulait annoncer la nouvelle à ses parents. Marie fut un peu soulagée en voyant que David et Véro était aussi assis dans le salon, au moins ils pourraient l’aider s’il y avait un problème et ils seraient la nouvelle eux aussi.
- Ça alors Marie, tu n’as pas l’air d’avoir dormi, toi ! Dit Véro en riant.
- J’ai seulement quelque chose à vous dire et que le show est dans quelques heures, répondit-elle en jouant avec ses mains.
- Alors, tu n’as qu’à parler chère sœur, dit David en riant.
- Alors, moi et Pierre, on a, commença Marie.
- Vous avez couché ensemble, on le sait, interrompit David pour aller embrasser Véro, qui le repoussa gentiment.
- Excuse-le, dit simplement Véro, qui voulait entendre la suite.
- David, laisse-la parler, intervint sa mère, en se retournant vers Marie.
- Alors, Pierre et moi, avons décidé d’aller vivre ensemble et nous avons déjà trouvé un appartement, je ne changerai pas d’idée, mais je voulais vous en parler.
- Comme tu l’as dit, tu ne changeras pas d’idée, dit alors la mère de Marie, mais je dois avouer que je suis contente pour toi. Tant que tu es heureuse, c’est ce qui compte.
- Je ne m’attendais pas à une réponse comme celle-là, avoua Marie.
- Tu cèdes ta chambre à Véro ? Demanda David en riant.
- Non, dit Véro en faisant un signe de tête négatif.
- Je ne suis pas d’accord non plus, dit alors la mère de David.
- Je suis contente que vous soyez en accord avec notre choix, madame, dit alors Pierre en souriant.
- Pierre, ne fait pas trop le gentil garçon devant ma mère. Vous n’oubliez pas de me donner votre nouveau numéro de téléphone, dit alors David en se levant.
- Tu vas où ? Demanda alors Véro.
- Dans ma chambre, tu viens ?
- Non, répondit-elle devant le regard noir de la mère à David. Je préfère rentrer chez moi pour me préparer, on se rejoindra là-bas.
- Tu es certaine ? Demanda David inquiet.
Véro fit un signe de tête positif et se leva pour rentrer chez elle, puis David la raccompagna jusqu’à la porte avant de monter à sa chambre. Marie avait toujours le sourire au lèvre et regardait Pierre amoureusement.
- Bon, alors Marie, je te demande simplement d’être prudent, dit sa mère avant de se lever et de filer à la cuisine, suivit par son mari.
Pierre et Marie se retrouvèrent alors tous les deux seuls, puis Pierre s’approcha de Marie pour l’embrasser.
Jessy était maintenant dans l’eau et s’amusait à arroser Chuck, qui essayait de se sauver en nageant sous l’eau, ce qui faisait rire Géraldine. Sébastien essayait souvent de prendre Géraldine par la taille et de l’embrasser, mais celle-ci s’amusait en partant dans l’autre sens pour faire nager Seb, mais quand il la rattrapait, elle le laissait l’embrasser. Une bonne partie de l’après-midi se passa comme ça, dans un grand bonheur.
- Il est quelle heure ? Demanda alors Jessy redevenu sérieuse.
- Déjà trois heures, on devrait se rendre à la pratique, dit Chuck après avoir regarder sa montre.
- Tu as raison, dit Géraldine en sortant de l’eau, suivi de Seb.
Les gars et les filles allèrent se changer rapidement chacun de leur côté, puis ils se rejoignirent tous à la voiture de Chuck.
- C’était trop super ! Dit alors Géraldine, un grand sourire aux lèvres.
- C’est vrai, on devrait recommencer plus souvent et avec le reste de la gang, dit alors Chuck en démarrant la voiture.
- Ouais, dit Jessy en brossant ses cheveux encore humide.
- Bon, il fallait aller les rejoindre à la salle ? Demanda Seb, qui ne se souvenait pas d’en avoir parler avec Pierre ou David.
- Bah nous si, dit alors Géraldine. On s’est dit qu’on allait s’y rende chacun de notre côté pour trois heures.
- Ouais, on va être un peu en retard, dit Chuck en arrivant sur place.
- On n’a pas l’air à être les derniers, à moins que Pierre soit venu avec David, Marie et Véro, constata Seb.
- Ce qui est très probable, dit Jessy.
Ils n’ajoutèrent rien et entrèrent tous dans la salle, Pierre et Marie s’embrassaient dans un coin, pendant que David accordait sa bass en regardant l’heure à tous les deux secondes.
- Où est Véro ? Demanda Jessy.
- Aucune idée, dit alors David en descendant de la scène après avoir déposer sa bass. Elle disait qu’elle viendrait nous rejoindre ici. Je commence à m’inquiéter.
- Ça se comprend, dit alors Chuck. Elle va sûrement arriver, tu connais Véro quand même.
- Ouais, mais tout de même, dit alors David.
- Appelle-la, si ça t’énerve tant, dit alors Seb découragé.
- Tantôt, dit Pierre. Vient, on va arranger le son un peu sans elle.
David lâcha un profond soupire et alla rejoindre les gars sur la scène.