The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères

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Véro
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Véro


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MessageSujet: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:23

Épisode 41... La vie est parsemée de ptite misères


Il pleut, comme toujours dans ce genre d'événement. C'est à croire que tout est fait en fonction de la lourdeur, la tristesse. Rien n'est là pour aider dans ces journées là. Tout est là pour rappeler ce qu'on voudrait oublier. Tout est là pour que notre coeur se serre et que nos larmes coulent abondemments. Cela provoque des rapprochements, mais aussi des éloignements. Ces journées-là ne sont jamais la bienvenue dans une vie, mais jamais. Les plans futurs sons déjoués, la vision de la vie est troublée, le bonheur est en pause et la tristesse couvre toutes ces facettes. Rien n'est drôle le jour d'un enterrement. L'on porte du noir en signe de deuil, mais ce n'est pas la couleur du bonheur. Les souvenirs remontent à la surface, la vérité sort, les dernièrs hommages se font entendre. La musique est monotone, rien d'enjouée même les cloches propagent une odeure de tristesse aux alentours. À un enterrement, qui que se soit dans la tombe, tout le monde est triste, mais personne ne le vit de la même manière. Cette journée là est consacrée aux mémoires de tous les autres défunts, mais en priorité à celui qui vient de partir. On ne peut pas appeler cela une fête, car il manque l'essentiel, les sourires. Quoi que parfois, sous la tristesse et la fatigue, les rires se font entendre, mais rien n'est drôle. Marie pleure sa fille Ariane, Pierre aussi, réalisant ce qu'il perdait et ce qu'il allait bientôt quitter. Pour Pierre, cette journée était critique, elle allait mettre un terme à son passé, une croix à sa vie auprès de Marie et à toutes les pensées destinées à Ariane. Pierre le savait, rien ne serait plus pareil dans sa vie, ni dans celle de Marie. Les autres s'en remettraient facilement, mais Marie serait bien la pire. Oh bien sûr, Pierre était démolie, mais ce n'était pas lui qui allait perdre un amour, car il l'avait déjà perdu cet amour qui refusait de partir de son coeur. Il n'allait pas révéler la vérité aujourd'hui, car c'était l'enterrement d'Ariane et toutes ses pensées se devaient d'être destinées à cette enfant. Lorsqu'il s'approcha du cerceuil, il laissa tomber une seule larme, prit une grande respiration et s'en retourna. Marie, elle, ne pouvait pas détacher ses yeux du petit corps qu'elle avait mit au monde. Respectant cela, Pierre alla rejoindre Véro et David plus loin.
- Ça va aller ? Demanda David.
- Oui. Le plus dur est passé, nous allons nous en remettre. Le plus dur, sera les premières semaines, mais après, on va faire notre deuil, répondit Pierre.
- Et contrairement à ce que je croyais, ça se guérit, affirma Véro. Ça fait mal au début, mais on passe au travers. Surtout lorsqu'on est deux, c'est ce que j'ai expliqué à Marie.
- Oui. Lorsqu'on peut compter sur une personne qu'on aime, on peut assurément s'en sortir, affirma David.
- Je voulais vous dire, on est vraiment content que vous soyez resté finalement. Vous nous avez vraiment beaucoup aidé, dit Pierre.
- C'est normal. Écoute, votre bébé venait de mourir, il aurait été cruel de notre part de partir quand même, dit Véro. On n'aurait jamais manqué son enterrement. Jamais.
- Je vais aller rejoindre Marie, je reviens, dit finalement David.
David savait que sa soeur apprécierait son geste. On n'aime jamais vraiment être seule dans ces moments là, il le sentait. De plus, Pierre semblait tellement distant avec elle depuis un bon moment qu'il se doutait qu'il allait succomber. David savait que son ami préparait quelque chose, peut-être allait-il tomber en dépression ? David ne le savait pas trop, mais il se devait d'aider sa soeur alors qu'elle en avait beaucoup besoin. Et puis Pierre, il savait qu'il se confirait à Véro, puisqu'ils ont toujours été très proche.
- Hey Pierre ! Ça va aller ! Dit-elle avant de le serrer dans ses bras.
Véro resta dans cette position un long moment. Pierre la serrant de plus en plus fort, elle savait que cette simple accolade lui faisait du bien. À sentir la force avec laquelle il la serrait, elle savait qu'il avait très mal. Il souffrait et s'il ne parlait pas, il allait délirer. Véro savait ce que ça faisait de perdre des enfants, mais elle n'avait pas de remède miracle. Elle se souvenait tout simplement combien elle était contente d'avoir ses amis autour d'elle et elle savait que ce ne serait que le temps qui réparerait les blessures causés par une mort d'un enfant telle que Ariane. Il n'y avait pas de mots meilleurs que d'autres et Véro le savait que seule sa présence posait un baume sur le mal de Pierre. Elle était triste que ce ne soit pas Marie qui soit en mesure d'aider le coeur de Pierre, mais elle se soulageait à mesure que la respiration de Pierre reprenait un rythme normal.
- Tu sais Pierre, je serai toujours là pour toi, murmura-t-elle. Je ne veux tellement pas te perdre, je t'aime trop, alors fais attention à toi.
- Promis, dit-il d'une voix enrouée.
- Merci, dit-elle en lui frottant doucement le dos avant qu'il lâche son emprise.
Il n'ajouta rien et se contenta de ravaler ses larmes qui tentaient de vouloir s'échapper à nouveau. Il prit deux bonnes respirations et alla se mêler à la foule. Presque personne ne parlait, chacun pleurait, chuchotait ou pensait tout simplement. Au bout de plusieurs minutes, ils firent une dernière prière avant de partir. Ils étaient temps maintenant pour eux d'aller dans la salle un peu plus loin où un petit buffet les attendait. Évidemment, comme dans tous les événements de ce genre, même la nourriture avait un goût de tristesse, que se soit le meilleur repas au monde, personne n'avait très faim et personne n'en avait vraiment envie.
- Je sais que ce n'est pas le meilleur moment pour en parler, mais qu'avez-vous décidé à propos de l'enregistrement ? Demanda David. C'est pas nécessairement pressant, mais il faudrait savoir si vous êtes toujours de la partie.
- Moi oui, c'est assuré, affirma Pierre. La musique c'est ma vie, je ne vois pas ce que je ferais de mieux.
- Écoutez, je ne suis pas certaine d'être vraiment prête pour ça, dit Marie à son tour. Je n'en ai plus très envie, mais Véro, tu pourrais me remplacer. Je crois bien que tu sais jouer et chanter en même temps.
- C'est pas la question, mais on croyait que c'était ton rêve à toi aussi, répliqua Véro. Si tu n'es pas du groupe, ça ne sera plus pareil du tout ! Tu sais, si c'est du temps pour réfléchir qu'il te faut, on attendra.
- Commencez sans moi, dit Marie. Sérieusement, je ne me sens pas prête.
- Ah Marie, allez, ça te fera du bien, dit Pierre pour la convaincre. Ça te changerait les idées. Après tout, tout le monde sait que ça n'aide en rien de se morfondre chez soi.
- Tu parles en sans coeur Pierre ! S'exclama-t-elle furieuse.
- De quoi en sans coeur ? C'est plutôt le contraire. On n'a pas le droit d'arrêter de vivre et de se laisser mourir parce que notre fille n'y est plu. Ça me fait beaucoup de peine, mais la terre ne s'arrêtera pas de tourner pour autant. Il faut penser à notre avenir, il ne faut pas s'arrêter alors que l'opportunité de faire ce que l'on aime le plus au monde s'offre à nous.
- Et Marie, ne va pas dire que Pierre est un sans coeur ! C'est de parler pour rien, tu sais très bien que c'est faux. Je sais que ça te touche plus qu'à nous, mais ce n'est pas une raison de renier le monde et de te mettre à dos tous ceux qui t'aime, dit finalement Véro pour défendre Pierre. J'en sais quelque chose, crois-moi, mais il ne faut surtout pas se laisser abattre et encore moins s'isoler ! Je suis persuadée que tu iras mieux si tu fais un peu de musique et au pire, tu prendras une pause en route.
- Je vais y réfléchir, dit finalement Marie en pleurant. Mais c'est tellement difficile.
- C'est difficile pour tout le monde, dit Pierre.
- Ah Pierre, garde tes commentaires pour toi ! Depuis une semaine que je suis revenue à la maison et tu n'es plus supportable ! Tu dis toujours que tout va bien aller, que toi, ton deuil était bien avancé. Tu me casses les oreilles ! Ou encore, tu restes muets comme une carpe et indifférent à tout ce que je dis. Y'en a que pour toi, tout le temps ! C'est à croire que tu ne m'aimes plus, t'arrives même pas à me supporter, tu pars toujours en claquant la porte et en disant que t'as besoin d'air alors que j'ai tant besoin de toi ! C'est quoi tu veux me laisser ?
- Tu viens de le dire que j'arrive pas à te supporter, mais toi non plus ! Répliqua-t-il. Tu viens de me traiter de sans coeur parce que je veux prendre ma vie en main ! Tu n'acceptes pas que je puisse continuer ma vie.
- Mais non, mais tu sembles vouloir la continuer en faisant une croix sur Ariane. En oubliant que t'as eu une fille et la mère qui va avec ! C'est bien beau tes idées futuristes, mais je vois bien que je n'y figure jamais.
- Arrête ça ! Je n'oublirai jamais Ariane et tu le sais !! Demande-le à Véro, elle pourra te le dire que c'est possible de vivre heureux sans toutefois oublier son passé ! Écoute-là, elle va peut-être te le faire comprendre !
- Arrêtez, ça n'a pas de bon sens, vous chicaner comme ça, dit alors Véro. Pierre a raison, il est possible de passer au travers et il faut continuer à vivre. Mais Marie a droit de vivre sa peine à son rythme et de sa manière. Sauf que vous devriez vous respectez tous les deux, vous ne le vivez pas de la même manière et c'est tout à fait normal. Pourquoi essayez de voir qui a raison ? Vous avez tous les deux raisons et tous les deux tords !
- J'lui en veux pas de passer à autre chose, mais moi, j'ai besoin de lui, dit alors Marie en pleurant. Je déteste quand il quitte la maison tôt et qu'il revient tard, j'aimerais qu'il soit avec moi, ce serait plus facile.
- J'suis désolée Marie, mais moi, j'ai besoin d'air ! Rester enfermer ça m'aide pas, je vois tout en noir et je me sens encore plus mal, faut que je sorte.
- Pour aller où ? Demanda Marie.
Pierre hésita à répondre qu'il passait ses journées avec Véro. Souvent à pleurer, parfois à rire et d'autres à soupirer. Elle lui avait dit que pour elle, ça l'avait drôlement aidé de prendre l'air et de respirer. Regarder le soleil se coucher ou encore se lever, mais aussi observer les étoiles, écouter les oiseaux et regarder le paysage. Pierre avait décidé d'essayer, alors très tôt, parfois avant que Marie se réveille, il partait et allait rejoindre Véro à deux coins de rues plus loin où ils commençaient leur promenade. À chaque jour durant la semaine qui venait de passer. Ils se parlaient beaucoup d'avenir, mais parfois de leurs projets qui avaient mal tourné. Véro n'était pas déçu d'avoir raté son voyage de noce, elle trouvait bien plus important d'être là pour sauver son ami Pierre, c'est ce qu'elle lui disait alors qu'il sentait les larmes couler. Mais le plus souvent, ils se collaient tous les deux et fermaient les yeux, parfois Véro parlait, sa voix était tellement rassurante que Pierre se sentait toujours mieux après. En fait, il le faisait pour passer du temps avec Véro, mais c'était aussi qu'il en avait réellement besoin. Même si Véro n'aurait pas été là, il le savait, il serait sortit, peu importe pour aller où.
- Je sais pas, je me promenais, dit finalement Pierre. Faut croire que peu importe où t'aie, ça peut faire du bien.
- Et t'as pas pensé que j'aimerais y aller avec toi ?
- Je ne sais pas. Tu semblais tellement persuadé que les premiers jours de deuil, il faut simplement pleurer. T'avais même pas le goût de te lever pour aller au toilette, j'ai jamais pensé que t'avais envie de venir marcher avec moi, dit-il.
- C'est bon, mais c'est à croire que je ne peux plus me mêler de ta vie. Je n'ai plus l'impression que l'on est un couple...
- Peut-être qu'il y a un peu de ça, murmura Pierre pour lui-même.
Véro, qui avait entendu, soupira. Elle le savait que ce ne serait plus très long avant qu'il lui fasse des aveux. Pierre ne resterait pas avec Marie plus longtemps. Et il n'avait pas complètement tord. La situation prouvait qu'il n'était pas assez amoureux pour passer au travers cette épreuve au côté de Marie puisqu'il était toujours avec elle. S'il l'aurait véritablement aimé, comme il avait essayé de s'en convaincre, il aurait passé tout son temps auprès de Marie et il aurait essayé de la faire sourire de nouveau. Il ne serait pas partit marcher, même si ça lui aurait fait du bien. Et elle savait aussi que si ça aurait été elle, dans la situation de Marie, il aurait été beaucoup plus triste de la voir aussi démolie.
- Tu sais Marie, pour les jours à venir, tu vas devoir m'endurer ! Décida David. Je vais passer plus de temps avec ma soeur adoré, je te trouve bien triste, ça ne te va pas du tout ! Faudra changer ça, dommage qu'il n'existe pas un coiffeur pour l'humeur, mais crois-moi, je vais tout faire pour t'aider.
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MessageSujet: Re: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:23

- Merci David, mais c'est pas...
- Stop ! C'est pas... c'est pas bien de vouloir me contredire. Dis seulement, oui d'accord ou ne dis rien, car de toute manière, tu n'auras pas le choix.
- Mais...
- Mais oui, je t'aime !
- Tu ne changeras dont jamais, finit-elle par dire en souriant.
- Wow Dav, ça fait déjà effet ! S'exclama Véro. Fais-lui confiance, il est né pour ça, redonner le sourire à ceux qui l'ont perdu.
- Tu devrais t'occuper de Pierre à la place, dit Marie. Il ne me sourit plus depuis un bon moment.
- J'ai tout de même le sourire plus facile que toi, en ce moment, se défendit Pierre.
- Ah et de toute manière, ma femme s'en occupe déjà, dit David. Mais toi, je ne vais pas te laisser de côté ! Je t'aime trop, vilaine sorcière de l'Ouest !
- De quoi ta femme s'en occupe ? Demanda Marie.
- Bah ma femme... Véro...
- Oui, ça j'avais compris, dit-elle.
- Et bien, je vais marcher avec lui, dit Véro. Je l'accompagne dans ses ballades, je prend soin de lui.
Marie n'arrivait pas à le croire, c'était à elle de s'occuper de Pierre s'il était triste, mais non, il allait en voir une autre pour ça. Et du point de vu de Marie, il n'avait pas tant besoin d'aide. Et pourquoi Véro ne venait pas la voir elle, elle aussi souffrait et en plus, elle était toujours toute seule. C'était à croire que les gens la fuyaient comme la peste. C'était vrai qu'il n'avait rien voulu faire de toute la semaine, mais ce n'était pas une raison pour l'ignorer. Même que Pierre ne dormait pas toujours dans le lit avec elle, il semblait préférer le divan. Au moins, David allait venir la voir, juste cela lui faisait plaisir, car elle avait l'impression que tous les autres la détestait et ne voulait plus rien savoir d'elle.

Jessica ne cessait pas de jeter des regards furtifs à Jeff. C'était la première fois, de manière officielle, qu'elle et Matt se présentaient devant leurs amis, mais également devant Jeff. À chaque fois qu'ils s'embrassaient, Jessica se demandait comment Jeff s'en sortait, s'il allait toujours bien. Elle ne lui avait pas reparlé depuis le fameux soir où elle avait mit un terme à leur relation. Elle se doutait qu'il ne devait pas être totalement heureux, car elle savait qu'il l'aimait toujours un peu, mais elle n'osait pas aller s'en informer.
- À quoi tu penses ? Demanda Matt.
- Je me demandais comment Jeff s'en sortait.
- Va lui parler.
- Je ne sais pas si c'est l'endroit et le moment.
- Bah il n'y a rien de bien grâve à aller voir un ami et de lui demander comment il va, dit-il. Si tu veux, je viens avec toi.
- Tu as raison, je m'inquiète pour rien. Allons-y, mais ne te sens pas obligé.
- Bien sûr que non. Sinon, je ne l'aurais jamais proposé ma belle Jessica. Allez, viens.
Ils allèrent rejoindre Jeff, qui cacha son embarras de se retrouver devant la fille qu'il avait tant aimé, surtout qu'elle était au bras de son nouvel amour. Jessica lui fit lui fit la bise et s'informa sur sa santé. Jeff ne pouvait pas dire qu'il se sentait terriblement seul, alors il assura que tout allait bien pour lui et qu'il était content que pour eux ça allait également. Bien sûr, Jessica remarqua son manque d'enthousiasme, mais elle se dit que c'était bien normal dans de telles circonstances, ils étaient à un enterrement.
- C'est terrible ce qui est arrivé à Marie et Pierre, dit Jessica. D'une manière, ce n'est pas pareil comme s'ils l'avaient connu. Je veux dire, ce n'est pas facile, mais peut-être que c'est moins pénible.
- J'imagine, mais je ne préfère pas le savoir, dit Matt.
- Ce serait bien pire si Marie ou Pierre étaient seuls, dit alors Jeff. Mais ils nous ont, avoir des amis qui sont là pour nous est essentiel dans ce genre de situation. Je présume que ça doit les aider de se savoir bien entouré.
- Oui, affirma Jessica. Sauf que Pierre ne semble pas si prêt de Marie qu'il l'a déjà été. Je ne sais pas, je me disais que c'était simplement parce qu'il avait besoin de solitude, mais je l'ai vu toute la semaine en compagnie de Véro. Je ne comprend pas pourquoi il est si distant avec Marie.
- Bah elle est peut-être impatiente avec lui, proposa Matt. Ou encore, c'est que le couple ne durera pas très longtemps.
- J'espère que non ! Ils sont si beaux ensemble ! S'exclama Jessica.
- Peut-être, mais tout peut arrivé, dit alors Jeff. J'en connais un rayon sur le sujet...
Matt détourna les yeux, il savait à quoi Jeff faisait allusion. Pour lui, il était clair que Jeff ne s'en était pas remis du tout et qu'il ne s'en remetterait pas immédiatement. Il pensait toujours à Jessica et il se doutait que cela allait finir par sortir. Jeff ne pourrait pas supporter de faire semblant toujours. Cependant, il avait peur que tout ça sorte en jalousie, après tout, il avait bien frappé Seb sans aucune bonne raison. Matthew se promit de le surveiller, mais aussi de lui présenter de jolie femme qui pourrait lui changer les idées et peut-être même lui faire chavirer le coeur.
Pendant de longue minute, ils discutèrent comme ça tous les trois. Pressentant un léger malaise, mais surtout une grosse tristesse qu'ils avaient envie de partager. Ils trouvaient tous injuste qu'un tout petit bébé perde la vie alors qu'il n'avait même pas eu le temps de laisser de trace sur Terre. Quoi que, Ariane devait avoir implanté quelque chose dans le coeur des deux parents, après tout, c'était eux les premiers consernés.

Le repas passa assez vite, car chacun voulait retourner chez soi. Tout le monde avait hâte que la journée finisse, après tout, ce n'était pas la meilleure ambiance qui règnait. Véro et David retournèrent à l'appartement, car leur voyage avait été reporté et ils partaient le lendemain très tôt. Ils devaient prendre le reste de la journée pour bien se reposer ainsi que de remettre leurs émotions en place.
- Tu sais, je suis vraiment heureuse de repartir maintenant. J'ai l'impression d'avoir un poids de moins sur les épaules et je présume que ça va nous changer les idées, dit alors Véro en enlevant ses chaussures noires.
- Oui, je l'espère. Disons que ce n'est pas de tout repos ici. Et j'ai peur pour Marie...
- Qu'elle fasse une dépression ?
- Si on veut, mais plus par rapport à Pierre.
- Que veux-tu dire ?
- Tu ne trouves pas ça bizarre qu'il ait passé toute la semaine avec toi alors que sa blonde avait besoin de lui ? Je sais, au début, je me disais que c'était sa façon à lui de vivre sa peine, mais moi, je ne t'aurais jamais laissé seule à l'appartement dans une telle situation. Au pire, je t'aurais obligé à sortir, mais je ne serais pas allé voir par exemple Géraldine, pour me faire consoler.
- Mais Marie n'était pas de tout repos. Je suis allée la voir, moi, et je dois dire que je n'ai pas été très bien reçu. Elle était bête comme ses pieds avec tout le monde. Pas possible de discuter ou de faire quoi que se soit, elle dégageait du négative juste à la regarder.
- Marie a toujours été comme ça.
- Oui, mais il faut comprendre que Pierre n'est pas assez fort émotionnellement pour endurer ça. Pas maintenant.
- Peut-être, mais ça reste que j'ai des doutes sur l'amour qu'il a pour ma soeur.
- Moi aussi, mais ça fait longtemps que ça se voit...
- Qu'il ne l'aime pas ?
- Ouais. Et bien, disons que pour ne pas te mentir, il m'a souvent parlé qu'il avait des doutes. Et je nous comparais souvent à eux, j'ai remarqué qu'il ne la complimentait pas souvent ou encore qu'il ignorait parfois ses propos.
- Ils sont juste plus discrets.
- Mais même Chuck et Jessy semblent plus amoureux qu'eux. Même Marie m'a parfois dit qu'elle était tannée de Pierre. Bien sûr, elle repartait toujours en disant qu'elle regrettait ce qu'elle avait dit, mais quand même...
- Ouais. Ça reste que je ne crois pas que Marie supporterait une séparation en plus du décès de son bébé.
- C'est normal, mais si Pierre ne l'aime plus, il est mieux qu'il dise la vérité maintenant que trop tard.
- Je suis d'accord, sinon c'est qu'il lui ment.
- Je devrais peut-être lui en parler.
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MessageSujet: Re: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:24

- Mais assure-toi d'abord qu'il n'est vraiment plus en amour avec elle. Fouille-le comme il faut, je sais qu'il finira par te le dire, il a une totale confiance en toi.
- Je vais le faire, mais c'est pour son bien... Et pour celui de Marie.
David soupira, il détestait l'idée que Pierre n'aime plus sa soeur, mais il devait s'ouvrir les yeux, il n'y avait plus aucun signe d'amour dans ce couple là. Il savait que sa soeur ne le prendrait pas et qu'elle serait probablement très triste, après tout, elle aimait Pierre depuis son enfance, mais c'était mieux qu'ils ne soient plus ensemble que Pierre continue à jouer un jeu. Marie méritait mieux et Pierre avait droit de mettre sur table ses vrais sentiments. Il allait préparer le terrain à sa soeur, il savait qu'elle finirait par comprendre et qu'elle s'en remetterait. Sa soeur était forte, elle passerait par dessus toutes ces épreuves, David le savait. Et s'il fallait, il la ramasserait à la petite cuillère, mais il n'allait pas la laisser tomber. Et il n'en voudrait pas à Pierre non plus, les sentiments ne se contrôlent pas. Cependant, il avait un petit pincement au coeur lorsqu'il pensait à Pierre. Aimait-il toujours Véro ? Si oui, serait-il possible qu'il tente de la ravoir ? David rageait contre lui-même d'avoir de telles pensées, Véro l'aimait et il devait lui faire confiance.
- Si on allait s'étendre ?
- Bonne idée...

Pierre ne rentra pas dans l'appartement immédiatement, il préfèrait rester assis sur la première marche de l'escalier à respirer un peu. C'était fait, une étape venait d'être franchit et il savait que la prochaine serait aussi difficile. Il se laisserait une semaine avant d'avouer tout à Marie. Peut-être il lui en parlerait plus tard, mais il était décidé. Il ne voulait pas la mettre complètement à terre, mais il ne reculerait plus. C'était fini les histoires et les mensonges, il allait avouer la vérité à Marie comme il se l'était avoué avant. Il n'avait plus le choix.
Au bout d'une heure, Pierre était toujours assis, les yeux mi-clos. Il sentit alors des mains caresser sa nuque et ses cheveux, il profita un instant du moment et rouvrit les yeux, c'était Marie. Il ne pouvait pas la laisser faire, cela lui donnerait de faux espoirs. Il se retourna alors vers elle et lui fit un sourire forcé.
- Ça va Pierre ?
- Oui.
- Je peux m'asseoir ?
- Bien sûr...
- Tu sais, j'ai bien réfléchit durant cette dernière heure. J'ai réalisé que je devais faire des efforts si je ne voulais pas te perdre, mais aussi pour réussir à survivre. Je... je crois que tu as raison, la vie ne s'arrête pas seulement parce que des gens sont tristes. Je t'aime Pierre et je crois que c'est par là que je dois commencer, la carrière passera après.
- Arranger quoi ?
- Je vois bien que tu es distant depuis un bon bout déjà. Je n'ai pas été assez présente pour toi, je crois.
- Ne dis pas ça. Tu n'y es pour rien dans tout ça.
- Mais c'est quoi alors ?
- C'est dans ma tête, tout est mêlé. Pendant les dernières semaines, j'ai essayé de replacer tout ça, mais je reste toujours bloqué derrière un immense mur.
- Je ne comprend pas.
- Écoute Marie, je ne veux pas en parler maintenant...
- Pourquoi ? Tu sais, je ne vais pas te juger et j'ai tout mon temps pour t'écouter. Je tiens vraiment à ce que tu ailles mieux. J'ai vu que tu n'allais pas très bien et ce, avant même la mort d'Ariane.
- C'est pas le moment Marie. Et je ne crois pas que tu comprendrais, pas maintenant.
- Mais je t'assure que je peux comprendre.
- N'insiste pas. S'il-te-plaît. Ce n'est pas le moment parce que je sais que ça te blesserait, je préfère attendre et me démêler tout seul. Je n'ai pas besoin d'aide...
- Tu veux dire tu n'as pas besoin de moi.
- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Ne déforme pas mes propos.
- Mais Pierre, tu as passé toute la semaine avec Véro. J'imagine que tu t'es confié à elle. Mais pourquoi pas à moi ?
- ...
- Tu n'as plus confiance en moi ?
- C'est pas ça Marie ! Dit-il en s'impatientant. C'est pas ça. Véro, c'est mon amie, je ne lui ai pas parlé énormément de ce que j'avais dans le coeur ou dans la tête. On a marché et discuté de tout et de rien, mais on n'a pas creusé plus loin. Du moins, pas cette semaine.
- Mais tu t'es déjà confié à elle ?
- Bien sûr. C'est normal, c'est ma meilleure amie ! Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça.
- Il n'y a pas de mal à ça, c'est vrai. Sauf que c'est moi ta blonde, tu devrais tout me dire avant d'aller te confier à Véro. Je croyais que l'on pouvait tout se dire.
- Tu ne me parles pas toi non plus. Je ne sais pas ce que tu penses ou tu ressens. Juste cette semaine, tu n'as pas été facile à vivre.
- Je sais, mais c'est ma façon de réagir... Pierre, je suis désolée. Qu'est-ce que je devrais faire pour que tu me reviennes ? Qu'est-ce que je dois faire pour que tu me dises encore que tu m'aimes avec des étoiles dans les yeux ?
Des étoiles... Pierre ne croyait pas trop que ce soit été vrai. Bien sûr, il l'avait aimé, mais au point d'avoir eu les yeux brillants en prononçant les mots "Je t'aime", il n'en était pas sûr. Après tout, à chaque fois qu'il les disait à Marie, il avait l'impression de se mentir et il se sentait coupable de ne pas les dire à la bonne personne.
- Je me sens fatigué, je vais aller me coucher, dit-il en ignorant les derniers propos de Marie.
- D'accord, dit-elle déçu. Je t'aime.
Il ne répliqua pas et se leva pour monter dans son appartement. Il ne se sentait même pas coupable de faire une marque d'indifférence et de ne pas avoir dit à Marie qu'il l'aimait. Il éviterait toujours la question jusqu'à ce qu'il lui dise la vérité. Après, il pourrait le lui dire, mais de façon amicale. C'était clair dans son esprit, Marie n'était qu'une amie à ses yeux et elle le resterait. Il dévia ses pensées vers sa future carrière et sourit.
- Y'a au moins ça qui fonctionne toujours à merveille, se dit-il à lui-même. Simple Plan... Ah David, il peut être brillant quand il veut, ça sonne vraiment bien et c'est trop vrai. C'est un vrai plan simple; vivre pour la musique.
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MessageSujet: Re: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:24

*** Deux semaines plus tard ***


- Coup dont, on dirait que nos valises ont triplé ! Elles ne ferment plus, dit Véro à l'intention de David. T'es où là ?
- Dans la salle de bain ! Cria-t-il.
- Tu pourrais venir m'aider ! Au lieux de te mettre belle !
- Hey !
- Bah quoi, ça te prend presque plus de temps que moi te préparer ! C'est fou, mais tu dois avoir un côté féminin très développé mon beau David.
- Bah au moins tu l'avoues, je suis beau ! Dit-il en arrivant près de Véro avant de l'embrasser dans le cou.
- C'est sûr. T'es en pleine forme et ton bronzage est parfait ! T'es beau comme un dieu !
- Plus que Pierre ?
- Bah voyons, faudrait pas exagérer ! S'exclama-t-elle en riant.
- De quoi ? Tu trouves Pierre plus beau !
- Oui. Tu ne trouves pas ?
- J'ai pas trop regardé. Ça ne m'intéresse pas. Pour moi, la plus belle beauté du monde, c'est toi !
- Merci. Moi aussi, je me trouve très belle ! Je dois l'avouer, la nature m'a bien réussit. Mais ça reste que Pierre est plus beau que toi. Prend-le pas mal, mais juste en matière de fesse, il te bat cent fois ! Mais je t'aime quand même, mon beau Dav !
- J'espère bien. Sinon, je serais jaloux ! S'exclama David. Je n'arrive pas encore à croire que t'ose dire ouvertement que tu me trouves moins beau que Pierre !
- Voyons David, je rigole. Et puis si tu n'es pas plus beau, tu l'es au moins autant ! Du moins, à mes yeux, alors rassure-toi mon beau David d'amour !
- J'espère. Bon on a tout ?
- À part tes produits de beauté mon chéri ?
David soupira alors que Véro éclatait de rire. Il fit un dernier tour de la chambre et s'assura qu'ils avaient tout. Lorsque David se pencha sous le lit, il se releva aussitôt avec une mine effrayée.
- Quoi t'as vu ? Et n'essaie pas de me faire croire que les monstres existent !
- Non, mais c'est aussi pire !
- Ah ça doit pas être grand chose alors, dit-elle en haussant les épaules. Allez, dis-moi ce que tu as vu qu'on parte enfin.
- Disons que les clients précédants ont laissé certaines choses que j'aurais préféré ne pas voir ! C'est à croire qu'ils se sont fait surprendre et qu'ils ont tout mit en dessus du lit. C'est remplit de trucs ! Et je t'assure, c'est pas les nôtres !
- Je te crois, mais que pouvons-nous y faire ? J'espère au moins que les draps étaient propres eux...
- Beurk ! J'aime mieux pas y penser.
- Justement, allons-y ! Faudrait pas manquer notre vol de retour. Surtout que je m'inquiète un peu sur Pierre...
- Pourquoi ?
- Il n'a répondu à aucun de mes messages et Marie m'a dit qu'elle n'arrive pas trop à lui parler.
- Finalement, ça n'a pas changé pour Pierre et elle... Disons que je m'en doutais un peu, Pierre va finir par la laisser, je te gagerais n'importe quoi que c'est ce qu'il prépare... ce qu'il a en tête.
- Ne dis pas n'importe quoi ! Il est peut-être juste boulversé. Il m'a dit plusieurs fois qu'il l'aimait encore.
- Quand ?
- Ok, ça fait un bout déjà, mais quand même. Ils formaient un beau couple. Et pourquoi Pierre ne voudrait pas répondre à mes messages ? Tu lui as parlé toi ?
- Oui vaguement hier. Il m'a demandé si l'on revenait aujourd'hui comme prévu. Je lui ai simplement répondu que oui et je me suis informée sur la santé de tout le monde. Et selon lui, tout va bien et même que Marie a recommencé à sourire. Pour moi, c'est l'important.
- Mais pourquoi il ne veut pas me parler ?
- Tu sais probablement quelque chose sur lui que tu ne me dis pas... Je ne sais pas, mais je crois qu'il ne veut pas te déranger maintenant avec ses problèmes, il attend ton retour pour t'en parler. Et s'il n'a pas répondu à tes messages, c'est qu'il veut te le dire en personne. Du moins, c'est ce que je crois. Mais il m'a quand même dit de te dire bonjour de sa part.
- Pourquoi tu ne m'as pas fait le message ? Demanda-t-elle en riant. T'es fiable !
- Oh mais ça m'a sortit de la tête ! Tu me déconcentres trop ! T'es trop belle, j'ai la tête ailleurs quand je suis avec toi.
Véro s'en moqua un peu et attrapa quelques bagages puis sortit de la chambre. Ils partirent alors avec hâte de retrouver leur proche, mais également avec tristesse, car l'endroit était magnifique et qu'ils avaient passé que du bon temps durant ces deux semaines. Véro adorait le fait de pouvoir se promener sur la plage à tout heure de la journée sans avoir besoin de sortir une veste ou même un manteau. Elle aimait beaucoup le paysage si différent de son Québec, les habitants qui étaient sympatiques et surtout, elle était très contente de n'avoir aucune grosse responsabilité et d'être seule avec David. D'un autre côté, il lui était souvent arrivé de penser que Pierre aurait adoré être avec elle, de voir ce qu'elle voyait et de faire ce qu'elle faisait. La plupart du temps, Véro pensait à Pierre et se demandait ce qu'il pouvait bien faire de ses journées.

Géraldine était étendue et pleurait encore et encore. Cela faisait deux jours que Sébastien essayait de comprendre pourquoi celle-ci pleurait, tremblait et refusait de parler. Il avait tout essayé, mais elle refusait toujours de lui expliquer quoi que se soit. Géraldine restait couché dans le lit de Sébastien à pleurer. Il y a deux jours, elle était rentrée chez lui en pleurant et s'était jeter dans ses bras. Elle avait l'air apeuré, mais Seb n'avait pas compris pourquoi. Depuis, elle avait refusé de quitter sa chambre, cela faisait déjà deux jours. Il alla alors s'asseoir près d'elle encore une fois avec de la nourriture avec espoir de la faire manger. Elle était de plus en plus pâle et faible, car elle refusait d'avaler quoi que se soit. Elle se levait simplement pour aller à la salle de bain et elle le faisait la plupart du temps alors que Seb descendait à la cuisine.
- Géraldine, je t'en pris, dis-moi ce que tu as, commença Sébastien. Je ne peux pas t'aider si je ne sais pas ce qui t'es arrivé.
Elle se retourna pour le regarder, mais aucun mot sortit de sa bouche. Pourtant, elle voudrait bien lui expliquer ce qui lui était arrivé, mais elle n'y arrivait pas. Elle ne savait pas comment le dire et se sentait terriblement honteuse. Elle arrivait à peine à comprendre elle-même ce qui s'était passé et chaque fois qu'elle voulait parlé, aucun son ne sortait de sa bouche, mais cette fois, elle se sentait plus forte et en conclut qu'il fallait qu'elle parle.
- Écoute Géraldine, je te jure que je vais t'écouter sans juger et je vais te respecter. Tu peux me faire confiance, ma belle, mais je t'en supplie, parle-moi, tu me fais peur ! S'exclama-t-il alors qu'il était découragé de voir celle qu'il aimait dans un tel état.
- Je... je... commença Géraldine sans arriver à en dire plus.
- Vas-y ma belle. Tu ne crains rien. Dis-moi, quelqu'un t'a fait du mal ? Demanda-t-il. T'as qu'à me faire un signe de tête, si t'es trop boulversée pour me raconter ton histoire maintenant. On prendra le temps qu'il faut, mais ne me laisse pas tomber, bat toi pour vivre ma belle.
Géraldine lui fit un signe positif de la tête avant de se remettre à trembler. Sébastien s'approcha d'avantage d'elle, puis porta un morceau de raison à la bouche de Géraldine. Celle-ci le mangea, sachant que Seb avait raison, si elle ne mangeait pas, elle allait y rester. Mais elle n'y pouvait rien, elle avait mal au coeur et se sentait terriblement mal, la faim ne l'incommodait même pas à côté de ce qu'elle ressentait au fond de son coeur.
- Dis-moi, c'est quelqu'un que je connais ?
- Non, dit-elle à voix basse.
Sébastien savait après avoir contacté les parents de Géraldine qu'elle était sortie tard dans la nuit après s'être fâché. Ils avaient dit qu'ils n'appréciaient pas le fait que Géraldine passe plus de temps chez son chum qu'à la maison. Après ça, elle était sortie en claquant la porte, elle n'était pas rentrée de la nuit et ça ne les avait pas inquiéter, car ils s'étaient dit qu'elle irait chez Seb. Cependant, lorsque le lendemain matin, ils appelèrent chez Seb, car ils avaient un rendez-vous chez des amis, ils s'inquiètèrent de ne pas savoir où était leur fille... Seb ne l'avait pas encore vu. C'était un peu plus tard dans la journée que Géraldine était arrivée, essouflée et tremblante chez Sébastien. Cela faisait presque 24 heures qu'elle était partit de chez ses parents. Évidemment, Seb le savait, il pouvait s'être passé bien des choses dans ces heures là, mais il avait respecté le silence de Géraldine et s'en était occupé convenablement. Il lui avait d'abord préparé un bain chaud, se disant que ça la calmerait et il avait découvert quelques marques sur le corps de Géraldine. Il en avait alors conclut qu'il était important qu'il prévienne les parents de Géraldine, mais aussi la police. Les policiers avaient essayé d'interroger Géraldine, mais elle ne s'était toujours pas remise de son choc, alors ils avaient accepté qu'elle reste chez Sébastien, car ses blessures étaient mineures et Sébastien leurs avait promis de les appeler à la moindre nouvelle. Mais, depuis deux jours déjà, Géraldine n'avait rien dit et la plupart du temps, elle dormait ou peut-être elle faisait seulement semblant d'être endormie. Sébastien était tout de même convaincu que ce qui lui ferait le plus de bien, s'était d'être près de lui, sinon elle ne serait pas venu le voir lui.
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MessageSujet: Re: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:25

Pierre tournait en rond depuis plusieurs heures déjà. Il ne savait plus très bien l'heure du retour que David lui avait dit au téléphone la veille. Il avait très hâte de voir Véro pour lui dire ce qui le tracassait depuis déjà deux semaines. Il s'était dit à lui-même qu'il devrait dire à Marie, au bout d'une semaine, que s'était fini entre elle et lui. Mais depuis, elle n'avait pas cessé de redoubler d'effort envers lui. Elle avait préparé tous les repas qu'il adorait, elle lui avait chanté mille et une chanson qui lui rappelait ses premiers temps avec elle, puis finalement, elle l'avait attiré jusque dans son lit. Pierre avait alors réalisé que Marie était une très belle femme et il n'avait pas pu lui résister, elle avait été trop convainquante et attirante. La semaine d'ensuite, tout avait été le contraire. Au lieu d'accepter toutes les attentions de Marie, il les évitait. Même que la dernière fois qu'elle s'était préparée pour lui, il avait évité sa chambre, sachant qu'elle l'attendait et avait finalement décidé d'aller dormir chez ses parents. Il avait seulement laissé un mot sur la table de la cuisine, disant qu'il avait eu un besoin urgent d'aller voir son père dans la soirée et qu'il n'était pas certain de rentrer dormir. Ce scénario s'était déroulé la veille, Marie ne l'avait pas appelé et Pierre se doutait qu'elle devait être fâché, mais il n'osait pas rentré chez lui. Il espérait recevoir l'appel de David pour lui dire qu'ils étaient entrés. Il devait parlé à Véro, lui demandé son avis sur ce qu'il avait fait. D'un côté, il se disait que c'était le moment idéal pour tout avouer à Marie, mais d'un autre, il se rappelait la semaine précédante et se demandait s'il s'était trompé et s'il devait resté avec elle. Puis, il ne cessait de se dire qu'il serait vraiment pas correct d'avoir à Marie qu'il ne l'aimait pas après ce qu'ils avaient fait durant une seule nuit. Il se doutait que Marie ne saurait pas le pardonner, il aurait l'air d'un gars qui se moque des sentiments de sa blonde. Il se sentait un peu comme ça, mais d'un autre côté, il n'avait réellement pas pu lui résister à sa Marie, mais elle l'avait cherché. Même lorsque Pierre lui avait dit qu'il n'en avait pas envie, elle n'avait pas arrêté de lui faire des avances.
- Mais pourquoi j'ai fait ça ! Cria Pierre alors qu'il savait qu'il était seul dans la maison de ses parents. Véro merde arrive, j'ai besoin de toi ! Là, maintenant !
À ces mots, son téléphone cellulaire sonna ce qui le fit sursauter. Il déccrocha immédiatement et sourit lorsqu'il vit le numéro de David.
- Salut Dav !
- T'es où ? Demanda-t-il sans même dire bonjour.
- Chez mes parents. Pourquoi ?
- Je suis chez ma soeur, elle m'a dit que tu lui as fait faux bonds hier et que tu es partit sans même lui dire au revoir.
- Je croyais qu'elle était couchée.
- Il était 5h30 pm quand t'es partit !
- Ouais, mais des fois, elle se couche tôt. Et puis, je lui ai laissé un mot. Je me disais que lorsqu'elle se lèverait, elle le verrait. Tu sais, parfois, elle fait des siestes, je ne voulais pas la déranger.
- Et pourquoi t'es encore chez tes parents ? Demanda David. Il est déjà 4h...
- Quoi ? Déjà ! Je viens de me réveiller...
- T'es sérieux ? Coup dont, tu devais être fatigué, se moqua David. Pourtant, t'as rien fait avec Marie hier, de ce qu'elle m'a dit. Disons qu'elle t'attendait, elle...
- Ouais, disons que j'étais pas mal fatiguée.
- Tu devrais t'en venir ! Veux-tu que je demande à Véro d'aller te chercher ? J'ai remarqué que tu n'avais pas ta voiture, dit-il alors qu'il savait très bien que Véro en profiterait pour l'interroger sur ses agissements.
- Elle peut venir, mais elle devra attendre, je dois me doucher et réparer un truc que j'avais promis à mon père. Disons que je ne m'attendais pas à me réveiller aussi tard, se devrait déjà être fini.
- Pas de problème, mais elle est déjà partie.
- Ok. Elle attendra, de toute manière, c'est pas si long, dit Pierre. Elle pourra même m'aider.
- Parfait. Écoute, je te laisse, je vais aller jaser avec ma soeur !
- Ok salut.
Pierre était content, il allait voir Véro comme il le voulait, mais en plus, c'était David qui lui envoyait. Il n'aurait pas à lui laisser un message personnel sur son cellulaire au risque que David le voit. Il n'avait pas le goût de revoir Marie avant d'avoir discuter de tout ça avec Véro. Il saut immédiatement dans la douche pour sauver du temps et évidemment, il avait inventé l'histoire de faire un travail que son père lui avait demandé, mais cela justifirait le temps qu'ils prendraient pour parler.

Jessica se réveilla en sursaut, car son père venait d'ouvrir sa porte et semblait très furieux. Probablement parce qu'il avait vu Matt couché près d'elle et visiblement nu. Matt se couvrit rapidement et ne dit rien, ne sachant pas comment réagir à se réveille brutal.
- Jessica ! Je n'arrive pas à croire que tu rapportes n'importe qui dans ton lit ! C'est innaceptable, ma fille ! Viens ici, cria son père.
- Pas la peine, Matthew est en droit d'entendre. Et ce n'est pas n'importe qui, c'est l'homme que j'aime, papa !
- Mais il est tout tatoué ! Je ne crois pas que se soit un jeune homme convenable pour toi, Jessica. Tu es intelligente et cultivé alors tu devrais trouvé un jeune homme de même.
- Quoi ? S'exclama Jessica outrée. Comment peux-tu le juger juste parce qu'il a des tatoo ? De toute manière, ça change rien, ce ne sont que des dessins papa ! Matthew est très intelligent, cultivé, c'est un véritable gentlement ! Il est très polie, alors c'est tout à fait un homme convenable pour moi. Et il a le plus important, il m'aime vraiment pour ce que je suis.
- Alors si vous vous aimez vraiment, tu aurais dû avoir la brillance de nous en parler et de l'inviter pour nous le présenter. Ce n'est pas correct du tout de rapporter n'importe qui dans ton lit !
- Tu préfèrerais qu'on fasse l'amour ailleurs ?
- Oh mais où sont tes manières ma fille ! J'imagine que c'est lui qui t'influence !
- Je ne vois pas pourquoi ça vous dérange ! Jeff, lui, il était le bienvenue lorsqu'il dormait à la maison ! Alors pourquoi pas Matthew ? Et lui, il me respecte même plus que Jeff le faisait !
- Par contre, Jeff, on le savait. On était au courant de votre relation et nous le connaissions. Nous savions ses projets, nous savions qui était sa famille et quel genre de garçon il était. Mais ce Matthew, comme tu dis, on a aucune idée de qui il est !
- Écoutez, monsieur, je crois que vous devriez attendre que je fasse mes preuves avant de me juger, dit Matthew à son tour. J'aime votre fille comme un fou, s'il le faut, je vais me présenter de façon convenable avant de revenir dormir ici. Je ferai tout dans l'ordre, mais ne me jugez pas avant de me connaître !
- Au moins, on t'a appris à bien parler, dit-il.
- Je te l'ai dit papa, il a de bonne manière et il est extrêmement polie ! Je ne vois pas comment il aurait pu m'influence de manière incorecte, il est si parfait ! Maintenant papa, sors !
- Je vous attend pour déjeuner, habillez-vous et descendez, on va avoir à parler, dit-il avant de resortir.
Jessica se tourna alors vers Matthew et soupira. Elle était extrêmement gênée, elle avait honte de la scène que son père venait de faire. Il n'avait pas le droit de juger qui que se soit sans le connaître. Et qu'est-ce que ça pouvait bien faire que Matthew ne soit pas une personne de grande importance tel qu'un médecin. Il était gérant d'artiste et très respecté. Il était très respectueux envers les autres, mais en particulier avec les femmes qu'il contoyait. Il était un véritable gentleman et cela, Jessica l'avait remarqué dès la première fois où elle l'avait rencontré. Bien sûr, ils s'étaient laissés aller en lui faisant l'amour le soir du mariage de Véro, mais elle savait très bien que ce n'était pas que cela qui l'attirait chez elle. Jessica savait très bien qu'il était parfait pour elle, car tout de suite après cette nuit, il avait accepté de recommencer du début et de faire les choses dans le bon ordre. C'était pourquoi ils n'avaient pas refait l'amour avant cette nuit. Ils avaient attendu et cela n'avaient pas posé grand problème, tous les moments qu'ils avaient passé ensemble avaient été plaisant et ils avaient appris à se connaître peu à peu. Tout s'était passé parfaitement, alors Jessica n'avait aucun doute, son amour pour Matt était réciproque. Elle l'avait aimé dès le premier regard, mais là, c'était évident et concret, elle en était certaine. Jessica était toutefois déçu que son père ait agit comme cela.
Ils s'habillèrent tout de même rapidement pour aller rejoindre les parents de Jessica dans la salle à manger où le petit déjeuner attendait.
- Bonjour, dit la mère de Jessica en les voyant, affichant un grand sourire. Mon mari m'a dit que nous avions de la visite ce matin, comment vous appelez-vous jeune homme ?
- Matthew Sanders.
- Joli nom. Allez, venez vous asseoir.
- Papa t'a aussi parlé de la scène qu'il nous a fait tantôt ? Demanda Jessica.
- Oui, affirma-t-elle. Il a eu tord et je crois qu'il s'en veut.
- S'il s'en veut vraiment, alors j'attend des excuses ! Hein papa !
- Met-toi à ma place Jessica ! Je vois une voiture que je n'ai jamais vu garé dans ma cours et des chaussures sur le tapis de l'entrée qui appartiennent à un homme. Je cogne à ta porte, aucune réponse. Et lorsque je l'ouvre, je vous trouve...
- Mais papa, t'avais qu'à pas ouvrir, dit Jessica en riant. Mais c'est pas ça le pire, c'est que t'aies commencé à dire que je ramenais n'importe qui dans mon lit ! Comment as-tu osé dire une chose pareil ! Tu ne me fais pas confiance ? Tu sais très bien que je ne coucherais pas avec des hommes qui me sont étrangers !
- On sait jamais, répliqua-t-il.
- Ah arrêtez, dit alors madame Bussière. Mangez et ne reparlez plus de cette histoire. Et dis moi, Matthew, que fais-tu dans la vie ?
- Je suis gérant d'artiste. Enfin, je suis les traces de mon père. Et puis, je suis le gérant du groupe de Jeff et de ses amis ainsi que des amies de Jessica.
- Ah oui, c'est intéressant ça, dit madame Bussière.
- Oui. J'adore mon travail. Ça me permet d'être proche de la musique tout en voyageant un peu partout et en rencontrant des artistes formidables !
- J'imagine que tu ne seras pas toujours là pour ma fille, dit monsieur Bussière.
- Je vais l'être autant que je le peux. Évidemment, on ne peut pas être tout le temps ensemble, d'ailleurs personne ne peut l'être en tout temps. Cependant, je vais être là à tout moment qu'elle en aura besoin. De plus, je vais l'aider dans sa propre carrière.
- Comment peux-tu l'aider ? Tu ne sais rien au droit, dit-il.
- Papa, tu sais très bien que je n'étudirai pas en droit ! S'exclama Jessica. C'est ton rêve à toi, pas le mien ! Moi, c'est la danse ma passion et c'est ce que je veux faire.
- Mais c'est pas un travail ça ! C'est rien de plus qu'un passe-temps.
- Laisse-la choisir sa vie, Michel. Si Jessica veut danser et en faire un métier, laisse-la faire. Fais lui dont confiance pour une fois et ne discute pas sur ses choix. Et elle a raison, c'est toi qui aime le droit, pas elle.
Michel n'ajouta rien et se beurra une toast et se servit une assiette. Les autres firent de même tout en parlant gentiment. La mère de Jessica posa plusieurs questions à Matthew, simplement parce qu'il le trouvait intéressant et très bien élevé. Elle voulait en savoir un peu plus sur sa vision des choses, sur sa vie en général et sur sa famille. Durant toute la matinée, ils parlèrent ensemble, monsieurs Bussière ne participant pas tellement à la discussion. Il préfèrait écouté que de parler, mais au bout d'environ une heure, il réalisa que ce jeune homme, en effet, semblait être quelqu'un de bien. Cela soulagea Jessica, elle aurait été triste que son père n'approuva pas son choix de chum. Surtout qu'elle savait que c'était fait pour durer, alors elle espérait que la relation entre ses parents et Matthew se passe bien dès les premiers temps.
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MessageSujet: Re: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:25

Jeff comptait les jours, les heures et même les minutes depuis que Jessica l'avait laissé. Il espérait qu'elle finirait par laisser son Matthew. En plus, c'était son gérant... c'était sa faute si elle était tombée amoureuse de lui. C'était lui qui avait fait les démarche pour avoir Matt comme gérant. Il avait été content de tout ça, mais s'il aurait su ce qui se passerait avec sa Jessica, il aurait volontier chercher ailleurs, surtout qu'il avait eu deux autres propositions. Il avait préféré Matt, car il était plus de leur style et plus de leur âge, il savait qu'il ferait bien l'affaire pour leur groupe. Il n'en voulait pas à Matthew et encore moins à Jessica, il s'en voulait à lui. Au départ, il s'était dit qu'il avait juste à sortir dans les bars, faire la fête et renconter des jolies demoiselles, mais cela ne l'avait pas guérit. Bien sûr, il avait ramené deux ou trois filles durant les deux dernières semaines, mais il n'en avait pas trouvé une qui lui plaisait vraiment. Bien sûr, elles étaient toutes jolies, mais aucune ne ressemblait à Jessica, même pas juste un peu. Aucune des filles qu'il avait rencontré lui faisait oublié sa Jessica et il commençait à désespéré. Et s'il finissait sa vie seul ? Et si son âme soeur était Jessica et qu'il n'avait pas su la garder ? Jeff ne pourrait supporter encore bien longtemps cette souffrance qui lui déchirait le coeur. Il soupira et se dit qu'il ne devait pas passer la journée seul, il décida alors d'appeler Chuck et Jessy, il passerait les voir.
- Hey Jeff ! Te voilà ! Je suis content que t'aie pensé à nous. T'as bien fait, ce ne doit pas être drôle de passer ses journées tout seul, dit Chuck en le faisant entré chez lui.
- C'est difficile ta séparation avec Jessica, dit Jessy.
- Vraiment. Je n'aurais jamais cru que ça me ferait autant de mal. Je ne sais pas si je vais m'en remettre, dit Jeff.
- T'as pensé à sortir ou à rencontrer d'autres femmes ? Parfois, le remède à une séparation, c'est une femme. Elles ont le don de réparer ces blessures là, dit Chuck.
- J'y ai pensé, mais aucune que j'ai rencontré m'a vraiment changé les idées. Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête !
- Et Matt ? Tu lui en veux ? Demanda Jessy. Je veux dire...
- Non, je ne suis pas jaloux, termina Jeff. Je suis content pour eux et pour Jessica, elle est tellement heureuse depuis qu'elle est avec lui. Encore plus que les derniers temps qu'on était ensemble. Je suis juste triste. Et j'ai peur de ne jamais retrouvé le bonheur.
- Dis pas ça Jeff ! T'es beau, fin, parfait, tu vas trouvé une autre fille qui va t'aimer et réparer ton coeur brisé. Y'a pas une blessure qui ne se guérit pas, au moins un peu, dit Jessy. Sinon, tu verras, le temps va se charger de rendre ça moins douloureux. C'est normal que les premiers temps soient difficiles, mais je ne suis pas inquiète, tu vas t'en sortir !
- J'espère, mais pour le moment, je redoute d'être seul chez moi, dit-il.
- C'est pour ça que t'as bien fait d'appeler, dit Chuck. Tu seras toujours le bienvenue.
- Merci.
- Tu sais quand ta soeur revient ? Demanda Jessy. Elle revient aujourd'hui...
- Oui, dit Jeff. Mais je ne me souviens pas exactement. En fin d'après-midi, je crois.
- Ah oui, c'est bien. Véro m'a appelé et elle m'a un peu parlé de ses vacances, ça semble si beau, dit Jessy. Je les envie, j'aurais bien aimé moi aussi aller voir les palmiers et passer mes journées sur la plage !
- On ira, un beau jour, nous aussi ! S'exclama Chuck.
- Jessica et moi on voulait y aller aussi... dit Jeff nostalgique.
- Ah Jeff, ça va aller ! S'exclama Jessy. La vie n'arrête pas avec ça, tu vas voir, tu vas trouver autre chose pour te rendre heureux. Je ne suis pas inquiète.
- Bon on fait quoi ? Demanda Chuck.
- Je en sais pas. J'ai le goût de faire du sport... M'essemble que ça défoulerait, proposa Jessy. Qu'en pensez-vous ?
- On pourrait faire un peu de tennis, dit alors Jeff. Ça fait longtemps que je n'ai pas fait.
- Bonne idée, approuva Chuck.
- Parfait, je vais me changer, je reviens ! S'exclama Jessy avant de monter, sachant qu'elle avait des vêtements dans lesquels elle serait bien pour jouer au tennis.
Chuck et Jeff parlèrent un moment de tout et de rien. Chuck était vraiment content que Jeff leur fasse confiance et qu'il pense à eux pour combler la solitude qu'il ressentait. Et puis, cela lui ferait un adversaire de taille. Cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas joué au tennis, encore plus longtemps contre Jeff. Cela remontait à avant qu'il parte pour la France. Jeff, lui, aimait bien jouer au tennis, mais à l'instant présent, il aurait bien fait n'importe quoi pour se changer les idées. Lorsque Jessy eut fini de se préparer, elle descendit rejoindre les gars et Chuck siffla en la voyant.
- Sexy madame ! Wow. T'es sûr que tu ne t'habilles pas comme ça juste pour me déconcentrer ? Demanda Chuck.
- Ça te déconcenterait ?
- Ah peut-être bien !
- Dans ce cas, on peut bien dire que j'ai fait exprès. Après tout, faut bien que je fasse quelque chose, le tennis, c'est pas ma spécialité, dit Jessy.
- On peut faire autre chose si tu préfères, dit alors Jeff.
- Oh non par exemple ! Faut bien que je m'exerce et voir comment je me débrouille ! Bon, on y va ?
- Oui mademoiselle, dit Chuck en souriant.
Ils passèrent l'après-midi au terrain de tennis à rire et s'amuser. Cela changea vraiment les idées à Jeff. Même que lorsqu'ils rentrèrent, il se sentait plus léger, il avait moins l'impression que tout était noir et qu'il ne s'en sortirait jamais. Il étaiy plus optimiste, juste plus heureux.

Véro sonna à la porte, craignant que le père de Pierre soit revenu et qu'il se demande pourquoi elle était entrée sans cogné. Lorsque Pierre ouvrit et qu'il vit Véro, il lui sauta au cou.
- Wow belle acceuil ! S'exclama-t-elle contente de revoir son ami. Tu m'as vraiment manqué Pierre !
- Toi aussi. Si tu savais à quel point ! J'ai vraiment besoin de te parler, tu sais.
- Je m'en doutais... C'est pour ça que j'ai proposé de venir te chercher. Sérieux Pierre, t'aurais pu répondre à mes messages !
- Je suis désolé. Vraiment. Mais David était supposé de te dire que tout allait bien.
- Quand même qu'il aurait dit ça, je ne suis pas certaine que je l'aurais cru. Tout ne peut pas bien aller, surtout à savoir comment t'étais lorsque je suis partie.
- J'suis désolé, mais faut que tu comprennes que je ne voulais pas te parler de ce que j'avais au téléphone. C'est trop important pour ça.
- Oui, c'est correct. Je ne t'en veux pas mon beau Pierre. Maintenant, vas-y, raconte moi ça mon chéri !
Pierre lui raconta alors en détail les deux semaines qu'il venait de passer. Véro l'écoutait sans rien dire, elle ne voulait pas l'interrompe. Véro avait deux idées en tête qui se bousculait à mesure que Pierre parlait. Elle essayait de faire taire ses pensées qui étaient de plus en plus énervante. Lorsque Pierre termina de parler, elle soupira, c'était à elle de dire ce qu'elle pensait, mais elle se maudissait d'avoir eu une d'entre elles.
- Alors ? Demanda Pierre.
- Laisse-la, dit subitement Véro avant de mettre sa main sur sa bouche. Je veux dire, sois honnête avec elle !
- T'es sérieuse ? Tu crois vraiment que c'est le moment...
- Oui. On retourne à l'appartement et tu demandes à Marie d'être un peu seule avec elle. Tu lui dis toute la vérité et après, David et moi, on est là pour gérer ce qui va se passer. Je vais expliquer sommairement à David la situation et il sera en mesure de consoler Marie. Sérieusement, je suis triste que vous deux ça soit fini parce que vous étiez si mignon ! Sauf qu'il faut que tu sois honnête Pierre. Fais-le pour toi, mais aussi pour elle, Marie a droit de savoir la vérité. En plus, t'as raison, tu n'as plus la responsabilité de père, c'est beaucoup moins pire. Et elle comprendra, surtout si tu lui expliques que tu l'aimes beaucoup, mais que tu t'es trompé entre amour et amitié.
- C'est sûr.
- Même si t'as couché avec, tu l'as dit toi-même, tu l'as repoussé plusieurs fois... Je ne crois pas que c'est vraiment ce qui va poser problème. Même qu'elle va comprendre pourquoi tu agissais comme ça.
- Merci Véro. J'avais vraiment hâte que tu reviennes, je ne savais plus quoi faire.
- Pourtant Pierre, je n'ai pas fait grand chose. J'ai seulement approuvé ce que tu voulais faire. Mais j'avais hâte de revenir moi aussi, j'étais terriblement inquiète. Je savais que tu avais quelque chose sur le coeur.
Véro sourit alors à Pierre et alla s'asseoir près de lui sur le grand divan et le serra dans ses bras longuement, comme elle avait fait en entrant. Puis, elle recula la tête un peu et alors qu'elle allait déposer un bec sur la joue de Pierre, il se tourna et il le reçu sur les lèvres. Véro ne bougea pas immédiatement, se demandant ce qui se passait. C'était comme si le temps s'était arrêté.
- Désolée, murmura finalement Véro après s'être décollée.
- Hey c'est pas grâve ! S'exclama Pierre, ne voulant pas qu'elle se sente coupable d'un simple baiser. Ça peut arriver à tout le monde. Je suis vraiment content que tu sois revenu.
- Moi aussi Pierre. Tu m'as manqué. Ah et je t'ai rapporté un souvenir ! En fait, plusieurs...
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MessageSujet: Re: Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères   Épisode 41 : La vie est parsemée de petites misères EmptySam 19 Mai 2007 - 14:26

Véro se leva un peu moins troublé, Pierre avait raison, ça pouvait arrivé à n'importe qui, puis elle prit son sac. Elle l'ouvrit et en sortit quelques souvenirs qu'elle donna à Pierre. Celui-ci sourit, touché que celle qu'il aimait avait pensé à lui durant ses vacances. Il était également content du baiser qu'ils avaient partagé. C'était vrai que pour Véro, ce n'était pas prévu et il comprenait qu'elle se sente mal, elle venait de se marier, mais lui, il n'avait pas halluciné, elle l'avait embrassé. Ce n'était pas qu'un baiser donner par erreur, sinon elle aurait retiré ses lèvres de les siennes plus rapidement. Pierre s'en doutait, tout n'était pas perdu et juste avec ça, il se sentait plus fort et il était prêt à affronter Marie. Après quelques minutes, ils sortirent et Véro s'installa sur sa voiture noire, puis regarda Pierre sérieusement.
- Approche, dit-elle.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Véro.
- Je ne sais pas ce qui m'a prit tantôt, mais j'aimerais que tu respectes le choix que je fais. On n'en parle pas à David ! Je suis honnête en tout temps avec lui, mais là, c'est trop superficielle, ça ne vaudrait pas la peine de lui dire ça. Et puis, je ne sais pas si t'es d'accord, mais ce baiser était sans importance !
- Oui, t'as raison. Je suis d'accord, il est sans importance.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu souris ?
- Je ne sais pas. Je te regardais comme ça, sur ta voiture et je viens de remarquer que t'es vraiment bronzé ! T'es sexy comme ça, le soleil t'a vraiment fait du bien !
- Tu trouves ? Ah merci. La prochaine fois que j'y vais, je t'amène avec moi ! Je suis certaine que tu aurais adoré ça toi aussi, c'est super gros inspirant. T'aurais sûrement composé toi aussi sur le bord de la plage alors que le soleil commence à se coucher.
- Oui, la prochaine fois, je serai du voyage !
- J'aurais tellement aimé ça que tu sortes ta guitare et que tu composes à mes côtés. Ça aurait été juste parfait ! Mais bon, David chantonnait et ça l'a fait l'affaire !
- J'imagine. Bon, on y va ?
- Oui. T'es prêt ?
- Oui, oui. C'est maintenant ou jamais Véro.
- Alors, c'est maintenant. Embarque mon chéri, laisse-toi conduire !
Pierre sourit, il était tellement content que Véro soit revenu. Même si leur relation était que de l'amitié, il en était très content. Pierre adorait le naturel de Véro, toute l'énergie qu'elle pouvait avoir, elle l'exploitait au max. Ils se rendirent à l'appartement en chantant les chansons qui jouaient à la radio et en riant lorsqu'un l'un ou l'autre modifiait sa voix pour rire. Lorsqu'ils entrèrent dans l'appartement, tout se déroula comme prévu. Pierre invita Marie à aller dans leur chambre en lui disant qu'il avait quelque chose d'important à lui dire. De son côté, Véro expliqua à David ce qui se passait. Celui-ci n'en fut pas surpris du tout, après tout, Pierre n'avait pas démontré un seul signe d'amour envers sa soeur depuis un bon moment déjà. Il fut soulager qu'au bout d'une heure, il n'entende même pas un seul cri. Tout semblait se dérouler dans le respect et le calme, Véro et David en étaient soulagés. Lorsque Marie sortit, elle avait visiblement pleuré, mais elle afficha tout de même un sourire en voyant la tête de son frère.
- C'est trop drôle la tête que tu fais Dav ! S'exclama Marie.
- Bah quoi ? Je ne peux tout de même pas la changer. Mais toi, ça va ?
- Oui. C'est correct, Pierre et moi, on s'est entendu. Véro t'a expliqué le sujet de cette conversation ? Pierre m'a dit qu'il la consulté avant de tout m'avouer.
- Oui, oui, dit David. Alors, c'est fini vous deux ?
- Oui, affirma Pierre. Mais on est adulte, on est capable de comprendre ça sans s'arracher la tête. On va rester tous les deux ici, on va vivre en coloc. Et puis, on est toujours amis, c'est ce qui compte.
- Ouais. Ça m'a fait de quoi, mais disons que je m'en attendais, dit finalement Marie avant que Véro se lève pour la serrer dans ses bras.
À ce moment, Marie éclata en sanglot. Elle s'était retenue devant ses amis, mais elle avait beaucoup de peine. Elle n'en voulait pas à Pierre et s'en était douté toute la semaine, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être triste. Elle savait que se serait difficile les premiers temps, elle aurait de la difficulté à s'en remettre, mais elle ne pouvait rien y faire. Et puis, la meilleure solution qu'elle avait trouvé, c'était d'accepter l'amitié de Pierre. Ce serait moins pire que de le perdre complètement. Lorsque Véro la lâcha, elle lui sourit.
- Les premiers jours vont être les plus difficile, dit Marie.
- Écoute Marie, je te l'ai dit, je peux te laisser l'appartement... Si ce n'est que pour quelques jours, proposa Pierre. Le temps de te faire à l'idée... Je ne sais pas, mais tu as le droit de prendre le temps qu'il faut...
- T'irais où ? Demanda Marie. Je ne veux pas te mettre à la rue.
- Il viendra chez nous, proposa Véro. On a de la place.
- Et moi, je vais venir avec toi, dit alors David. Je ne crois pas que d'être complètement toute seule est la meilleure solution. Et puis, il n'y a pas mieux que moi pour changer les idées ! Qu'en penses-tu ?
- Mais toi, t'as Véro, dit alors Marie. Faut pas que tu te sentes obligé de t'occuper de ta petite soeur.
- Je ne me sens pas obligé Marie, sinon je ne l'aurais jamais proposé. C'est important pour moi d'être là pour toi et de t'aider à aller mieux. Puis, je ne crois pas que ça dérange Véro.
- Non, non, dit alors Véro. Je suis d'accord avec ce qu'a dit David, c'est mieux que tu ne restes pas toute seule les premiers temps.
- Alors d'accord. Échangeons les gars d'appartement, dit alors Marie.
Pierre ne dit rien, il se sentait vraiment mal à l'aise. Il allait passer quelques jours chez Véro parce que Marie ne voulait pas le voir tout de suite chez eux. Il comprenait ça, mais il fallait vraiment qu'il se retrouve seule avec Véro dans un même appartement. Et David ? C'était évident que ce soit lui qui veule s'occuper de Marie, après tout, il était son frère. Pierre trouvait tout ça un peu étrange, mais d'un autre côté, c'était normal. C'était l'évidence que ça se passe comme ça. Il haussa les épaules, puis alla dans sa chambre préparer ses choses. Il rentrerait avec Véro et David, et celui-ci, reviendrait après le souper chez Marie avec ses choses. De cette manière, tout irait pour le mieux et ce serait moins difficile pour Marie. Ils faisaient tous ça pour elle, parce qu'elle le méritait et Pierre était d'accord, il serait probablement difficile pour eux de se retrouver tous les deux dans le même appartement après une séparation. Marie se sentirait mal à l'aise tout le temps, il le savait. Vallait mieux que ça se passe ainsi.
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