The time of a life Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes. |
| | épisode 21 | |
| | Auteur | Message |
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Marie Admin
Nombre de messages : 189 Localisation : Dans les bras de Pierre Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: épisode 21 Mer 18 Jan 2006 - 17:42 | |
| Épisode 21 : Ce nest pas toujours le bon moment
À lhôpital, lambiance était très tendue, tout le monde attendait avec impatience quun médecin vienne leur dire comment se portait David. Marie ne cessait de pleurer dans son coin, elle avait peur de perdre son frère. Marie était dans les bras de Pierre, qui ne parlait pas plus. Elle ne sétait jamais imaginé que se pouvait être aussi pénible que dêtre dans un hôpital. En fait, Marie détestait les hôpitaux, comme la plupart des gens, mais elle se souvenait dy être aller quand cétait Véro au lit et elle naimait pas ça. Elle décida alors daller voir Véro, car elle avait besoin de parler et elle avait remarqué que Véro était toute seule. Pierre la regarda partir et lorsquil vit que Marie allait voir Véro, il fut un peu soulagé. Marie demanda à Véro si elle voulait aller marcher un peu plus loin, car elle avait vraiment besoin de lui parler. Véro accepta la proposition, car en fait, elle navait pas les idées très claires et elle aurait accepté presque nimporte quelle suggestion. - Je crois quil faut vraiment quon parle, dit alors Marie en essayant de retenir ses larmes. - Si tu veux, dit alors Véro. - Je crois que je tai jugé trop vite, alors que je ne savais pas ce qui sétait vraiment passé. Je veux dire avec Éric. - Je sais, mais cest pas grave, puis je me doutais que tu réagirais comme ça. - Tu veux me dire ce quest la vérité ? Demanda Marie, hésitante et triste de voir son amie comme ça. - Éric ma appelé avant le show, disant que vous étiez là et que je devais aller vous rejoindre. Alors, cest ce que jai fait. Jy suis allée et euh
il ma entraîné dans sa chambre et ma couché de force sur son lit. Cest là quil a commencé à membrasser et quil a voulu retirer mon chandail, jai eu de la difficulté à le repousser, puisquil était sur moi. - Tu es sérieuse ? - Ouais. - Oh. Je suis vraiment désolée davoir douté de toi
- Ça fait rien. Les deux filles se prirent dans leurs bras lorsque Marie dit à Véro de retourner auprès de David, quelle allait voir quelque chose et quelle revenait bientôt. Finalement, après que Véro soit retourné auprès des autres, le médecin arriva en leur indiquant que David était toujours vivant, mais ils avaient peur que sa mémoire soit touché. Il lui indiqua tout de même la chambre où il avait été amené, puis le médecin repartit.
Marie sortit de la salle d'où elle avait laissé Véro, elle avait fait quelques tests ressemant et voulait savoir le résultat. Ils les avaient reçu ce matin, lui avait expliqué l'infirmière. Marie emporta avec elle un verre d'eau et retourna dans la chambre de David, le voir branché à toutes ses machines, lui faisait un pincement au cur.
Chuck serrait Jessy dans ses bras, la jeune fille tremblait et comme tout le monde, linquiétude se lisait sur son visage. Chuck sortit lui cherché un verre deau, voir ses amis comme ça lattristait au plus haut point. Soudain, il rencontra un médecin qui portait le dossier médical de David, il larrêta alors. - Monsieur, est-ce que vous allé dans la chambre de David Desrosiers ? - Je comptais y aller dun moment à lautre, répondit le médecin - Monsieur, est-ce que les nouvelles sont bonnes ? Le médecin lui sourit en hochant de la tête. - Vous maccompagnez ? Je vais justement avertir ses amis des résultats. Chuck sourit en entendant que David avait de bonne chance de sen tirer puis, il suivit le médecin, oubliant complètement le verre deau quil était partit chercher.
Lorsque la gang virent le médecin arriver ils devinrent tous très tendu. - Alors docteur...il...il va survivre ? Demanda Marie sur le bord déclater en sanglot. - En tombant de cet arbre, il sest causés plusieurs blessures. Dont une jambe cassée, mais oui, il devrait sen sortir. Jévalue sa sortie de lhôpital à dans trois jours environ. Tous retrouvèrent le sourire, Véro qui tenait la main de David le sentit bouger, puis il ouvrit les yeux. - Quest qui se passe ? Pourquoi vous crier tous comme des malades ? Jessaye de dormir moi !! - Tu vas ten sortir, répondit Véro qui pleurait de joie. - Ah cest chouette ça. Hé ma belle Dorothée, ne pleure pas jsuis pas mort et jtaime toujours autant. Ils sembrassèrent, puis il demanda. - Et la sorcière de louest est venue, accompagné de son singe en plus ! Marie et Pierre sapprochèrent du lit, ils ne protestèrent pas sur leur surnom stupide mais, en rirent. Puis, il prit un semblant dair sérieux. - Hé petite sur, tu crois vraiment que je taurais laissé seule ici ? Je taime trop pour ça et en plus qui irait botter les fesses de Pierre sil te fait pleurer, hein ? Et toi .Dit-il en se tournant vers Pierre. Tu crois que je taurais laissé tranquille pour faire plein de cochonnerie avec ma sur, mais ça ne va pas !! Toute la salle se mit à rire. - Ça cest bien notre David ! Lança joyeusement Géraldine. - Alice !! Sécria David, et tes venu avec lhomme de paille que cest chouette. Oh et il y a aussi blanche neige et son nain joyeux et... Il se tourna vers le médecin. Vous je ne vous connais pas... Mais vous serez le magicien doz daccord ?? Le docteur Philips se mit à rire. - Daccord si vous y tenez, ça fait souvent ça quant on a un accident, le cerveau prend un certain temps avant de se replacer. - Lui, non! Il est toujours comme ça, répondit Seb en riant. - Bon, je crois que vous devriez le laisser, il a besoin de repos, répliqua alors le médecin. - Docteur, je peux rester avec lui ? Sil vous plaît, je ne le dérangerai pas, promis, demanda Véro. - Daccord mais, les autres, laissez le tranquille et revenez demain, si vous voulez le voir. Ils hochèrent tous la tête et partirent un après lautre jusquà ce quil ne reste que David, Véro et le médecin dans la salle.
Jessy rentra chez elle, accompagnée de Chuck. Sa mère sinforma de la santé de David et ils montèrent dans la chambre de la jeune fille. Chuck sourit en voyant une photo deux coincé dans le cadre du miroir de Jessy. - Jadore cette photo, lui dit-il Elle se mit à rire. - Cest la seule quon a fait, cest normal que tu laimes. Il attrapa lappareil numérique sur le bureau et la prit en photo. - Mais, on peut arranger ça! Ils passèrent la soirée à prendre des photos, des plus drôles aux plus romantique.
Géraldine et Seb eux, allèrent au cinéma, histoire de se changer les idées. - Je suis contente que David aille mieux - Oui, moi aussi. Maintenant, il faudra lui apprendre à utiliser la porte comme tout le monde, répondit Seb. - Je suis daccord avec toi Seb, dit alors Géraldine en pouffant de rire. - Malgré quon lui avait déjà mentionné, mais tu vois, il nous écoute jamais. Enfin, il aura eu sa leçon, ajouta-t-il en haussant les épaules. - Peut-être pas. Après tout, il faisait ça pour éviter les parents de Véro, dit alors Géraldine. - Il sest presque tué, cest probablement Véro qui arrivera à mettre un terme à tout ça. Elle ne permettra pas quil risque sa vie, juste pour éviter ses parents. - Tu as sans doute raison, dit alors Géraldine en souriant. - Enfin, je suis content que pour ces deux là, ce se soit régler. Ça la fait du bien de les voir se regarder aussi amoureusement. - Ils étaient très beau ensemble, effectivement. - Tout à fait, aussi beau que nous deux. Géraldine sourit puis, elle se tut en voyant la fin des annonces avant le commencement du film.
Marie et Pierre étaient de retour à leur appartement. Pierre fut content de voir à nouveau le sourire de Marie. Ils soupèrent, puis Pierre rentra dans la petite pièce, Marie, elle, alla sasseoir sur le divan pour se calmer un peu et trouver les bons mots afin dannoncer à Pierre, quelle avait passé des tests à lhôpital. Décidé, elle se leva et rentra dans la petite pièce, là, Pierre emménageait des instruments de musique, une bibliothèque et un petit bureau. Marie, intrigué, perdit un peu son sourire. - Chéri...quest-ce que tu fais ? - Bah je nous fais un petit bureau et une salle de musique. - Mais...tu...tu navais pas prévu faire...une chambre denfant... - Oh, et bien je me suis dis quon était peut-être trop jeune pour ça et puis je ne me sens pas prêt pour être père encore. - Oh...mais, trésor pourquoi as-tu si soudainement changé didée. - Je te lai dit baby, je ne me sens pas prêt à être papa. - Mais tu...tu naimerais pas enseigner à jouer du drum ou de la guitare à ton enfant ? Pierre se tourna vers elle, Marie avait perdu son sourire et avait presque les larmes au yeux. - Quest-ce quil y a Marie ? - Rien, dit-elle en sortant de la pièce. - Allons, arrête, je sais quil y a quelque chose qui ne va pas. Cest encore Véro ou David qui te tracasse ? - Non, jai fait la paix avec Véro tout à lheure - Alors là, je ne sais pas quoi te dire, tu ne veux vraiment pas me dire ce quil y a ? - Tu ne sais jamais quoi dire, cria-t-elle furieuse. Non je ne veux pas te le dire. - Si tu serais plus facile à vivre, je saurais peut-être quoi dire !Lui répondit-il. - Si taurais pas dragué toutes les filles de lécole avant moi et que je naurai pas peur quun beau jour une delle décide de revenir, je serais peut-être plus facile à vivre. - Cest encore cette lettre qui te tracasse ? Marie on en a déjà parlé, non ? Elle datait de plusieurs années déjà, tourne la page un peu ça ferait du bien. - Cest vrai je change didée moins rapidement que toi, un soir tu veux un enfant avec moi et puis là tu nen veux plus. Moi, jy ai pensé à ça, jy ai pensé à nous deux , mais pour cette partie là, tas pas pensé men parler. Qui te dit que je ne voulais pas avoir denfant moi ?! - Tu ne semblais pas prête, toi non plus il y a quelque jour et maintenant tu cris parce que je te laisse une chance dy penser plus longtemps. Jaurais dû prendre plus de temps avant de tinviter à habiter avec moi, avoir su jaurais attendu quelques années encore. Tes insupportables ! Toujours en quête dattention, en train de répondre aux insultes dAllison ou dêtre jalouse à cause dun plan quelle a monté pour nous séparer. - Mais
essaya Marie, mais Pierre la coupa pour continuer de parler. - Parfois, je me crois revenir en arrière avec ton comportement denfant, je nai pas besoin denfant, tu en es une à temps plein. Tu as des allures de filles forte et fière, mais le soir de party chez Jeff, tu la faisais moins la fière et cest qui, qui est allé te sauver parce que tu avais encore fait une bêtises ? Cest moi ! Tu comprends Marie, tu es parfois très insupportable!! Marie resta fixé, les larmes aux yeux, elle rentra dans la chambre et prit sa valise sous le lit. Elle ouvrit les tiroirs à la volé et commença à sortir les vêtements qui lui appartenaient et les mettre dans la grosse valise sur le lit. Puis, elle sortit de la chambre, Pierre était resté au même endroit en essayant de se calmer. Lorsquil la vit sortir avec sa valise, il lui demanda. - Quest-ce que tu fais ? - Je men vais! Il se mit à rire. - Je te connais Marie, tu ne le fera pas. Marie se retourna. - Tu veux parier ? Tu sais de qui jai appris à faire ce que je veux sans pensé aux conséquences ? Jai appris ça de toi! Je pars dici puisque je suis si insupportable et jemmène avec moi ton enfant que je porte. On a eu une belle histoire, je nai pas pu rêver mieux, mais jai bien peur quelle se termine comme ça. Adieu ! Lança Marie, avant de franchir la porte. Pierre resta abasourdi, elle était partit, elle lavait laissé tombé et elle portait son bébé en plus. Cest fini... non il ne pouvait pas la laisser partir comme ça, car malgré tout ce quil avait dit, il laimait. Il sortit en courant de lappartement et se mit à hurler. - Marie, attend ! Mais lorsquil arriva en bas, il vit une Marie en pleure qui était déjà dans un taxi en direction de il ne savait où. | |
| | | Marie Admin
Nombre de messages : 189 Localisation : Dans les bras de Pierre Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: épisode 21 Mer 18 Jan 2006 - 17:43 | |
| David était bien réveillé après avoir dormi un bon deux heures, Véro navait pourtant pas bougé de sa chaise et le regardait toujours aussi attentivement. Lorsque David remarqua la présence de Véro, un sourire se dessina sur ses lèvres. - Je suis content que tu sois restée, dit alors David. Tu nétais pas obligé dattendre que je me réveille. Je taime tant. - Moi aussi je taime, puis je voulais rester. On na pas vraiment eu le temps de parler de notre chicane et
- Quel chicane ? Dit alors David, en faisant un clin dil. Je crois que jai perdu un peu la mémoire. - Tu es bien chanceux ! Moi, jaurais bien aimer que ce ne se soit jamais passé ou que jaie oublié. - Je taime Véro et je nai jamais cessé de maimer. Dailleurs, jai une question. David se redressa dans le lit et demanda à Véro de lui donner sa veste, que les médecins lui avait retiré. Il fouilla dans la poche et en sortit une petite boîte. Il regarda alors Véro dans les yeux et afficha un petit sourire. - Véro, je taime. Je ne veux pas te demander maintenant de mépouser, car on est de toute façon trop jeune, mais il ny a aucune loi qui mempêche quon se fiance. Alors, si tu acceptes cette bague, cest que tu acceptes dêtre ma fiancée. Je taime tellement et je veux rendre ça un peu plus officiel. - Tu es certain que ce nest pas les médicaments qui te font dire ça ? Demanda Véro, surprise de la demande. - Je tassure que non, javais lintention de le faire avant notre petite chicane quon jai un peu oublié. Alors là, je trouvais que cétait le bon moment pour te le demander. Alors, veux-tu ? - Évidemment que je veux ! Sexclama Véro, les larmes au bord des yeux. Je taime tellement et jen suis certaine, maintenant. Je suis tellement contente que nous deux on puisse être officiellement ensemble. Je taime tellement ! - Moi aussi, je suis content. Je dois avouer que jai eu un peu peur que tu refuses. Véro fit un petit sourire à David, puis celui-ci lui passa la bague au doigt. La bague étant en or et avait un petit diamant, elle était toute simple, mais très symbolique. À lintérieur de la bague, on pouvait y lire une petite gravure « Je taimerai toujours ». Véro contempla un instant la bague, puis se jeta au cou de David pour lenlacer un long moment, puis elle lembrassa. - Je nai rien à toffrir, dit alors Véro. - Et alors ? Ce nest pas grave. - Je sais, mais peut-être que tu aimerais avoir quelque chose de moi qui rendrait ça un peu plus officiel. - Jadorerais, mais tu nes pas obligé. Véro pensa alors pendant un instant, puis détacha sa chaîne en or quelle ne quittait jamais. - Écoute, je sais que pour toi ce nest quune simple chaîne en or, mais pour moi cest vraiment plus que ça. Je lai pratiquement jamais enlevé avant aujourdhui. Je te la donne, puis je suis certaine que tu en prendras soin. - Ce nest pas quune simple chaîne en or, pour moi, puisquil vient de toi. Puis, tu peux en être certaine que je vais en prendre soin autant que je prend soin de toi. Même plus que je prend soin de moi-même. - Cest une bonne chose, sinon elle se ramasserait en bas dun arbre, dit alors Véro. - Je suis désolée de tavoir mise inquiète. En vrai, jétais un peu stressé de venir te voir et dentendre ta réponse, alors jétais perdu dans mes pensées et je suis tombé. - Je me sens coupable. Si tu ne viendrais pas me voir par la fenêtre de ma chambre, tu serais sur tes deux jambes, puis si notre chicane naurait pas existé et que jaurais été honnête envers toi dès le début, ça ne se serait pas produit. Je me sens tellement mal de te voir comme ça et de savoir que cest de ma faute. - Ce nest pas que ta faute Véro et de toute façon, ça mest égal. Puis, il ne faut pas voir que le mauvais côté. Je dirais que ça nous a rapproché, tout ça. On est rendu plus fort et on ne se laissera pas marcher sur les pieds une autre fois. Ça la fait que nous deux, cest plus quune amourette. - Tu as peut-être raison. - Jai raison. Je ne ten veux pas du tout, Véro. Tu es la femme de ma vie, tu fais des erreurs et moi aussi, mais on ne doit pas sen vouloir pour ça. Il faut passer par dessus. - Tu me surprends ! Je ne savais pas que tu pouvais être aussi sérieux, mais jaime bien ça. - Ne pense pas que jai un cur de pierre, puis ne pense pas que je vais être comme ça toujours. - Une chance, dit alors Véro en souriant. Je ne veux pas dun gars toujours trop sérieux, mais toi tu les quand il faut et jadore ça. Je taime Dav, mais tu ne crois pas que dormir te ferait un peu de bien. - Non, jai besoin dair, fais-moi le bouche à bouche, dit-il en faisant un clin dil. - Ouais, cest une bonne idée, dit Véro avant de sapprocher pour embrasser David passionnément.
Jessy sétait beaucoup amusé à prendre des photos avec Chuck. Elle adorait être avec lui, elle ne voyait jamais le temps passé, elle trouvait toujours que ça passait trop vite. Chuck savait la rendre heureuse, car Jessy ne sétait jamais ennuyé avec lui, elle oubliait presque tout avec lui. Cest sûr que parfois il devait partager une peine, mais beaucoup plus souvent de la joie et Jessy adorait ça. Ils avaient fini par sendormir lun contre lautre, épuisé. Malgré le demi sommeil qui lenvahissait, Jessy vit encore un flash, de lappareil photo, sallumer, elle leva sa main et lenleva des mains de Chuck, elle la cacha dans sa cachette secrète, pas plus déçu que ça. Chuck la serra dans ses bras ne pensant à rien dautre quà elle et à son parfum enivrant quil lui faisait perdre tous ses moyens. Il la regarda pendant un long moment avant de poser sa tête près de celle de Jessy et de fermer les yeux à son tour pour ensuite sendormir.
Géraldine avait adoré le film, cétait un film daction très palpitant. Seb aussi semblait lavoir apprécié, mais il avait plus regardé Géraldine que le film. Ils sortirent tous les deux de la salle de cinéma, mais ils navaient pas trop envie de finir la soirée comme ça. Ils décidèrent alors de se faire une petite partie de billard pour commencer, puis ils iraient peut-être manger un morceau pour ensuite trouver un lit. Géraldine était bien contente que lécole était fermé pour encore une journée, à cause du dégât qui devait avoir fait beaucoup de ravages. - Cest cool dêtre ici un mardi soir, dit alors Géraldine en souriant. - Ouais, tu as raison. Cest bien, répondit-il en répondant au sourire de Géraldine. - Cest à ton tour à jouer. Tu sembles un peu perdu depuis tantôt, constata Géraldine. - Oh ma Gege, cest simplement que tu me fais beaucoup deffet, dit-il alors en faisant un clin dil. - Tu es toujours aussi gentil, au moins tu sais bien ten sortir quand tu te sens coincé. - Pourtant, cest bien la vérité, depuis tout à lheur je ne fais que te regarder. Je te trouve tellement belle ! En souriant, Géraldine lembrassa tendrement.
Jeff rentra chez lui, sur la boîte vocale, il y avait un nouveau message denregistré. Le message était de Jessica, qui lui informait que leur soirée aurait bien lieu et qu'elle serait là vers les 6 heures puisqu'il lui avait déjà proposé quils fassent un souper en amoureux. Heureux, Jeff rentra dans la cuisine et commença à préparer le repas, puis il monta se changer, et attendit Jessica, qui arriva quelques minutes plus tard. Elle était souriante et contente de sentir dans lair tant de bonnes odeurs. Elle se dirigea dans la cuisine en compagnie de Jeff et resta surprise en voyant quil y avait une belle ambiance romantique et que Jeff semblait avoir fait quelque chose de très bon. Elle s'installa alors face à Jeff, car il lui avait indiqué de sasseoir, le temps quil place le souper sur la table. Jeff sinstalla alors, puis il regarda un long moment Jessica dans les yeux, il la trouvait si jolie. Ils commencèrent ensuite à manger, sans toutefois échanger des paroles, seulement des regards remplis damour. - Comment va ta sur ? Demanda alors Jessica, car elle nen avait pas reparlé depuis que David et Véro avait cassé. - Bien, mais il sest vraiment passé beaucoup de trucs depuis notre dernière conversation, au sujet de ma sur. Elle et Dav sont de nouveaux ensembles, mais disons que Véro a passé par un dur chemin, puis David est à lhôpital. - Oh non ! Comment ça ? - Il est tombé en bas de larbre en arrière, dit alors Jeff. Je ne sais pas si tu savais, mais ça fait des années quil passe par cet arbre pour venir voir ma sur en cachette et il est tombé de larbre. - Ce nest pas trop cool ce que tu me racontes. Pauvre eux. Dav va bien ? - Ouais, il est correct. De nouveau lui-même et il est toujours aussi amoureux de ma sur. - Jaimerais aller le voir. - Pas ce soir. - Non, ne tinquiète pas, mais demain. - Oui, pourquoi pas. Ma sur va passer la nuit avec lui, alors il va falloir aller la rechercher demain. - Je ne savais pas quelle allait rester avec lui, je trouve ça romantique et tellement beau. Tu trouves pas ? - Bah ouais, si on veut. On peut parler dautres choses que de ma sur ? - Oui, oui, mais je laime bien ta sur. Enfin, je suis tellement contente quon soit ensemble, ce soir. Je me suis beaucoup ennuyée de toi. - Moi aussi ! Je taime tellement. - Cest pour ça que tu as tout fait ça pour moi. Je suis tellement contente, tu nétais pourtant pas obligé. - Oui, je sais, mais ça me fait tellement plaisir de te voir heureuse. - Jadore entendre ce genre de phrase, surtout venant de ta bouche. Lorsquils eurent terminés de manger, Jeff se leva et alla prendre Jessica dans ses bras pour la monter jusque dans sa chambre, où il létendit sur son lit. Jessica riait de le voir faire le gars romantique, puis il se pencha pour lembrasser tendrement. Ils passèrent une soirée magique, à saimer.
Marie était dans le taxi depuis plusieurs minutes maintenant et avait presque épuisé toute sa réserve de larme, à force davoir pleurer, même que le chauffeur lui avait demandé si elle était certaine de vouloir partir, mais Marie lui avait répondu que oui. Marie regardait parfois son ventre, ce qui lui redonnait espoir, elle nétait pas une fille très forte, mais le bébé quelle portait lui en donnait quelle avait jamais soupçonné auparavant. Elle ne cessait de revoir la scène de leur chicane dans sa tête et elle se trouvait parfois idiote, parfois très brillante davoir agit ainsi. Elle vivait dans une réalité qui lui faisait très mal, mais elle avait fait un choix et elle devait le vivre jusquau bout. Marie arrivait tout de même à simaginer que ce nétait quun rêve et que Pierre la prendrait dans ses bras à son réveille, pour la consoler. Lorsque Marie arriva à destination, le chauffeur de taxi laida à sortir ses bagages, puis repartit, la laissa là, devant une immense maison. Marie avait décidé de venir voir sa tante, elle ladorait, mais ne lavait pas vu depuis très longtemps, car elle avait déménagé à une heure et demi de chez elle. Marie trouvait que cétait lendroit idéal où vivre sa grossesse, loin de ses parents et surtout loin de Pierre, même si ça lui déchirait le cur de ne plus être avec lui. Lorsque Marie cogna à la porte, sa tante se précipita pour aller ouvrir la porte et resta figé en voyant Marie. Après quelques secondes, elle la serra dans ses bras en lui disant quelle était tellement contente de la voir. Elle la fit ensuite rentrer dans la maison, puis elles allèrent dans le salon pour parler. - Quest-ce qui tamène ? Commença la tante de Marie, qui se nommait Carmen. - Javais besoin de me retirer un peu et de parler. Il se passe plein de trucs. - On va tout passer, mais pour débuter, dis-moi comment va David. - Il est à lhôpital, car il a tombé en bas dun arbre, mais il devrait aller mieux très bientôt. - Ah bon. - Cest une chose qui ma un peu bouleversé, mais cest réglé. Surtout quil a reprit avec sa blonde, qui est ma meilleure amie. Sauf que cest moi qui a un problème côté amour. - Explique-moi, dit-elle doucement. - Je suis enceinte, dit alors Marie, pour toute réponse. - Ah et ton copain est au courant ? - Ouais, je lui ai dit avant de partir, mais bon il avait déjà parlé quil aimerait quon ait des enfants. Puis, après il a décidé quon était trop jeune, alors je lui ai crié après, puis ça la dégénéré et voilà, je suis ici. - Ah je comprends. Tu laimes ? - Évidemment que je laime. - Écoute, je ne te ferai pas la morale, je ne suis pas vraiment comme ça. Je vais théberger, mais pas pendant tes neufs mois de grossesses, si tu gardes lenfant. Je vais te demander de bien réfléchir à ce que tu dois faire, mais tu nas pas énormément de temps. - Merci Carmen. Je te promet que je vais penser à tout ça, mais pour le moment je dois menlever ça de la tête. - Alors, tu peux aller prendre la chambre que tu avais prit lautre fois, à létage, tu vas pouvoir y déposer tes choses. - Daccord et merci. Marie se leva, puis fit un sourire à sa tante avant de quitter le salon et de monter à létage, avec sa valise. Elle alla retrouver la chambre quelle avait vu quune seule fois déjà, puis déposa sa valise dans un coin et se coucha sur le lit. | |
| | | Marie Admin
Nombre de messages : 189 Localisation : Dans les bras de Pierre Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: épisode 21 Mer 18 Jan 2006 - 17:44 | |
| David embrassait Véro, lorsquil entendit son cellulaire sonner. Il lâcha Véro et décrocha, il trouva étrange que la voix de Pierre, à lautre bout de file, soit étrangement triste et brisé. - David
je
je sais que jai promis de faire attention à ta sur, mais
David perdit son sourire. - Quest-ce qui se passe ? Demanda-t-il. - Elle
elle est partit David, elle ma laissé là et elle est partit je ne sais pas où, puis euh
on sest chicané. Elle ma
elle ma annoncé quelle était enceinte
je me suis énervé
et puis, elle a prit sa valise et
- Quoi ? ! Ta essayé de la rattraper quand même ??? - Oui, mais cétait trop tard
je me sens mal, David. - Et ta de quoi !! - Je
je suis désolé, David. Tu nas pas une idée où elle pourrait être ? - Jai peut-être une idée mais, si elle revient, tes mieux d'y faire attention ! Et je vais t'avoir à l'il cette fois !
David raccrocha puis, composa le numéro de sa tante sur les regards interrogateur de Véro, qui ne comprenait pas ce qui se passait. Lorsque sa tante répondit, David lui demanda. - Salut Carmen, Marie est chez toi ? - Oh...oui David, elle est là mais, la pauvre enfant est bouleversée. La dispute avec son copain a dû être terrible pour quelle sois dans cet état. - Je pourrais lui parlé ? - Oh oui bien sur. Salut et fait attention à toi, ne monte plus dans les arbres! - Daccord Carmen et merci. David lentendit crier à Marie quelle avait un téléphone de David. Lorsquil entendit la voix de sa petite sur, aussi triste et brisée que celle de Pierre, des larmes se formèrent dans ses yeux. - Salut surette
je savais que tu serais là... - Ouais
je me suis dit quelle me comprend. - Dav, cétait horrible
Marie se mit alors à pleurer. On sest dit des choses vraiment horrible
je nai plus le goût de le revoir, même si je sais que je laime encore
mais lui
je me demande sil ma déjà aimé. - Oh Marie, ne dit pas ça
il taime. Je le sais, sinon il ne serait pas aussi triste que quand il ma appelé
- Tu lui as parlé ? - Oui
il ma tout dit. Enfin presque, je sais que tu es enceinte
- Oh
il
il mavait dit quil voulait des enfants et puis, lorsque jai su que jétais enceinte, c'est-à-dire ce matin, il ma annoncé quil nen voulait pas maintenant. - Je ne savais pas ce détail, dit-il alors. - Ouais, enfin, je ne sais pas trop quoi faire. - Tu vas gardé lenfant ? - Je ne sais pas. - Cest pourtant quelques choses que tu devras vraiment savoir. - Je sais ça. - Ouais, enfin tu as le temps dy penser, un peu, mais rassure-moi, tu vas revenir. - Je ne sais pas quand, mais ouais. De toute façon, Carmen ne sera pas en accord avec lidée que je reste chez elle. - Cest un peu normal. Euh
Véro me regarde avec plein de questions, tu veux que je lui en parle de tout ça ? - En autant quelle ne révèle pas où je suis à tout le monde, puis quelle ne vienne pas me chercher, ici. - Daccord Marie, je te promets quon va te laisser le temps quil faut pour réfléchir, mais je vais garder contact avec toi, je ne voudrais pas quil arrive un truc et que je ne sois pas au courant. - Comme tu veux. Cest tout ce que tu avais à me dire ? - Non, attends, Véro veut te parler. - Véro ? - Ouais, attends. Il y eut un petit moment de silence, puis Marie put entendre David dire à Véro quelle pouvait lui dire la nouvelle. - Salut Marie, dit Véro dune voix fatiguée. - Salut ! Tu es sûr que ça va, toi ? - Ouais, je suis un peu fatiguée, cest tout. - Tu as passé toute la nuit à veiller sur David ? - Oui. - Tu devrais rentrer te reposer, sinon David va être triste de te voir plus fatiguer que lui, lorsquil sera remit sur pied. - Je sais. Enfin, je ne voulais pas vraiment te parler pour ça. Cest que je ne voulais pas quitter lhôpital cette nuit, puis bon
on a passé la journée ensemble, cest vrai, mais jai adoré. - Daccord. En faits, jaurais eu tendance à faire ça aussi
Oui, bon
que voulais-tu mannoncer ? Pas que tu es enceinte, au moins. - Non, cest bien différent. David et moi, nous sommes fiancés ! Dit alors Véro sur un ton très enthousiasme. - Cest vrai ? - Oui, oui. Cest vraiment vrai, même si moi-même jai eu de la difficulté à le croire, je me croyais dans un de mes rêves. - Cest trop génial, Véro ! Félicitations ! - Bah merci. - Je me demande comment David a put payer la bague, dit alors Marie pour blaguer. - Moi aussi. Non, mais elle est tellement belle. Cest très surprenant de la part de David, mais je crois quil va toujours me surprendre et jadore ça. Enfin, je ne sais pas trop ce que tu as, mais promets-moi de faire attention. - Je te le promets, Véro. Écoute, il faut que je raccroche, car Carmen mappelle pour venir souper. Alors, on se reparle une autre fois. - Ouais, daccord. - Puis fait attention à toi, Véro. Va te reposer un peu. - Oui, et puis, on na pas décole de la semaine finalement. - Tu es porteuse de bonnes nouvelles, dit alors Marie, qui essayait de penser à autre chose, un peu, quà ses problèmes. - Bah si tu le dis, enfin salut. Les filles se dirent salut et ils raccrochèrent. Véro se tourna ensuite vers David pour quil lui raconte toute lhistoire.
Pierre raccrocha puis, il se mit à tourner en rond dans lappartement, lançant parfois des regards à la porte, espérant que Marie ait décidé de revenir, mais de toute la nuit, elle nétait pas revenu. Il navait pas réussi à sendormir, alors il sassit sur le divan, puis il regarda lécran noir de la TV éteinte, mais devant ses yeux défilaient des images de lui et de Marie. Comme leur premier baiser ou le matin où son réveille navait pas sonné. Parfois, cétait des bouts de leur enfance qui lui passait devant les yeux. Pierre ne cessait de repenser à Marie et sen voulait énormément de lui avoir dit plein de choses horrible, qui nétait pas nécessaire à prononcer. Au moins, David semblait avoir une idée où elle pourrait être, mais il ne savait pas sil réussirait à la convaincre de revenir. Pierre finit par sendormir sur le divan, avec une photo de Marie à la main. | |
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