The time of a life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 épisode 21

Aller en bas 
AuteurMessage
Marie
Admin
Marie


Nombre de messages : 189
Localisation : Dans les bras de Pierre
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 21 Empty
MessageSujet: épisode 21   épisode 21 EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:42

Épisode 21 : Ce n’est pas toujours le bon moment

À l’hôpital, l’ambiance était très tendue, tout le monde attendait avec impatience qu’un médecin vienne leur dire comment se portait David. Marie ne cessait de pleurer dans son coin, elle avait peur de perdre son frère. Marie était dans les bras de Pierre, qui ne parlait pas plus. Elle ne s’était jamais imaginé que se pouvait être aussi pénible que d’être dans un hôpital. En fait, Marie détestait les hôpitaux, comme la plupart des gens, mais elle se souvenait d’y être aller quand c’était Véro au lit et elle n’aimait pas ça. Elle décida alors d’aller voir Véro, car elle avait besoin de parler et elle avait remarqué que Véro était toute seule. Pierre la regarda partir et lorsqu’il vit que Marie allait voir Véro, il fut un peu soulagé. Marie demanda à Véro si elle voulait aller marcher un peu plus loin, car elle avait vraiment besoin de lui parler. Véro accepta la proposition, car en fait, elle n’avait pas les idées très claires et elle aurait accepté presque n’importe quelle suggestion.
- Je crois qu’il faut vraiment qu’on parle, dit alors Marie en essayant de retenir ses larmes.
- Si tu veux, dit alors Véro.
- Je crois que je t’ai jugé trop vite, alors que je ne savais pas ce qui s’était vraiment passé. Je veux dire avec Éric.
- Je sais, mais c’est pas grave, puis je me doutais que tu réagirais comme ça.
- Tu veux me dire ce qu’est la vérité ? Demanda Marie, hésitante et triste de voir son amie comme ça.
- Éric m’a appelé avant le show, disant que vous étiez là et que je devais aller vous rejoindre. Alors, c’est ce que j’ai fait. J’y suis allée et euh…il m’a entraîné dans sa chambre et m’a couché de force sur son lit. C’est là qu’il a commencé à m’embrasser et qu’il a voulu retirer mon chandail, j’ai eu de la difficulté à le repousser, puisqu’il était sur moi.
- Tu es sérieuse ?
- Ouais.
- Oh. Je suis vraiment désolée d’avoir douté de toi…
- Ça fait rien.
Les deux filles se prirent dans leurs bras lorsque Marie dit à Véro de retourner auprès de David, qu’elle allait voir quelque chose et qu’elle revenait bientôt. Finalement, après que Véro soit retourné auprès des autres, le médecin arriva en leur indiquant que David était toujours vivant, mais ils avaient peur que sa mémoire soit touché. Il lui indiqua tout de même la chambre où il avait été amené, puis le médecin repartit.

Marie sortit de la salle d'où elle avait laissé Véro, elle avait fait quelques tests ressemant et voulait savoir le résultat. Ils les avaient reçu ce matin, lui avait expliqué l'infirmière. Marie emporta avec elle un verre d'eau et retourna dans la chambre de David, le voir branché à toutes ses machines, lui faisait un pincement au cœur.

Chuck serrait Jessy dans ses bras, la jeune fille tremblait et comme tout le monde, l’inquiétude se lisait sur son visage. Chuck sortit lui cherché un verre d’eau, voir ses amis comme ça l’attristait au plus haut point. Soudain, il rencontra un médecin qui portait le dossier médical de David, il l’arrêta alors.
- Monsieur, est-ce que vous allé dans la chambre de David Desrosiers ?
- Je comptais y aller d’un moment à l’autre, répondit le médecin
- Monsieur, est-ce que les nouvelles sont bonnes ?
Le médecin lui sourit en hochant de la tête.
- Vous m’accompagnez ? Je vais justement avertir ses amis des résultats.
Chuck sourit en entendant que David avait de bonne chance de s’en tirer puis, il suivit le médecin, oubliant complètement le verre d’eau qu’il était partit chercher.

Lorsque la gang virent le médecin arriver ils devinrent tous très tendu.
- Alors docteur...il...il va survivre ? Demanda Marie sur le bord d’éclater en sanglot.
- En tombant de cet arbre, il s’est causés plusieurs blessures. Dont une jambe cassée, mais oui, il devrait s’en sortir. J’évalue sa sortie de l’hôpital à dans trois jours environ.
Tous retrouvèrent le sourire, Véro qui tenait la main de David le sentit bouger, puis il ouvrit les yeux.
- Qu’est qui se passe ? Pourquoi vous crier tous comme des malades ? J’essaye de dormir moi !!
- Tu vas t’en sortir, répondit Véro qui pleurait de joie.
- Ah c’est chouette ça. Hé ma belle Dorothée, ne pleure pas j’suis pas mort et j’taime toujours autant.
Ils s’embrassèrent, puis il demanda.
- Et la sorcière de l’ouest est venue, accompagné de son singe en plus !
Marie et Pierre s’approchèrent du lit, ils ne protestèrent pas sur leur surnom stupide mais, en rirent. Puis, il prit un semblant d’air sérieux.
- Hé petite sœur, tu crois vraiment que je t’aurais laissé seule ici ? Je t’aime trop pour ça et en plus qui irait botter les fesses de Pierre s’il te fait pleurer, hein ? Et toi .Dit-il en se tournant vers Pierre. Tu crois que je t’aurais laissé tranquille pour faire plein de cochonnerie avec ma sœur, mais ça ne va pas !!
Toute la salle se mit à rire.
- Ça c’est bien notre David ! Lança joyeusement Géraldine.
- Alice !! S’écria David, et t’es venu avec l’homme de paille que c’est chouette. Oh et il y a aussi blanche neige et son nain joyeux et... Il se tourna vers le médecin. Vous je ne vous connais pas... Mais vous serez le magicien d’oz d’accord ??
Le docteur Philips se mit à rire.
- D’accord si vous y tenez, ça fait souvent ça quant on a un accident, le cerveau prend un certain temps avant de se replacer.
- Lui, non! Il est toujours comme ça, répondit Seb en riant.
- Bon, je crois que vous devriez le laisser, il a besoin de repos, répliqua alors le médecin.
- Docteur, je peux rester avec lui ? S’il vous plaît, je ne le dérangerai pas, promis, demanda Véro.
- D’accord mais, les autres, laissez le tranquille et revenez demain, si vous voulez le voir.
Ils hochèrent tous la tête et partirent un après l’autre jusqu’à ce qu’il ne reste que David, Véro et le médecin dans la salle.

Jessy rentra chez elle, accompagnée de Chuck. Sa mère s’informa de la santé de David et ils montèrent dans la chambre de la jeune fille. Chuck sourit en voyant une photo d’eux coincé dans le cadre du miroir de Jessy.
- J’adore cette photo, lui dit-il
Elle se mit à rire.
- C’est la seule qu’on a fait, c’est normal que tu l’aimes.
Il attrapa l’appareil numérique sur le bureau et la prit en photo.
- Mais, on peut arranger ça!
Ils passèrent la soirée à prendre des photos, des plus drôles aux plus romantique.

Géraldine et Seb eux, allèrent au cinéma, histoire de se changer les idées.
- Je suis contente que David aille mieux
- Oui, moi aussi. Maintenant, il faudra lui apprendre à utiliser la porte comme tout le monde, répondit Seb.
- Je suis d’accord avec toi Seb, dit alors Géraldine en pouffant de rire.
- Malgré qu’on lui avait déjà mentionné, mais tu vois, il nous écoute jamais. Enfin, il aura eu sa leçon, ajouta-t-il en haussant les épaules.
- Peut-être pas. Après tout, il faisait ça pour éviter les parents de Véro, dit alors Géraldine.
- Il s’est presque tué, c’est probablement Véro qui arrivera à mettre un terme à tout ça. Elle ne permettra pas qu’il risque sa vie, juste pour éviter ses parents.
- Tu as sans doute raison, dit alors Géraldine en souriant.
- Enfin, je suis content que pour ces deux là, ce se soit régler. Ça l’a fait du bien de les voir se regarder aussi amoureusement.
- Ils étaient très beau ensemble, effectivement.
- Tout à fait, aussi beau que nous deux.
Géraldine sourit puis, elle se tut en voyant la fin des annonces avant le commencement du film.

Marie et Pierre étaient de retour à leur appartement. Pierre fut content de voir à nouveau le sourire de Marie. Ils soupèrent, puis Pierre rentra dans la petite pièce, Marie, elle, alla s’asseoir sur le divan pour se calmer un peu et trouver les bons mots afin d’annoncer à Pierre, qu’elle avait passé des tests à l’hôpital. Décidé, elle se leva et rentra dans la petite pièce, là, Pierre emménageait des instruments de musique, une bibliothèque et un petit bureau. Marie, intrigué, perdit un peu son sourire.
- Chéri...qu’est-ce que tu fais ?
- Bah je nous fais un petit bureau et une salle de musique.
- Mais...tu...tu n’avais pas prévu faire...une chambre d’enfant...
- Oh, et bien je me suis dis qu’on était peut-être trop jeune pour ça et puis je ne me sens pas prêt pour être père encore.
- Oh...mais, trésor pourquoi as-tu si soudainement changé d’idée.
- Je te l’ai dit baby, je ne me sens pas prêt à être papa.
- Mais tu...tu n’aimerais pas enseigner à jouer du drum ou de la guitare à ton enfant ?
Pierre se tourna vers elle, Marie avait perdu son sourire et avait presque les larmes au yeux.
- Qu’est-ce qu’il y a Marie ?
- Rien, dit-elle en sortant de la pièce.
- Allons, arrête, je sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est encore Véro ou David qui te tracasse ?
- Non, j’ai fait la paix avec Véro tout à l’heure
- Alors là, je ne sais pas quoi te dire, tu ne veux vraiment pas me dire ce qu’il y a ?
- Tu ne sais jamais quoi dire, cria-t-elle furieuse. Non je ne veux pas te le dire.
- Si tu serais plus facile à vivre, je saurais peut-être quoi dire !Lui répondit-il.
- Si t’aurais pas dragué toutes les filles de l’école avant moi et que je n’aurai pas peur qu’un beau jour une d’elle décide de revenir, je serais peut-être plus facile à vivre.
- C’est encore cette lettre qui te tracasse ? Marie on en a déjà parlé, non ? Elle datait de plusieurs années déjà, tourne la page un peu ça ferait du bien.
- C’est vrai je change d’idée moins rapidement que toi, un soir tu veux un enfant avec moi et puis là tu n’en veux plus. Moi, j’y ai pensé à ça, j’y ai pensé à nous deux , mais pour cette partie là, t’as pas pensé m’en parler. Qui te dit que je ne voulais pas avoir d’enfant moi ?!
- Tu ne semblais pas prête, toi non plus il y a quelque jour et maintenant tu cris parce que je te laisse une chance d’y penser plus longtemps. J’aurais dû prendre plus de temps avant de t’inviter à habiter avec moi, avoir su j’aurais attendu quelques années encore. T’es insupportables ! Toujours en quête d’attention, en train de répondre aux insultes d’Allison ou d’être jalouse à cause d’un plan qu’elle a monté pour nous séparer.
- Mais…essaya Marie, mais Pierre la coupa pour continuer de parler.
- Parfois, je me crois revenir en arrière avec ton comportement d’enfant, je n’ai pas besoin d’enfant, tu en es une à temps plein. Tu as des allures de filles forte et fière, mais le soir de party chez Jeff, tu la faisais moins la fière et c’est qui, qui est allé te sauver parce que tu avais encore fait une bêtises ? C’est moi ! Tu comprends Marie, tu es parfois très insupportable!!
Marie resta fixé, les larmes aux yeux, elle rentra dans la chambre et prit sa valise sous le lit. Elle ouvrit les tiroirs à la volé et commença à sortir les vêtements qui lui appartenaient et les mettre dans la grosse valise sur le lit. Puis, elle sortit de la chambre, Pierre était resté au même endroit en essayant de se calmer. Lorsqu’il la vit sortir avec sa valise, il lui demanda.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je m’en vais!
Il se mit à rire.
- Je te connais Marie, tu ne le fera pas.
Marie se retourna.
- Tu veux parier ? Tu sais de qui j’ai appris à faire ce que je veux sans pensé aux conséquences ? J’ai appris ça de toi! Je pars d’ici puisque je suis si insupportable et j’emmène avec moi ton enfant que je porte. On a eu une belle histoire, je n’ai pas pu rêver mieux, mais j’ai bien peur qu’elle se termine comme ça. Adieu ! Lança Marie, avant de franchir la porte.
Pierre resta abasourdi, elle était partit, elle l’avait laissé tombé et elle portait son bébé en plus. C’est fini... non il ne pouvait pas la laisser partir comme ça, car malgré tout ce qu’il avait dit, il l’aimait. Il sortit en courant de l’appartement et se mit à hurler.
- Marie, attend !
Mais lorsqu’il arriva en bas, il vit une Marie en pleure qui était déjà dans un taxi en direction de il ne savait où.
Revenir en haut Aller en bas
http://mariesp.skyblog.com/
Marie
Admin
Marie


Nombre de messages : 189
Localisation : Dans les bras de Pierre
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 21 Empty
MessageSujet: Re: épisode 21   épisode 21 EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:43

David était bien réveillé après avoir dormi un bon deux heures, Véro n’avait pourtant pas bougé de sa chaise et le regardait toujours aussi attentivement. Lorsque David remarqua la présence de Véro, un sourire se dessina sur ses lèvres.
- Je suis content que tu sois restée, dit alors David. Tu n’étais pas obligé d’attendre que je me réveille. Je t’aime tant.
- Moi aussi je t’aime, puis je voulais rester. On n’a pas vraiment eu le temps de parler de notre chicane et…
- Quel chicane ? Dit alors David, en faisant un clin d’œil. Je crois que j’ai perdu un peu la mémoire.
- Tu es bien chanceux ! Moi, j’aurais bien aimer que ce ne se soit jamais passé ou que j’aie oublié.
- Je t’aime Véro et je n’ai jamais cessé de m’aimer. D’ailleurs, j’ai une question.
David se redressa dans le lit et demanda à Véro de lui donner sa veste, que les médecins lui avait retiré. Il fouilla dans la poche et en sortit une petite boîte. Il regarda alors Véro dans les yeux et afficha un petit sourire.
- Véro, je t’aime. Je ne veux pas te demander maintenant de m’épouser, car on est de toute façon trop jeune, mais il n’y a aucune loi qui m’empêche qu’on se fiance. Alors, si tu acceptes cette bague, c’est que tu acceptes d’être ma fiancée. Je t’aime tellement et je veux rendre ça un peu plus officiel.
- Tu es certain que ce n’est pas les médicaments qui te font dire ça ? Demanda Véro, surprise de la demande.
- Je t’assure que non, j’avais l’intention de le faire avant notre petite chicane qu’on j’ai un peu oublié. Alors là, je trouvais que c’était le bon moment pour te le demander. Alors, veux-tu ?
- Évidemment que je veux ! S’exclama Véro, les larmes au bord des yeux. Je t’aime tellement et j’en suis certaine, maintenant. Je suis tellement contente que nous deux on puisse être officiellement ensemble. Je t’aime tellement !
- Moi aussi, je suis content. Je dois avouer que j’ai eu un peu peur que tu refuses.
Véro fit un petit sourire à David, puis celui-ci lui passa la bague au doigt. La bague étant en or et avait un petit diamant, elle était toute simple, mais très symbolique. À l’intérieur de la bague, on pouvait y lire une petite gravure « Je t’aimerai toujours ». Véro contempla un instant la bague, puis se jeta au cou de David pour l’enlacer un long moment, puis elle l’embrassa.
- Je n’ai rien à t’offrir, dit alors Véro.
- Et alors ? Ce n’est pas grave.
- Je sais, mais peut-être que tu aimerais avoir quelque chose de moi qui rendrait ça un peu plus officiel.
- J’adorerais, mais tu n’es pas obligé.
Véro pensa alors pendant un instant, puis détacha sa chaîne en or qu’elle ne quittait jamais.
- Écoute, je sais que pour toi ce n’est qu’une simple chaîne en or, mais pour moi c’est vraiment plus que ça. Je l’ai pratiquement jamais enlevé avant aujourd’hui. Je te la donne, puis je suis certaine que tu en prendras soin.
- Ce n’est pas qu’une simple chaîne en or, pour moi, puisqu’il vient de toi. Puis, tu peux en être certaine que je vais en prendre soin autant que je prend soin de toi. Même plus que je prend soin de moi-même.
- C’est une bonne chose, sinon elle se ramasserait en bas d’un arbre, dit alors Véro.
- Je suis désolée de t’avoir mise inquiète. En vrai, j’étais un peu stressé de venir te voir et d’entendre ta réponse, alors j’étais perdu dans mes pensées et je suis tombé.
- Je me sens coupable. Si tu ne viendrais pas me voir par la fenêtre de ma chambre, tu serais sur tes deux jambes, puis si notre chicane n’aurait pas existé et que j’aurais été honnête envers toi dès le début, ça ne se serait pas produit. Je me sens tellement mal de te voir comme ça et de savoir que c’est de ma faute.
- Ce n’est pas que ta faute Véro et de toute façon, ça m’est égal. Puis, il ne faut pas voir que le mauvais côté. Je dirais que ça nous a rapproché, tout ça. On est rendu plus fort et on ne se laissera pas marcher sur les pieds une autre fois. Ça l’a fait que nous deux, c’est plus qu’une amourette.
- Tu as peut-être raison.
- J’ai raison. Je ne t’en veux pas du tout, Véro. Tu es la femme de ma vie, tu fais des erreurs et moi aussi, mais on ne doit pas s’en vouloir pour ça. Il faut passer par dessus.
- Tu me surprends ! Je ne savais pas que tu pouvais être aussi sérieux, mais j’aime bien ça.
- Ne pense pas que j’ai un cœur de pierre, puis ne pense pas que je vais être comme ça toujours.
- Une chance, dit alors Véro en souriant. Je ne veux pas d’un gars toujours trop sérieux, mais toi tu l’es quand il faut et j’adore ça. Je t’aime Dav, mais tu ne crois pas que dormir te ferait un peu de bien.
- Non, j’ai besoin d’air, fais-moi le bouche à bouche, dit-il en faisant un clin d’œil.
- Ouais, c’est une bonne idée, dit Véro avant de s’approcher pour embrasser David passionnément.

Jessy s’était beaucoup amusé à prendre des photos avec Chuck. Elle adorait être avec lui, elle ne voyait jamais le temps passé, elle trouvait toujours que ça passait trop vite. Chuck savait la rendre heureuse, car Jessy ne s’était jamais ennuyé avec lui, elle oubliait presque tout avec lui. C’est sûr que parfois il devait partager une peine, mais beaucoup plus souvent de la joie et Jessy adorait ça. Ils avaient fini par s’endormir l’un contre l’autre, épuisé. Malgré le demi sommeil qui l’envahissait, Jessy vit encore un flash, de l’appareil photo, s’allumer, elle leva sa main et l’enleva des mains de Chuck, elle la cacha dans sa cachette secrète, pas plus déçu que ça. Chuck la serra dans ses bras ne pensant à rien d’autre qu’à elle et à son parfum enivrant qu’il lui faisait perdre tous ses moyens. Il la regarda pendant un long moment avant de poser sa tête près de celle de Jessy et de fermer les yeux à son tour pour ensuite s’endormir.

Géraldine avait adoré le film, c’était un film d’action très palpitant. Seb aussi semblait l’avoir apprécié, mais il avait plus regardé Géraldine que le film. Ils sortirent tous les deux de la salle de cinéma, mais ils n’avaient pas trop envie de finir la soirée comme ça. Ils décidèrent alors de se faire une petite partie de billard pour commencer, puis ils iraient peut-être manger un morceau pour ensuite trouver un lit. Géraldine était bien contente que l’école était fermé pour encore une journée, à cause du dégât qui devait avoir fait beaucoup de ravages.
- C’est cool d’être ici un mardi soir, dit alors Géraldine en souriant.
- Ouais, tu as raison. C’est bien, répondit-il en répondant au sourire de Géraldine.
- C’est à ton tour à jouer. Tu sembles un peu perdu depuis tantôt, constata Géraldine.
- Oh ma Gege, c’est simplement que tu me fais beaucoup d’effet, dit-il alors en faisant un clin d’œil.
- Tu es toujours aussi gentil, au moins tu sais bien t’en sortir quand tu te sens coincé.
- Pourtant, c’est bien la vérité, depuis tout à l’heur je ne fais que te regarder. Je te trouve tellement belle !
En souriant, Géraldine l’embrassa tendrement.

Jeff rentra chez lui, sur la boîte vocale, il y avait un nouveau message d’enregistré. Le message était de Jessica, qui lui informait que leur soirée aurait bien lieu et qu'elle serait là vers les 6 heures puisqu'il lui avait déjà proposé qu’ils fassent un souper en amoureux. Heureux, Jeff rentra dans la cuisine et commença à préparer le repas, puis il monta se changer, et attendit Jessica, qui arriva quelques minutes plus tard. Elle était souriante et contente de sentir dans l’air tant de bonnes odeurs. Elle se dirigea dans la cuisine en compagnie de Jeff et resta surprise en voyant qu’il y avait une belle ambiance romantique et que Jeff semblait avoir fait quelque chose de très bon. Elle s'installa alors face à Jeff, car il lui avait indiqué de s’asseoir, le temps qu’il place le souper sur la table. Jeff s’installa alors, puis il regarda un long moment Jessica dans les yeux, il la trouvait si jolie. Ils commencèrent ensuite à manger, sans toutefois échanger des paroles, seulement des regards remplis d’amour.
- Comment va ta sœur ? Demanda alors Jessica, car elle n’en avait pas reparlé depuis que David et Véro avait cassé.
- Bien, mais il s’est vraiment passé beaucoup de trucs depuis notre dernière conversation, au sujet de ma sœur. Elle et Dav sont de nouveaux ensembles, mais disons que Véro a passé par un dur chemin, puis David est à l’hôpital.
- Oh non ! Comment ça ?
- Il est tombé en bas de l’arbre en arrière, dit alors Jeff. Je ne sais pas si tu savais, mais ça fait des années qu’il passe par cet arbre pour venir voir ma sœur en cachette et il est tombé de l’arbre.
- Ce n’est pas trop cool ce que tu me racontes. Pauvre eux. Dav va bien ?
- Ouais, il est correct. De nouveau lui-même et il est toujours aussi amoureux de ma sœur.
- J’aimerais aller le voir.
- Pas ce soir.
- Non, ne t’inquiète pas, mais demain.
- Oui, pourquoi pas. Ma sœur va passer la nuit avec lui, alors il va falloir aller la rechercher demain.
- Je ne savais pas qu’elle allait rester avec lui, je trouve ça romantique et tellement beau. Tu trouves pas ?
- Bah ouais, si on veut. On peut parler d’autres choses que de ma sœur ?
- Oui, oui, mais je l’aime bien ta sœur. Enfin, je suis tellement contente qu’on soit ensemble, ce soir. Je me suis beaucoup ennuyée de toi.
- Moi aussi ! Je t’aime tellement.
- C’est pour ça que tu as tout fait ça pour moi. Je suis tellement contente, tu n’étais pourtant pas obligé.
- Oui, je sais, mais ça me fait tellement plaisir de te voir heureuse.
- J’adore entendre ce genre de phrase, surtout venant de ta bouche.
Lorsqu’ils eurent terminés de manger, Jeff se leva et alla prendre Jessica dans ses bras pour la monter jusque dans sa chambre, où il l’étendit sur son lit. Jessica riait de le voir faire le gars romantique, puis il se pencha pour l’embrasser tendrement. Ils passèrent une soirée magique, à s’aimer.

Marie était dans le taxi depuis plusieurs minutes maintenant et avait presque épuisé toute sa réserve de larme, à force d’avoir pleurer, même que le chauffeur lui avait demandé si elle était certaine de vouloir partir, mais Marie lui avait répondu que oui. Marie regardait parfois son ventre, ce qui lui redonnait espoir, elle n’était pas une fille très forte, mais le bébé qu’elle portait lui en donnait qu’elle avait jamais soupçonné auparavant. Elle ne cessait de revoir la scène de leur chicane dans sa tête et elle se trouvait parfois idiote, parfois très brillante d’avoir agit ainsi. Elle vivait dans une réalité qui lui faisait très mal, mais elle avait fait un choix et elle devait le vivre jusqu’au bout. Marie arrivait tout de même à s’imaginer que ce n’était qu’un rêve et que Pierre la prendrait dans ses bras à son réveille, pour la consoler. Lorsque Marie arriva à destination, le chauffeur de taxi l’aida à sortir ses bagages, puis repartit, la laissa là, devant une immense maison. Marie avait décidé de venir voir sa tante, elle l’adorait, mais ne l’avait pas vu depuis très longtemps, car elle avait déménagé à une heure et demi de chez elle. Marie trouvait que c’était l’endroit idéal où vivre sa grossesse, loin de ses parents et surtout loin de Pierre, même si ça lui déchirait le cœur de ne plus être avec lui. Lorsque Marie cogna à la porte, sa tante se précipita pour aller ouvrir la porte et resta figé en voyant Marie. Après quelques secondes, elle la serra dans ses bras en lui disant qu’elle était tellement contente de la voir. Elle la fit ensuite rentrer dans la maison, puis elles allèrent dans le salon pour parler.
- Qu’est-ce qui t’amène ? Commença la tante de Marie, qui se nommait Carmen.
- J’avais besoin de me retirer un peu et de parler. Il se passe plein de trucs.
- On va tout passer, mais pour débuter, dis-moi comment va David.
- Il est à l’hôpital, car il a tombé en bas d’un arbre, mais il devrait aller mieux très bientôt.
- Ah bon.
- C’est une chose qui m’a un peu bouleversé, mais c’est réglé. Surtout qu’il a reprit avec sa blonde, qui est ma meilleure amie. Sauf que c’est moi qui a un problème côté amour.
- Explique-moi, dit-elle doucement.
- Je suis enceinte, dit alors Marie, pour toute réponse.
- Ah et ton copain est au courant ?
- Ouais, je lui ai dit avant de partir, mais bon il avait déjà parlé qu’il aimerait qu’on ait des enfants. Puis, après il a décidé qu’on était trop jeune, alors je lui ai crié après, puis ça l’a dégénéré et voilà, je suis ici.
- Ah je comprends. Tu l’aimes ?
- Évidemment que je l’aime.
- Écoute, je ne te ferai pas la morale, je ne suis pas vraiment comme ça. Je vais t’héberger, mais pas pendant tes neufs mois de grossesses, si tu gardes l’enfant. Je vais te demander de bien réfléchir à ce que tu dois faire, mais tu n’as pas énormément de temps.
- Merci Carmen. Je te promet que je vais penser à tout ça, mais pour le moment je dois m’enlever ça de la tête.
- Alors, tu peux aller prendre la chambre que tu avais prit l’autre fois, à l’étage, tu vas pouvoir y déposer tes choses.
- D’accord et merci.
Marie se leva, puis fit un sourire à sa tante avant de quitter le salon et de monter à l’étage, avec sa valise. Elle alla retrouver la chambre qu’elle avait vu qu’une seule fois déjà, puis déposa sa valise dans un coin et se coucha sur le lit.
Revenir en haut Aller en bas
http://mariesp.skyblog.com/
Marie
Admin
Marie


Nombre de messages : 189
Localisation : Dans les bras de Pierre
Date d'inscription : 15/01/2006

épisode 21 Empty
MessageSujet: Re: épisode 21   épisode 21 EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:44

David embrassait Véro, lorsqu’il entendit son cellulaire sonner. Il lâcha Véro et décrocha, il trouva étrange que la voix de Pierre, à l’autre bout de file, soit étrangement triste et brisé.
- David…je…je sais que j’ai promis de faire attention à ta sœur, mais…
David perdit son sourire.
- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-il.
- Elle…elle est partit David, elle m’a laissé là et elle est partit je ne sais pas où, puis euh…on s’est chicané. Elle m’a…elle m’a annoncé qu’elle était enceinte…je me suis énervé…et puis, elle a prit sa valise et …
- Quoi ? ! T’a essayé de la rattraper quand même ???
- Oui, mais c’était trop tard…je me sens mal, David.
- Et t’a de quoi !!
- Je…je suis désolé, David. Tu n’as pas une idée où elle pourrait être ?
- J’ai peut-être une idée mais, si elle revient, t’es mieux d'y faire attention ! Et je vais t'avoir à l'œil cette fois !

David raccrocha puis, composa le numéro de sa tante sur les regards interrogateur de Véro, qui ne comprenait pas ce qui se passait. Lorsque sa tante répondit, David lui demanda.
- Salut Carmen, Marie est chez toi ?
- Oh...oui David, elle est là mais, la pauvre enfant est bouleversée. La dispute avec son copain a dû être terrible pour qu’elle sois dans cet état.
- Je pourrais lui parlé ?
- Oh oui bien sur. Salut et fait attention à toi, ne monte plus dans les arbres!
- D’accord Carmen et merci.
David l’entendit crier à Marie qu’elle avait un téléphone de David. Lorsqu’il entendit la voix de sa petite sœur, aussi triste et brisée que celle de Pierre, des larmes se formèrent dans ses yeux.
- Salut sœurette …je savais que tu serais là...
- Ouais…je me suis dit qu’elle me comprend.
- Dav, c’était horrible…
Marie se mit alors à pleurer. On s’est dit des choses vraiment horrible…je n’ai plus le goût de le revoir, même si je sais que je l’aime encore…mais lui…je me demande s’il m’a déjà aimé.
- Oh Marie, ne dit pas ça…il t’aime. Je le sais, sinon il ne serait pas aussi triste que quand il m’a appelé…
- Tu lui as parlé ?
- Oui…il m’a tout dit. Enfin presque, je sais que tu es enceinte…
- Oh…il…il m’avait dit qu’il voulait des enfants et puis, lorsque j’ai su que j’étais enceinte, c'est-à-dire ce matin, il m’a annoncé qu’il n’en voulait pas maintenant.
- Je ne savais pas ce détail, dit-il alors.
- Ouais, enfin, je ne sais pas trop quoi faire.
- Tu vas gardé l’enfant ?
- Je ne sais pas.
- C’est pourtant quelques choses que tu devras vraiment savoir.
- Je sais ça.
- Ouais, enfin tu as le temps d’y penser, un peu, mais rassure-moi, tu vas revenir.
- Je ne sais pas quand, mais ouais. De toute façon, Carmen ne sera pas en accord avec l’idée que je reste chez elle.
- C’est un peu normal. Euh…Véro me regarde avec plein de questions, tu veux que je lui en parle de tout ça ?
- En autant qu’elle ne révèle pas où je suis à tout le monde, puis qu’elle ne vienne pas me chercher, ici.
- D’accord Marie, je te promets qu’on va te laisser le temps qu’il faut pour réfléchir, mais je vais garder contact avec toi, je ne voudrais pas qu’il arrive un truc et que je ne sois pas au courant.
- Comme tu veux. C’est tout ce que tu avais à me dire ?
- Non, attends, Véro veut te parler.
- Véro ?
- Ouais, attends.
Il y eut un petit moment de silence, puis Marie put entendre David dire à Véro qu’elle pouvait lui dire la nouvelle.
- Salut Marie, dit Véro d’une voix fatiguée.
- Salut ! Tu es sûr que ça va, toi ?
- Ouais, je suis un peu fatiguée, c’est tout.
- Tu as passé toute la nuit à veiller sur David ?
- Oui.
- Tu devrais rentrer te reposer, sinon David va être triste de te voir plus fatiguer que lui, lorsqu’il sera remit sur pied.
- Je sais. Enfin, je ne voulais pas vraiment te parler pour ça. C’est que je ne voulais pas quitter l’hôpital cette nuit, puis bon…on a passé la journée ensemble, c’est vrai, mais j’ai adoré.
- D’accord. En faits, j’aurais eu tendance à faire ça aussi… Oui, bon…que voulais-tu m’annoncer ? Pas que tu es enceinte, au moins.
- Non, c’est bien différent. David et moi, nous sommes fiancés ! Dit alors Véro sur un ton très enthousiasme.
- C’est vrai ?
- Oui, oui. C’est vraiment vrai, même si moi-même j’ai eu de la difficulté à le croire, je me croyais dans un de mes rêves.
- C’est trop génial, Véro ! Félicitations !
- Bah merci.
- Je me demande comment David a put payer la bague, dit alors Marie pour blaguer.
- Moi aussi. Non, mais elle est tellement belle. C’est très surprenant de la part de David, mais je crois qu’il va toujours me surprendre et j’adore ça. Enfin, je ne sais pas trop ce que tu as, mais promets-moi de faire attention.
- Je te le promets, Véro. Écoute, il faut que je raccroche, car Carmen m’appelle pour venir souper. Alors, on se reparle une autre fois.
- Ouais, d’accord.
- Puis fait attention à toi, Véro. Va te reposer un peu.
- Oui, et puis, on n’a pas d’école de la semaine finalement.
- Tu es porteuse de bonnes nouvelles, dit alors Marie, qui essayait de penser à autre chose, un peu, qu’à ses problèmes.
- Bah si tu le dis, enfin salut.
Les filles se dirent salut et ils raccrochèrent. Véro se tourna ensuite vers David pour qu’il lui raconte toute l’histoire.

Pierre raccrocha puis, il se mit à tourner en rond dans l’appartement, lançant parfois des regards à la porte, espérant que Marie ait décidé de revenir, mais de toute la nuit, elle n’était pas revenu. Il n’avait pas réussi à s’endormir, alors il s’assit sur le divan, puis il regarda l’écran noir de la TV éteinte, mais devant ses yeux défilaient des images de lui et de Marie. Comme leur premier baiser ou le matin où son réveille n’avait pas sonné. Parfois, c’était des bouts de leur enfance qui lui passait devant les yeux. Pierre ne cessait de repenser à Marie et s’en voulait énormément de lui avoir dit plein de choses horrible, qui n’était pas nécessaire à prononcer. Au moins, David semblait avoir une idée où elle pourrait être, mais il ne savait pas s’il réussirait à la convaincre de revenir. Pierre finit par s’endormir sur le divan, avec une photo de Marie à la main.
Revenir en haut Aller en bas
http://mariesp.skyblog.com/
Contenu sponsorisé





épisode 21 Empty
MessageSujet: Re: épisode 21   épisode 21 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
épisode 21
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The time of a life :: Les Épisodes :: Épisode 21: Ce n'est pas toujours le bon moment-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser