The time of a life
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The time of a life

Un forum sur une histoire grandement apprécier écrite par Marie et Véro, maintenant prise en charge seulement par Véro. Vous pourrez lire une histoire mixé avec les gars de Simple Plan adolescent et cinq adolescentes.
 
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 Épisode 19: Ça prend du temps

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Marie
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Marie


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Localisation : Dans les bras de Pierre
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MessageSujet: Épisode 19: Ça prend du temps   Épisode 19: Ça prend du temps EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:36

Épisode 19 : Ça prend du temps


Géraldine se leva encore plus fatigué qu’elle l’était lorsqu’elle s’était couchée. Elle avait très mal dormit, repensant toujours au visage de David lorsqu’il était venu les voir, c’était horrible. Géraldine avait trouvé que c’était comme si on avait enlevé toute vitalité à David. Alors, après s’être habillée, Géraldine se décida à appeler Marie, car elles devaient s’occuper de Véro et elle voulait avoir des nouvelles de David. Elle resta tout de même surprise d’entendre la voix de Marie, car elle était plutôt du genre à dormir jusqu’à très tard.
- Salut, dit alors Géraldine.
- Ah ! C’est toi, Gege, constata Marie en entendant sa voix.
- Ouais. Comment va ton frère ?
- Mal. Il ne veut pas sortir de sa chambre et il ne cesse de chanter leurs chansons, à lui et Véro. Il m’a quand même raconté ce qui c’est passé.
- Et alors ? C’était quoi ?
- Véro avait une aventure cachée avec le nouveau, Éric, dit Marie déçue.
- Je n’aurais jamais cru Véro capable de faire une tel chose ! Je ne peux pas croire qu’elle a fait ça.
- Moi non plus. Elle ne veut pas répondre non plus, ça fait trois fois que je téléphone et toujours rien. Je m’inquiète quand même un peu, mais David fait peur à voir. Il faudrait prévenir les gars pour qu’ils fassent quelques choses.
- Si tu veux, je m’en occupe. Tu pourrais aller chez Véro, toi.
- Je ne sais pas. J’ai toujours du mal à penser que Véro a trahi mon frère, c’est épouvantable. Je sais que c’est mon amie, mais là ce n’est pas pareil. Je suis désolée.
- Ce n’est pas très grave Marie, je vais aller la voir. Je comprends ce que tu ressens, ça aurait été pareil pour moi si ça avait été mon frère. Enfin, il faut quand même aller la voir.
- Ouais. Tu me rappelleras après, je m’occupe de Dav.
- Ok. Bye !
Géraldine raccrocha et se précipita immédiatement chez Véro. Ce fut Jeff qui répondit, il ne semblait pas avoir dormit, car il avait les yeux petits et de grosses cernes sous les yeux.
- Merde, ça n’a pas l’air d’aller, dit Géraldine en entrant dans la maison.
- Véro est inconsolable, dit-il pour toute réponse. Je n’ai pas dormi de la nuit. Elle ne m’aidait pas non plus avec sa musique forte. D’ailleurs, elle est rendue bizarre, mais tu peux monter la voir si tu veux.
- Ouais, c’est ce que j’étais venue faire, dit-elle en se dirigeant vers les escaliers.
Géraldine monta et n’eut pas besoin d’ouvrir la porte, car elle était déjà ouverte. Lorsqu’elle aperçut Véro, elle resta très surprise. Son amie qui était généralement bien habillée, portait un jeans larges et un grand chandail, qui appartenait à David. Véro ne s’était pas nettoyée de la veille, car elle avait encore du mascara noir sous les yeux. Géraldine entra dans la chambre, puis son amie se mit à trembler en la voyant arriver.
- Ça n’a pas l’air d’aller toi, dit simplement Géraldine.
- Je vais très bien, dit Véro en se retournant pour ranger un carnet.
- Je vois bien que ça ne va pas. Tu n’es pas maquillée, pas habillée et tu trembles, ça ne te ressemble pas du tout !
- J’ai changé, voilà tout.
- Ouais, en une nuit, dit Géraldine découragée.
- Je n’ai pas eu le temps de m’arranger et je ne m’attendais pas à avoir de la visite aujourd’hui.
- Même pas Éric ? Dit Géraldine qui ne voulait pas tourner autour du pot.
- Bien sûr, vous devez me prendre pour une pute de service, maintenant que vous avez vu la vidéo. Je pourrais dire la vérité, mais personne me croirait. Alors, je préfère me taire sur le sujet. Enfin, si tu crois que je suis assez stupide pour oser faire de la peine à un gars aussi extraordinaire que David, je te demanderais de quitter cette chambre. Sinon, on peut discuter.
- Tu me demandes de quitter, si je crois que tu as véritablement coucher avec un autre ?
- C’est ça.
- Alors, je ne crois pas pouvoir rester. Véro, j’ai vraiment cru que tu étais une fille super, peut-être même un peu trop, mais je ne peux accepter une chose pareil. C’est trop cruel, si tu aurais vu David hier…
- Je l’ai vu David, hier ! J’ai vu son visage lorsqu’il a vu le vidéo ! Je n’ai pas dormi de la nuit à cause de ça, maintenant je te demanderais de sortir d’ici et de ne plus jamais revenir. Tu vois, même de parler, avec toi, me rappelle David, dit alors Véro en pleurant. Je suis désolée, mais je n’ai plus envie de rien pour le moment.
- Mais…Véro…tu as besoin d’aide, dit Géraldine qui ne savait plus de quel côté se placer.
- Je n’ai pas besoin d’aide, mais je veux être seule, du moins pour le moment.
Géraldine regarda rapidement l’état de la chambre de Véro, puis soupirant en voyant la multitude d’objets cassés en mille miettes.
- J’aimerais avant que tu partes, que tu apportes ces choses avec toi, dit Véro en lui tendant une boîte.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Géraldine intriguée.
- Tous les trucs qui pourraient me rappeler David, je ne veux pas que tu t’en débarrasses, mais je ne veux plus les voir. Maintenant, laisse-moi seule et merci d’être passée.
Géraldine allait ajouter autre chose, mais Véro s’approcha près de la porte pour lui montrer qu’il fallait qu’elle parte. Géraldine fit un petit signe de tête et sortit la tête baissé. Elle ne prit pas la peine de saluer Jeff et sortit immédiatement pour retourner chez elle. Elle se sentait tellement mal d’avoir vu son amie comme ça, surtout qu’elle avait remarqué qu’il y avait beaucoup de sang dans le lit de Véro. Elle retourna chez elle, puis se mit à pleurer lorsqu’elle entra dans sa chambre.

Jessy se réveilla ce matin là, avec une marque de son oreiller sur sa joue. Elle avait eut du mal à s’endormir, alors elle avait prit un comprimé à sa mère, pour aider à dormir. Elle s’était donc assoupie en peu de temps et là, Jessy se sentait plutôt bizarre. Elle se leva et prit quelques secondes avant de se souvenir des derniers événements, elle perdit aussitôt le sourire. Elle décida alors d’aller prendre un comprimé contre le mal de tête puis, se dirigea vers le téléphone pour appeler Chuck.
- Salut mon amour.
- Ah Jessy ! Ça va ?
- Pas pire.
- Tu sais ce que Dav a ? Demanda Chuck. Je veux dire que tu sais la cause de leur rupture ?
- Non. Toi ?
- Pierre m’a dit que Véro l’a trompé.
- Sérieux ? Dit Jessy surprise. Avec qui ?
- Éric, le petit nouveau de l’école. Je ne le crois pas trop, moi. Je ne pense pas que Véro a trompé Dav.
- Ah non ?
- Non. Véro n’est pas comme ça. Puis, tu te souviens avec Jonathan, elle n’était pas responsable et elle s’en voulait à mort. Je crois que Véro s’est fait avoir, puis que c’était un plan prévu à l’avance.
- Tu as peut-être raison. Sinon, Pierre a parlé à Dav ?
- Oui. Dav ne va vraiment pas bien. Il aimait tellement Véro qu’il avait l’intention de lui donner une bague de fiançailles pour sa fête. Pierre m’a dit que David lui racontait qu’il avait rêver qu’il épousait Véro. C’était vraiment sérieux pour David.
- Je sais et je croyais ça pour Véro aussi.
- Il faut l’aider elle aussi, elle a besoin d’aide, mais d’après Pierre ça ne sera pas chose facile. Sauf que je suis presque certain que pour Véro aussi c’était sérieux. Enfin, pour le moment, on est aussi bien de passer un peu à autres choses.
- Je suis d’accord. On ne pourra rien faire pour aujourd’hui, surtout si on n’a pas la tête reposé, dit alors Jessy.
- Alors, on fait quoi ? Tu as une idée ?
- Non.
- On pourrait peut-être aller à la patinoire avant que la glace fonde.
- C’est une idée, dit alors Jessy contente. On pourrait y aller juste tous les deux pour une fois. Qu’en dis-tu ?
- C’est une très bonne idée, ma belle.
Jessy sourit avant de dire à Chuck qu’ils pouvaient se rejoindre à la patinoire.

Marie entra dans la chambre de David sans même prendre la peine de cogner, puis elle l’aperçut assis par terre, une bière à la main. Marie alla s’asseoir à côté de lui, puis passa un bras autour de ses épaules.
- Ça va aller David, dit Marie pour rassurer son frère.
- Pour toi, répondit-il sèchement.
- Pour toi aussi ça va aller, Dav. C’est une mauvaise passe, mais tout finit par se régler.
- Pas cette fois, Véro était la femme de ma vie, je ne me vois pas vivre sans elle. Écoute, ce n’était pas une petite amourette pour moi, c’était ma seule amour et elle m’a trahi. Je ne sais plus ce qui va arriver, mais je sais que pour moi ça ne s’arrangera pas. Je ne serai pas heureux sans ma Véro.
- Je comprends, mais crois-tu que Véro t’aime toujours ?
- Je ne sais pas, Marie. Dans mes rêves, dans mon cœur, je voudrais que la réponse soit oui, mais dans la réalité, je ne sais pas du tout.
- Ça n’efface pas ce qu’elle a fait, même si elle t’aime…
- Je sais, mais je crois que je suis rendue à un point où je serais capable de pardonner, si la raison n’était pas qu’elle l’aimait. Je m’ennuie tellement que je crois que je serais prêt à la pardonner, mais je crois qu’elle va choisir Éric.
- Je ne sais pas quoi te dire.
- Moi non plus. Pour l’instant c’est trop bizarre pour moi. Je ne peux pas m’enlever Véro de la tête depuis hier soir. Elle doit quand même être fâché contre moi.
- Ah Dav, pense pas comme ça. De toutes façon, ce n’est pas ta faute, mais la sienne. Ce n’est pas toi qui l’a trompé !
- Je sais. C’est juste que mets-toi à ma place, si ce serait Pierre. Tu ferais quoi ?
- J’irais lui parler, je crois.
- Non, ça c’est sûr que tu ne ferais pas ça ! Tu t’en irais dans ta chambre, puis tu refuserais de lui parler ou de le revoir.
- Tu crois ?
- J’en suis certain, Marie. Tu es trop comme ça. Je ne suis pas vraiment certain de ta réaction, mais tu n’irais pas lui parler.
- Peut-être, mais toi tu veux faire quoi ? Rester enfermer dans ta chambre à te soûler, puis briser tout ce qui te fait penser à Véro ?
- Je sais, ce n’est pas cool, mais je vis ça comme je peux.
- Ce n’est pas la solution de noyer ta peine.
- Tu veux que je fasse quoi ? Je n’ai pas envie de rien faire. Tu te rends compte que j’avais en tête de l’épouser. Ça me fait trop mal, là.
- Ouais, mais il faudrait trouver quelque chose à faire pour te faire sourire.
- Oublie ça.
- Tu peux aller dehors un peu, ça te ferait du bien.
Marie passa sa main dans les cheveux de son frère pour les ébouriffer, puis le regarda faire un sourire en coin. Marie n’aimait pas voir David comme ça, elle détestait voir ses proches triste. Elle avait envie de débarquer chez Véro pour lui dire sa façon de penser, mais elle savait que David ne serait pas en accord avec cette idée, alors elle essayait de lui remonter le morale du mieux qu’elle pouvait.
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MessageSujet: Re: Épisode 19: Ça prend du temps   Épisode 19: Ça prend du temps EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:37

Véro décida finalement de faire entrer Jeff, car elle n’avait pas envie qu’il défonce sa porte, puis qu’elle n’ait plus droit au peu de paix qui lui restait.
- Quoi tu veux toi ? Dit Véro en le regardant furieusement.
- Je veux aider ma petite sœur. Écoute, je sais maintenant ce qui s’est passé entre toi et David hier et je veux savoir la vérité.
- Quel vérité ?
- Je ne sais pas, mais dis-moi. Tu aimes ce Éric ?
- Non.
- Alors pourquoi avoir fait ça ?
- Parce que je n’étais pas consentante. Je ne veux pas que tu ailles dire ça aux autres, car ils ne me croiront pas, mais Éric m’a forcer. Il m’a dit que vous étiez chez eux, alors je m’y suis rendue et ils m’a embrasser de force, dit alors Véro en commençant à pleurer. Je ne voulais pas ça, moi. Puis, je n’avais jamais parlé à ce gars là avant ça, mais bon j’y suis allée quand même et ils m’ont filmé.
- Sérieux ?
- Je suis sérieuse. Tu ne me croiras sûrement pas.
- Je suis prêt à te croire, mais il n’a pas le droit de faire ça. Je vais le tuer, moi !
- Non, dis pas ça Jeff. Je sais que ce n’est pas cool, mais pour le moment, je voudrais qu’on laisse un peur retomber la poussière.
- Si tu veux, mais il faudrait en parler à David.
- Non. Tu n’écoutes pas ce que je te dis ? Il faut attendre, car je sais qu’il ne me croira pas pour le moment. Je te demande de ne pas parler de cette histoire à personne pour le moment.
- Pourquoi ? Tu mérites de te faire entendre.
- C’est ce que je crois de meilleur.
- Tu aimes toujours David ?
- Bah…
Il y eut une long moment de silence, avant que Véro fasse un long soupire.
- Je ne sais plus. Il faut que je réfléchisse, dit finalement Véro. Je l’aime, mais peut-être pas assez.
- Pourquoi ? Tu le sais ?
- Je crois que oui. Enfin, s’il m’aimait vraiment, il viendrait me voir. Alors, peut-être que finalement ce n’est pas le gars qu’il me faut. J’ai toujours su que je n’avais pas droit au véritable amour.
- Dis pas ça ! Tu as le droit plus que n’importe qui.
- Je te remercie Jeff, mais je ne sais plus du tout où j’en suis.
- Je ne peux t’aider sur ce point, mais au moins reste en vie. J’ai besoin de toi, petite sœur.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Je sais ce que tu fais depuis quelques temps, car tu es véritablement triste. Sauf que tu ne peux pas faire ça, pense à tes amis. Arrête de te mutiler et tout ira bien.
- C’est ce que tu crois.
- Va prendre l’air, je crois que ça pourrait t’aider.
- Ouais, tu as raison.
Véro fit un sourire à son frère avant de le faire sortir. Elle s’habilla rapidement avant de descendre pour sortir à l’extérieur.

Géraldine était couchée sur son lit et cessait de repenser à Véro. Elle savait que David devait sûrement être bien triste, mais elle ne pouvait s’enlever de ses pensées, le visage de son amie. Géraldine avait souvent vu ses proches tristes, mais comme ça, c’était la première fois. Elle devait absolument rester près de Véro, il fallait qu’elle l’aide, car elle en avait besoin. Géraldine se décida finalement d’appeler Marie pour lui rapporter des nouvelles de leurs amies.
- Salut Marie !
- Ah Gege ! Alors, tu es allées voir Véro ?
- Ouais, je reviens de là.
- Alors ? J’espère qu’elle a des remords ! Je la déteste trop cette fille. Moi qui croyait qu’elle était ma meilleure amie.
- Dis pas ça. Je sais que c’est ton frère qui est, si on veut, la victime, mais Véro est bien en peine aussi. Si tu l’aurais vu, elle faisait peur. Je suis certaine qu’elle s’en veut beaucoup. Puis, c’est toujours ton amie.
- Pas pour moi. Je préférerais la voir morte !
- C’est grave ce que tu dis là ! Tu ne peux pas souhaiter la mort de Véro, c’est incroyable.
- Je m’en fou ! David l’a toujours en tête, dire qu’il voulait l’épouser. Je suis contente qu’il n’ait pas fait cette gaffe !
- Marie, arrête-toi là ! Tu dis des choses qui dépassent tes pensées. Je suis certaine que tu ne penses pas ça pour vrai. Tu es seulement en colère, car elle a fait une erreur, mais je suis certaine qu’elle ne voulait pas faire de la peine à David.
- Géraldine, tu tombes dans son piège.
- Quel piège ? Marie, tu commences à me faire peur.
- C’est Véro qui fait peur. Elle a voulu être avec mon frère depuis qu’elle sait marcher, maintenant qu’il l’aime comme un fou, il couche avec un gars qu’elle connaît depuis à peine un mois. Elle joue avec les sentiments de David !
- Je suis certaine que tu te trompes. On ne sait pas toute l’histoire.
- Géraldine, si tu es en accord avec Véro, je ne peux rien y faire, mais tu te trompes. Tu ne fais pas le bon choix. On se reparlera à l’école. Salut.
- Désolée, mais je ne peux pas me résoudre à croire que Véro est un monstre ! Salut.
Géraldine raccrocha, furieuse après la conversation avec Marie. Elle brancha son ordinateur portable et commença à parler avec ses amis de la France, cela lui remonta un peu le morale.

Jessy était sur un banc près de Chuck et attachait ses patins. Elle adorait les patins qu’elle avait reçu un Noël avant. Ils étaient blanc et les cordons étaient rose. Jessy avait hâte de retourner sur la glace et faire des prouesses, surtout que là, elle était avec Chuck. Lorsque celui-ci eut finit d’attacher ses propres patins, il aida Jessy a attacher son autre, puis la prit par la taille et l’embrassa tendrement, puis ils se levèrent pour aller patiner. Jessy et Chuck faisaient le tour de la patinoire en se tenant la main et en chantonnant. Puis, Jessy fit un mauvais mouvements et se retrouva assise sur la glace, puis elle se mit à rire.
- Ça va ? Rien de casser ? Demanda Chuck en l’aidant à se relever.
- Ouais, ça va.
- Tant mieux. Tu m’as fait peur.
- Bah je n’ai rien et ça arrive parfois de tomber. Je suis contente de t’avoir à moi. Je t’aime trop.
- Moi aussi. Je repense à David et Véro, puis je suis triste pour eux. Ils étaient tellement complices tous les deux que là, ça va faire bizarre. Je suis certain qu’ils aimeraient encore aller patiner ensemble ou faire l’amour dans la salle de bain du cinéma, dit-il avec un petit sourire en coin.
- Je crois aussi. J’y pense aussi, puis j’ai peur que la gang soit couper en deux, s’ils ne veulent plus se parler.
- Moi aussi. Ça serait trop dommage que tout se brise, alors que tout était trop bien quand on était ensemble.
- On a juste à espérer qu’ils vont reprendre et que tout va s’arranger, car on ne peut rien faire pour le moment.
- Je sais, répondit Chuck en prenant Jessy par la taille.
Jessy s’approcha pour l’embrasser et ils décidèrent de partir de là pour se trouver un petit coin tranquille où ils pourraient simplement s’aimer. Ils finirent par aller chez Chuck, puisque ses parents n’étaient pas là et que Géraldine n’allait sûrement rien dire. Chuck coucha Jessy sur son lit, puis il embrassa son ventre et ne put s’empêcher de sourire.
- Je t’aime, murmura Chuck à l’oreille de Jessy avant de l’embrasser.

Véro se promenait dans sa rue, sans trop savoir où aller. Elle prit le bus pour la ville, sans trop penser ce qu’elle y ferait. Elle arriva finalement dans le centre ville et marcha machinalement jusqu’au centre d’achat. Elle se dirigea ensuite vers une boutique où ils faisaient des percing et regarda un peut les bijoux. Elle décida finalement de se faire percer le nombril, sans trop penser au conséquences, mais elle s’était toujours dit qu’elle voulait le faire. Surtout que David avait beaucoup insister pour qu’elle y aille. Alors lorsqu’elle s’assit dans le bus et qu’elle regarda son nombril, elle ne put s’empêcher de penser à David. Elle fit un sourire timide et sursauta en voyant que David était aussi dans l’autobus et qu’il vint s’asseoir près d’elle.
- Salut, dit David en regardant ses mains.
- Salut David, répondit Véro en le regardant.
- Je crois que si on s’est rencontré ici, c’est qu’il fallait qu’on se voit. Je crois qu’on devrait se parler.
- Je ne sais pas.
- Pourquoi ? Je peux comprendre si tu aimes Éric.
- Pourtant, je ne l’aime pas.
- Et tu couches avec ?
- J’ai une grosse envie de te dire la vérité, mais j’ai trop peur que tu ne me crois pas. Alors, je vais me taire. Je veux seulement que tu saches que je t’aime toujours.
- Mais…
- Dis rien.
- Tu t’es fait percer le nombril, dit alors David pour changer de sujet.
- Ouais.
- Après tant de temps.
- Je sais. J’aurais apprécier que tu sois avec moi, mais bon apparemment la vie en a décidé autrement.
David ne répondit pas et soutint le regard de Véro, il sentit ses larmes montées à ses yeux, mais il se retint. Ils arrivèrent finalement à l’arrêt d’autobus et se levèrent pour débarquer. Ils ne se parlèrent pas et se rendirent chacun chez eux et se regardèrent une dernière fois avant de rentrer. Véro ne put se retenir de pleurer plus longtemps et monta dans sa chambre les yeux embrouillés par ses larmes. Elle se mit à chanter, ce qui réussit à la calmer un peu. Elle décida donc de se connecter sur Internet et resta surprise de voir que Éric y avait envoyé un message et était connecté. Elle alla donc lui parler.

Véro : Salut toi le grand insignifiant !
Éric : Merci de l’accueil.
Véro : C’est tout ce que tu mérites. À cause de toi, David et moi, on n’est plus ensemble.
Éric : Et je suis persuadé que ça ne te dérange pas tant que ça.
Véro : Ah ferme-là !
Éric : Avoue que tu n’as pas détesté m’embrasser. Je le sais, sinon tu aurais été capable de me repousser assez vite.
Véro : Je…non ! Tu es plus fort que moi, c’est tout. Bon, on ne devrait pas se parler.
Éric : Tu sais que tu es jolie ? Tous les gars te courent après. C’est vrai, une jolie blonde, quoi de mieux. En plus, maintenant tu es célibataire. Tous les gars ont déjà pensé être avec toi un jour ou l’autre, mais il n’y a que David que tu as fréquenté. Tu pourrais bien te rendre compte qu’il y a mieux ailleurs.
Véro : Je ne le crois pas. Puis, arrête de dire n’importe quoi ! Dans le fond, tout ce que tu veux, c’est que je te dise que tu es mieux que David et que je devrais aller avec toi plutôt qu’avec lui, mais tu rêves.
Éric : Alors, pourquoi tu ne retournes pas vers lui pour lui expliquer la vérité ?
Véro : Parce qu’il ne me croira pas. Je te déteste trop ! Tu devrais avoir la gentillesse d’aller réparer ça !
Éric : Moi ? Mais tu rêves, ma belle. Je n’irai pas voir David pour lui dire ce que j’ai fait, il voudrait me tuer.
Véro : C’est tout ce que tu mérites justement !
Éric : Allons Véro, ne sois pas fâché contre moi. C’est de la faute à Allison, c’est elle qui m’a obligé à faire ça et elle me payait très cher, j’en avais besoin.
Véro : Si tu aurais eu un fond de gentillesse, tu serais venu voir des gens biens et leur demander s’ils pourraient t’en prêter, au lieu de cette vieille folle !
Éric : Ah, mais tu ne veux rien comprendre !
Véro : Parce qu’il n’y a rien à comprendre. Je te déteste et toi tu voudrais m’avoir à ton bras ! C’est très facile à comprendre, alors ma réponse est non ! Salut !
Éric : Véro…
Véro : Quoi ?
Éric : Je te demande de me pardonner. Je ne savais pas que je tomberais amoureux de toi en faisant ça.
Véro : Je ne pardonne pas au con comme toi !

Véro se déconnecta immédiatement, encore plus mal qu’au début. Elle avait les larmes aux yeux et elle avait juste envie de disparaître. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait, elle était perdue dans ses sentiments, pourtant elle savait qu’elle aimait toujours David. Elle ne savait pas pourquoi elle s’empêchait d’aller le voir et ce qui l’en empêchait. Véro ne voulait pas croire que c’était entre autre causé par Éric. Elle se décida alors de sortir une album de photos et de la regarder. Elle se rappelait de l’avoir regarder avant qu’elle soit en couple avec David. C’était des photos d’eux jeunes et cela la faisait toujours sourire. Alors, elle referma le livre et alla se coucher sur son lit en repensant à tout ça.
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MessageSujet: Re: Épisode 19: Ça prend du temps   Épisode 19: Ça prend du temps EmptyMer 18 Jan 2006 - 17:37

Géraldine avait parlé avec tous ses amis de la France ou leur avait envoyé un message. Elle était bien contente de leur avoir parler, surtout à Richard. Géraldine descendit alors à la cuisine, le sourire aux lèvres. Elle se fit un chocolat chaud et lorsqu’elle remonta, elle remarqua que son frère était rentré, alors elle cogna à la porte. Chuck finit par répondre environ deux minutes plus tard et Géraldine comprit en voyant Jessy assise sur le lit.
- Je ne voulais pas vous déranger, commença Géraldine un peu gênée.
- Ah c’est pas grave, dit alors Jessy en lui faisant signe de rentrer.
- Ouais, tu es la bienvenue. Alors, qu’as-tu fait de ton après-midi ? Demanda Chuck à sa sœur.
- J’ai parlé avec mes amis de la France, sinon je suis allée voir Véro. Je me suis chicanée avec Marie, car elle est trop encrée et elle croit que c’est juste de la faute de Véro.
- Nous non plus on croit pas ça, dit alors Jessy. On est presque certain que Véro n’aurait jamais voulu faire de mal à David pour le plaisir.
- C’est ce que je crois aussi, dit alors Géraldine. Vous l’auriez vu tout à l’heur et ça vous l’aurait confirmé. Elle faisait pitié à voir et euh…elle a recommencé à se mutiler.
- C’est poche, dit alors Chuck en retournant s’asseoir près de Jessy.
- Je sais, dit alors Géraldine en regardant Jessy se lever. Tu vas où Jess ?
- Au toilette, répondit-elle.
Géraldine et Chuck haussèrent les épaules et continuèrent à parler un peu. Chuck conseilla à sa sœur de sortir un peu avec Seb pour qu’elle se change un peu les idées, car de penser qu’aux problèmes des autres, ce n’est pas la meilleur solution. Jessy se dirigea à la salle de bain et ouvrit l’armoire contenant les médicaments, elle avait un atroce mal de tête, alors elle décida de le calmer en prenant un comprimé. Elle se versa un verre d’eau et avala le comprimé et alla rejoindre les autres dans la chambre de son chum. Elle retourna s’asseoir près de lui et se colla dans ses bras et fit un sourire à Géraldine.
- Alors, demain il y a encore de l’école, dit Géraldine déçu.
- Je sais et j’ai l’impression que ça ne sera pas super, répondit Jessy.
- Moi, j’ai hâte que l’hiver finisse ! Dit alors Géraldine. Je ne suis pas habituée de voir autant de neige aussi longtemps. Au début, c’était pas si mal, mais là ça devient trop long.
- Dans quelques mois, dit Jessy en souriant. Je dirais même que, dans quelques semaines, la neige va commencer à fondre.
- J’ai hâte de voir le printemps, dit alors Chuck en souriant. Ça va redonner le sourire à plusieurs personnes qui en ont besoin.
- Tu as raison Chuck, dit alors Jessy avant de l’embrasser tendrement.
- Je t’aime Jessy.
- Moi aussi je vous aime, dit alors Géraldine en souriant. Bon, je retourne dans ma chambre, on se voit demain.
- Tu n’étais pas obligée de partir, dit alors Jessy.
- Je sais, répondit-elle simplement.
Jessy haussa les épaules et embrassa tendrement Chuck avant de lui dire qu’elle devait partir elle aussi, sinon sa mère allait s’inquiéter. Jessy alla se coucher immédiatement lorsqu’elle arriva chez elle, elle ne prit même pas la peine de manger quelque chose.

Marie était dans sa chambre à jouer de la guitare lorsqu’elle entendit son frère rentrer. Elle continua tout de même à jouer, puis resta un peu surprise de le voir arriver dans sa chambre, les yeux plein d’eau. David ne dit rien et alla s’asseoir à côté de Marie, qui déposa sa guitare.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda Marie inquiète.
- J’ai rencontré Véro dans le bus.
- Ah bon. Et alors ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- On a parlé un peu. Je lui ai dit que j’étais prêt à entendre qu’elle aimait Éric, mais elle m’a dit qu’elle ne l’aimait pas. Puis, elle m’a dit qu’elle ne voulait pas me dire la vérité, de peur que je ne la crois pas et euh…elle m’a dit qu’elle m’aimait toujours.
- Tu crois que si elle t’aimait toujours, elle serait rentrée chez elle sans t’expliquer ?
- Oui. Marie, je vois bien que tu n’es pas en accord avec mes pensées, mais je l’aime. Je ne sais pas si tu peux comprendre ça, mais j’ai toujours l’espoir que ça va reprendre comme avant. Je ne sais pas encore ce qui nous empêche de revenir ensemble, mais j’y crois.
- Fais comme tu veux, mais je ne crois pas que de la pardonner est la meilleure solution.
- Je te demande d’essayer de te souvenir qui est Véro. Tu ne peux pas dire une chose pareil en pensant à la Véro qui était ta meilleure amie. Je vais retourner dans ma chambre, mais pense comme il faut à ce que tu me dis là.
- Ouais.
- Bonne nuit, Marie.
- Bonne nuit à toi aussi, David.
David fit un dernier sourire à sa sœur et se leva pour retourner dans sa chambre. David cacha la deuxième caisse de bière qu’il était allé chercher, puis se coucha dans son lit. Marie repensa à des moments passés avec Véro, puis se coucha avec les larmes aux yeux, elle était tellement indécise. Elle ne savait plus quoi penser de son amie. Marie finit tout de même par s’endormir en repensant à tout ça et en rêvant à Pierre.
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