The time of a life
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Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 20 : La vérité

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Marie
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Marie


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MessageSujet: Épisode 20 : La vérité   Épisode 20 : La vérité EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:38

Épisode 20 : La vérité


Pierre s'était réveillé et avait entendu au nouvelle que l’école fermait pour ce lundi matin, alors il avait décidé de devancer le déménagement à aujourd'hui. Il rentra dans l’appartement, malgré les circonstances tristes de ses jours et l'humeur basse de tout le monde. Il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la joie en pensant qu'il emménageait aujourd’hui avec Marie. Il fit le tour des pièces et imagina dans sa tête l’aménagement des salles. Il sortit de là à onze heures et demi après avoir aidé le déménageur, qu’il avait engagé, à transporter quelques meubles. Maintenant, dans l’appartement, il y avait une armoire, un bureau et leur lit.

Marie se réveilla en sursaut, elle avait fait un cauchemar horrible, puis elle sourit en voyant ses valises sur le sol et les quelques trucs pas trop lourds dans les boîtes de carton. Elle se leva rangea son pyjama dans sa boîte de vêtement, s'habilla, puis appela Pierre, qui lui indiqua qu'il allait la chercher. Elle jeta un coup d'œil vers le réveil, il annonçait midi et demi, lorsque Pierre arriva elle embrassa David qui sortait de sa chambre et sentit une odeur d’alcool se dégager de lui. Marie en eu un pincement au cœur mais, essaya de retenir ses larmes. Puis elle descendit en bas avec ses valises qu’elle installa sur le siège arrière. Les déménageurs rentrèrent dans la maison et allèrent chercher les meubles dans la chambre sur le regard plein de larmes de David. Marie se retourna vers David, car elle ne pouvait pas partir sans lui avoir parler un peu, alors ils allèrent dans la cuisine.
- Je vais t’appeler, Dav. Je ne veux pas faire la mère poule, mais je sais que tu ne vas pas bien, alors je veux absolument prendre des nouvelles de toi, même si on va se voir à l’école.
- Bah ça ira, j'ai tout ce qui me faut ici, dit David en se passant une main dans les cheveux.
- Si tu parles de la bière, ce n’est pas vraiment ce qui te faut.
- Allez, Pierre doit 'attendre, dit-il alors pour éviter de parler de ce qu’il faisait.
Jessy fit alors irruption dans la cuisine.
- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ce camion de déménagement ? Demanda Jessy.
- C’est ma sœur pis Pierre qui s’en vont dans un trou pour mieux faire l’amour, dit alors David en haussant les épaules.
- Ah David, je suis contente que tu n'aies pas perdu ton sens de l’humour, dit alors Jessy en riant.
- Il ne faudrait pas que je perde tout ce qui me reste, répondit-il alors. Puis, ce n'était pas que pour rire, c’est vraiment la raison qu’ils ont de déménager.
- C’est pas vrai, dit alors Marie après avoir cesser de rire.
Pierre entra à son tour dans la cuisine et s'approcha de David. Il trouvait ça désolant de le voir ainsi et il fut encore plus déçu de constater qu'il sentait la bière.
- Tu veux venir avec nous ? Demanda Pierre qui était un peu inquiet.
- Non, répondit David.
- Et moi ? Demanda Jessy un peu perdu.
- Tu peux rester ici, je ne te mangerai pas, dit alors David. Si tu veux, je vais t’apprendre à jouer de la bass.
- C'est trop cool ! Dit-elle alors, le sourire aux lèvres.
- C'est impressionnant, mon frère va devenir professeur, dit alors Marie en riant.
- Ce n’est pas la première fois que je vais apprendre quelque chose à quelqu'un, dit-il alors en perdant le sourire et en se dirigeant vers sa chambre après avoir dit à Jessy de l'attendre.
David s'empressa de s’habiller et de prendre sa bass pour aller rejoindre Jessy qui l'attendait dans le salon. Il n'avait pas voulu voir sa sœur et Pierre partir ensemble, car qu'il dise n'importe quoi, il allait s'ennuyer de voir sa sœur tous les jours. Il se concentra sur les progrès de Jessy et lui donna plusieurs conseil pour qu’elle s'améliore. David doutait que se soit une bonne idée, car la dernière fois qu'il avait fait ça c’était avec Véro et ça lui rappelait sans cesses les beaux moments qu’ils avaient vécu ensemble.
- David, on peut arrêter, dit alors Jessy qui avait remarqué son changement d’humeur.
- C'est pour toi, répondit-il en haussant les épaules et en passant une main sous ses yeux pour ne pas pleurer.
- Tu penses à Véro, dit-elle en rangeant la bass de David.
- Ce n'est pas trop dur de deviner à qui je pense.
- Je sais, je suis désolée.
- Ce n'est pas ta faute. C'est moi qui ne sait plus quoi faire, je me disais que de passer l'après-midi avec une amie pourrait me changer les idées, mais j'ai eu tord.
- Tu devrais aller la voir, Véro. Je suis certaine qu'elle aussi aimerait de parler.
- Je ne sais pas vraiment. Hier, je l'ai vu dans le bus et elle me disait qu'elle ne voulait pas me dire la vérité de peur que je ne la crois pas.
- Es-tu prêt à la croire ?
- Ouais. Je suis prêt à tout.
- Alors, va lui dire. Si tu lui dis ça, je ne vois pas pourquoi elle ne te le dirait pas ce qui c’est réellement passé.
- Je vais y penser.
Jessy fit un sourire, puis serra David dans ses bras pour le consoler un peu et resta surprise de voir qu'il pleurait.

Jeff s’était levé avant tout le monde et était allé faire le petit déjeuner pour l'apporter à sa sœur. Il avait tout mit ce qu’elle préférait dans un plateau et était rentré dans sa chambre pour la réveillé. Véro resta surprise en voyant que c’était son frère qui était assis sur son lit avec un plateau dans les mains.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda Véro, encore endormie.
- Tu n'as pas manger depuis samedi, alors je t'oblige à manger. Puis, il n'y a pas d’école aujourd'hui, il paraît qu'il y a eu un dégât d’eau.
- Tu es trop gentil, Jeff, dit alors Véro.
- Je fais ce que je peux pour ma petite sœur. Sauf que je ne pourrai pas réparer ce qui s'est passé entre toi et David.
- Je sais ça.
- Pourquoi tu restes là ?
- Parce que je ne sais pas quoi lui dire. Je vais peut-être aller le voir, aujourd’hui.
- Tu peux me montrer tes bras ?
- Pourquoi ? Dit alors Véro en regardant Jeff dans les yeux.
Jeff ne répondit pas et prit doucement une des mains de Véro et souleva la manche de sa veste. Il put voir une dizaine de coupure plutôt profonde, tout le long de son bras. Jeff remit la manche sur le bras de Véro et se leva, puis il prit le téléphone.
- Qu'est-ce que tu fais, Jeff ? Demanda Véro inquiète.
Jeff ne répondit pas et tendit le téléphone à Véro, qui le porta à son oreille.
- Salut, dit la voix d’un jeune homme.
- David ? Dit alors Véro en foudroyant Jeff du regard.
- Ah c’est toi. Pourquoi tu m’appelles ?
- Je ne sais pas. C'est Jeff qui…ah pis il avait raison de faire ça. Il faut vraiment qu'on se parle.
- Je le crois aussi. Tu veux que je vienne chez toi ?
- Ouais.
- J'arrive dans euh…deux minutes.
Véro n'ajouta rien et raccrocha. Elle se tourna vers Jeff et lui fit un petit sourire gênée. Il comprit qu'il fallait qu'il sorte, alors Véro ferma ses rideaux pour s'habiller rapidement et se peigner un peu. Elle resta surprise en entendant cogner à sa fenêtre, elle ouvrit ses rideaux et vit que David était derrière la fenêtre, elle ne posa pas de question et l'aida à rentrer.
- La porte existe, dit alors Véro en se tournant vers le mur.
- Je voulais juste me rappeler les bons moments où je montais à ta fenêtre. Je t’aime, tu sais et je ne peux pas comprendre pourquoi on n'est plus ensemble.
- Peut-être parce que c’est ce qui nous faut. Je me dis qu’on n’était peut-être pas fait l’un pour l’autre, ça arrive qu’on se trompe.
- Je ne me trompe pas, moi. Je t’aime, Véro et je n’ai jamais douté de ça.
- Je sais, répondit Véro en se retournant pour regarder David.
- Alors, c'est toi qui ne m’aime plus ?
- Je ne sais plus. Crois-tu qu'on a mélangé l’amour et l'amitié ?
- Non. On agissait pareil comme quand on était petits, la seule chose c'est que nos mains n’avaient pas de limites et on jouait à d’autres jeux.
Véro ne put s’empêcher de sourire en entendant ça. Elle se souvenait des yeux de David quand elle lui avait dit qu’elle l’aimait pour la première fois, ils étaient devenus brillants.
- Véro, répond. Dit quelques choses.
- Je suis bien avec toi, mais…
- Véro ! Dit David qui sentait ses larmes montés.
- Ah David, ne fait pas cette tête là. Je ne veux pas te faire de peine, ce n’est pas mon but, mais je ne sais plus où j’en suis.
David s’était retournée vers la fenêtre et avait remit sa tuque.
- Attends David !
- Attendre pourquoi ? Demanda David en se retournant. Tu as été clair.
- Ce n’est pas clair pour moi. Je ne veux pas que tu partes.
- Je ne veux pas partir, mais je ne veux pas rester ici et me faire dire que tu ne m’aimes plus. Ça me ferait trop mal.
Véro s’était mise à pleurer, elle s’était approchée de David et avait posé ses mains sus son visage et s'était fermer les yeux.
- David, embrasse-moi.
- Non.
- Pourquoi ?
- Je veux savoir si tu m’aimes toujours ou si tu me donnes de faux espoirs. Si je suis ici, c’est parce que c’est très sérieux.
Véro baissa la tête et prit les mains de David.
- Me permets-tu d'y penser ? Je veux venir dans tes bras et réfléchir si c’est ce que je veux pour toujours.
- Tu me demandes d’aller au lit avec toi pour que tu te décides ?
- Je veux juste réfléchir. Je comprends que pour toi c’est une chose sérieuse et ça semblait l’être pour moi, mais je n’avais jamais vraiment pensé à l’avenir. Comment on serait nous deux plus tard et maintenant je ne sais plus.
- Les filles sont trop compliquées !
- Tu as peut-être raison.
- Que vas-tu faire, maintenant ? C’est ça que je veux savoir.
- Je crois que je vais aller voir Éric.
- Pourquoi ? Demanda David sur ses gardes.
- Pour lui dire ma façon de penser. Je veux qu’il admette ses tords et qu’il comprenne qu’il ne peut pas venir voir une fille prise comme il l’a fait. Il disait avoir fait ça pour Allison. Allison voulait nous voir séparé pour son plaisir ou pour venir te voir après. Éric a joué un rôle, mais je n’étais pas consentante.
- Alors, si c’est ça. Pourquoi tu ne me l’as pas simplement dit et tout aurait pu s’arranger.
- Parce que j’ai cru pendant quelques instants que j’aimais Éric. Je ne sais pas pourquoi j’ai pensé ça, mais il m’a amené à remettre notre couple en question. Il m’a un peu réveillé et il m’a fait descendre de mon nuage.
- Si tu es pour revenir avec la réponse à ma question, alors va le voir ce Éric, mais je veux que tu me dises avant la fin de la journée si tu m’aimes.
- D’accord.
Véro fit un petit sourire et serra David dans ses bras avant de le laisser repartir. Véro alla donc s’asseoir devant son ordinateur pour prévenir Éric qu’elle allait lui rendre visite.
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MessageSujet: Re: Épisode 20 : La vérité   Épisode 20 : La vérité EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:39

Géraldine s’était réveillée, car son frère lui avait crier que quelqu’un l’attendait en bas. Géraldine se disait que c’était Seb qui venait la chercher pour aller à l’école, alors elle s’habilla rapidement et s’empressa de descendre avec son sac à dos. Elle resta figé lorsqu’elle vit Étienne, son chum qu’elle avait lorsqu’elle était en France.
- Tu peux me dire bonjour, si tu ne sais pas quoi dire, dit alors Étienne. Tu es toujours aussi jolie.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
- J’ai beaucoup parlé avec mes parents et on a décidé de venir habiter au Québec, alors je me suis dit que de venir s’établir dans ta nouvelle ville pouvait être une bonne idée. Tu m’as tellement manqué ma Gege !
Étienne avait le sourire aux lèvres lorsqu’il prit Géraldine dans ses bras. Il la serra très fort avant de l’embrasser tendrement. Géraldine le repoussa gentiment, voyant que Chuck était arrivé dans la pièce.
- Alors, Étienne, tu aimes ça ici? Demanda Chuck.
- Je n’ai pas eu le temps de visiter, mais je trouve que c’est très jolie avec la neige devant toutes les maisons.
- Seb t’a appelé, Gege, dit alors Chuck pour aider sa sœur à se sortir de cette impasse. Puisqu’on n’a pas d’école aujourd’hui, il aimerait te voir.
- Ah d’accord. Je vais l’appeler tantôt, répondit-elle un peu mal à l’aise. Tu restes pour combien de temps, Étienne ?
- Je ne sais pas, sans doute que je vais rester définitivement. Ça ne te fais pas plaisir, ma belle ?
- J’y vais moi, dit alors Chuck en prenant son manteau pour sortir à l’extérieur, se sentant un peu de trop.
- Ah salut, dit Géraldine espérant pouvoir éviter de répondre à la question d’Étienne.
- Salut, dit à son tour Étienne.
Le téléphone d’Étienne sonna, c’était sa mère qui l’appelait pour lui dire de rentrer. Alors, il embrassa Géraldine et lui sourit, puis il rentra chez lui. Géraldine appela alors Sébastien et évita de lui parler d’Étienne.

Marie rentra dans l’appartement en aidant Pierre à transporter une étagère, qu’ils installèrent dans le salon. Après que les meubles furent tous installés, dans les bonnes pièces, ils s’effondrèrent épuisé après tant d’effort physique. Pierre serra Marie contre lui en regardant la petite pièce à coté de leur nouvelle chambre.
- Tu as pensé à ce que je t’ai demandé. Demanda finalement Pierre en regardant Marie.
Elle baissa les yeux.
- Avec tout ce qui se passe, je...je n’y ai pas pensé...
Pierre sembla déçu, elle se releva et posa sa main sur la joue de celui-ci le forçant à la regarder.
- Mais, on n’a tout le temps de penser à ça et...je n’ai jamais dit que je ne voulais pas d’enfant...mais pas maintenant...
Pierre hocha la tête, puis il regardèrent l’appartement, avec leur meuble l’endroit était encore plus magnifique et chaleureux, ils commencèrent à parler peinture pour les murs. Ils étaient très content d’avoir les mêmes goûts pour les couleurs, alors Pierre prit Marie dans ses bras et l’emmena sur leur lit. Pierre l’embrassa et lui chuchota à son oreille des mots d’amour, ce qui fit sourire Marie.

Jessy vit Chuck marcher dans la rue, il sortait de chez lui alors, elle couru à sa rencontre.
- Chuck attend moi
Ils s’arrêta alors, ils recommencèrent donc à marcher ensemble, lorsqu’elle l’eut rattrapé.
- On a un autre problème qui vient d’arriver, dit alors Chuck.
Jessy fronça les sourcils.
- Quoi encore ?
- Bah Étienne, l'ancien copain de Gege est de retour...
- Si c’est son ancien copain, alors je ne vois pas où est le problème.
- Il croit qu’il est encore avec Géraldine. Leur rupture n’a jamais été officialisé pour Étienne. Puis, il ne sait pas pour Seb.
- Ah. Je comprend mieux.
- Ils vont devoir se parler, c’est sûr, mais je ne crois pas que ma sœur va lui avoir dit aujourd’hui.
- Ah bon. En tout cas, je reviens de chez Dav et il partait voir Véro, car elle l’a appelé tantôt.
- C’est quand même une bonne nouvelle.
- Espérons-le. C’est sûr que Dav est vraiment amoureux là, il n’arrête pas de penser à elle une seconde.
- J’imagine. Je me demande juste si Véro c’est pareil, puis aussi si Gege aime toujours Étienne.
- Comment était leurs relations avant ?
- Ils étaient vraiment amoureux, mais peut-être pas autant que là avec Seb.
- Je ne peux pas te le dire, on s’en n’est jamais parlé. Je ne savais même pas qu’Étienne existait, peut-être qu’elle voulait l’oublier.
- Je ne sais pas. Elle n’en parlait pas chez nous non plus.
Jessy baissa la tête et Chuck la prit contre lui.
- J’ai hâte que sa finisse, Chuck.
- Moi aussi, moi aussi, lui dit-il en lui caressant les cheveux.
Jessy leva la tête et emmena Chuck chez elle, voyant que sa mère n’était pas la ils filèrent dans la chambre de Jessy où ils restèrent longtemps.

Véro marcha en regardant la neige sur son chemin, elle ne cessait de revoir le visage triste de David dans sa tête. Il fallait absolument qu’elle s’assure qu’elle avait raison de dire qu’elle aimait David, elle voulait prouver à Éric qu’il avait tord et qu’il en fallait plus pour briser leur amour, à elle et David. Elle finit par arriver devant la porte et hésita un moment avant de cogner, elle détestait cette maison depuis la dernière fois qu’elle y était rentrée. Lorsqu’elle arriva dans l’entrée, Éric l’accueillit poliment, elle accrocha son manteau puis, elle enleva ses bottes. Elle le suivit jusque dans le salon où il lui servit un grand verre d’eau et il prit place à ses côtés. Véro n’avait pas envie de tourner autour du pot, alors elle se retourna pour le regarder dans les yeux.
- Alors, tu es revenu me voir pourquoi ? Demanda Éric en prenant son verre.
- Pour être certaine que tu as tord en disant que j’avais apprécier ton baiser.
- Pourquoi tu fais ça ?
- Pour me prouver que j’aime que David et personne d’autres, puis aussi pour lui donner une réponse clair et réfléchit.
- Tu ne peux quand même pas changer la réalité, Véro. Je ne sais pas, tu t’es tout de même servie de ta langue.
- Je n’ai…ne dis pas n’importe quoi.
- Tu semblais vraiment partager ce baiser, alors ne me dis pas que tu n’as pas apprécier. Si tu n’aurais pas apprécier, ça aurait paru.
- Pourtant, je le sais que je ne t’aime pas. Je ne te connais même pas, puis tu es peut-être très beau, mais ça en prend plus que ça pour que je tombe amoureuse.
- Tu l’avoues que tu me trouves attirant.
- Non.
- Tu crois vraiment que David est celui qu’il te faut alors ?
- Oui, j’en suis presque convaincu.
- Sauf que tu n’es pas certaine. Tu es venu ici pour avoir la vérité, mais tu ne m’as pas dit comment tu allais faire ça.
- Je ne sais pas vraiment.
Éric passa son bras autour des épaules de Véro, puis se pencha pour l’embrasser. Véro ne le repoussa pas tout de suite, mais il finit par la lâcher. Véro était sans voix, elle savait ce qu’elle venait de faire, mais elle ne comprenait pas trop pourquoi elle ne l’avait pas repoussé immédiatement. Véro se sentit très vite mal à l’aise, elle avait envie de quitter cet endroit au plus vite, mais Éric commença à parler avant.
- C’est ça la vérité, Véro, dit-il avec un sourire en coin. Je ne te forçais pas cette fois, mais tu ne m’as pas repoussé.
- Je ne comprends pas pourquoi, d’ailleurs.
- Au début, c’était pour Allison que je faisais ça, mais je me suis rendu compte que je t’aimais, puis de voir que tu n’es pas indifférente à ça, me fait plaisir.
- Pourtant, je ne suis pas libre.
- Si tu l’es, tu n’as pas encore reprit avec David.
- Non, mais ça ne devrait pas tarder. Je mentirais si je disais que tu ne m’attirais pas un peu, mais je te l’ai dit, ça prend plus que ça pour aimer quelqu’un et euh…
- On s’est embrasser et tu ne m’as pas repoussé.
- Peut-être, mais si tu as été assez stupide pour accepter ce marché avec Allison, c’est que tu n’en vaux pas la peine. Tu es attirant physiquement, mais quand on s’arrête et qu’on constate ce que tu es capable de faire, tout s’effondre. Tu as raison, c’est ça la vérité, je ne t’aime pas !
- Attends…
- Je ne veux pas de tes explications, c’est très clair pour moi. Tu est un gars vraiment stupide !
Véro était contente de s’être assurée que ce n’était pas de l’amour qu’elle éprouvait pour Éric, alors elle repartit le sourire aux lèvres. Elle savait maintenant que c’était David qu’elle aimait, mais qu’elle restait une fille, elle aimait toujours regarder les beaux garçons. Véro rentra chez elle, puis envoya un message à David pour lui dire qu’elle avait enfin prit sa décision.

Géraldine avait décidé d’aller rejoindre Seb chez lui, elle ne voulait pas que Étienne arrive et les voit tous les deux ensemble. Elle savait qu’elle devait lui dire que maintenant elle était avec Seb, mais elle n’avait pas eu le courage de lui avouer immédiatement. Géraldine se réfugia dans les bras de Seb pour essayer de penser à autre chose qu’à ça. Elle n’aimait pas vraiment savoir que Étienne était venu jusqu’ici pour la voir, alors qu’elle l’avait oublié. Sébastien sembla remarquer que Géraldine était préoccupée, car il l’embrassa sur la tête et la regarda avec un regard interrogateur.
- Tu n’as pas trop l’air d’aller, dit alors Seb en regardant Géraldine dans les yeux.
- C’est qu’il y a quelque chose qui est arrivé dans ma vie que je ne m’attendais vraiment pas, mais ça devrait aller tout de même.
- Tu veux qu’on en parle ?
- Pas vraiment. J’ai juste besoin d’y réfléchir un peu, mais pour le moment, je veux rester avec toi.
- Ça tombe bien, moi aussi.
Géraldine fit un sourire à Sébastien, puis l’embrassa tendrement sur les lèvres. Sébastien l’emmena alors dans sa chambre, puis il étendit Géraldine sur son lit. Sébastien l’embrassa alors dans le cou, ce qui faisait sourire Géraldine. Géraldine put enfin oublier Étienne et se concentré que sur Seb, ce qui lui fit plaisir.
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MessageSujet: Re: Épisode 20 : La vérité   Épisode 20 : La vérité EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:39

Marie et Pierre avaient décider de vider quelques boîtes encore, car ils n’avaient pas tout à fait terminé. Marie trouvait qu’ils avaient beaucoup de choses déjà, elle était contente. Les parents de Pierre leur avait donné de la vaisselle, ce qui était très pratique. Lorsqu’ils eurent fini, Marie décida d’appeler David pour lui demander s’il avait envie de venir les voir.
- Ah, c’est toi, Marie, dit alors David un peu déçu.
- Tu t’attendais de parler au Père Noël ? Demanda Marie en riant.
- Non, c’est juste que je croyais que c’était Véro.
- Quoi ? Écoute Dav, tu devrais décrocher un peu, Véro n’est pas vraiment faite pour toi finalement.
- Pourquoi ?
- Elle t’a trompé avec Éric, alors elle pourrait recommencer.
- Tu ne lui as vraiment pas parler, toi, dit alors David.
- Non.
- Ça paraît. Tu devrais le faire, après tout, c’était ta meilleure amie. Tu ne devrais pas l’oublier, alors qu’elle a besoin de toi. Bon, je raccroche, si jamais elle appelle.
- Elle n’appellera pas !
- Je l’ai vu tantôt et elle est supposée me donner sa réponse. J’y pense, pourquoi tu appelais ?
- Je voulais te demander si tu voulais faire un tour à l’appartement, mais apparemment tu es occupé.
- Alors, si on se disait demain. J’ai bien hâte de voir dans quel état vous avez mit cet appartement !
- Ouais. Écoute, fait attention à toi, Dav.
- Je ne me promènerai pas sur le toit, promis, dit-il en riant.
- Je parlais avec Véro.
- Je sais. Puis, je ferai attention. Ne t’inquiète pas pour moi et je te promet que si c’est le cas, je t’inviterai à notre mariage.
- Dav, ne parle pas trop vite.
- Je fais exprès, c’est pour t’agacer. Bon, salut là.
- Ouais, salut.
Marie raccrocha et se retourna pour aller voir Pierre, qui était assis dans le salon. Marie lui raconta la conversation qu’elle avait eu avec son frère.
- Tu devrais lui faire confiance, dit alors Pierre, en parlant de David.
- Je ne sais plus trop quoi penser. Je sais que vous dites que Véro était ma meilleure amie, mais si c’était le cas de son côté, elle m’en aurait parlé de Éric.
- Tu ne lui as pas laisser le temps et puis, tu l’aurais probablement mit à la porte. Véro sait comment tu peux réagir, alors elle avait peur de t’en parler.
- Peut-être, mais je vais attendre que Dav lui ait parlé avant d’y aller.
- C’est mieux comme ça, de toute façon, répondit Pierre en attrapant Marie par la taille.
Marie répondit au sourire de Pierre et l’embrassa.

Jessy et Chuck finirent par sortir de la chambre, un peu dépeigné, ce qui fit rire Jessy. Ils allèrent prendre une douche rapide, puis ils décidèrent d’aller jouer de la musique. Chuck était toujours surpris de voir comment Jessy jouait du drum, il la trouvait tellement douée. Pendant que Jessy était derrière le drum, Chuck prit alors une guitare et joua un peu de musique. Ils réussirent même à composer un nouveau morceau, qui leur plaisait bien à tous les deux, ils décidèrent alors de l’écrire pour pouvoir le rejouer devant les autres. Lorsque Jessy eut terminé d’écrire, elle se tourna vers Chuck pour aller l’embrasser.
- Tu es très doué au drum, dit alors Chuck en souriant.
- C’est parce que j’ai un bon prof pour me l’enseigner.
- Tu as surtout beaucoup de talent, mais ton prof est très heureux d’entendre ça, répondit Charles en souriant.
- Je t’adore !
- Moi aussi, ma belle. J’espère que Véro et Dav, ça va s’arranger pour qu’on puisse reprendre les pratiques un peu. Ça serait bien qu’on travaille fort, puis qu’on réussisse à enregistré un cd.
- Ouais, je suis d’accord. Puis, aussi que Véro et David vont trop bien ensemble. Sauf que là, on peut parler d’autres choses que de eux.
- Tu as raison. Tu est très belle, Jess.
- Merci, tu es pas mal toi aussi !
- Juste pas mal ?
- Ouais, pas mal trop beau !
Chuck sourit à Jessy, puis l’embrassa tendrement.

Véro remarqua que David ne répondait toujours pas, alors elle décida de l’appeler. Elle resta surprise de voir que David répondit après la première sonnerie. David décida de venir la rejoindre dans sa chambre, car il voulait entendre la nouvelle en face, Véro accepta, puis ils raccrochèrent. David s’empressa de mettre sa tuque, son manteau et ses bottes, puis il monta dans l’arbre pour aller rejoindre Véro, mais lorsqu’il s’apprêta à passer par la fenêtre, son pied glissa et il tomba en bas du deuxième étage. Véro l’avait vu tombé, alors elle se précipita pour mettre une veste et des souliers et s’arrangea pour descendre en bas, en passant par sa fenêtre, car elle se disait que ça irait plus vite. Elle s’agenouilla près de David et lui parla un peu en composant le numéro pour appeler une ambulance. Véro voyait à peine devant elle, car ses yeux étaient embrouillés par ses larmes, mais elle réussit à avoir une ambulance, puis elle remarqua que David essayait de lui dire quelque chose, alors elle approcha son oreille.
- C’est quoi la réponse ? Demanda David dans un murmure.
- Je t’aime, dit alors Véro à travers ses sanglots.
Véro fit un léger sourire lorsque David lui prit la main, puis qu’il murmura un « je t’aime » aussi. Les yeux de David étaient aussi brillant que la première fois qu’elle lui avait dit qu’elle l’aimait. L’ambulance finit par arriver, ce qui fit sortir Jeff à l’extérieur. Véro eut l’autorisation d’embarquer dans l’ambulance tandis que Jeff se précipitait pour appeler les autres, puis d’aller les rejoindre à l’hôpital. Marie resta sous le choc en entendant la nouvelle, elle ne pouvait pas croire que David était à l’hôpital, elle était tremblante lorsqu’elle embarqua dans la voiture de Pierre. Ils se rendirent tous à l’hôpital pour savoir ce qui se passerait avec David, mais d’après les médecins, ça prendrait un miracle.
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